Smokey, on met quoi dans le ragoût ? Tu cuisines ?
Le ragoût oui je sais comment on fait (recette de grand'mère):
1) toujours utiliser de la viande fraîche (ah ah), n'importe laquelle sauf volaille. (les végétariens, eux, mettent du soja et c'est pas bon);
2) mettre des légumes: carottes, navets, champignons, céleris, oignons, pommes de terre, haricots, fèves, courgettes...
On met dans l'eau et on chauffe et on mange.
Et dites "merci maïté"!:)
Excellent !!!! Je suis morte de rire avec vos dialogues. Presque du Audiard avec un chouïa de Funès pour les gestes, on y est :)) Encore !!!
Encore !!!
T'as encore faim après le ragoût toi? :)
Je propose les paupiettes car Antinéa, tu es quand même notre Paulette à nous. De plus, je connais à Barcelone un hidalgo qui chante tous les jours à Antinéa ce chant d'amour bien gratiné :
"Paulette, Paulette,
Tu me tiens grâce à tes paupiettes,
Notre amour ne serait pas si beau,
Si je n'aimais pas les paupiettes
Les paupiettes de veau,
Paulette, Paulette
Tu es la reine des paupiettes."
Le tout avec la guitare et le chat dans la gorge sous un ciel constellé.
Appel aux historiens culinaires: on faisait déjà des paupiettes de veau du temps de Napoléon? Je voudrais pas réaliser un anachronisme...
Et j'oubliais le Petit Singly histoire de vous faire vomir jusqu'au bout...
Encore !!!
T'as encore faim après le ragoût toi? :)
Je propose les paupiettes car Antinéa, tu es quand même notre Paulette à nous. De plus, je connais à Barcelone un hidalgo qui chante tous les jours à Antinéa ce chant d'amour bien gratiné :
"Paulette, Paulette,
Tu me tiens grâce à tes paupiettes,
Notre amour ne serait pas si beau,
Si je n'aimais pas les paupiettes
Les paupiettes de veau,
Paulette, Paulette
Tu es la reine des paupiettes."
Le tout avec la guitare et le chat dans la gorge sous un ciel constellé.
Les paupiettes ? C'est sûr que c'est bon, mais faut les digérer. C'est le genre de plat qu'il faut éviter en société.
Zut ! Mon Hidalgo est démasqué (c'est Diego).
Smokey, je me plie devant ta connaissance suburbaine des chansons d'antan ! Enregistre donc un CD et je te jure que je ne le téléchargerai pas mais j'irai chez le fournisseur pour l'acheter dès qu'il sera dans le bac... ;)
Appel aux historiens culinaires: on faisait déjà des paupiettes de veau du temps de Napoléon? Je voudrais pas réaliser un anachronisme...
Je ne sais pas.
En tous cas, Napoléon a inventé le buffet. Le Boeuf Jardinier lui dit merci...
Les paupiettes ? C'est sûr que c'est bon, mais faut les digérer. C'est le genre de plat qu'il faut éviter en société.
Non non, il n'y a que deux choses que tu ne dois jamais, je dis bien jamais proposer à un homme:
1) la tarte au maroilles, ça finit mal dans tous les cas.
2) Le Petit Singly dont l'histoire est traumatisante.
En dehors de ça, c'est tranquille, tu peux y aller à la mode de l'oie.
Le Petit Singly dont l'histoire est traumatisante.
Mais qu'est-ce donc ?
En dehors de ça, c'est tranquille, tu peux y aller à la mode de l'oie.
Je donne ma langue au chat...
Le Petit Singly dont l'histoire est traumatisante.
Mais qu'est-ce donc ?
ATTENTION: post réservé au +18 ans:
C'est le seul fromage de France au lait de femme. Jerry quand j'ai vu ça.
Le Petit Singly dont l'histoire est traumatisante.
Mais qu'est-ce donc ?
ATTENTION: post réservé au +18 ans:
C'est le seul fromage de France au lait de femme. Jerry quand j'ai vu ça.
AAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!
Et c'est bon ? ;)
D'ailleurs, avis aux femmes si vous voulez arrondir vos fins de mois, ils recrutent dans l'entreprise Singly (je fais pas le détail des compétences...je pense que c'est peu utile).
Les produits laitiers, des sensations pures...
Les produits laitiers, des sensations pures...
Les produits laitiers, des sensations pures...
J'en pleure... Je me marre...
Smockey et Antinea vous avez gagné vos gallons de cantinières du Régiment des Grognards de Napoléon.
Les produits laitiers, des sensations pures...
J'en pleure... Je me marre...
;-))
Il ne vous manque plus que l'uniforme et d'apprendre à marcher au rythme du tambour...
Il faudra que j'en parle à Micharlemagne...
Votre ragoût a l'air encore meilleur que le brouet du Grognard.
Quant au fromage à faire vomir... hem ! on le servira aux Anglais, ils sont capables de tout, ces gens là...
;-))
Les produits laitiers, des sensations pures...
J'en pleure... Je me marre...
Le pire c'est que c'est vrai:
http://membres.lycos.fr/petitsingly/
Tu peux commander, tu nous diras si c'est bon...Et surtout, il y a des idées recettes! Le soufflet, la fondue, croque-monsieur et surtout croque-madame...Bref, tout pour réussir ses soirées entre amis!
Smockey et Antinea vous avez gagné vos gallons de cantinières du Régiment des Grognards de Napoléon.
;-))
Il ne vous manque plus que l'uniforme et d'apprendre à marcher au rythme du tambour...
Il faudra que j'en parle à Micharlemagne...
Cool! Ça me fait plein de gallons! :)
J'ai gardé mon treillis version 2008-ce qui est très utile pour mener une campagne napoléonienne où les femmes étaient très présentes il faut le dire. De plus, je sais déjà marcher au pas, de façon distinguée en rangers ou en talon aiguilles, très utile lors de longues marches pluvieuses et d'affrontements sanglants avec l'ennemie de la République.
Et oui, vous pouvez voir que mon CV ferait pâlir d'envie Alexandre le grand lui-même...
Longtemps que je n'avais plus ri comme ça...
Bon, revenons les pieds sur terre.
La cuisine du grognard.
S'il y a quelque chose que le soldat de Napoléon n'a pas trimballé dans sa besace à travers l'Europe, c'est bien la gastronomie...
En 1815, on a distribué une boule de pain d'une livre à chaque homme. Le 14 juin, dans la soirée. Et puis après, c'est tout !
Donc, il a fallu se débrouiller avec les moyens du bord.
La recette est donc bien simple : on prend tout ce qu'on trouve et et on le flanque dans une marmite. On couvre d'eau et on attend que cela cuise. Comme tout ne cuit pas en même temps, on mange ce qui est cuit au fur et mesure... Comme il n'y a pas de sel, on assaisonne à la poudre à canon.
Bon appétit !
Dans d'autres campagnes, le soldat a été parfois un peu mieux loti. On a souvent distribué du riz. C'était facile, léger à transporter et bien bourratif. Dans d'autres, les oignons étaient très appréciés. Il faut dire que c'est un excellent moyen de lutter contre le scorbut. A condition de le manger cru... En Espagne, les Anglais qui se bourraient de citron, ce qui est quand même un peu plus délicat, repéraient le passage des Français à l'odeur... Ce n'est pas une blague...
Et maintenant, ma recette.
Trouvez vous un beau morceau de lard. En cherchant bien, on en trouve chez l'habitant. On le trouve d'autant plus facilement que l'habitant s'est enfui à votre approche et qu'il n'a généralement pas eu le temps de tout emporter.
Naturellement, si vous marchez en queue de colonne, il faudra un peu ou beaucoup vous écarter de votre route pour trouver une maison qui n'a pas été pillée par vos camarades avant votre passage. Enfin, vous avez votre morceau de lard...
Vous séparez le plus gras (à l'époque, on aurait enfermé les gens qui prétendaient qu'il existait du lard maigre) et vous le faites fondre dans une poêle. Comme le bataillon ne trimballe pas toujours de belles grandes poêles, vous vous rattraperez encore une fois chez l'habitant.
Dans la graisse ainsi fondue, vous faites rissoler des pommes de terre. Faut que cela aille lentement, que cela ne brûle surtout pas. Pour surveiller la chose, vous désignez le plus jeune tambour du bataillon en lui promettant les étrivières s'il laisse cramer le machin. Quand le moment est venu, vous rajoutez des oignons que vous faites revenir doucement, puis le reste du lard que vous aurez coupé en dés. Si vous avez eu la bonne fortune de trouver des oeufs, vous rajoutez. Vous rajoutez d'ailleurs à peu près tout ce qui est comestible sans cesser de mélanger. Quand cela apparaît comme bien cuit, il n'y a plus qu'à déguster.
Un régal... Et si vous n'aimez pas cela, dites-vous que le petit Tondu, la veille de Marengo, s'est contenté de ce qu'on a trouvé à lui servir, à savoir, un poulet, des tomates, des oignons, des écrevisses, du riz. On n'avait jamais osé mélanger tout cela avant, mais après, on a appelé cela le poulet Marengo...
Bon, revenons les pieds sur terre.
La cuisine du grognard.
S'il y a quelque chose que le soldat de Napoléon n'a pas trimballé dans sa besace à travers l'Europe, c'est bien la gastronomie...
En 1815, on a distribué une boule de pain d'une livre à chaque homme. Le 14 juin, dans la soirée. Et puis après, c'est tout !
Donc, il a fallu se débrouiller avec les moyens du bord.
La recette est donc bien simple : on prend tout ce qu'on trouve et et on le flanque dans une marmite. On couvre d'eau et on attend que cela cuise. Comme tout ne cuit pas en même temps, on mange ce qui est cuit au fur et mesure... Comme il n'y a pas de sel, on assaisonne à la poudre à canon.
Bon appétit !
Dans d'autres campagnes, le soldat a été parfois un peu mieux loti. On a souvent distribué du riz. C'était facile, léger à transporter et bien bourratif. Dans d'autres, les oignons étaient très appréciés. Il faut dire que c'est un excellent moyen de lutter contre le scorbut. A condition de le manger cru... En Espagne, les Anglais qui se bourraient de citron, ce qui est quand même un peu plus délicat, repéraient le passage des Français à l'odeur... Ce n'est pas une blague...
Et maintenant, ma recette.
Trouvez vous un beau morceau de lard. En cherchant bien, on en trouve chez l'habitant. On le trouve d'autant plus facilement que l'habitant s'est enfui à votre approche et qu'il n'a généralement pas eu le temps de tout emporter.
Naturellement, si vous marchez en queue de colonne, il faudra un peu ou beaucoup vous écarter de votre route pour trouver une maison qui n'a pas été pillée par vos camarades avant votre passage. Enfin, vous avez votre morceau de lard...
Vous séparez le plus gras (à l'époque, on aurait enfermé les gens qui prétendaient qu'il existait du lard maigre) et vous le faites fondre dans une poêle. Comme le bataillon ne trimballe pas toujours de belles grandes poêles, vous vous rattraperez encore une fois chez l'habitant.
Dans la graisse ainsi fondue, vous faites rissoler des pommes de terre. Faut que cela aille lentement, que cela ne brûle surtout pas. Pour surveiller la chose, vous désignez le plus jeune tambour du bataillon en lui promettant les étrivières s'il laisse cramer le machin. Quand le moment est venu, vous rajoutez des oignons que vous faites revenir doucement, puis le reste du lard que vous aurez coupé en dés. Si vous avez eu la bonne fortune de trouver des oeufs, vous rajoutez. Vous rajoutez d'ailleurs à peu près tout ce qui est comestible sans cesser de mélanger. Quand cela apparaît comme bien cuit, il n'y a plus qu'à déguster.
Un régal... Et si vous n'aimez pas cela, dites-vous que le petit Tondu, la veille de Marengo, s'est contenté de ce qu'on a trouvé à lui servir, à savoir, un poulet, des tomates, des oignons, des écrevisses, du riz. On n'avait jamais osé mélanger tout cela avant, mais après, on a appelé cela le poulet Marengo...
Et pour répondre à vos diverses questions plus personnelles :
Non, je ne participe pas à la reconstitution. Je ne reproche certainement à personne de le faire et j'admire les gars qui ont le courage de vivre dans la gadoue pendant deux jours en essayant d'être fidèle à la vérité historique. Il faut vraiment être passionné.
Cependant, je trouve que cela tourne tout doucement à la foire touristique et, personnellement, je ne parviens pas à m'ôter de la tête qu'il y a quand même eu 40.000 gars qui se sont fait trouer la peau sur ce site. Si je visite les bivouacs, c'est parce qu'il y a souvent moyen de faire quelques découvertes documentaires chez les quelques participants qui connaissent la vie du soldat comme personne.
Si cette année-ci, je n'irai pas au WE des bivouacs, c'est parce que j'en ai un peu fait le tour depuis 9 ans... Par contre, j'aime aller me recueillir à quelques endroits du champ de bataille, loin du regard des touristes. Et si je le fais le 18 juin, c'est parce que, souvent, je peux le faire en compagnie du duc de Wellington qui ne manque pas chaque année de venir fleurir les monuments du champ de bataille. Il est maintenant fort âgé et, depuis quelques temps, il ne peut plus le faire tous les ans ; aussi son fils, le marquis de Douro, a-t-il repris cette discrète et émouvante tradition.
Maintenant, si l'un de vous a vraiment envie de visiter les bivouacs avec moi, c'est toujours envisageable.
Non, je ne participe pas à la reconstitution. Je ne reproche certainement à personne de le faire et j'admire les gars qui ont le courage de vivre dans la gadoue pendant deux jours en essayant d'être fidèle à la vérité historique. Il faut vraiment être passionné.
Cependant, je trouve que cela tourne tout doucement à la foire touristique et, personnellement, je ne parviens pas à m'ôter de la tête qu'il y a quand même eu 40.000 gars qui se sont fait trouer la peau sur ce site. Si je visite les bivouacs, c'est parce qu'il y a souvent moyen de faire quelques découvertes documentaires chez les quelques participants qui connaissent la vie du soldat comme personne.
Si cette année-ci, je n'irai pas au WE des bivouacs, c'est parce que j'en ai un peu fait le tour depuis 9 ans... Par contre, j'aime aller me recueillir à quelques endroits du champ de bataille, loin du regard des touristes. Et si je le fais le 18 juin, c'est parce que, souvent, je peux le faire en compagnie du duc de Wellington qui ne manque pas chaque année de venir fleurir les monuments du champ de bataille. Il est maintenant fort âgé et, depuis quelques temps, il ne peut plus le faire tous les ans ; aussi son fils, le marquis de Douro, a-t-il repris cette discrète et émouvante tradition.
Maintenant, si l'un de vous a vraiment envie de visiter les bivouacs avec moi, c'est toujours envisageable.
!Mais c'est la recette de la carbonade flamande, ça !
La recette est donc bien simple : on prend tout ce qu'on trouve et et on le flanque dans une marmite. On couvre d'eau et on attend que cela cuise. Comme tout ne cuit pas en même temps, on mange ce qui est cuit au fur et mesure... Comme il n'y a pas de sel, on assaisonne à la poudre à canon.
Bon appétit !
...
Ça ne m'étonne plus qu'on reconnaisse les Flamands à l'odeur quand ils passent chez nous...
(Non, c'est une blague – à l'attention de Mieke.) ;-))
Je serais bien venu, Mich si j'avais eu le temps. Mais tu sais que les pensionnés n'ont jamais plus une minute à eux.
On n'a même plus le temps de faire la bataille de Waterloo ! C'est à désespérer de la gagner un jour, cette bataille !
Mais je serais venu aussi pour le duc de Wellington ; plus que pour les WC des bivouacs - quoique je ne sous-estime pas leurs charmes.
Et, pour moi, ce côté grande foire touristique à son charme ; c'est le bon côté de la bataille, ça vous console de l'avoir perdue : avec ses barbecues servis par les cantinières qui marchent au son du tambour, c'est l'Histoire qui sort des livres...
;-))
!Mais c'est la recette de la carbonnade flamande, ça !
La recette est donc bien simple : on prend tout ce qu'on trouve et et on le flanque dans une marmite. On couvre d'eau et on attend que cela cuise. Comme tout ne cuit pas en même temps, on mange ce qui est cuit au fur et mesure... Comme il n'y a pas de sel, on assaisonne à la poudre à canon.
Bon appétit !
...
;-))
Je réclame le Ban immédiat pour SJB! Hérétique! :))
La carbonnade flamande, c'est très complexe, c'est presque artistique!
Mmm, sinon merci pour les précisions Mich'. Donc, il n'y a pas de problème entre l'ail et Napoléon...Une légende s'effondre.
Enfin si avec ma recette on choppe la tourista avec la tienne il y a moyen d'attraper la dysenterie...
Pour la tournée des bivouacs, j'aurais bien aimé venir moi, mais je bosse toute la sainte journée...
Enfin si avec ma recette on choppe la tourista avec la tienne il y a moyen d'attraper la dysenterie...
Pour la tournée des bivouacs, j'aurais bien aimé venir moi, mais je bosse toute la sainte journée...
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