Et alors? Ce fuseau disparaît et nous ne savons pas où vous en êtes de votre projet d'historique de CL.
Cela m'intéresserait beaucoup et je sais bien que je ne suis pas la seule.
Cela m'intéresserait beaucoup et je sais bien que je ne suis pas la seule.
Août 2001, j’ouvre le Vif L’Express. Non, ça devait être Trends Tendances. Je n’ai jamais lu le Vif, j’ai toujours préféré suivre la tendance.
Un article intéressant, oui enfin!, parmi tout ce blablabla économico-politico-socialo-boursier. Une page qui parle de livres. Une page qui parle d’un site Internet. Une page qui parle de deux femmes belges qui tentent de lancer un site Internet consacré aux livres. Quel rêve ! Et le voilà réalité !
Je fonce sur l’ordinateur, je peste à cause de sa lenteur… plus vite, toujours plus vite. Il y a déjà tellement perdu. Je cherche comment le récupérer, ce temps. Un site où d’autres critiqueraient leurs lectures, ça c’est un bon moyen de gagner du temps. Le choix sera plus facile, le choix sera plus rapide… Enfin c’est ce que j’osais croire en ce mois d’août 2001.
Le 23 août, je m’inscris.. Je ne suis pas encore FéeClo, j’habite à Bruxelles et je ne sais pas quels livres partager. Mes livres préférés ? J’en ai trop…
Durant plusieurs mois j’irai sur Critiques libres pour compléter ma liste de « livres à lire ». Cette fameuse feuille, parfois perdue, parfois retrouvée, souvent recommencée, que je ne quitte jamais. Elle passe de mon sac à ma main. Elle entre en librairie, en bibliothèque. Elle se complète. Et semble ne jamais se vider. Où se trouvent-ils tous ces livres ? Apparemment pas dans les lieux que je fréquente. Je ne dois pas être si tendance que ça !
Puis la vie suit son cours. Les livres à lire sont de plus en plus nombreux. Les amis à rencontrer sont de plus en plus précieux. Les événements à vivre sont de plus en plus importants. Les critiques sont libres et s’envolent, je ne prends plus le temps d’aller les lire.
J’aurai très peu contribué au site… mais je ne l’aurai pas oublié.
Février 2004, j’y reviens. Comment, pourquoi ? Je ne sais pas… Sans doute pour, à nouveau, compléter ma fameuse liste. Je lis, plus que jamais. J’avale des pages et des pages. Je peux y passer des heures, sans plus voir le temps passer. Je ne suis plus pressée, je ne cherche plus à rattraper le temps perdu. J’en profite. Quelle belle sagesse pour quelqu’un qui aime lire !
Le 12 février, FéeClo est née et débarque sur un forum, où elle se sent « parmi les siens ». Ceux qui aiment aussi cette odeur de papier. Ceux qui ont un plaisir secret à tourner les pages. Ceux qui peuvent passer des nuits entières, à s’en crever les yeux, pour connaître la suite, encore la suite, et parfois la fin. Ceux qui ont leur rêve remplis de mots, ceux qui ont leur vie pleine de phrases.
Quelques semaines plus tard, FéeClo fait sa première apparition publique : Une réunion CL à Bruxelles, autour de belles photographies. Et le premier Clien rencontré est un Roi de la Poésie (ou devrais-je dire un Saint…JB) qui parvient à la convaincre de poster ces propres écrits (beau défi pour une fée qui remplit un farde bien rangée au fond d’une armoire).
Je ne vous parlerai pas du nombre d’heures passés sur le forum. Je ne vous parlerai pas des fous-rires solitaires devant l’écran. Je ne vous parlerai pas des émotions vécues à la lecture de certains textes. Je ne vous parlerai pas de la rage retenue face à certains fuseaux, trop stupides, trop provocateurs, trop moralisateurs, trop… Les doigts de Fée ne tapent que des mots calmes et retenus.. parfois un peu de folie mais pas trop, et souvent de l’humour. Le reste n’est pas offert au forum…
Puis FéeClo a préparé son départ… Et jamais elle ne remerciera assez les Cliens pour leurs encouragements. FéeClo est partie, elle a quitté le gris de la Belgique, elle est entrée dans la vie. Tuant presque FéeClo mais laissant renaître son être réel.
Voilà…
Pour moi, CL c’est ça : des critiques et des échanges... tout en passion.
Des personnes réelles qui se mettent devant un écran pour tenter de rencontrer d’autres réalités. Chacune a son histoire personnelle. Chacune a son point de vue. Chacune montre son image. Et, comme dans la vie réelle, parfois ça se bagarre, parfois ça s’aime, parfois ça se bouscule, parfois ça s’émeut, parfois ça s’ennuie, parfois ça se quitte, parfois ça se retrouve… rien de nouveau sous le virtuel.
Un article intéressant, oui enfin!, parmi tout ce blablabla économico-politico-socialo-boursier. Une page qui parle de livres. Une page qui parle d’un site Internet. Une page qui parle de deux femmes belges qui tentent de lancer un site Internet consacré aux livres. Quel rêve ! Et le voilà réalité !
Je fonce sur l’ordinateur, je peste à cause de sa lenteur… plus vite, toujours plus vite. Il y a déjà tellement perdu. Je cherche comment le récupérer, ce temps. Un site où d’autres critiqueraient leurs lectures, ça c’est un bon moyen de gagner du temps. Le choix sera plus facile, le choix sera plus rapide… Enfin c’est ce que j’osais croire en ce mois d’août 2001.
Le 23 août, je m’inscris.. Je ne suis pas encore FéeClo, j’habite à Bruxelles et je ne sais pas quels livres partager. Mes livres préférés ? J’en ai trop…
Durant plusieurs mois j’irai sur Critiques libres pour compléter ma liste de « livres à lire ». Cette fameuse feuille, parfois perdue, parfois retrouvée, souvent recommencée, que je ne quitte jamais. Elle passe de mon sac à ma main. Elle entre en librairie, en bibliothèque. Elle se complète. Et semble ne jamais se vider. Où se trouvent-ils tous ces livres ? Apparemment pas dans les lieux que je fréquente. Je ne dois pas être si tendance que ça !
Puis la vie suit son cours. Les livres à lire sont de plus en plus nombreux. Les amis à rencontrer sont de plus en plus précieux. Les événements à vivre sont de plus en plus importants. Les critiques sont libres et s’envolent, je ne prends plus le temps d’aller les lire.
J’aurai très peu contribué au site… mais je ne l’aurai pas oublié.
Février 2004, j’y reviens. Comment, pourquoi ? Je ne sais pas… Sans doute pour, à nouveau, compléter ma fameuse liste. Je lis, plus que jamais. J’avale des pages et des pages. Je peux y passer des heures, sans plus voir le temps passer. Je ne suis plus pressée, je ne cherche plus à rattraper le temps perdu. J’en profite. Quelle belle sagesse pour quelqu’un qui aime lire !
Le 12 février, FéeClo est née et débarque sur un forum, où elle se sent « parmi les siens ». Ceux qui aiment aussi cette odeur de papier. Ceux qui ont un plaisir secret à tourner les pages. Ceux qui peuvent passer des nuits entières, à s’en crever les yeux, pour connaître la suite, encore la suite, et parfois la fin. Ceux qui ont leur rêve remplis de mots, ceux qui ont leur vie pleine de phrases.
Quelques semaines plus tard, FéeClo fait sa première apparition publique : Une réunion CL à Bruxelles, autour de belles photographies. Et le premier Clien rencontré est un Roi de la Poésie (ou devrais-je dire un Saint…JB) qui parvient à la convaincre de poster ces propres écrits (beau défi pour une fée qui remplit un farde bien rangée au fond d’une armoire).
Je ne vous parlerai pas du nombre d’heures passés sur le forum. Je ne vous parlerai pas des fous-rires solitaires devant l’écran. Je ne vous parlerai pas des émotions vécues à la lecture de certains textes. Je ne vous parlerai pas de la rage retenue face à certains fuseaux, trop stupides, trop provocateurs, trop moralisateurs, trop… Les doigts de Fée ne tapent que des mots calmes et retenus.. parfois un peu de folie mais pas trop, et souvent de l’humour. Le reste n’est pas offert au forum…
Puis FéeClo a préparé son départ… Et jamais elle ne remerciera assez les Cliens pour leurs encouragements. FéeClo est partie, elle a quitté le gris de la Belgique, elle est entrée dans la vie. Tuant presque FéeClo mais laissant renaître son être réel.
Voilà…
Pour moi, CL c’est ça : des critiques et des échanges... tout en passion.
Des personnes réelles qui se mettent devant un écran pour tenter de rencontrer d’autres réalités. Chacune a son histoire personnelle. Chacune a son point de vue. Chacune montre son image. Et, comme dans la vie réelle, parfois ça se bagarre, parfois ça s’aime, parfois ça se bouscule, parfois ça s’émeut, parfois ça s’ennuie, parfois ça se quitte, parfois ça se retrouve… rien de nouveau sous le virtuel.
Merci Fée Clo pour ce début d'Histoire. Bien intéressant d'ailleurs. J'espère que d'autres te suivront. :-))
Amusant comme départ d'une série ; le ton est donné, à qui la suite ?
Bravo Fée Clo, toujours autant de plaisir à te lire, de l'humour, des rires et des sourires, de l'esprit et par dessus tout la bonne humeur et la joie de vivre.
A qui le tour ?
Bravo Fée Clo, toujours autant de plaisir à te lire, de l'humour, des rires et des sourires, de l'esprit et par dessus tout la bonne humeur et la joie de vivre.
A qui le tour ?
Mars, 2003. Repas de famille.
- Tiens, Untel n'est pas là ? En balade, en voyage ?
- Non, il est à la foire du livre à Bruxelles. Pour rien au monde il ne raterait cette visite, il a rendez-vous avec les amis de son site favori, CritiquesLibres.
S'en suit une conversation sur CritiquesLibres.
Mais d'abord, qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce que c'est qu'un site ? Qu'est-ce que c'est qu'internet ? Qu'est-ce qu'un web, une toile, une connexion, un ADSL, un post, un forum, un fuseau ?
Je questionne et j'écoute ...et je n'y comprends rien !
- J'ai entendu dire que les vieux qui se connectaient avaient une petite chance de conserver leurs facultés, me dit ma filleule la sœur de l'autre, si tu veux conserver ce qu'il te reste d'intelligence, il serait plus que temps que tu t'y mette, mon cher parrain !
Plus que temps ? Ben, alors je m'y mets immédiatement !
- Le principe est très simple : tu lis un livre, tu le critiques, et ceux qui l'ont lu, font une contre critique. Et puis tu peux participer à des forums de discussions. Toi qui aime tant de discutailler, tu pourras t'en donner à cœur joie. Et tu ne diras pas qu'on t'interrompt toujours ; et tu ne diras plus que tu parles sans que personne ne t'écoute, comme Saint Jean-Baptiste dans le désert !
Je rêve ! Ca existe ! Un monde où on se parle, où on s'écoute, où on échange librement des idées ! Des critiques vraiment libres, pas d'intolérance, pas de censure, oui, ça existe (...Enfin, pas de censure, c'est presque !)
Le dernier salon où on cause ? Ben oui : un salon où on cause et ouvert à tous.
C'est peut-être ce qu'il y a de mieux sur le site : ouvert à tous, aux malins et aux autres, aux instruits et aux autres, aux vieux, aux moyens, aux jeunes, à tous.
Vous savez, nous vivons dans une société très cloisonnée. Les âgés parlent avec les âgés, rarement avec des jeunes ; les jeunes parlent avec les jeunes. Ici pas ! Les jeunes donnent leur avis, et pan ! Tout le monde a droit à la parole, c'est ça un forum, c'est ça qui est nouveau pour moi et, c'est ça qui est bien !
On y rencontre un peu de tout : des grincheux, des rigolos, des scrogneugneux et des marrants, on peut y fait des conquêtes, il y a eu des mariages, au moins un, reconnu et répertorié ; mais mieux vaut ne pas se bercer d'illusions, écoutez plutôt ces paroles dictées par la sagesse :
EMOIS VIRTUELS
Le temps a d'étranges caprices
Et nous devons nous adapter
Ils s'en sont allés les délices
Et les chansons du temps passé
Rien n'est pareil à autrefois
Les mots qu'on disait à l'oreille
Aujourd'hui je vous les envoie
Avec un étrange appareil
Mes mains ne cherchent plus vos mains
J'ai mes dix doigts sur le clavier
Et pour envoyer mes refrains
Je dois faire un copier-coller
Tout ce que l'on se dit, s'écrit
Il faut se faire aux temps présents
Faites clic avec la souris
Mes mots seront sur votre écran
Il n'est plus question que je frime
J'ai mon tyran d'ordinateur
Qui déjà me fait grise mine
Et qui m'impose la rigueur
Cupidon a plié ses ailes
Il n'a plus de flèche à tirer
Nos amitiés sont virtuelles
Nous devrons nous en contenter
Le monde est devenu village
Internet nous a rapprochés
Mais nous ne pouvons qu'être sages
Et nous échanger ...des smileys
*** *** *** ***
Mouais ! (mes excuses à ceux qui l'avaient déjà lu).
Il reste quand même les visites en temps réel entre Cliens où on s'amuse pour du vrai. Et c'est une expérience très curieuse parce que d'habitude on se voit et puis on se parle et là, on s'est parlé pendant bien longtemps et enfin on se voit.
Alors, CLiens, CLiennes, à quand le prochain rendez-vous ?
- Tiens, Untel n'est pas là ? En balade, en voyage ?
- Non, il est à la foire du livre à Bruxelles. Pour rien au monde il ne raterait cette visite, il a rendez-vous avec les amis de son site favori, CritiquesLibres.
S'en suit une conversation sur CritiquesLibres.
Mais d'abord, qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce que c'est qu'un site ? Qu'est-ce que c'est qu'internet ? Qu'est-ce qu'un web, une toile, une connexion, un ADSL, un post, un forum, un fuseau ?
Je questionne et j'écoute ...et je n'y comprends rien !
- J'ai entendu dire que les vieux qui se connectaient avaient une petite chance de conserver leurs facultés, me dit ma filleule la sœur de l'autre, si tu veux conserver ce qu'il te reste d'intelligence, il serait plus que temps que tu t'y mette, mon cher parrain !
Plus que temps ? Ben, alors je m'y mets immédiatement !
- Le principe est très simple : tu lis un livre, tu le critiques, et ceux qui l'ont lu, font une contre critique. Et puis tu peux participer à des forums de discussions. Toi qui aime tant de discutailler, tu pourras t'en donner à cœur joie. Et tu ne diras pas qu'on t'interrompt toujours ; et tu ne diras plus que tu parles sans que personne ne t'écoute, comme Saint Jean-Baptiste dans le désert !
Je rêve ! Ca existe ! Un monde où on se parle, où on s'écoute, où on échange librement des idées ! Des critiques vraiment libres, pas d'intolérance, pas de censure, oui, ça existe (...Enfin, pas de censure, c'est presque !)
Le dernier salon où on cause ? Ben oui : un salon où on cause et ouvert à tous.
C'est peut-être ce qu'il y a de mieux sur le site : ouvert à tous, aux malins et aux autres, aux instruits et aux autres, aux vieux, aux moyens, aux jeunes, à tous.
Vous savez, nous vivons dans une société très cloisonnée. Les âgés parlent avec les âgés, rarement avec des jeunes ; les jeunes parlent avec les jeunes. Ici pas ! Les jeunes donnent leur avis, et pan ! Tout le monde a droit à la parole, c'est ça un forum, c'est ça qui est nouveau pour moi et, c'est ça qui est bien !
On y rencontre un peu de tout : des grincheux, des rigolos, des scrogneugneux et des marrants, on peut y fait des conquêtes, il y a eu des mariages, au moins un, reconnu et répertorié ; mais mieux vaut ne pas se bercer d'illusions, écoutez plutôt ces paroles dictées par la sagesse :
EMOIS VIRTUELS
Le temps a d'étranges caprices
Et nous devons nous adapter
Ils s'en sont allés les délices
Et les chansons du temps passé
Rien n'est pareil à autrefois
Les mots qu'on disait à l'oreille
Aujourd'hui je vous les envoie
Avec un étrange appareil
Mes mains ne cherchent plus vos mains
J'ai mes dix doigts sur le clavier
Et pour envoyer mes refrains
Je dois faire un copier-coller
Tout ce que l'on se dit, s'écrit
Il faut se faire aux temps présents
Faites clic avec la souris
Mes mots seront sur votre écran
Il n'est plus question que je frime
J'ai mon tyran d'ordinateur
Qui déjà me fait grise mine
Et qui m'impose la rigueur
Cupidon a plié ses ailes
Il n'a plus de flèche à tirer
Nos amitiés sont virtuelles
Nous devrons nous en contenter
Le monde est devenu village
Internet nous a rapprochés
Mais nous ne pouvons qu'être sages
Et nous échanger ...des smileys
*** *** *** ***
Mouais ! (mes excuses à ceux qui l'avaient déjà lu).
Il reste quand même les visites en temps réel entre Cliens où on s'amuse pour du vrai. Et c'est une expérience très curieuse parce que d'habitude on se voit et puis on se parle et là, on s'est parlé pendant bien longtemps et enfin on se voit.
Alors, CLiens, CLiennes, à quand le prochain rendez-vous ?
Il y a 5 ans je cherchais la femme de ma vie sur un site de rencontre. Je ne l'ai pas trouvée, ou plutôt je l'ai trouvée mais comme à ce moment je ne savais pas que c'était elle la femme de ma vie je l'ai laisser partir. Mais tout n'était pas perdu. Car cette fille, une intellectuelle, se passionnait pour la lecture. Moi même je lisais peu à l'époque mais pour me faire valoir je lui avais dit que j'étais passionné de littérature japonaise. Ce qui faisait de moi un héro à ses yeux. Je me remis à la lecture assidument, ça me permettait de briller à ses yeux. Un jour, en traînant sur ce site de rencontre, j'ai cliqué sur un bandeau publicitaire renvoyant vers critique libre. J'ai aimé, j'ai mis ma première critique : c'était "La Musique", un inédit de Mishima qui venait de paraître. A ma grande surprise Jules réagit directement à ma critique, et à partir de ce moment je suis devenu accro.
Comme toujours au début c'est le meilleur : à l'époque on discutait entre nous par une messagerie privée, après quelques semaines d'affinités avec l'un ou l'autre, on envoyait un message à un autre critiqueur et la discussion s'amorçait. J'ai discuté ainsi d'abord avec Saint Germain des Pré, Bluewitch, Sorcius, et bien sûr Jules qui était le phare du site. Je me souviens de l'arrivée de Bolcho, de discussions sur le communisme et l'athéisme avec lui, de l'arrivée de Lucien, des discussions avec Kinbote, Darius, Leura, et plein d'autres gens passionnants. Et puis ce fut la première rencontre en vrai, suivie d'autres. Mais a partir de la l'histoire du site se mêle à la mienne et je ne vais pas rentrer la dedans. Pourtant il y aurait matière : des épisodes épiques comme l'arrivée de Sylla-Oh, les discussions interminables avec Virgile et Petoman, des rencontres formidables dont la dernière en date ce week-end à Lyon..
Et pour en revenir à cette femme dont je ne savais que c'était celle de ma vie, un jours j'ai lu Madame Bovary, je suis tombé amoureux d'Emma et je me suis rendu compte que je connaissais Emma ! C'était elle ! Alors je me suis dit que peut-être je l'avais échappé belle en la laissant partir et que le plus beau cadeau que cette fille pouvait m'avoir fait c'était de m'avoir redonné le goût de la lecture, et indirectement m'avoir emmené sur ce site.
Comme toujours au début c'est le meilleur : à l'époque on discutait entre nous par une messagerie privée, après quelques semaines d'affinités avec l'un ou l'autre, on envoyait un message à un autre critiqueur et la discussion s'amorçait. J'ai discuté ainsi d'abord avec Saint Germain des Pré, Bluewitch, Sorcius, et bien sûr Jules qui était le phare du site. Je me souviens de l'arrivée de Bolcho, de discussions sur le communisme et l'athéisme avec lui, de l'arrivée de Lucien, des discussions avec Kinbote, Darius, Leura, et plein d'autres gens passionnants. Et puis ce fut la première rencontre en vrai, suivie d'autres. Mais a partir de la l'histoire du site se mêle à la mienne et je ne vais pas rentrer la dedans. Pourtant il y aurait matière : des épisodes épiques comme l'arrivée de Sylla-Oh, les discussions interminables avec Virgile et Petoman, des rencontres formidables dont la dernière en date ce week-end à Lyon..
Et pour en revenir à cette femme dont je ne savais que c'était celle de ma vie, un jours j'ai lu Madame Bovary, je suis tombé amoureux d'Emma et je me suis rendu compte que je connaissais Emma ! C'était elle ! Alors je me suis dit que peut-être je l'avais échappé belle en la laissant partir et que le plus beau cadeau que cette fille pouvait m'avoir fait c'était de m'avoir redonné le goût de la lecture, et indirectement m'avoir emmené sur ce site.
Février 2001. Je ne suis pas encore Bluewitch. Je suis une fille malheureusement au chômage à qui une amie propose un tour à la Foire du Livre parce qu’elle sait que Lire, j’aime ça. Beaucoup, même. Que j’en parle peu car peu de monde autour de moi partage cet amour-là. Celui du livre, des mots. Cette affection inconditionnelle qui nous lie à l’odeur des pages, aux surprises, à l’évasion, à cette relation intime entre soi et l’écrit.
De cette Foire-là, je me souviens peu, hormis qu’à l’époque, j’ai fait la file pour faire dédicacer un livre d’Amélie Nothomb. Petite file en l’occurrence, sans cordon de sécurité et sans ado assis devant le stand Albin Michel deux heures avant l’arrivée de l’écrivain aux fruits pourris et au grand chapeau. Elle aimait déjà vivre de ces clichés.
Au détour d’un achat, je glisse distraitement quelques signets dans mon sac. C’est simple, parmi ceux-là, il y a un signet à l’entête de Critiques Libres.
Je rentre chez moi, et par curiosité, tape l’adresse. En fait, je crois m’être sentie tout de suite chez moi.
Dans un endroit où il faisait bon lire. Où nous n’étions pas très nombreux, avec très peu de critiques. Un espace à remplir. Etre peu nombreux, ça facilite les liens. Les contacts. On lit TOUTES les critiques, on les attend impatiemment (à l’époque, elles passaient d’abord entre les mains de nos chères fondatrices).
Le premier livre que CL m’a offert fut « Le Maître des Illusions » de Donna Tartt. Un vrai coup de foudre. Un plaisir à partager, un merci à envoyer. A Pendragon, ce fut fait. Premier contact. Puis les autres s’enchaînent, évidemment, Jules, Saint-Germain-des-Prés, Zoom, Persée, Patman, Sorcius, Saule… La première vague. Puis Bolcho, Lucien, Miller, Kinbote… Autres amis des mots. Et puis d’autres, bien d’autres.
A l’époque, petit détail amusant sur le site, nous avions tous, accroché à notre pseudo, une icône sympathique censée nous représenter… Bref, Jules et son temple grec, Pendragon et son… dragon, Sorcius et sa sorcière bien-aimée… pour ceux dont je me souviens. (Tiens, rappelez-les moi, vous autres !) Moi j’avais une sorte de gnome bleuâtre dont le nom de fichier était Gloubiboulga. Ca m’amusait.
La disparition de ces icônes m’a chagrinée, d’ailleurs.
La première critique écrite et puis les autres, qui nous apprennent, au fond, à lire autrement. A tenter de séduire celui qui nous lira, de le corrompre, et de le faire aimer ou détester ce livre qu’on aura aimé ou détesté.
L’aventure me plait, de plus en plus. Comme l’a dit SGDP quelque part, on met de l’émotionnel dans tout ça et, après quelques rencontres, CL devient comme une seconde famille, la famille livre. Surtout pour moi qui n’ai jamais vraiment eu d’écho de cette passion-là pour les livres. Qui devait tout garder, de mes délires, de mes pics enthousiastes, qui devait comprendre le reproche de l’absence quand loin dans un roman je m’étais égarée.
Et puis, d’un coup, CL a changé, bondé comme une station de métro, du jour au lendemain, tout trop vite, tout trop bruyant.
Mais je me suis habituée, comme beaucoup, d’autres pas. J’ai aimé le nouveau monde, j’ai aimé la création de Vos Ecrits, mes premiers pas de côté-là, cet autre plaisir partagé.
Qui s’est finalement trop partagé.
CL, je me dis que ce sera toujours un peu chez moi, et j’y viens, je m’essuie les pieds en entrant, jette un œil, pose un bouquin sur une étagère, en prend un autre, papote un peu. De temps en temps, on se fait un petit resto, on voit de nouveaux regards, on écoute de nouvelles voix.
Et j’aime ça.
De cette Foire-là, je me souviens peu, hormis qu’à l’époque, j’ai fait la file pour faire dédicacer un livre d’Amélie Nothomb. Petite file en l’occurrence, sans cordon de sécurité et sans ado assis devant le stand Albin Michel deux heures avant l’arrivée de l’écrivain aux fruits pourris et au grand chapeau. Elle aimait déjà vivre de ces clichés.
Au détour d’un achat, je glisse distraitement quelques signets dans mon sac. C’est simple, parmi ceux-là, il y a un signet à l’entête de Critiques Libres.
Je rentre chez moi, et par curiosité, tape l’adresse. En fait, je crois m’être sentie tout de suite chez moi.
Dans un endroit où il faisait bon lire. Où nous n’étions pas très nombreux, avec très peu de critiques. Un espace à remplir. Etre peu nombreux, ça facilite les liens. Les contacts. On lit TOUTES les critiques, on les attend impatiemment (à l’époque, elles passaient d’abord entre les mains de nos chères fondatrices).
Le premier livre que CL m’a offert fut « Le Maître des Illusions » de Donna Tartt. Un vrai coup de foudre. Un plaisir à partager, un merci à envoyer. A Pendragon, ce fut fait. Premier contact. Puis les autres s’enchaînent, évidemment, Jules, Saint-Germain-des-Prés, Zoom, Persée, Patman, Sorcius, Saule… La première vague. Puis Bolcho, Lucien, Miller, Kinbote… Autres amis des mots. Et puis d’autres, bien d’autres.
A l’époque, petit détail amusant sur le site, nous avions tous, accroché à notre pseudo, une icône sympathique censée nous représenter… Bref, Jules et son temple grec, Pendragon et son… dragon, Sorcius et sa sorcière bien-aimée… pour ceux dont je me souviens. (Tiens, rappelez-les moi, vous autres !) Moi j’avais une sorte de gnome bleuâtre dont le nom de fichier était Gloubiboulga. Ca m’amusait.
La disparition de ces icônes m’a chagrinée, d’ailleurs.
La première critique écrite et puis les autres, qui nous apprennent, au fond, à lire autrement. A tenter de séduire celui qui nous lira, de le corrompre, et de le faire aimer ou détester ce livre qu’on aura aimé ou détesté.
L’aventure me plait, de plus en plus. Comme l’a dit SGDP quelque part, on met de l’émotionnel dans tout ça et, après quelques rencontres, CL devient comme une seconde famille, la famille livre. Surtout pour moi qui n’ai jamais vraiment eu d’écho de cette passion-là pour les livres. Qui devait tout garder, de mes délires, de mes pics enthousiastes, qui devait comprendre le reproche de l’absence quand loin dans un roman je m’étais égarée.
Et puis, d’un coup, CL a changé, bondé comme une station de métro, du jour au lendemain, tout trop vite, tout trop bruyant.
Mais je me suis habituée, comme beaucoup, d’autres pas. J’ai aimé le nouveau monde, j’ai aimé la création de Vos Ecrits, mes premiers pas de côté-là, cet autre plaisir partagé.
Qui s’est finalement trop partagé.
CL, je me dis que ce sera toujours un peu chez moi, et j’y viens, je m’essuie les pieds en entrant, jette un œil, pose un bouquin sur une étagère, en prend un autre, papote un peu. De temps en temps, on se fait un petit resto, on voit de nouveaux regards, on écoute de nouvelles voix.
Et j’aime ça.
J'ai été trop séireuse, pfff... ;o)
Bolcho, je compte sur toi pour y mettre légèreté et piquant!
Bolcho, je compte sur toi pour y mettre légèreté et piquant!
La lecture du premier tome intitulé « A la croisée des mondes ». Coup de foudre. Et pour l’héroïne aussi, Lyra.
Et puis à côté de ça, le dessin, un vrai plaisir, j’aime le tracé du manga, je suis assez jeune, j’ai quoi, 12 ans, je lis une BD pour enfant, l’héroïne, Will, me plait beaucoup, pas seulement pour son apparence, un délice à reproduire crayon en main, mais également pour sa naïveté, son côté pétillant, et puis surtout, surtout, c’est une sorcière. Et depuis toute petite, mon truc, c’est les sorcières. Lyra will… mon pseudo est trouvé pour le net, bien que je n’y passe qu’une ou deux heures par mois, parce que ça ne me branche pas, je me lasse vite des chats et compagnie.
Quelques temps plus tard, 2004, 15 ans, me voilà repartie dans la croisée des mondes. Relecture du tome 1, puis découverte du tome 2, puis le 3. Tiens, étrange coïncidence, le deuxième personnage principal s’appelle Will…j’ai bien fait de prendre ce pseudo, tout se recoupe, je ne le quitterai pas, ça définit ce que j’aime, c’est une partie de moi.
Fin du troisième tome. Dernier sentiment de magie, d’un univers qu’on découvre, je le lis comme une enfant, et en même temps plus tellement, je sens la réflexion qui est là, qui commence à se développer. Etrange série qui mêle les deux avec brio… en tout cas, dans ce que j’ai pu lire par la suite et ce que je lis encore, impossible de retrouver ce truc que je ressentais petite et que j’ai ressenti avec Pullman pour la dernière fois, cette impression d’être happée dans un univers, de le voir, de le rêver et de le sentir presque réel, de ne pas pouvoir s’en détacher. Et justement, je n’avais pas envie de m’en détacher. Mais je n’avais pas envie de le relire non plus, pas tout de suite, j’avais peur de casser quelque chose, je n’osais plus y toucher, je préférais garder une impression intacte. Alors je me lance sur internet. Parait qu’on parle de tous les sujets imaginables, alors sans doute que je pourrai exprimer ce que j’ai ressenti en lisant cette trilogie, et puis envie d’en entendre parler, de faire durer cette fiction, de la voir empiéter sur la réalité. Je n’aime pas internet, et d’ailleurs les ordis, je n’y comprends rien, et puis les sites me fatiguent, soit l’avis que je donne n’apparaît jamais, soit c’est trop compliqué pour moi, soit il faut payer pour entrer… soi-disant qu’avec internet on peut tout faire, ben pour l’instant je n’arrivais pas à grand-chose en ce qui me concernait. Jusqu’au moment où… je tombe sur critiqueslibres. Ahhh, facile d’emploi, ma critique-éclair apparaît, je peux lire les avis des autres sur la série, le bonheur. Et puis, je ne sais pas, CL doit avoir quelque chose qui charme, parce que moi qui passait une heure à tout casser sur l’ordinateur, voilà que je reviens, souvent, de plus en plus même. En regardant, beaucoup, et en parlant peu, puis en parlant par la suite, beaucoup :0) Je ne critique jamais, critique-éclair presque pas, et pourtant je me sens bien ici, j’y passe tout mon temps, je découvre des gens, des personnalités, des discussions qui me passionnent, ça me ravit. Je passe plusieurs heures par jour à lire les forums, dans un premier temps je lis tous les posts qui paraissent, après, bien sûr, c’est devenu plus difficile à suivre. Mais, quoiqu’il en soit, une sacrée belle rencontre, critiqueslibres et ses Cliens, qui ouvre sur plein de choses. Sans oublier la découverte de vos écrits, écrire... qu'est-ce que c'est ? Tout le monde peut essayer ? Ben oui, tout le monde peut, et on peut même donner son avis. C'est chouette. Et je deviens totalement accro à cette partie du site. (Jusqu'à trouver une borne en camping pour vérifier que tout se passe bien... pour l'anecdote).
Un endroit qui reste important pour moi, qui apprend et apporte plein de choses, et quoi qu’il ait pu se passer par la suite, je ne crois pas qu’on puisse affirmer le contraire. Voilà pour ma petite histoire à moi :0)
Et puis à côté de ça, le dessin, un vrai plaisir, j’aime le tracé du manga, je suis assez jeune, j’ai quoi, 12 ans, je lis une BD pour enfant, l’héroïne, Will, me plait beaucoup, pas seulement pour son apparence, un délice à reproduire crayon en main, mais également pour sa naïveté, son côté pétillant, et puis surtout, surtout, c’est une sorcière. Et depuis toute petite, mon truc, c’est les sorcières. Lyra will… mon pseudo est trouvé pour le net, bien que je n’y passe qu’une ou deux heures par mois, parce que ça ne me branche pas, je me lasse vite des chats et compagnie.
Quelques temps plus tard, 2004, 15 ans, me voilà repartie dans la croisée des mondes. Relecture du tome 1, puis découverte du tome 2, puis le 3. Tiens, étrange coïncidence, le deuxième personnage principal s’appelle Will…j’ai bien fait de prendre ce pseudo, tout se recoupe, je ne le quitterai pas, ça définit ce que j’aime, c’est une partie de moi.
Fin du troisième tome. Dernier sentiment de magie, d’un univers qu’on découvre, je le lis comme une enfant, et en même temps plus tellement, je sens la réflexion qui est là, qui commence à se développer. Etrange série qui mêle les deux avec brio… en tout cas, dans ce que j’ai pu lire par la suite et ce que je lis encore, impossible de retrouver ce truc que je ressentais petite et que j’ai ressenti avec Pullman pour la dernière fois, cette impression d’être happée dans un univers, de le voir, de le rêver et de le sentir presque réel, de ne pas pouvoir s’en détacher. Et justement, je n’avais pas envie de m’en détacher. Mais je n’avais pas envie de le relire non plus, pas tout de suite, j’avais peur de casser quelque chose, je n’osais plus y toucher, je préférais garder une impression intacte. Alors je me lance sur internet. Parait qu’on parle de tous les sujets imaginables, alors sans doute que je pourrai exprimer ce que j’ai ressenti en lisant cette trilogie, et puis envie d’en entendre parler, de faire durer cette fiction, de la voir empiéter sur la réalité. Je n’aime pas internet, et d’ailleurs les ordis, je n’y comprends rien, et puis les sites me fatiguent, soit l’avis que je donne n’apparaît jamais, soit c’est trop compliqué pour moi, soit il faut payer pour entrer… soi-disant qu’avec internet on peut tout faire, ben pour l’instant je n’arrivais pas à grand-chose en ce qui me concernait. Jusqu’au moment où… je tombe sur critiqueslibres. Ahhh, facile d’emploi, ma critique-éclair apparaît, je peux lire les avis des autres sur la série, le bonheur. Et puis, je ne sais pas, CL doit avoir quelque chose qui charme, parce que moi qui passait une heure à tout casser sur l’ordinateur, voilà que je reviens, souvent, de plus en plus même. En regardant, beaucoup, et en parlant peu, puis en parlant par la suite, beaucoup :0) Je ne critique jamais, critique-éclair presque pas, et pourtant je me sens bien ici, j’y passe tout mon temps, je découvre des gens, des personnalités, des discussions qui me passionnent, ça me ravit. Je passe plusieurs heures par jour à lire les forums, dans un premier temps je lis tous les posts qui paraissent, après, bien sûr, c’est devenu plus difficile à suivre. Mais, quoiqu’il en soit, une sacrée belle rencontre, critiqueslibres et ses Cliens, qui ouvre sur plein de choses. Sans oublier la découverte de vos écrits, écrire... qu'est-ce que c'est ? Tout le monde peut essayer ? Ben oui, tout le monde peut, et on peut même donner son avis. C'est chouette. Et je deviens totalement accro à cette partie du site. (Jusqu'à trouver une borne en camping pour vérifier que tout se passe bien... pour l'anecdote).
Un endroit qui reste important pour moi, qui apprend et apporte plein de choses, et quoi qu’il ait pu se passer par la suite, je ne crois pas qu’on puisse affirmer le contraire. Voilà pour ma petite histoire à moi :0)
Merci aux "anciens" pour ces coups de projecteur sur la naissance et l'évolution du site, dont on pressent bien que ce fût une aventure, et réussie qui plus est.
On visualise mieux encore combien les choses ont pu changer début 2004 avec la nouvelle mouture, l'explosion de fréquentation, l'arrivée de Vos Ecrits, ...
Pas assez ancien pour apporter quelque chose sur l'histoire, je peux au moins remercier ceux qui l'ont fait et ceux qui vont le faire, car il y a encore certainement bien des tépoignages à apporter.
Je ne mets pas de côté la contribution de Lyra Will, pas vraiment ancienne, mais qui nous apporte son ressenti. Et puis ça fait drôle de revoir sa signature. On a l'impression de s'égarer dans des fuseaux qui datent de Mathusalem. Mathusalem sur internet étant, bien entendu, quelques mois !
On visualise mieux encore combien les choses ont pu changer début 2004 avec la nouvelle mouture, l'explosion de fréquentation, l'arrivée de Vos Ecrits, ...
Pas assez ancien pour apporter quelque chose sur l'histoire, je peux au moins remercier ceux qui l'ont fait et ceux qui vont le faire, car il y a encore certainement bien des tépoignages à apporter.
Je ne mets pas de côté la contribution de Lyra Will, pas vraiment ancienne, mais qui nous apporte son ressenti. Et puis ça fait drôle de revoir sa signature. On a l'impression de s'égarer dans des fuseaux qui datent de Mathusalem. Mathusalem sur internet étant, bien entendu, quelques mois !
Je suis très mal placé pour vous raconter mes souvenirs de CL n'étant ici que depuis fort peu de temps...
Mais je vous lis avec plaisir et je crois que c'est très important de pouvoir écrire son histoire pour comprendre qui on est, pourquoi on en est là, et construire ensemble un futur... Mais là, j'y serai avec vous !
Mais je vous lis avec plaisir et je crois que c'est très important de pouvoir écrire son histoire pour comprendre qui on est, pourquoi on en est là, et construire ensemble un futur... Mais là, j'y serai avec vous !
Bon sang de bon sang de sapristi de corne de douille ! Comment diable suis-je arrivé sur le site de Critiques Libres ? Bon, d’après le site, ma première critique date de février 2001, vous savez, cette critique qui a eu l’honneur de plaire à Bluewitch et d’ainsi lancer notre chère sorcière bleue sur la route des critiques. Enfin, je ne dis pas que je suis responsable de son talent indéniable et indénié, mais bon, disons que j’ai participé à son engouement... En tout cas, je l’ai plus frappée que Saule qui ne me cite même pas ! :-(
Retrouver le pourquoi du comment, c’est peine perdue, 2001 est loin, si loin… je suppose que j’ai dû trouver ce site via Google. Toujours est-il que, à l’instar de tant d’autres, je m’y suis senti directement chez moi : pensez donc, critiques de livres, comité restreint et "élitiste" ! Je sais, je sais, je vais encore faire grincer quelques dents, mais ceux qui me connaissent… me connaissent et ceux qui ne me connaissent pas… ma foi ce n’est pas à moi de dire s’ils y gagnent ou s’ils y perdent ! Hors donc, tous ces gens parlent de livres, régulièrement à l’encontre des critiques "officielles", les critiques se veulent "libres", dénuées de politique, de favoritisme, de copinage et de whisky… bon, pour le whisky, c’est dommage, mais pour le reste, c’est quand même une bonne chose.
Il y a là Jules, le Panthéon, Sorcius, l’une des trois Parques, Bolcho, l’oracle de gauche, Saule, la voix d’en haut, Persée, l’historien de génie, Petoman, le provocateur, Virgile, l’idiot du village, Patman, celui-qui-n’est-jamais-content-et-qui-s’en-plaint, Bluewitch, le-talent-n’attend-pas-le-nombre-des-années, Zoom, qui m’a fait découvrir Zweig, Lucien, arrivé sur le tard, il n’a pas tardé à se montrer et pas un peu et enfin Saint-Germain-des-Prés, la muse dont l’histoire vous a déjà été contée sur un autre forum !
Evidemment, des connivences s’installent et des communications mailiennes du départ, nous sommes bien vite passé aux rencontres désormais célèbres. Je me permets de rappeler ici au passage que, nondidjuu, à cause de Bluewitch, j’ai raté la première réunion : la première date prévue ne l’arrangeait pas, on a donc postposé… et moi, je n’étais plus là, en vacances que j’étais ! Dès lors, ça a été la guerre entre nous : à celui qui écrivait le plus de critiques ! Il va s’en dire que j’ai toujours été le premier, haut la main ( ;-) ) et que ce n’est que mon récent désintérêt qui a permis à cette sorcière de me dépasser !!! (là, je m’attends à une réponse qui ne sera pas piquée des vers, Bluewitch va vous dire que ce n’est pas vrai, qu’elle en avait plus que moi, etc… mais surtout ne la croyez pas !!! hé hé hé !!!
Bref, tout va bien dans le meilleur des mondes, nous sommes un peu le petit village gaulois du monde des critiques, on ne nous connaît pas forcément, mais nous sommes tranquilles entre nous… païens et fiers de l’être (en tout cas moi) ! Et puis vint l’envahisseur romain qui inondât notre site de sa horde de nouveaux et hop, allons-y pour une centurie de plus, et hop, encore une cohorte à gauche et hop, encore quelques chars à droite… et nous de résister bravement jusqu’à ce que nous périssions, submergés par le nombre, (r)envoyés dans l’ombre…
Dans l’oubli nous sommes tombés, les Grands Anciens ne sont plus que Légende…
Et comme toute Légende qui se respecte, de temps à autre, elle suscite l’intérêt de quelques archéologues qui ouvrent un forum à la recherche de l’origine des choses…
Au Commencement était le Verbe !
Retrouver le pourquoi du comment, c’est peine perdue, 2001 est loin, si loin… je suppose que j’ai dû trouver ce site via Google. Toujours est-il que, à l’instar de tant d’autres, je m’y suis senti directement chez moi : pensez donc, critiques de livres, comité restreint et "élitiste" ! Je sais, je sais, je vais encore faire grincer quelques dents, mais ceux qui me connaissent… me connaissent et ceux qui ne me connaissent pas… ma foi ce n’est pas à moi de dire s’ils y gagnent ou s’ils y perdent ! Hors donc, tous ces gens parlent de livres, régulièrement à l’encontre des critiques "officielles", les critiques se veulent "libres", dénuées de politique, de favoritisme, de copinage et de whisky… bon, pour le whisky, c’est dommage, mais pour le reste, c’est quand même une bonne chose.
Il y a là Jules, le Panthéon, Sorcius, l’une des trois Parques, Bolcho, l’oracle de gauche, Saule, la voix d’en haut, Persée, l’historien de génie, Petoman, le provocateur, Virgile, l’idiot du village, Patman, celui-qui-n’est-jamais-content-et-qui-s’en-plaint, Bluewitch, le-talent-n’attend-pas-le-nombre-des-années, Zoom, qui m’a fait découvrir Zweig, Lucien, arrivé sur le tard, il n’a pas tardé à se montrer et pas un peu et enfin Saint-Germain-des-Prés, la muse dont l’histoire vous a déjà été contée sur un autre forum !
Evidemment, des connivences s’installent et des communications mailiennes du départ, nous sommes bien vite passé aux rencontres désormais célèbres. Je me permets de rappeler ici au passage que, nondidjuu, à cause de Bluewitch, j’ai raté la première réunion : la première date prévue ne l’arrangeait pas, on a donc postposé… et moi, je n’étais plus là, en vacances que j’étais ! Dès lors, ça a été la guerre entre nous : à celui qui écrivait le plus de critiques ! Il va s’en dire que j’ai toujours été le premier, haut la main ( ;-) ) et que ce n’est que mon récent désintérêt qui a permis à cette sorcière de me dépasser !!! (là, je m’attends à une réponse qui ne sera pas piquée des vers, Bluewitch va vous dire que ce n’est pas vrai, qu’elle en avait plus que moi, etc… mais surtout ne la croyez pas !!! hé hé hé !!!
Bref, tout va bien dans le meilleur des mondes, nous sommes un peu le petit village gaulois du monde des critiques, on ne nous connaît pas forcément, mais nous sommes tranquilles entre nous… païens et fiers de l’être (en tout cas moi) ! Et puis vint l’envahisseur romain qui inondât notre site de sa horde de nouveaux et hop, allons-y pour une centurie de plus, et hop, encore une cohorte à gauche et hop, encore quelques chars à droite… et nous de résister bravement jusqu’à ce que nous périssions, submergés par le nombre, (r)envoyés dans l’ombre…
Dans l’oubli nous sommes tombés, les Grands Anciens ne sont plus que Légende…
Et comme toute Légende qui se respecte, de temps à autre, elle suscite l’intérêt de quelques archéologues qui ouvrent un forum à la recherche de l’origine des choses…
Au Commencement était le Verbe !
Mais oui, Pendwégon, c'est toi le plus fort! ;o))
"Dans l’oubli nous sommes tombés, les Grands Anciens ne sont plus que Légende…
Et comme toute Légende qui se respecte, de temps à autre, elle suscite l’intérêt de quelques archéologues qui ouvrent un forum à la recherche de l’origine des choses…"
Paléontogues plutôt non ? 5 ans, sur Internet, c'est la Préhistoire !
En tous cas merci à toi Pendragon.
Et comme toute Légende qui se respecte, de temps à autre, elle suscite l’intérêt de quelques archéologues qui ouvrent un forum à la recherche de l’origine des choses…"
Paléontogues plutôt non ? 5 ans, sur Internet, c'est la Préhistoire !
En tous cas merci à toi Pendragon.
N’arrêtez surtout pas. J’entends battre vos cœurs, je vois frémir vos doigts au-dessus des claviers. Je me nourris de vos histoires.
Se raconter c’est parfois se reconstruire, car le temps a souvent la fâcheuse tendance, en nous mordillant rageusement, à nous faire oublier ce que nous fûmes.
Se raconter c’est parfois se reconstruire, car le temps a souvent la fâcheuse tendance, en nous mordillant rageusement, à nous faire oublier ce que nous fûmes.
Mon arrivée sur le site de Critiques Libres semble correspondre avec la date du 22 novembre 2001 (première critique éclair). Ah bon?! Vous êtes certains de vos dates?... Passons! Il apparaît en plus que cette date est celle de ma fête, j'aurais dû m'en souvenir, que diable!
Comment y suis-je arrivée? Par le plus grand des hasards, je surfe sur le net dans l'espoir de trouver quelques renseignements sur un film que j'aimerais voir au cinéma et je tombe sur une critique du livre du même nom…
"MAIS NON!!" s'écrie Bluewitch, "elle raconte n'importe quoi! C'est moi qui lui ai parlé du site de Critiques Libres. Je lui ai même donné un signet!"… C'est vrai, ma poulette, c'est vrai! Le paragraphe précédent n'est que mensonge, pas une ligne de vraie là-dedans. Je recommence.
Je suis au cours de danse et notre Bluewitch, qui a toujours la langue bien pendue quelque soit la situation (je l'ai même surprise un jour me parler pendant un échauffement), s'étonne de mon intérêt pour la lecture. Cela fait pourtant quelques années que nous nous côtoyons et, jamais nous n'avions abordé ce sujet. Il faut dire que, installée dans ce cours de danse depuis de nombreuses années, ma réputation me précède, réputation pas toujours très positive mais ça, je ne l'ai appris que très récemment : il paraît que je fais peur… Passons… Donc, elle me parle de littérature et de CL. Je lui avoue alors bien bas que je ne suis attirée que par quelques types de livres et que je ne connais rien de la vraie littérature. "Pas grave, viens faire un tour…"
Ce que je fis et que je ne regrette vraiment pas!
Je suis une passionnée. Donc quand j'aime, je défends becs et ongles, quand je n'aime pas, je déteste et là, ça ne passe pas ou rarement.
Je me souviens d'échanges (du temps où il y avait encore une messagerie, cfr l'ancien site) avec Pendragon (qui ne se souvient pas de moi, c'est pourtant lui qui m'a fait prendre goût à Stephen King. S'en souvient-il?), Jules (et ses conseils avisés), Lucien (la sagesse incarnée, l'homme de lettre, le pédagogue jusqu'au bout de son âme), Patman (devenu mon ami mais qui ne se manifeste plus et qui revient actuellement de très loin… Si vous voulez des nouvelles…), Darius (avec qui, c'est le moins qu'on puisse dire, je n'ai pas toujours été d'accord ;-)), Saule, Tophiv, Bolcho, Sorcius, Zoom, Saint-Germain-Des-Pré et tous les autres que j'oublie, pardonnez-moi…
Je me souviens des prises de bec (dont l'une me fit m'éloigner ou plutôt me faire oublier), des rencontres auxquelles je n'ai jamais assisté (j'y suis malgré tout, toujours invitée) mais surtout, surtout, du plaisir réel de lire vos critiques et à travers elles vous découvrir un peu, beaucoup, passionnément!
Des hauts, des bas, des hauts, un gros creux et me revoilà depuis quelques semaines, au moment où le site était envahi de propos que je ne comprenais pas… Doucement mais sûrement, RP revient par-ci, par-là…
A bientôt
RP
Comment y suis-je arrivée? Par le plus grand des hasards, je surfe sur le net dans l'espoir de trouver quelques renseignements sur un film que j'aimerais voir au cinéma et je tombe sur une critique du livre du même nom…
"MAIS NON!!" s'écrie Bluewitch, "elle raconte n'importe quoi! C'est moi qui lui ai parlé du site de Critiques Libres. Je lui ai même donné un signet!"… C'est vrai, ma poulette, c'est vrai! Le paragraphe précédent n'est que mensonge, pas une ligne de vraie là-dedans. Je recommence.
Je suis au cours de danse et notre Bluewitch, qui a toujours la langue bien pendue quelque soit la situation (je l'ai même surprise un jour me parler pendant un échauffement), s'étonne de mon intérêt pour la lecture. Cela fait pourtant quelques années que nous nous côtoyons et, jamais nous n'avions abordé ce sujet. Il faut dire que, installée dans ce cours de danse depuis de nombreuses années, ma réputation me précède, réputation pas toujours très positive mais ça, je ne l'ai appris que très récemment : il paraît que je fais peur… Passons… Donc, elle me parle de littérature et de CL. Je lui avoue alors bien bas que je ne suis attirée que par quelques types de livres et que je ne connais rien de la vraie littérature. "Pas grave, viens faire un tour…"
Ce que je fis et que je ne regrette vraiment pas!
Je suis une passionnée. Donc quand j'aime, je défends becs et ongles, quand je n'aime pas, je déteste et là, ça ne passe pas ou rarement.
Je me souviens d'échanges (du temps où il y avait encore une messagerie, cfr l'ancien site) avec Pendragon (qui ne se souvient pas de moi, c'est pourtant lui qui m'a fait prendre goût à Stephen King. S'en souvient-il?), Jules (et ses conseils avisés), Lucien (la sagesse incarnée, l'homme de lettre, le pédagogue jusqu'au bout de son âme), Patman (devenu mon ami mais qui ne se manifeste plus et qui revient actuellement de très loin… Si vous voulez des nouvelles…), Darius (avec qui, c'est le moins qu'on puisse dire, je n'ai pas toujours été d'accord ;-)), Saule, Tophiv, Bolcho, Sorcius, Zoom, Saint-Germain-Des-Pré et tous les autres que j'oublie, pardonnez-moi…
Je me souviens des prises de bec (dont l'une me fit m'éloigner ou plutôt me faire oublier), des rencontres auxquelles je n'ai jamais assisté (j'y suis malgré tout, toujours invitée) mais surtout, surtout, du plaisir réel de lire vos critiques et à travers elles vous découvrir un peu, beaucoup, passionnément!
Des hauts, des bas, des hauts, un gros creux et me revoilà depuis quelques semaines, au moment où le site était envahi de propos que je ne comprenais pas… Doucement mais sûrement, RP revient par-ci, par-là…
A bientôt
RP
D'où me vient cette impression de remonter le passé, de découvrir mon histoire ? Un peu comme un enfant adopté qui tout à coup se trouve face à ses racines.
Continuez, continuez ! Plutôt adepte de la partie Vos Ecrits je connaissais mal ceux qui s'expriment en "anciens" et j'ai l'impression de regagner du temps perdu.
Merci à toi Rosenblum Petit (bon sang le pseudo !).
Continuez, continuez ! Plutôt adepte de la partie Vos Ecrits je connaissais mal ceux qui s'expriment en "anciens" et j'ai l'impression de regagner du temps perdu.
Merci à toi Rosenblum Petit (bon sang le pseudo !).
"... avec Pendragon (qui ne se souvient pas de moi, c'est pourtant lui qui m'a fait prendre goût à Stephen King. S'en souvient-il?)"
Oups, je suis en effet impardonnable ! Honte sur moi de n'avoir pas cité RP dans ma liste d'Anciens... d'autant plus que, oui, je me souviens bien de t'avoir fait découvrir SK et notamment un recueil de nouvelles dont l'une est à tomber par terre (et c'est le cas de le dire si tu vois la nouvelle dont je parle).
Je profite de ce post pour ajouter encore un commentaire pour Bluewitch : je t'ai connu plus jouteuse ! ;-)
Oups, je suis en effet impardonnable ! Honte sur moi de n'avoir pas cité RP dans ma liste d'Anciens... d'autant plus que, oui, je me souviens bien de t'avoir fait découvrir SK et notamment un recueil de nouvelles dont l'une est à tomber par terre (et c'est le cas de le dire si tu vois la nouvelle dont je parle).
Je profite de ce post pour ajouter encore un commentaire pour Bluewitch : je t'ai connu plus jouteuse ! ;-)
Je profite de ce post pour ajouter encore un commentaire pour Bluewitch : je t'ai connu plus jouteuse ! ;-)
C'était pour te tester: me doutais bien que ça te manquait. ;o)
Je tiens donc à rétablir les faits:
- concernant les dires de Pendragon, laissons lui cette faiblesse qu'est l'orgueil masculin, mais ce n'est pas par désintérêt qu'il s'est fait distancer, il a juste compris qui était la plus forte des deux!
- et non, RP raconte des salades, je n'ai pas la langue bien pendue, mais juste hyperactive. C'est tout.
J'ai été trop séireuse, pfff... ;o)
Le sérieux te va si bien, Blue ! ;o)
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