Le Moujik et sa femme 30/05/2005 @ 18:16:02
               La petite fille qui aimait le Père Ô


   Pour éviter tout acte inconsidéré de chasse à l’ogre, nous omettrons volontairement de préciser où se déroule notre scène.



   La forêt était profonde. A l’intérieur, tout à l’intérieur, on pouvait entendre le bourdonnement entêtant d’insectes jouant la sarabande. L’air était humide, alourdi par l’odeur pénétrante de rochers moussus. De hauts sapins, droits et fiers, laissaient à peine le ciel se montrer.
   Et puis… une voix enfantine surgit, cristalline. Un fredonnement qui prit la forme d’une petite fille aux yeux verts comme des pommes. C’était Clue, surnommée ainsi par sa grand-mère anglaise, qui lui avait aussi donné le goût des énigmes.
   D’un pas décidé, elle avançait en chantonnant, chassant de la main droite les insectes qui dansaient autour de son visage.
   -Pfff, sales bêtes ! Allez-vous en !
   Mais le halo grisâtre et vibrant se formait et se déformait sans cesse. En dehors de leur vrombissement permanent, seule la fureur lointaine d’un torrent brisait la torpeur végétale.
   C’était l’après-midi (afternoon comme disait sa grand-mère, comiquement, avec sa voix qui accentuait exagérément la dernière syllabe). Le plein après-midi. Clue avait décidé d’aller débusquer quelques myrtilles, avec lesquelles sa grand-mère préparait de si bonnes tartes. Mais pas n’importe lesquelles : des myrtilles sauvages, perles des bois, et sans pareilles pour vous barbouiller les lèvres.
   Clue leva la tête. Devant elle, une pente, des rochers, des fûts de sapins bien droits et des troncs couchés à moitié pourris.
   Troncs pourris qui lui avaient déjà fait faire un sacré détour mais l’idée d’abandonner ne l’avait même pas effleurée. Clue n’était pas seule dans cette aventure. Avec elle, son compagnon de jeu, son ami Toutsi, qui n’avait aucun défaut si ce n’est celui, occasionnel, de croire qu’il était une fille. Mais Clue s’en fichait, elle l’aimait comme ça, même si ça avait le don de l’agacer prodigieusement, parfois.
   Sans rien dire à personne, ils s’étaient éclipsés du goûter dominical…
   Elle avait pris un très gros panier, enfilé son sac à dos et ils étaient partis. Leur regard complice disait assez l’aventure qui se jouait.
   Très vite ils étaient rentrés au cœur de la forêt mais le panier avait beaucoup de mal à se remplir. Trop d’ombre sous les sapins serrés, les myrtilliers manquaient de soleil pour produire.
   Ils avaient suivi une ligne plus dégagée et avaient été amenés à traverser le torrent, sautant de rochers en rochers. Clue était certaine, plus loin, juste un peu plus loin, d’en trouver tellement…
   Le grondement du torrent s’était atténué et, se retournant, Clue eut un sursaut de fierté : les rochers, les fûts de sapins bien droits et les troncs couchés à moitié pourris. Tout ça, derrière eux. Elle se disait que l’effort aurait sa récompense et que, bientôt, les myrtilles se cueilleraient par poignées entières.
   Encore quelques minutes de marche, quelques minutes. Clue remarqua un taillis, un peu plus loin. Là, c’était là qu’elle les trouverait, ses myrtilles !
   Oui, c’était bien là… Des dizaines, des centaines de perles sombres attendaient d’être ramassées. Elle n’eut pas trop d’une demi heure pour remplir son panier, fière déjà à l’idée de les ramener chez elle comme une aventurière.
   Soupir. Clue se mit debout et se dit qu’ils pouvaient rentrer. Ses lèvres étaient bleues et son sourire aussi.
   - Allez, Toutsi, on rentre !
   Mais, s’étonna-t-elle, la forêt était plus silencieuse que tout à l’heure, bien plus silencieuse. Les oiseaux étaient plus calmes, les insectes aussi. Elle fut également surprise de ne pas reconnaître le sentier par lequel ils étaient arrivés. Ni les arbres ni le torrent, qui lui semblait bien loin tout à coup. Elle ne l’entendait même plus… Une étrange langueur l’envahissait sourdement, qui la clouait sur place, qui lui susurrait « reste, passe la nuit ici, tu n’es pas seule, tu es avec moi … »
   C’était son cœur qui s’emballait comme ça ou simplement un battement d’ailes, celui d’un oiseau qui aurait pris son envol un peu trop vite ?
   Toutsi ne semblait pas inquiet, il avait toujours le nez dans le panier. Clue par contre, n’était plus trop certaine d’avoir fait le bon choix en s’aventurant seule avec lui dans cette immense forêt, à tenter de trouver ces myrtilles qui, finalement, n’étaient peut-être pas meilleures que d’autres…
   Ses parents, sa grand-mère, qu’allaient-ils penser en ne la voyant pas rentrer ? Sûr et certain qu’une punition s’ensuivrait.
   La clarté s’effilochait maintenant que le soleil avait disparu derrière les cimes. Toutsi venait de s’apercevoir, lui aussi, que quelque chose n’allait pas. A sa mine déconfite, elle comprit que son penchant féminin avait repris le dessus et Clue sentit qu’elle allait devoir porter seule la responsabilité de leur égarement. Quel couillon, celui-là ! Non, elle n’aurait pas dû l’emmener, il était capable d’en faire une crise d’hystérie, maintenant.
   Un craquement retentit dans les buissons.
   Toutsi poussa un petit cri de vierge effarouchée et vint se cacher derrière elle. Plongée dans ses réflexions, Clue tourna distraitement la tête vers le buisson.
   Nouveau craquement.
   Clue savait à quoi il pensait. Sa mère lui avait souvent répété qu’un ogre habitait dans ces bois et qu’il avait réputation d’avoir plutôt mauvais caractère. Il n’aimait personne, critiquait tout le monde et vivait dans un perpétuel sentiment d’injustice et de persécution. Au fond d’elle, Clue avait souvent eu pitié du monstre solitaire mais elle n’avait pas particulièrement envie de le rencontrer pour autant. Il s’en ficherait certainement de le savoir, de toute façon, parce qu’il était du genre à penser qu’on lui mentait tout le temps. Enfin, tout ça, c’est ce qu’avait répondu sa mère à ses multiples questions. Toutsi, lui, était resté prostré, terrifié par ses nombreux méfaits.
   - Fais pas cette tête, espèce de mauviette ! Ce n’est rien !
   Mais il n’avait pas l’air convaincu. La clarté avait maintenant quasi disparu et elle sentait bien qu'elle ne parviendrait jamais à retrouver le chemin dans le noir. Ils allaient devoir attendre le jour pour rentrer. Cette pensée la mit dans un état étrange, loin de la peur à laquelle elle aurait dû céder. Ca faisait longtemps qu’elle regardait rêveusement la montagne par sa fenêtre la nuit en se demandant comment ça faisait … Mais passer la nuit loin de la maison, ça allait le rendre fou le Toutsi!
   Clue s’assit sur un tapis de mousse et ouvrit son sac à dos. Elle y pêcha le livre qu’elle emmenait partout avec elle : Les contes du Père Ô. Sa lampe de poche, aussi.
   Il fallait qu’elle fasse quelque chose pour Toutsi, et elle avait bien sa petite idée.
   Elle ouvrit son livre et choisit le premier conte. Le Chat Beauté.
   - Toutsi, et si on se lisait une histoire, hein ? La mousse est confortable, on passerait bien la nuit là, ça nous ferait de beaux souvenirs à raconter, rien que toi et moi sous les étoiles ?
   Toutsi soupira, comprenant qu’il n’avait pas vraiment le choix et se colla un peu plus à elle pour l’écouter.
   Un homme avait laissé en héritage à ses trois fils des animaux de curieuse nature. L’aîné eut quatre dromadaires, le second un mouton et le plus jeune, un chat. Ce dernier, peu satisfait du legs, se lamenta sur son sort car le chat en question était plus enclin à lisser ses moustaches et se limer les ongles qu’à chasser la vermine
   CRAC !
   Maintenant elle en était sûre, le bruit se répétait à fréquence plus rapide et intensité plus faible, comme si, après avoir cassé une branche, la « chose » qui se trouvait dans le buisson piétinait des brindilles. Toutsi semblait sûr aussi, et complètement effondré.
   …Notre jeune homme était d’autant plus dépité qu’avec le dromadaire, son aîné avait pris la route de Casablanca et que son autre frère avait décidé d’ouvrir un commerce de laine (celle de son mouton ayant l’étonnante particularité de repousser vite et sous différents tons et formes à chaque fois). Mais son chat avait plus d’un tour dans son sac: poète à ses heures, mais surtout philosophe, il parvenait toujours à l’étonner, rentrant certains soirs l’esprit embrumé et une femme à chaque patte…
   Bon, au bruit de ces brindilles piétinées, l’ogre ne devait pas être bien gros. Clue ramena silencieusement ses jambes sous elle, mit un doigt sur sa bouche et cligna de l’oeil vers Toutsi.
   … Son chat beauté avait un talent de séduction époustouflant, grâce à lui, le jeune homme élargit son cercle de connaissances et grimpa rapidement dans l’échelle sociale, fréquentant même certains cercles très fermés du monde littéraire (dont un portait le nom plutôt mystérieux de CL)…
   Clue jeta un œil vers son compagnon d’infortune qui, devant son air narquois, eut un sursaut d’orgueil. Elle se moquait visiblement de sa frayeur.
   Toutsi avança avec précaution à quatre pattes vers le buisson, se dressa brutalement en hurlant, s’emberlificotant dans les ronces (oui, c’était un roncier) et s’affalant à une queue de distance d’un pauvre vieux renard chassieux qui n’y comprit rien et fila en glapissant, jurant, mais un peu tard, qu’on ne le reprendrait plus en péché de curiosité. L’ogre était terrassé. Toutsi revint fièrement auprès de Clue.
   … Toujours accompagné de son vaniteux matou, le jeune homme s’avança joyeusement dans l’existence, rencontrant sa belle et l’épousant en une somptueuse noce, se découvrant des amis épatants. Plus jamais il ne regretta cet héritage qui lui avait paru d’abord si modeste. Surtout pas quand il apprit que l’aîné de ses frères avait été dévoré par ses dromadaires et que le second avait été contaminé par une maladie rare véhiculée par son mouton (la sinistrose). Comme dans les plus belles histoires, il vécut heureux jusqu’à la fin des temps...
   La nuit était maintenant bien installée. Et, avec elle, la fraîcheur. La fraîcheur des montagnes, la nuit. Clue et Toutsi s’étaient allongés, sur le dos, et oubliaient leur désarroi en clignant des yeux sur les étoiles. A un certain degré de fermeture des paupières, Clue parvenait à dédoubler chaque étoile. Elle avait beaucoup de mal à enseigner cette technique à Toutsi. Toutsi baillait.
   Silence de la nuit. Dans la montagne, la forêt de montagne. Ces mille petits bruits qu’on n’entend pas le jour. La lumière assourdit.
   Clue n’avait pas peur. Des bruits, oui, mais pas des bruits d’ogre. Et d’ailleurs ils en avaient déjà chassé un ! Non . Pas … des … …. bruits … …. …. d’og …
   Les satellites clignotaient, les étoiles filaient et les nuages jouaient à cache-lune.
Clue avait replié ses genoux contre son corps et souriait aux rêves de la forêt. Ceux que l’on fait sous la protection des grands sapins et des hêtres.
   Toutsi entrouvrit langoureusement ses yeux. Il fixa la lune de ses deux fentes jaunes horizontales. Le chat noir cligna des yeux, étira voluptueusement le cou jusqu’à faire reposer sa tête sur la cuisse de Clue et se rendormit. Il souriait lui aussi. Chat Beauté ! Tiens, bien sûr !

Saint Sibybapt 30/05/2005 @ 19:14:26
Quel joli texte! Ca part comme un fait divers ou un thriller, ça se mue en conte réaliste, se teinte de poésie et se termine sur un pied de nez et un doux endormissement. Autant dire que dès la deuxième phase, on était dans la vraie vie.
La chute ne m'a pas étonnée. Je m'attendais bien à ce que Toutsi (anagramme) soit un chat. Elle ne m'a pas étonnée, mais elle m'a tout de même bien plu. Et puis, ce texte est plein de trouvailles."par une maladie rare véhiculée par son mouton (la sinistrose). " par exemple ou Les quatre dromadaires. C'est très amusant, et il y en a d'autres, ainsi que des clins d'oeils qui s'apparentent à des "private jokes"que nous comprendrions tous. Vraiment, un moment très agréable que celui que j'ai passé à vous lire. Merci.
PS: Au final, bien aimé aussi ce sourire moderne qui nous rappelle que la poésie est ici aussi "Les satellites clignotaient, les étoiles filaient et les nuages jouaient à cache-lune."

Sibylline 30/05/2005 @ 19:18:42
Oups!!! Fausse manoeuvre de ma part. J'ai oublié de me déconnecter de St Sibybapt et j'ai indument parlé au nom de SJB. Je m'en excuse vivement auprès de lui. Le commentaire ci-dessus est de moi. Je n'ai pas eu le temps de contacter SJB pour commenter avec lui.

Mentor 30/05/2005 @ 20:03:43
Très joli conte de... Perrault? "Le chat beauté", bien trouvé! Je me doutais aussi, le côté Toutsi-Tistou... C'est bien rendu ma foi.
En plus c'est racontable tel quel à tout enfant dès le plus jeune âge, n'est-ce pas Oui-Oui? Oui, oui.
L'ambiance conte est parfaite, l'écriture est jolie, tout est agréable. On se détache difficiilement de la lecture.
Là aussi, difficile de dire qui a écrit quoi...
Pas mal du tout, merci beaucoup.

Sahkti
avatar 30/05/2005 @ 22:16:19
Un joli conte, une belle écriture soignée qui nous emporte de ligne en ligne sans que nous nous en rendions compte tant on a envie de connaître la fin, même si on la devine un peu. J'ai souri aux allusions moutonnesques, hé hé, c'est contagieux! :)
Vos deux écritures se complètent à merveille, bravo à tous les deux.

Lucien
avatar 30/05/2005 @ 22:28:06
Mignon tout plein, très bonne atmosphère merveilleuse avec une dose d'humour voire d'autodérision. Une équipe bien soudée. Je ne vois pas le roman sous-jacent. On songe à du fantastique à la Owen. Mais aucune certitude. Bravo à Clue et Toutsi, ou à Blue et Tistou, enfin au Moujik et à Madame...

Sahkti
avatar 30/05/2005 @ 22:50:13
y a tout de même les références à Père Ô et son chat beauté, entre autres

Nothingman

avatar 30/05/2005 @ 23:09:32
Et un petit compte avant d'aller dormir! Décidément, ce couple peut briller sur tous les tableaux : récit intimiste, conte,.... Tout y passe ! Très belle écriture pour une ambiance qui monte crexcendo pour redescendre finalement. Si dans leur premier exercice, on pouvait deviner les styles de chacun; ici, plus moyen tant la fusion des styles est notable. Bravo à vous deux!

Saint Jean-Baptiste 30/05/2005 @ 23:17:38
Magnifique conte ! Le Père O n'aurait pas fait mieux !
Quelle poésie ! Que de trouvailles ! Que de sourires entre les lignes !
Deux grands raconteurs ensemble ça ne pouvait donner que de grands résultats.
On se demande qui a écrit quoi tellement le style est uniforme.
Ben moi, j'ai du attendre la dernière ligne pour m'apercevoir que Toutsi était un chat ! Sinon, Saintsibylbapt a tout dit et bien mieux que je ne pourrais le faire !

Killgrieg 31/05/2005 @ 09:19:13
c'est délicieux, délicat et bon, comme les myrtilles
et on apprend plein de choses; "n'avait qu'un défaut celui de se prendre pour une fille" :)
les moutons se suivent et se ressemblent.
Mais est-ce l'oncle de la célèbre conteuse qui a entraîné la sorcière dans un conte de fée ou le contraire??
un bon moment

Lucien
avatar 31/05/2005 @ 13:23:36
y a tout de même les références à Père Ô et son chat beauté, entre autres

Je connais mieux Père Hecq... j'avais vu le Chat Beauté mais loupé Père Ô... je dois vieillir (en fait, je pensais à "Histoire d'O"...)

Krystelle 01/06/2005 @ 09:44:47
Ce conte se lit très bien. J'ai passé un bon moment de lecture en compagnie de Clue et Toutsi.
Quelques clins d'oeils m'ont fait sourire, d'autres m'ont échappé (dromadaires?)
J'ai bien aimé les nuages qui jouent à cache-lune...

Loupbleu 02/06/2005 @ 12:53:38
J'ai bien aimé l'atmosphère buccolique - quasiment alpine ? - qui donne un décor très réaliste grace à cette histoire des descriptions très réussies. Et puis cette façon de nous balader entre les histoires, d'ouvrir des pistes et choisir les chemins sinueux. Cette façon de rester à la limite du conte et de la réalité. Voilà : pour moi c'est plus un rêve de conte qu'un conte.

J'avais pas vu venir le chat moi non plus ! L'ensemble est bien écrit, avec de jolies pointes d'humour, une atmosphère, de l'imagination. J'ai beaucoup aimé ce texte bien agréable !

Le Moujik et sa femme 02/06/2005 @ 13:44:55
Il semblerait que l'allusion principale à un roman ... censé être connu... de tous (?), dsisons au moins de quelques uns ! soit un peu passée à côté !
Alors. Chat Beauté, Père Ô, Ok c'est visible. Mais La petite fille qui aimait ... Vraiment ? Ca ne vous dit rien ? Même du côté de Stephen King ?

Zou 02/06/2005 @ 14:21:10
Il semblerait que l'allusion principale à un roman ... censé être connu... de tous (?), dsisons au moins de quelques uns ! soit un peu passée à côté !
Alors. Chat Beauté, Père Ô, Ok c'est visible. Mais La petite fille qui aimait ... Vraiment ? Ca ne vous dit rien ? Même du côté de Stephen King ?

...Tom Gordon !
Aucun mérite. merci Google !
Je ne l'ai pas lu...ni grand chose de S. King d'ailleurs. Mais il semble d'après les commentaires que je viens de lire sur ce roman qu'il soit particulier dans son oeuvre.
Ceci dit, le panier m'avait fait penser au petit Chaperon Rouge, moi ! Pfffffff !

Loupbleu 02/06/2005 @ 14:44:50
Il semblerait que l'allusion principale à un roman ... censé être connu... de tous (?), disons au moins de quelques uns ! soit un peu passée à côté !
Alors. Chat Beauté, Père Ô, Ok c'est visible. Mais La petite fille qui aimait ... Vraiment ? Ca ne vous dit rien ? Même du côté de Stephen King ?
Je ne connaissais pas ce roman et donc je suis en effet passé complètement à côté !!!

En lisant les critiques (on retrouve celles de nos deux compères !) ici :

http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/6242
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/129

Je me suis rendu compte que le texte faisait tout à fait écho au roman ! Bon point pour vous :-)

Fee carabine 04/06/2005 @ 02:23:41
Bon, j'avais aussi raté la référence à Stephen King... dont je dois bien avouer que je n'ai jamais rien lu...
Mais j'ai vraiment beaucoup aimé ce texte, son décor de forêt et de torrent, ses saveurs de myrtilles et les références aux contes de Perrault - très très joli le chat beauté :-).

Kinbote
avatar 07/06/2005 @ 15:43:50
Tout est amené en douceur dans une ambiance favorisant le merveilleux.
Moi non plus, je n'avais pas vu venir le chat et je m'attendais à une aventure "sensuelle" (en me référant à la précédente collaboration du duo: Foule romaine) entre la fillette et l'ogre.
Mais ça reste raisonnable, ou plutôt ça résonne à souhait jusqu'à cette plaisante boucle féline qui clôt le récit.

Tistou 24/09/2006 @ 22:08:25
Et hop, voilà un 4 mains remonté à la surface. Le but était :
"Créez en unissant votre talent à celui d’un autre CLien, un personnage de votre cru qui se trouverait plongé dans l'univers d'un roman célèbre. Le format du récit souhaité : entre 5000 et 10000 signes (espaces compris)"

Apparemment le roman n'était pas si célèbre que cela mais ... nous l'avions lu, Bluewitch et moi et il nous avait plu. Alors ?
C'était "La petite fille qui aimait Tom Gordon" de Stephen King.
C'est vrai que comme roman célèbre ... !

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