J'ai repris mon rythme de croisière, je lis actuellement un livre de Frédéric Chouraki et j'ai lu hier, dans le tram, une saynète d'Eric Dejaeger : "De l'art d'accommoder un prosateur cocu à la sauce poétique". J"ai aussi poster deux nouvelles chroniques.
Les légendes de Khasak sont revenues se poser sur ma table. En version moins... sportive; cette fois je lis sans me gratter. Quel bonheur! :-))))
Je commence "La Terre Chinoise" de Pearl Buck. Merveilleux livre comme toujours avec elle.
A te lire, un souvenir d'enfance me revient. Je devais avoir entre 12 et 14 ans. Je me rappelle avoir lu un livre de Pearl Buck, je ne me rappelle plus lequel. Peut-être La Mère.
Je l'avais lu un mois d'août. Les bibliothécaires nous demandaient durant l'été de faire un résumé d'un livre parmi ceux qu'elles avaient choisi.
J'ai donc lu aussi une biographie de Victor Hugo (le même été ?) et un livre sur Elizabeth 1er : je me souviens de la description d'une bataille navale !
Sentiment bizarre que ces bouffées d'enfance, la chaleur de l'été, la moiteur, les parents, la bibliothèque, la cette lecture, la prise de notes. Que d'émotions !
J'ai commencé Une vie entre deux océans pour le prix C.L.
Il me semble léger, léger. J'ai lu 75 pages, il m'en reste 450....
Pour garder un intérêt à la lecture, j'ai commencé La déposition de Pascale Robert-Diard.
Récit qui prend comme point de départ le témoignage à charge du fils Agnelet.
Affaire locale pour ceux de la Côte. Je ne sais pas si cette affaire a le même écho ailleurs.
Le livre de Stedman risque d'en pâtir.
Une vie entre deux océans est en effet léger, ça se lit vite et on passe un bon moment avec. J'ai lu mon premier Pearl Buck vers cet age là aussi, en été, chez ma grand-mère. C'était Vent d'est, Vent d'ouest je crois. Je revois encore ce livre de poche et l'endroit ou je le lisais.
Après avoir dévoré les deux tomes de Elena Ferrante, je fais une relecture de "Augustin ou le maitre est là" de Malègues. Malheureusement, vu que mes vacances sont finies, j'aurai peu de temps pour lire :-(
Après avoir dévoré les deux tomes de Elena Ferrante, je fais une relecture de "Augustin ou le maitre est là" de Malègues. Malheureusement, vu que mes vacances sont finies, j'aurai peu de temps pour lire :-(
Toujours dans mon tout petit Dostoïevski commencé il y a quand même un moment! (Les Nuits blanches)
Après une période de dévorage, voilà que ça recommence et que je lis peu...:-(
Après une période de dévorage, voilà que ça recommence et que je lis peu...:-(
Je relis "Augustin ou le maître est là" de Malègue, c'est une brique mais j'aime beaucoup. Ce midi, je suis entré chez un bouquiniste en attendant quelqu'un et j'ai acheté un petit essai de Henri Guillemin "L'affaire Jésus" qui a l'air très intéressant.
Après je vais me consacrer au prix critiqueslibres, ça devient urgent !
Après je vais me consacrer au prix critiqueslibres, ça devient urgent !
Ah !..."Terre des oublis" un très beau livre Fanou. Je te souhaite un beau moment de lecture !
Ai fini "Terre des oublis" qui m'a pas mal remué. Très très beau roman, à la fois plein de langueur et de fureur, avec certains passages tout à fait saisissant. Un grand livre assurément.
Une vie entre deux océans est en effet léger, ça se lit vite et on passe un bon moment avec. J'ai lu mon premier Pearl Buck vers cet age là aussi, en été, chez ma grand-mère. C'était Vent d'est, Vent d'ouest je crois. Je revois encore ce livre de poche et l'endroit ou je le lisais.
Je dois lire Vent d'est, vent d'ouest depuis des lustres, il patiente sagement :-)
Je suis à la ramasse aussi pour le Prix CL, 7 livres encore et il reste 5 semaines !
Ah !..."Terre des oublis" un très beau livre Fanou. Je te souhaite un beau moment de lecture !
Ai fini "Terre des oublis" qui m'a pas mal remué. Très très beau roman, à la fois plein de langueur et de fureur, avec certains passages tout à fait saisissant. Un grand livre assurément.
Contente que tu aies apprécié;-) Je crois avoir lu à ce jour 7 titres d'elle. C'est probablement le plus beau à mon sens. Mais j'ai aussi particulièrement aimé "Au Zénith" et "Roman sans titre". Je te les conseille pour de prochaines lectures.
J'ai lu mon premier Pearl Buck vers cet age là aussi, en été, chez ma grand-mère. C'était Vent d'est, Vent d'ouest je crois. Je revois encore ce livre de poche et l'endroit ou je le lisais.
Je dois lire Vent d'est, vent d'ouest depuis des lustres, il patiente sagement :-)
Pearl Buck, je l'ai lue vers 13 ans aussi. Je crois qu'à l'époque elle était beaucoup lue et j'en garde un très beau souvenir. Je suis sûre d'avoir lu celui-ci et "Pivoine". Pour le reste je ne me souviens plus bien. Je crois qu'elle a aussi enchanté l'adolescence de Sissi et de Dirlandaise. Elle n'est pas étrangère à mon attrait pour la Chine. Il faudra que je m'offre un de ces jours le plaisir d'y revenir. Mais j'ai tellement de livres à lire!
Pearl Buck,. Je crois qu'elle a aussi enchanté l'adolescence de Sissi et de Dirlandaise.
Ah complètement! (enfin, pour Dirlandaise je ne sais pas à quel moment de sa vie elle les a lus, mais je sais qu'elle apprécie énormément).
J'ai lu pas mal de ses livres à cette époque, je les enchaînais tellement ça me faisait voyager.
Pour l'instant je lis "La mort à Venise" de Thomas Mann, c'est superbe mais je crains de ne pas l'apprécier à sa juste valeur (trop prise en ce moment pour lire "bien")
Une vie bouleversée, les carnets de Etty Hillesum sur la période 1941-1943. Ça me fait croire à la réincarnation (ou à la similarité des préoccupations de vie). Je parle des thèmes abordés, pas du contexte, évidemment. Mais je suis abasourdie de la façon dont elle éclaire tant de choses que je sens confusément quelque part dans mes limbes. Je crois bien que je l'avais ajouté, il y a fort longtemps de cela, dans ma liste de lecture sur CL après une mention par Saule. Qu'il en soit remercié mille fois!!!
J'avais ressenti la même chose que toi lorsque, dans la quarantaine, j'avais lu certains livres de Jung. L'impression d'avoir un ami, bien en avance sur moi, qui éclaire certaine chose en moi avec sa propre expérience.
J'ai lu récemment un livre de Jean Guitton sur Jésus, et là aussi un sentiment d'un grand esprit qui éclaire un peu des choses confuses enfouie en moi et jusque là seulement pressenties.
Le livre de Etty Hillesum est incroyable, pourtant je n'ai pas encore lu ses lettres envoyées du camp (elles n'étaient pas dans mon édition). Il parait que c'est également exceptionnel.
J'ai lu récemment un livre de Jean Guitton sur Jésus, et là aussi un sentiment d'un grand esprit qui éclaire un peu des choses confuses enfouie en moi et jusque là seulement pressenties.
Le livre de Etty Hillesum est incroyable, pourtant je n'ai pas encore lu ses lettres envoyées du camp (elles n'étaient pas dans mon édition). Il parait que c'est également exceptionnel.
Oui c'est pareil, elle a 5 années de plus que moi, je me dis qu'avec un peu de chances (et beaucoup de lecture, et bien d'autres choses encore) j'aurai d'ici là une appréhension du monde qui aura un petit pourcentage de la finesse de la sienne.
Encore tout frais cueilli à la bibliothèque, je m'apprête à lire 'A Fine Balance' (L'équilibre du monde) de Rohinton Mistry. Si j'en juge par le nombre de critiques parues sur le site, voilà un roman qui a connu du succès auprès des Cliens!
Encore tout frais cueilli à la bibliothèque, je m'apprête à lire 'A Fine Balance' (L'équilibre du monde) de Rohinton Mistry. Si j'en juge par le nombre de critiques parues sur le site, voilà un roman qui a connu du succès auprès des Cliens!
Après avoir lu une cinquantaine de pages je dois dire que le contraste avec mes lectures précédentes est saisissant. De prime abord donc, la prose de M. Mistry semble sèche, maigre et atone tandis que la narration me transpose en littérature nord-américaine. Enfin ce ne sont que des premières impressions, mais disons que l'écart est bien marqué.
Encore tout frais cueilli à la bibliothèque, je m'apprête à lire 'A Fine Balance' (L'équilibre du monde) de Rohinton Mistry. Si j'en juge par le nombre de critiques parues sur le site, voilà un roman qui a connu du succès auprès des Cliens!
Après avoir lu une cinquantaine de pages je dois dire que le contraste avec mes lectures précédentes est saisissant. De prime abord donc, la prose de M. Mistry semble sèche, maigre et atone tandis que la narration me transpose en littérature nord-américaine. Enfin ce ne sont que des premières impressions, mais disons que l'écart est bien marqué.
Tu veux dire que cela n'est pas représentatif de la littérature indienne? Quand tu auras avancé, ce sera intéressant que tu nous développe ça.
Encore tout frais cueilli à la bibliothèque, je m'apprête à lire 'A Fine Balance' (L'équilibre du monde) de Rohinton Mistry. Si j'en juge par le nombre de critiques parues sur le site, voilà un roman qui a connu du succès auprès des Cliens!
Après avoir lu une cinquantaine de pages je dois dire que le contraste avec mes lectures précédentes est saisissant. De prime abord donc, la prose de M. Mistry semble sèche, maigre et atone tandis que la narration me transpose en littérature nord-américaine. Enfin ce ne sont que des premières impressions, mais disons que l'écart est bien marqué.
Tu veux dire que cela n'est pas représentatif de la littérature indienne? Quand tu auras avancé, ce sera intéressant que tu nous développe ça.
Je ne suis très certainement pas en mesure de juger de ce qui est représentatif ou ce qui n'est pas représentatif de la littérature indienne. Du reste, ma lecture n'est pas suffisamment avancée et pour le moment je ne sais qu'exprimer mes premières impressions.
Après avoir terminé "Chanson pour l'absente" de O'Nan dans lequel j'ai fini par m'ennuyer, j'ai commencé Jours de miel de Eshkol Nevo.
Après avoir lu quelques pages, je peux dire que c'est jubilatoire. Il débute comme un conte et les premiers personnages sont hauts en couleurs.
Comme l'assistant du maire dont le geste est d'éloigner le parfum d'une femme qui l'envahit où qu'il soit et qui collecte des cartes.
Prometteur.
Après avoir lu quelques pages, je peux dire que c'est jubilatoire. Il débute comme un conte et les premiers personnages sont hauts en couleurs.
Comme l'assistant du maire dont le geste est d'éloigner le parfum d'une femme qui l'envahit où qu'il soit et qui collecte des cartes.
Prometteur.
Je commence "La Terre Chinoise" de Pearl Buck. Merveilleux livre comme toujours avec elle.
A te lire, un souvenir d'enfance me revient. Je devais avoir entre 12 et 14 ans. Je me rappelle avoir lu un livre de Pearl Buck, je ne me rappelle plus lequel. Peut-être La Mère.
Je l'avais lu un mois d'août. Les bibliothécaires nous demandaient durant l'été de faire un résumé d'un livre parmi ceux qu'elles avaient choisi.
J'ai donc lu aussi une biographie de Victor Hugo (le même été ?) et un livre sur Elizabeth 1er : je me souviens de la description d'une bataille navale !
Sentiment bizarre que ces bouffées d'enfance, la chaleur de l'été, la moiteur, les parents, la bibliothèque, la cette lecture, la prise de notes. Que d'émotions !
Tout comme toi, j'ai lu Pearl Buck à peu près à ce même âge, je me souviens de La mère, de Vent d'est, vent d'ouest, mais surtout de la trilogie La terre chinoise qui m'avait emballé. J'en ai peut-être lu d'autres dont j'ai oublié le titre.
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