Dans la forêt aux multiples fragrances
Il était sourd aux clameurs du vent
Aveuglé du chant de l’engoulevent
Il sniffait la résine. A outrance.
Il était sourd aux clameurs du vent
Et aux sirènes de l’apparence.
Il sniffait la résine. A outrance.
Il marchait, titubait, tout droit devant.
Et aux sirènes de l’apparence
Il disait non et pointait le levant
Il marchait, titubait, tout droit devant
Pas d’apparat sur la voie d’Errance.
Il disait non et pointait le levant
Au fond il n’avait pas d’espérance
Pas d’apparat sur la voie d’Errance
Pas d’apparat, il restait un enfant.
Il était sourd aux clameurs du vent
Aveuglé du chant de l’engoulevent
Il sniffait la résine. A outrance.
Il était sourd aux clameurs du vent
Et aux sirènes de l’apparence.
Il sniffait la résine. A outrance.
Il marchait, titubait, tout droit devant.
Et aux sirènes de l’apparence
Il disait non et pointait le levant
Il marchait, titubait, tout droit devant
Pas d’apparat sur la voie d’Errance.
Il disait non et pointait le levant
Au fond il n’avait pas d’espérance
Pas d’apparat sur la voie d’Errance
Pas d’apparat, il restait un enfant.
Alité, m'enivrant de tes douces Fragrances
La fenêtre agitée, grande ouverte à tous vent
Amoureux, affamé, comme engoulevent
Je désirais ton âme, ton corps à outrance.
La fenêtre agitée, grande ouverte à tous vent
Je criais ma passion, faisant fi des apparences
En désirant ton âme et ton corps à outrance,
Te voulais pour toujours dessous, dessus, devant.
Je criais ma passion, faisant fi des apparences
Subjugué par tes formes sculptées par le levant
Te voulais pour toujours dessus, dessous, devant
Me suivant à jamais dans toutes mes errances
Subjugué par tes formes sculptées par le levant
Fruit juteux, réponse à toutes mes espérances
Me suivant à jamais dans toutes mes errances
je t'appelais, ma douce, ma furie, mon enfant
La fenêtre agitée, grande ouverte à tous vent
Amoureux, affamé, comme engoulevent
Je désirais ton âme, ton corps à outrance.
La fenêtre agitée, grande ouverte à tous vent
Je criais ma passion, faisant fi des apparences
En désirant ton âme et ton corps à outrance,
Te voulais pour toujours dessous, dessus, devant.
Je criais ma passion, faisant fi des apparences
Subjugué par tes formes sculptées par le levant
Te voulais pour toujours dessus, dessous, devant
Me suivant à jamais dans toutes mes errances
Subjugué par tes formes sculptées par le levant
Fruit juteux, réponse à toutes mes espérances
Me suivant à jamais dans toutes mes errances
je t'appelais, ma douce, ma furie, mon enfant
Une Blue inspirée. Une Blue ailée. Plus vive que l'éclair. 10 minutes !
ah c'est très très bon Tistou ! Bien enlevé bien conçu ! bravo !
Je respire cette fragrance
Portée à moi par un doux vent
Emmené par l’engoulevent
Qui crie et s’amoure à outrance
Portée à moi par un doux vent
Ce parfum n’est qu’une apparence
Qui crie et s’amoure à outrance
Fantômes du passé devant
Ce parfum n’est qu’une apparence
Moulée par le soleil levant
Fantômes du passé devant
Mon esprit se perd en errances
Moulée par le soleil levant
Elle l’est aussi l’espérance :
Mon esprit se perd en errances
Mon cœur est encore un enfant
Portée à moi par un doux vent
Emmené par l’engoulevent
Qui crie et s’amoure à outrance
Portée à moi par un doux vent
Ce parfum n’est qu’une apparence
Qui crie et s’amoure à outrance
Fantômes du passé devant
Ce parfum n’est qu’une apparence
Moulée par le soleil levant
Fantômes du passé devant
Mon esprit se perd en errances
Moulée par le soleil levant
Elle l’est aussi l’espérance :
Mon esprit se perd en errances
Mon cœur est encore un enfant
Petit goût de trop peu, je sais, j'aurais pas dû, on n'a pas le droit d'abuser avec deux, mais des fois... je peux pas me retenir. Bon, je vous lis!!!
Ah, Kill, tu as repris la veine de ta "petite femme", et avec bonheur :-)
Saint jean, rien que pour ce vers, je suis content d'être venu :))
"La bave du crapaud ignore l'engoulevent"
"La bave du crapaud ignore l'engoulevent"
Ca alors, Killgrieg j'en reste bouche bée
Bouche bée d'admiration !
belle tranche d'érotisme (malaisien ?) :o)
Bouche bée d'admiration !
belle tranche d'érotisme (malaisien ?) :o)
Et de Loupbleu je retiens, dans une première approche :
Je restai bouche ouverte comme un engoulevent
Ben t'as l'air fin ! T'as déja vu un engoulevent, l'aspirateur à moustiques. Pas difficile la nymphe dorée.
Je restai bouche ouverte comme un engoulevent
Ben t'as l'air fin ! T'as déja vu un engoulevent, l'aspirateur à moustiques. Pas difficile la nymphe dorée.
Loup: un peu exhibitionniste, alors? M'étonne pas! Bon, plus sérieusement, un petit côté grinçant, allègre, ça sonne bien! Et puis: sourires.
Une question Fée :
C'est un spécial Provis, l'ombre du vent ou un spécial MM, avec notre ombre qui n'en finit plus de ne pas finir ?
C'est un spécial Provis, l'ombre du vent ou un spécial MM, avec notre ombre qui n'en finit plus de ne pas finir ?
Wouahhh ! Bluewitch !de mieux en mieux,
quel impeccable octosyllabe, mais continue, encore encore !
quel impeccable octosyllabe, mais continue, encore encore !
Et de Loupbleu je retiens, dans une première approche :C'est ce qu'on appelle dans le langage populaire un "aspirateur à gonzesse" :-)
Je restai bouche ouverte comme un engoulevent
Ben t'as l'air fin ! T'as déja vu un engoulevent, l'aspirateur à moustiques. Pas difficile la nymphe dorée.
Fée: ton ombre cherhce douceur, c'est dans tes mots qu'elle la trouvera. Toujours beaucoup de sensibilité et de finesse! C'est délicat comme une plume et beau comme un soleil levant. :o)
Le soir, quand la nuit tombe, on sent une fragrance
Parvenant jusqu’à nous apportée par le vent
Elle porte les cris vifs de l’engoulevent
Qui, pour gober le monde, ouvre bec à outrance
Parvenant jusqu’à nous apportée par le vent
Et dans le soir tombé l’être à belle apparence
Qui, pour gober le monde, ouvre bec à outrance
Et gonfle son plumage vers le monde, devant
Et dans le soir tombé l’être à belle apparence
L’oiseau de belle allure, va donc vers le levant
Et gonfle son plumage vers le monde, devant
Changeant en destinée ce qui fut son errance
L’oiseau de belle allure, va donc vers le levant
Tourné vers le côté d’où lui vient l’espérance
Changeant en destinée ce qui fut son errance
Et berçant de son chant le sommeil de l’enfant
Parvenant jusqu’à nous apportée par le vent
Elle porte les cris vifs de l’engoulevent
Qui, pour gober le monde, ouvre bec à outrance
Parvenant jusqu’à nous apportée par le vent
Et dans le soir tombé l’être à belle apparence
Qui, pour gober le monde, ouvre bec à outrance
Et gonfle son plumage vers le monde, devant
Et dans le soir tombé l’être à belle apparence
L’oiseau de belle allure, va donc vers le levant
Et gonfle son plumage vers le monde, devant
Changeant en destinée ce qui fut son errance
L’oiseau de belle allure, va donc vers le levant
Tourné vers le côté d’où lui vient l’espérance
Changeant en destinée ce qui fut son errance
Et berçant de son chant le sommeil de l’enfant
Avons-nous perdu Sib ?
blue,
ça donne envie
sauf peut-être: "un cri: engoulevent" ça casse pas mal l'ambiance :))) je les imagine tous les deux transi et l'un qui se met hurler "ENGOULEVENT", l'autre de pouffer, "qu'est-ce tu racontes??"... :)))
je vois la scène; ça m'est souvent arrivé
ça donne envie
sauf peut-être: "un cri: engoulevent" ça casse pas mal l'ambiance :))) je les imagine tous les deux transi et l'un qui se met hurler "ENGOULEVENT", l'autre de pouffer, "qu'est-ce tu racontes??"... :)))
je vois la scène; ça m'est souvent arrivé
Blue: J'aime beaucoup. C'est très rythmé, et tu nous donnes un poème vraiment émouvant avec des images simples et fortes.
Loupbleu: Pour ceux qui auraient oublié que la pantoun est à l'origine un poème érotique, en voilà un exemple impeccable - de pantoun érotique, veux-je dire ;-). Tout en humour et en finesse.
SJB: Inspiration très mélancolique aujourd'hui, SJB! J'aime beaucoup la musique qui se dégage de ton pantoun, avec la répétition du mot vent en interne.
Nothingman: érotisme délicatement suggéré dans un texte qui a le charme des premiers jours du printemps. J'ai été surprise par les vers de 16 pieds - un peu de mal à placer les respirations, mais à la deuxième lecture, je trouve que ça marche plutôt bien... Beaucoup de charme, vraiment, dans ton texte.
Loupbleu: Pour ceux qui auraient oublié que la pantoun est à l'origine un poème érotique, en voilà un exemple impeccable - de pantoun érotique, veux-je dire ;-). Tout en humour et en finesse.
SJB: Inspiration très mélancolique aujourd'hui, SJB! J'aime beaucoup la musique qui se dégage de ton pantoun, avec la répétition du mot vent en interne.
Nothingman: érotisme délicatement suggéré dans un texte qui a le charme des premiers jours du printemps. J'ai été surprise par les vers de 16 pieds - un peu de mal à placer les respirations, mais à la deuxième lecture, je trouve que ça marche plutôt bien... Beaucoup de charme, vraiment, dans ton texte.
Vous allez rire, je viens d'avoir une nouvelle coupure!!! J'ai investi dans un onduleur, parait-il qu'avec ça je n'aurais plus de coupure, et bien, j'en ai quand même!! Vous en êtes où? Je vais voir
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