Lu avec beaucoup de retard, mais cela n'empêche pas d'apprécier, n'est-ce pas? Sans doute même, au contraire, c'est mieux de faire cela tranquillement. Alors, voici mes impression.
J'ai bien aimé ce texte, mais pas trop l'histoire parce que les mecs comme ça, c'est ma phobie. Savoir que presque toutes les femmes assassinées le sont par leur (ex) amoureux. Ca donne à penser et vaut même mieux ne pas y penser si on veut continuer à vivre. ;-) Donc, un thème crucial. Ici, une parfaite maîtrise du récit. Une montée dosée au milligramme du stress et de la tension. Au début, le narrateur semble digne de sympathie, puis moins, puis, il inquiète. Moi, il m'a assez rapidement fait peur et j'ai bien compris que c'était pour cette raison et non sa taille que la fille l'avait fuit. Dès la moitié du récit, je n'éprouvais plus pour lui la moindre sympathie... et la fin m'a donné raison.
En ce qui concerne la fin justement, et le kit acheté sur le net (les flics n'auront sans doute pas de mal à retrouver cette piste là) je l'ai prise moi au contraire pour un très habile clin d'oeil au passage où Mathilde se concentre sur son portable et aux réflexions sur "un ordinateur portable dans la contemplation duquel elle s’était perdue. Il s’était dit qu’aujourd’hui tout devenait transportable, rien des choses matérielles et immatérielles ne nous échappait plus et qu’il fallait, pour rompre définitivement les liens, les réduire en miettes'
Pour le style, n'y revenons pas. Il est habile, fluide et juste. Juste ce qu'il fallait.
J'ai bien aimé ce texte, mais pas trop l'histoire parce que les mecs comme ça, c'est ma phobie. Savoir que presque toutes les femmes assassinées le sont par leur (ex) amoureux. Ca donne à penser et vaut même mieux ne pas y penser si on veut continuer à vivre. ;-) Donc, un thème crucial. Ici, une parfaite maîtrise du récit. Une montée dosée au milligramme du stress et de la tension. Au début, le narrateur semble digne de sympathie, puis moins, puis, il inquiète. Moi, il m'a assez rapidement fait peur et j'ai bien compris que c'était pour cette raison et non sa taille que la fille l'avait fuit. Dès la moitié du récit, je n'éprouvais plus pour lui la moindre sympathie... et la fin m'a donné raison.
En ce qui concerne la fin justement, et le kit acheté sur le net (les flics n'auront sans doute pas de mal à retrouver cette piste là) je l'ai prise moi au contraire pour un très habile clin d'oeil au passage où Mathilde se concentre sur son portable et aux réflexions sur "un ordinateur portable dans la contemplation duquel elle s’était perdue. Il s’était dit qu’aujourd’hui tout devenait transportable, rien des choses matérielles et immatérielles ne nous échappait plus et qu’il fallait, pour rompre définitivement les liens, les réduire en miettes'
Pour le style, n'y revenons pas. Il est habile, fluide et juste. Juste ce qu'il fallait.
Voici quelques s s s s, ' ' è è , , et . . que vous voudrez bien ajouter là où ils font défaut. ;-)))
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