Le rat des champs
avatar 20/08/2005 @ 13:06:48
http://polernaz.club.fr/Melpomenethalie/5Langue/…
Chouette ton site Lemarcheur! Vraiment bien fait. C'est toi le pseudo Pol Ernaz alors? Mais fallait le dire...
;-)


Il semblerait que Charles alias Bolcho a compris mon renvoi.
Le bol chaud d'ocre pâté déborde...
L'expert ès poésie (auto-proclamé) n'a pas dû apprécier ma dernière fessée alors il est entré dans la clandestinité.
Nicolas a changé de pseudo.
C'est devenu Charles...à temps plein.


Euh???? Qui comprend?

Lecharmeur 20/08/2005 @ 16:43:03
Les 100 mots à sauver sont :

Argousin, atour, babillard (arde), badauderie, bailler, bancroche, barguigner, bath, béjaune, billevesée, brimborion, brocard, brune, cagoterie, capon, carabistouille, caraco, cautèle, chemineau, clampin, coquecigrue, débagouler, déduit, derechef, diantre, ébaudir, esbigner, étalier, faix, faquin, fesse-mathieu, fi, fla-fla, flambard, flandrin, fortifs, gandin, génitoires, goguenardise, gommeux, goualante, gourgandine, gourme, grimaud, gueux (gueuse, gueuserie), hommasse, huis, icelui (icelle), jean-foutre, jocrisse, jouvenceau (celle), lupanar, macache, mafflu(e), manant, mâtin, matutinal, melliflu (e), mirliflore, momerie, moult, nasarde, nénette, nitescence, opiniâtrer, patache, pauvresse, peccamineux, pékin, pendard (e), péronnelle, pétuner, potiner, potron-minet, priapée, purotin, quia, radeuse, rastaquouère, ribote, robin, rufian, saperlipopette, sapience, scrogneugneu, seoir, septentrion, subséquemment, suivez-moi-jeune-homme, tire-laine, toquer, torche-cul, tranche-montagne, trotte-menu, turlutaine, valétudinaire, venette, vétillard, vit, y

Un petit texte qui les contient tous (difficile de ne pas faire dans le coquin avec la matière imposée):

La rue est un lieu pour les babillardes aux atours resplendissants qui l’utilisent pour des badauderies canailles durant lesquelles, sans barguigner trop, elles consentent à bailler des sourires équivoques à n’importe quel argousin bancroche qui les trouverait bath. Mais les béjaunes comme moi attendent la brune pour oser conter des billevesées aux belles, leur chuchoter des brocards ou leur glisser un brimborion qui pourrait les séduire. Foin de cagoterie, je ne suis pas capon, mais ce serait lancer des carabistouilles que de le nier : le caraco des belles promeneuses du soir n’incite pas à la cautèle et il faudrait être le plus vil des chemineau ou le plus las des clampins pour ne pas les suivre du regard. Quand mes yeux les caressent, je regarde voler les coquecigrues et déjà songe au déduit. Mais ne débagoulez pas sur moi : c’est la nature qui me pousse que diantre ! Derechef je m’ébaudis lorsque je vois les gamines arpenter le trottoir. Pas question de m’esbigner ou de rêver comme un étalier sur sa viande : je ploie sous le faix de mon désir. Sans mentir – qu’on ne me prenne pas pour un flambard -, je n’ai rien d’un faquin ou d’un fesse-mathieu et puis mener le train qui sied, mais sans fla-fla, pour séduire les donzelles melliflues en goguette. Et s’il faut à l’occasion passer pour un gandin, un mirliflore, voire un gommeux, que cela serve au moins à m’alléger les génitoires. J’ai jeté ma gourme il y a déjà quelque temps et pu à loisir tâter de la gueuse et de la gourgandine, lui chanter la goualante teintée de goguenardise de nature à la faire se pâmer sur les fortifs, à la tombée du soir, ou bien propre à faire ouvrir l’huis de la gente dame ou même les cuisses d’icelle. Moi le grimaud, moi le jean-foutre, jouvenceau peut-être bien mais au grand jamais jocrisse, je répugne à la bourgeoise hommasse et mafflue et fuis le lupanar. Fi ! Macache ! Tout ce que le manant des faubourgs que je suis s’opiniâtre à trouver, tout ce que le peccamineux pendard prétend rencontrer, tout ce que l’honnête pékin cherche toujours lui aussi, c’est la fière fille du peuple, prête dès potron-minet à se lancer dans moult priapées matutinales de nature à la faire irradier d’une langoureuse nitescence. Mâtin quel beau programme me direz vous. Autant le dire sans l’ombre d’une momerie, j’aime la pauvresse, je chéris la radeuse, je poursuis le suivez-moi-jeune-homme, y risquant parfois l’une ou l’autre nasarde décochée par une trotte-menu outragée. Mais qu’importe, je ne peux pas m’en passer. Je vous entends potiner, je vous vois pétuner comme des penseurs tabagiques, et je sens bien que vous vous cassez la nénette sans raison, vous demandant sans doute pourquoi ce rastaquouère improbable, ce rufian sans sapience, ce purotin perpétuellement a quia, ce tire-laine valétudinaire a tant de santé dès qu’il s’agit des dames. Il ne sied pas que vous vous inquiétiez ainsi. Subséquemment, saperlipopette, il faut que je vous rassure. Si les robins débitant leurs turlutaines rêvent de sages ribotes en compagnie d’autres scrogneugneux vétillards qui toqueront timidement aux huis de maisons pourtant closes, l’âme en venette et le vit en berne, je suis quant à moi décidé à leur laisser ces voyages en patache qui pour les plus littéraires d’entre eux n’aboutiront qu’à d’insignifiants torche-culs décrivant poussivement, avec des airs de tranche-montagne, l’un ou l’autre coït angoissé (« c’est-y bien ainsi Madame ? »), oui je leur laisse ces joies froides, ce septentrion du plaisir, et je m’en retourne lutiner les péronnelles qui font la joie des honnêtes amoureux.


http://polernaz.club.fr/Melpomenethalie/5Langue/…


Et ça garde le silence.
Drôle d'amumène :))))

Le rat des champs
avatar 21/08/2005 @ 12:20:53
Lemarcheur, j'ai du mal à comprendre cette hargne vis à vis de Bolcho. Tu lui reproches quoi exactement? D'avoir eu la même idée que toi? Et alors, ce n'est pas son droit? Son texte est excellent, les tiens ne sont pas mal non plus, et alors, où est le problème?

Lecharmeur 21/08/2005 @ 17:25:44
Lemarcheur, j'ai du mal à comprendre cette hargne vis à vis de Bolcho. Tu lui reproches quoi exactement? D'avoir eu la même idée que toi? Et alors, ce n'est pas son droit? Son texte est excellent, les tiens ne sont pas mal non plus, et alors, où est le problème?


Le rat débile a très bien compris mon message.
Et je ne suis pas Pol pour ton info.
Je suis Ludico et lui sait qui je suis

Le rat des champs
avatar 21/08/2005 @ 18:03:59
Le rat débile a très bien compris mon message.
Et je ne suis pas Pol pour ton info.
Je suis Ludico et lui sait qui je suis


Quel plaisir éprouves-tu à venir ici insulter tout le monde? Es-tu fauché au point de ne pas pouvoir te payer un psychanalyste?

Lecharmeur 21/08/2005 @ 20:47:56
Le rat débile a très bien compris mon message.
Et je ne suis pas Pol pour ton info.
Je suis Ludico et lui sait qui je suis


Quel plaisir éprouves-tu à venir ici insulter tout le monde? Es-tu fauché au point de ne pas pouvoir te payer un psychanalyste?


C'est rat débile qui te dérange???
Zut! je devais dire rat des villes et chat méchant?

Mentor 21/08/2005 @ 23:13:13
C'est rat débile qui te dérange???
Zut! je devais dire rat des villes et chat méchant?
c'est d'une nullité désespérante. Rien à en tirer vraiment! Va, Pol, va prendre tes pilules et te coucher.
:-(

Lecharmeur 22/08/2005 @ 02:22:42
C'est rat débile qui te dérange???
Zut! je devais dire rat des villes et chat méchant?
c'est d'une nullité désespérante. Rien à en tirer vraiment! Va, Pol, va prendre tes pilules et te coucher.
:-(


Pas besoin de pullules pour dormir. J'ai la conscience tranquille. Pas hypocrite, pas complaisant alors quand la fatigue me gane, je dors comme un bébé qui n'a plus faim et qui a trop souri.
La nullité est là où le comportement moutonnier règne.
Tu ignoes peut-être que la variance est source de changement. Ce sont là des propos de sociologie que tu ignores sans aucun doute.
Je pèse l'ignorance des autres à leur tentative vaine de se maquiller ....
Tu auras beau te mettre de la pommade ou du rouge à lèvres, tes rides te trahiront.
Tu n'es qu'un inculte achevé qui se cache derrière un lexique aristo pour se donner des airs.
À ton âge, minus, j'avais des milliers d'heures de lectures à mon actif.
Un proverbe marocain dit :
"Du rouge à lèvres sur une bouche morveuse".
Ludico est un berbère de culture et d'éducation et comme l'aigle il est libre et indépendant.
Je suis un iguidr et je te conseille de lire les poèmes de Khaireddine Mohamed et de Abdellatif Laâbi.
Tu es un colon dans ta façon de voir les marocains. Ausssi puant raciste que Tistou.
Je les flaire de loin ceux qui se fondent sur tes origines pour te parler.
Je suis un pur produit de quatre cultures et, à mes yeux, tu ne peux être qu'un être (pardon pour la redondance) inculte et miséreux, monsieur Mentordu!!!!
La francophonie sera sauvée par sa périphérie et non par sa métropole.

Tu es irréversiblement nul!!!! et tu n'en es pas encore conscient.
RETOURNE À L'ÉCOLE TÊTE DE MULE!!!!

Lecharmeur 22/08/2005 @ 03:56:12
C'est rat débile qui te dérange???
Zut! je devais dire rat des villes et chat méchant?
c'est d'une nullité désespérante. Rien à en tirer vraiment! Va, Pol, va prendre tes pilules et te coucher.
:-(


Pas besoin de pullules pour dormir. J'ai la conscience tranquille. Pas hypocrite, pas complaisant alors quand la fatigue me gane, je dors comme un bébé qui n'a plus faim et qui a trop souri.
La nullité est là où le comportement moutonnier règne.
Tu ignoes peut-être que la variance est source de changement. Ce sont là des propos de sociologie que tu ignores sans aucun doute.
Je pèse l'ignorance des autres à leur tentative vaine de se maquiller ....
Tu auras beau te mettre de la pommade ou du rouge à lèvres, tes rides te trahiront.
Tu n'es qu'un inculte achevé qui se cache derrière un lexique aristo pour se donner des airs.
À ton âge, minus, j'avais des milliers d'heures de lectures à mon actif.
Un proverbe marocain dit :
"Du rouge à lèvres sur une bouche morveuse".
Ludico est un berbère de culture et d'éducation et comme l'aigle il est libre et indépendant.
Je suis un iguidr et je te conseille de lire les poèmes de Khaireddine Mohamed et de Abdellatif Laâbi.
Tu es un colon dans ta façon de voir les marocains. Ausssi puant raciste que Tistou.
Je les flaire de loin ceux qui se fondent sur tes origines pour te parler.
Je suis un pur produit de quatre cultures et, à mes yeux, tu ne peux être qu'un être (pardon pour la redondance) inculte et miséreux, monsieur Mentordu!!!!
La francophonie sera sauvée par sa périphérie et non par sa métropole.

Tu es irréversiblement nul!!!! et tu n'en es pas encore conscient.
RETOURNE À L'ÉCOLE TÊTE DE MULE!!!!

errata et j'en assume la responsabilité tête à claques et corps lombric!!!!

pillules au lieu de pululles
gagne au lieu de gane
ignores au lieu d'inores
et déviance au lieu de variance

Mentor 22/08/2005 @ 08:12:26
Tu es un colon dans ta façon de voir les marocains. Ausssi puant raciste que Tistou.
Je les flaire de loin ceux qui se fondent sur tes origines pour te parler.
J'ai pas tout capté là... Et Marocains avec M majuscule svp, merci pour eux...
La francophonie sera sauvée par sa périphérie et non par sa métropole.
là j'ai tendance à être d'accord avec toi, je suis aussi de la périphérie (lointaine) mais je ne rejette pas pour autant la métropole que j'aime (elle me fait vivre, entre autre, ce qui n'est pas négligeable).
Allez, va chercher un nouveau champ pour paître; ici l'herbe est trop verte pour toi, mouton noir.
:-(((

Charles 22/08/2005 @ 10:08:51

Il semblerait que Charles alias Bolcho a compris mon renvoi.
... Nicolas a changé de pseudo.
C'est devenu Charles...à temps plein.



Perdu gros malin ! Charles n'est pas Bolcho et vice versa :-p

Le rat des champs
avatar 22/08/2005 @ 10:14:50
Ben oui, la maladie d'Alzheimer guette Lecraneur. La tremblante du mouton, probablement. Il fait des fausses reconnaissances partout, il m'a accusé moi aussi d'être Bolcho. Pitoyable.

Bolcho
avatar 23/08/2005 @ 15:36:01
Allez, je suis un peu triste que ce fil, que j’espérais ludique et qui aurait permis à tout un chacun de jouer avec les mots de Pivot, soit devenu un lieu de débat par la « grâce » du troll de service.
Tant pis.
Merci à ceux qui ont réagi à ma tentative. Je voulais aussi dire que je me suis bien amusé à pondre ce texte, avançant, plus ou moins dans l’ordre alphabétique, et m’étonnant sans cesse que ça fonctionne. J’imagine qu’on aboutirait à un résultat très différent, simplement en prenant la liste par l’autre bout.

Dirlandaise

avatar 24/08/2005 @ 00:54:32
Bolcho, ne sois pas triste... J'apprécie beaucoup ton post et ton texte également. J'ai cherché le terme "fesse-mathieu" car je n'avais aucune idée de ce que ça pouvait signifier. À mon grand étonnement, j'ai appris que ce terme désigne un avare, un usurier. Mais d'où provient ce terme ? Pourquoi "fesse" et qui était "Mathieu" ?
;-)

Dirlandaise

avatar 24/08/2005 @ 01:04:24
Voici ce que j'ai trouvé sur le terme de "fesse-mathieu:

Étymol. et Hist. 1585 (N. DU FAIL, Contes d'Eutrapel, éd. J. Assézat, t. 2, p. 69 : à Rennes on l'eust appellé Fesse-Matthieu, comme qui diroit bateur de saint Matthieu, qu'on croit avoir esté changeur). Prob. composé de la forme verbale fesse (fesser*) et du nom de Saint Mathieu symbolisant la profession de changeur, d'usurier, proprement « (qui) bat Saint Mathieu pour lui soutirer de l'argent ».

Bolcho
avatar 24/08/2005 @ 11:38:19
Voici ce que j'ai trouvé sur le terme de "fesse-mathieu:

Étymol. et Hist. 1585 (N. DU FAIL, Contes d'Eutrapel, éd. J. Assézat, t. 2, p. 69 : à Rennes on l'eust appellé Fesse-Matthieu, comme qui diroit bateur de saint Matthieu, qu'on croit avoir esté changeur). Prob. composé de la forme verbale fesse (fesser*) et du nom de Saint Mathieu symbolisant la profession de changeur, d'usurier, proprement « (qui) bat Saint Mathieu pour lui soutirer de l'argent ».


C’est bien cette explication que reprend Pivot. Il nous propose un exemple que nous connaissons tous :
« Chantons pas la langue des vieux
pour les balourds, les fesse-mathieux,
les paltoquets, ni les bobèches,
les foutriquets ni les pimbêches. »

C’est l’ami Brassens dans « La femme d’Hector »
Paltoquet : individu arrogant ou rustre
Bobèche : tête, bobine, têtu, buté
Foutriquet : individu insignifiant
Pimbêche : femme prétentieuse, bêcheuse, hautaine

Il me semble que si les trois premiers ne se rencontrent plus que dans la littérature ancienne, il reste possible d’entendre « pimbêche » aujourd’hui.
Quoi qu’il en soit, l’irremplaçable Brassens était, plus que quiconque, un sauveur de mots.

Bonne journée Dirlandaise.

Sophi 24/08/2005 @ 12:03:41
J'ai rencontré le terme "paltoquet" dans "Le voyage de Monsieur Perrichon" de Eugène Labiche délicieuse petite pièce de théatre que j'ai lue dans ma jeunesse, voici l'extrait :

Perrichon, achevant d'écrire. - Là!... voilà ce que c'est! (Lisant avec emphase) "Que l'homme est petit quand on le contemple du haut de la mère de Glace!"

(...) Plus loin

Perrichon, lisant. - "Je ferai observer à M. Perrichon que la mer de Glace n'ayant pas d'enfant, l'e qu'il lui attribue devient un dévergondage grammatical." Signé: "Le Commandant."

Tous. - Hein?

Henriette, bas à son père. - Oui, papa! mer ne prend pas d'e à la fin.

Perrichon. - Je le savais! Je vais lui répondre à ce monsieur. (Il prend une plume et écrit.) "Le Commandant est un paltoquet!" Signé: "Perrichon."

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