Acilou 13/05/2005 @ 15:53:07
Voilà la suite. Le début est là : http://critiqueslibres.com/i.php/forum/… puis ça : http://critiqueslibres.com/i.php/forum/… et la suite suit (si, si !)
Désolée, si ça se finit un peu brutalement mais on ne voulait pas mettre un trop gros pavé : cela correspond à 3 épisodes (bah oui, ils sont chacun de plus en plus longs).

********************************************************

   Ils s’enfonçaient dans la forêt par un sentier de plus en plus étroit et obscurci par la hauteur des arbres tout autour, qui prenaient des proportions telles, que les rais de lumière se débattaient pour atteindre le sol moussu en y clairsemant quelques rares tâches colorées.
   Ils marchaient à bonne allure vers l’échoppe de Giddleburt, écartant les ronces envahissantes qui semblaient vouloir recouvrir la sente millénaire.
   Sur le chemin, Melony entraperçut à plusieurs reprises quelques coups-d’œil furtifs mais insistants que Feather lui lançait. Elle crut un instant qu’il essayait de lui dire quelque chose, mais elle se raisonna rapidement : pourquoi donc voudrait-il t’adresser la parole ? Tu as bien vu sur quel ton il t’a parlé et comment il te considère, que vas-tu donc t’imaginer ? Qu’il t’apprécie peut-être ? Ne sois pas si naïve !
   Tout le long du trajet, la petite fille aux cheveux ondulants se tint près d’elle avec un sourire de ravissement qui, certes, flattait Melony, mais l’interrogeait quelque peu. D’autant que la femme aux yeux d’opaline ne semblait pas apprécier cette proximité. Sans doute était-ce sa mère.
- Nous arrivons, nous arrivons !! claironna la petite en tirant Melony par le bras, ce qui eut pour effet de la sortir de ses pensées dans l’instant, du fait du choc thermique soudain, auquel Melony pensa ne jamais pouvoir s’habituer.

   En face d’elle se dressait une drôle de cabane biscornue, toute en planches vermoulues et recouvertes de mille et un lichens. Elle était plutôt grande, même si au premier coup-d’œil elle semblait ridiculement petite. En fait, en pénétrant chez Giddleburt, elle remarqua que les pièces étaient complètement disproportionnées les unes par rapport aux autres, ce qui avait fait apparaître la première comme un cagibi à ses yeux et la seconde comme une salle de bal. Il faut dire aussi que tout le bric-à-brac disposé çà et là dans la pièce d’entrée y était pour quelque chose.
   L’effet de surprise avait modifié sa perception des distances et des volumes. La disposition des meubles (si tant est qu’il s’agisse de meubles) et des objets hétéroclites qui occupaient le moindre recoin de la salle, lui donnait cette allure un peu folle et décalée, mais pourtant chaleureuse et rassurante.
   Toutes ces choses disparates, malgré un apparent désordre, semblaient obéir à une certaine logique si l’on considérait l’endroit non pas dans son ensemble, mais par petites zones délimitées. Le haut plafond avait permis cet espèce d’empilement sur les étagères et la naissance de colonnes d’objets en tout genre en équilibre précaire au centre même de la pièce.
   Melony observait silencieusement et avec une lueur d’émerveillement dans les yeux, les passages sinueux, tortueux et entravés d’obstacles à franchir qu’emprunta un petit être. Ses cheveux ébouriffés et de tout petits yeux jaunes en longueur, cachés sous des sourcils broussailleux, lui donnaient un air de vieux fou.
   Ce ne pouvait être que le fameux Giddleburt et, tout de suite, la jeune fille se sentit plein de sympathie pour ce drôle de bonhomme. Mais lui ne sembla pas la voir. Il avançait à petits pas précipités et ne s'arrêta que lorsqu'il se trouva à deux pas de la Lysphaltise qui la menait ici.
– Votre majesté, que me vaut l'honneur de cette visite?
   La femme rougit, comme prise en faute tandis que Feather semblait encore plus ébahi si tant est que ce fut possible.
– Je viens pour vêtir cette demoiselle qui est arrivée chez nous dans un triste état.
   Giddleburt s'aperçut enfin de la présence de Melony. Il la dévisagea quelques instants, avec de plus en plus d'insistance.
– Je vois… Je suis honoré de faire votre connaissance mademoiselle, je pense que j'ai ce qu'il vous faut…

   Il s'enfonça brusquement dans le dédale de son magasin et disparut. Quelques instants plus tard, il était de retour, traînant derrière lui un coffre somptueusement ouvragé. Celui-ci semblait sculpté d'un seul tenant dans un tronc d'arbre millénaire. D'une belle couleur rouge sombre, il était entièrement décoré de motifs que Melony n'arrivait pas à distinguer.    Elle fit un pas en avant, fascinée par ces gravures qui semblaient intégralement composées de lignes entremêlées. Mais la femme que Giddleburt avait appelée "majesté" s'interposa précipitamment. A cet instant, la jeune fille crut retrouver dans ses yeux cette lueur glacée qui l'avait tant frappée lorsque la fillette à la peau bleutée avait parlé. Sa voix douce parut forcée à Melony lorsqu'elle s'adressa à Giddleburt.
– Je ne sais pas ce qui vous prend mon brave ami, nous sommes venus chercher des vêtements simples et utilitaires pour cette pauvre enfant.
   Mais elle fut interrompue par la petite fille.
– Oh! Le même coffre que dans l'histoire que tu me racontes maman !
   En retrait, Pares, que tout le monde semblait avoir oublié, "parlait" des yeux s’adressant vraisemblablement à Giddleburt mais, comme par le fait du hasard, cette "conversation" se fit dans le champs de vision de Feather.
– Le coffre de l'élue…
   Le jeune homme, visiblement assommé par toutes les petites phrases qu’il surprenait depuis son arrivée auprès des Lysphaltises, fixait Giddleburt qui, après une courbette, remportait le coffre, un sourire lunaire égaré au fond des yeux.

   Il revint quelques minutes plus tard avec une vieille malle en bois de cèdre. Melony la trouva jolie malgré la fine couche de poussière qui la recouvrait. Elle ne possédait pas l’élégance du précédent coffre, ni ses magnifiques ornements, mais elle avait beaucoup de charme. Sur le dessus un pentacle en bronze était incrusté et cerclait la serrure. Giddleburt fouilla dans sa poche, les sourcils relevés et au tintement métallique qui se produisit, émit un petit son guttural satisfait.
– Ahh, les voilà…
   Et il sortit un énorme trousseau de clefs de son veston mité.
– Laquelle est-ce ? bougonna-t-il, ses petits yeux concentrés derrière le monocle gravé qu’il venait de porter à son visage.
   Il passa une clef argentée fine et sculptée, une autre dorée et grossièrement travaillée, une autre encore cuivrée et toute tordue, puis souriant :
– Mmm, tu étais encore cachée, coquine.
   Une clef rouillée et longue (si l’on peut la qualifier ainsi) de cinq minuscules centimètres se trouvait entre ses petits doigts boudinés.
   Lorsque Giddleburt l’inséra dans son logement, le cliquetis qu’elle émit en ouvrant le coffre sembla diffuser des poussières de magie dans toute la pièce…

   Melony entendit le doux cliquetis de la clef dans sa boîte à musique. Elle l’adorait. Maman la lui avait offerte ce matin, pour ses sept ans et elle n’avait eu de cesse de l’ouvrir et de la refermer. Ce n’était pas tant pour la mélodie qui s’en échappait alors, mais parce qu’elle aimait entendre ce cliquetis indéfinissable et pourtant si clair de la clef dans sa serrure.

– Hum ! hum hum !! toussa Feather, lui indiquant par deux roulades d’yeux insistantes à et un mouvement de tête en biais que tout le monde attendait une réaction de sa part.
– Alors ? s’impatienta la Lysphaltise. Va donc les enfiler, ça ne va pas se faire tout seul !
   Melony réalisa soudain qu’elle était partie quelques bonnes minutes au plus profond de sa mémoire, les yeux fixés sur la malle, sans même voir qu’elle était désormais grande ouverte et qu’elle offrait aux yeux, la vue d’un bel et simple ensemble parme et blanc cassé.
– Oui, bien sûr, j’y vais tout de suite, dit-elle l’esprit encore troublé.
   C’était son deuxième souvenir !

   Elle suivit Giddleburt à travers les amoncellements instables, jusqu’à une petite pièce qu’elle n’avait pas remarquée tout à l’heure. Malgré l’incroyable fourbi qui envahissait cet espace, elle estima qu’il devait s’agir d’un bureau, si on considérait le meuble central et les tiroirs innombrables du mobilier alentour. De plus, des rouleaux de parchemin (ou toute matière similaire) traînaient un peu partout.
– Je vous laisse les essayer, dit respectueusement le petit homme en s’inclinant bien bas tout en fermant la porte.
   Melony prit alors le temps de regarder ces fameux vêtements qu’elle avait ignorés tout à l’heure. Le haut semblait être une tunique un peu large et le bas une sorte de corsaire. Elle les passa rapidement et ils s’ajustèrent instantanément à ses formes. « Waoh ». Ils lui allaient comme un gant, ou plutôt comme une seconde peau ! Le tissu était souple et permettait la plus grande aisance de mouvements, le contact était agréable et Melony avait fière allure.
– Cela vous convient-il ? entendit-elle Giddleburt lui demander, un brin inquiet, derrière la porte.
   Elle ouvrit alors celle-ci à la volée, rayonnante :
– J’adore !
– Ce sont ceux de ma défunte fille. Vous les portez avec autant de grâce qu’elle le fit.
– Oh, je…
– Ne soyez pas gênée, elle serait si fière de vous voir ainsi vêtue.
– Je ne sais quoi dire…je…
– Alors ne dîtes rien. Ils vous porteront chance. Mais, nous devons y aller, vous êtes attendue.
   Melony avait de plus en plus de sympathie pour ce petit homme. Elle ne savait pourquoi, mais elle se sentait honorée. Elle se sentait plus forte.

   Quand elle revint dans la première salle, tout le monde la fixa, les yeux écarquillés.
– Vous n’aviez rien d’autre ? s’enquit la Lysphaltise, les lèvres pincées.
   La petite fille eut un instant l’air dubitative, puis (comme après mûre réflexion), adressa un large sourire de ravissement à Melony.
   Feather, quant à lui, échangea un regard évocateur à Pares, n’en revenant pas.
Elle portait la tenue des guerriers de Rainbow, mais pas n’importe laquelle !!! C’était la tenue de Silentia !

Krystelle 13/05/2005 @ 16:45:24
J'ai eu un peu de mal à me remettre dans l'histoire et à bien me souvenir des différents personnages, ce qui a peut-être géné un peu la lecture. Il faudrait que je relise le tout à tête reposée mais cette partie m'a semblée un peu moins travaillée peut-être que les deux précédentes.
Sinon l'histoire suit tranquillement, logiquement son chemin tout en attisant de plus en plus la curiosité du lecteur. Il faut une bonne dose d'imagination et de rigueur pour écrire cela... bravo!

Concernant les détails de forme, juste deux petites remarques (et dites moi si vous préférez que je les fasse par mail la prochaine fois): il me semble que certains passages restent encore trop explicites (le monologue de Melony par exemple:" pourquoi donc voudrait-il t’adresser la parole ? Tu as bien vu sur quel ton il t’a parlé et comment il te considère, que vas-tu donc t’imaginer ? Qu’il t’apprécie peut-être ? Ne sois pas si naïve !").
D'autre part vous employez peut-être de manière un peu abusive les paradoxes:
" Elle était plutôt grande, même si au premier coup-d’œil elle semblait ridiculement petite" ou "Toutes ces choses disparates, malgré un apparent désordre, semblaient obéir à une certaine logique" ou encore "mais parce qu’elle aimait entendre ce cliquetis indéfinissable et pourtant si clair de la clef dans sa serrure."
Mais ça, ce ne sont vraiment que des détails.

Mentor 13/05/2005 @ 22:08:51
J'aime toujours bien ce joli conte et j'ai plaisir à suivre Melony dans son aventure.
Allons-y pour les critiques de forme: "Une clef rouillée et longue (si l’on peut la qualifier ainsi)", cette parenthèse pour moi est totalement inutile!
Redondance gênante (excuse-moi Yali...): le "cliquetis" de la fameuse clef dans la serrure qui revient 3 fois en très peu de temps.
Pour le reste ça coule tout seul et c'est sympa.
Un petit arrière-goût d'Alice au pays des merveilles car le Giddleburt m'a d'abord rappelé le lapin blanc et son magasin le capharnaüm de la maison du roman...

N.kkey 14/05/2005 @ 09:42:59
Enfin la suite...C'est pas mal du tout. L'histoire continue tranquillement son petite bonhomme de chemin, et commence à laisser place à certaines spéculations.

On a l'impression que Melony est en fait quelqu'un de très très important, et qu'elle possede quelque chose d'exceptionnel...ou encore qu'il y a une sorte de combat ou prophetie étrange derrière tout ce périple...en tout cas ça laisse réveur.

J'espère que vous viendrez ma petite serie que j'ai ecrite. J'ai poster une nouvelle sur celle (le post nommé Sieñdella de Saîan) qui est issu d'une serie d'episodes qui sont au nombre de 5 pour l'instant.

en tout cas, continuer votre histoire...mais pas contre relisez votre texte car il faudrait améliorer beaucoup de choses concernant la forme...

Tistou 15/05/2005 @ 23:52:12
Ca vous a un petit goût de "Seigneur des Anneaux", non ? Très visuel. Beaucoup de descriptions, on sent que vous prenez plaisir à dérouler votre histoire. Et moi je prends plaisir à la lire. Pas d'accrocs notables de style (dans une première lecture telle que je la pratique). On verra ce qu'en pense Sahkti.

Acie 16/05/2005 @ 18:14:50
oh merci tistou, c'est tres flatteur cette comparaison! ;-) enfin on sait bien que c'est une petite comparaison car il a pa sle meme talent qd meme!!! il est trop fort ce tolkien
oui on va attendre les remarques de sahkti
lol

Sahkti
avatar 17/05/2005 @ 09:26:37
pourquoi attendre mes remarques?

Kicilou 17/05/2005 @ 13:06:09
pourquoi attendre mes remarques?

Parce que Tistou pense que tu es l'experte en matière de continuité de style?
Ou tout simplement parce que tes remarques ont été constructives pour nous jusqu'à présent.
Ou enfin parce que tu es celle qui prend le moins de gants pour dire des choses vraies et donc que si ta remarque est positive c'est que c'est vraiment bien. (si même Sahkti aime ça veut dire qu'on est pas mauvaise finalement ! ;-) )
Allez ! Je rigole (même s'il y a peut-être un petit fond de vérité).
Tout simplement, tu as eu la gentillesse de critiquer nos précédents épisodes alors on espère que tu critiqueras aussi celui-ci, mais t'inquiètes, tu n'es pas la seule dans ce cas.

Sahkti
avatar 17/05/2005 @ 13:41:49
Je commence par quelques petites remarques techniques qui ne sont pas forcément négatives mais abordent des modifications éventuelles ou des maladresses.

- Je trouve la toute première partie un peu dense (celle où ils évoluent dans la forêt en direction de la maison). Je crois que ça gagnerait à être aéré et rendu un peu plus vivant, c'est trop narratif.

- "flattait Melony mais l'interrogeait": je ne trouve pas ça heureux comme tournure. Je verrais plutôt "l'interpellait" ou "l'intriguait".

- "mille et un lichens": ça sonne joli, certes, mais ce n'est pas approprié, le lichen étant une mousse qui recouvre. Il serait peut-être plus correct de dire "recouverte des milles et une teintes du lichen".

- L'intérieur de la maison, qui me fait furieusement penser à celle de Bilbo le Hobbot, est bien décrit mais vous y gagneriez encore en qualité si vous rendiez tout cela plus visuel, en ajoutant quelques détails bien choisis, de manière à créer des images immédiates et des repères. A nouveau ici, la narration prend le dessus sur le reste, ça manque un peu de fraîcheur et de vie, même si c'est bien fichu.

- "tout de suite la jeune fille se sentit plein de sympathie": bof la tournure. Pourquoi pas "ressentit de suite de la sympathie"?

- la parenthèse après "une clé rouillée et longue" me semble tout à fait superflue, ça n'apporte rien

- dans les deux paragraphes suivants apparaît à trois reprises le mot "cliquetis", il faudrait sans doute trouver des synonymes

- "qu'elle était partie quelques bonnes minutes au plus profond de sa mémoire": la tournure est un peu lourde

- "des rouleaux de parchemin (ou toute manière similaire): la parenthèse n'est pas claire. Si on comprend l'idée, elle n'est pas énoncée de manière efficace

- "adressa un large sourire de ravissement à Melony": déjà dit cette formule au tout début du texte, on remarque la répétition du mot ravissement


Voilà pour les détails techniques, j'en arrive au fond.
J'ai nettement préféré cet épisode au précédent. Sans doute parce que celui-ci est plus réduit sur le plan spatio-temporel et permet donc de davantage développer le récit et ce qui se trame. Cela est moins confus, plus ouvert, on visualise la situation et on se plonge très facilement dans le récit, comme si on voyait la scène défiler sous nos yeux au cinéma.
De plus, on ressent un attachement pour les personnages de Melony et du petit bonhomme, ce qui n'était pas si évident que cela auparavant, Melony ne dégageait pas grand chose.
Des trois, c'est celui-ci que je préfère.

Sahkti
avatar 17/05/2005 @ 13:42:52
lire Bilbo le Hobbit, of course :)

Loupbleu 18/05/2005 @ 00:36:47
Voici quelques commentaires concernant les trois parties (que j'ai enfin lues !). Ca a d'ailleurs été un plaisir ! Tout d'abord félicitation pour le sacré boulot, et notamment pour la cohérence de votre écriture. J'ai lu avec beaucoup d'admiration et j'ai bien aimé (bien que je ne sois pas fan de ce genre d'histoire).

Voilà, je vais essayer d'expliquer comment j'ai ressenti les choses globalement et donner des suggestions un peu générales (euh .. pas forcément pertinentes !) pour aller dans un sens ou un autre. Mais attention, c'est vous qui écrivez !

Concernant le style : Je trouve ça très bien écrit. Des phrases travaillées, des expression originales, une alternance récit / dialogue bien menée. "L'invention" des noms est parfaite ! J'ai une remarque (pas forcément critique) : A certains (rares) moments, des phrases travaillées ou votre volonté de décrire, qualifier les choses avec précision (les attitudes, les sentiments, les objets) nuisent un peu à la vivacité du récit.

Concernant le récit :
J'aime beaucoup la façon dont on découvre "votre" univers. Les personnages sont vraiment bien campés. L'action évolue, avec sa dose de mystères, l'univers apparaît plus clairement ...

Suggestion 1 - Il y a beaucoup de mystère, du suspens; mais je n'ai pas eu l'impression forte d'une énigme et pas encore trop d'une intrigue. Evidemment sans vouloir faire du Dan Brown (Dieu vous en préserve !), ça vaut peut-être le coup "d'accrocher" un peu plus le lecteur avec des petits trucs qui le travaillent.

Suggestion 2 - J'ai bien aimé les bons petits traits d'humour de votre texte. L'idée serait d'introduire quelques petits traits "rigolos" et caractéristiques dans certains personnages, comme on en trouve dans certains personnages de ce genre de récit. Par exemple une façon de parler ... Y'a toujours un vieux qui parle avec des énigmes, des jeux de mots, ou qui est faché avec la conjugaison, à la façon de Yoda dans la guerre des étoiles :-) . Bon d'accord, c'est une suggestion un peu débile, plutôt bateau, je disais ça comme ça !

Plus généralement, je suis très curieux de voir dans quelle direction va aller l'histoire. Vous avez des vrais talents de conteuses ! J'aimerais aussi savoir quel sera l'interprétation (le message ?) qu'on pourra donner à ce conte. Vous y avez pensé ou vous verrez à la fin ?

Bravo encore pour ce que vous avez fait ! Vivement la suite ...

Acie 18/05/2005 @ 11:26:39
merci beaucoup!! moi je trouve tes suggestions tres interessantes, c'est vrai que pour l'instant ca manque, mais j'avais l'intention d'y venir, a l'humour lol
c'est vrai aussi que l'on a pas encore decide quel sera le fil de l'histoire ni sa fin, puisqu'on ecrit comme ca sans savoir ou on va, lol, chacune notre tour et on a autant de suspens que le lecteur, ;-) c'est ca qui est chouette
le probleme c'est que justement, va falloir qu'on en sache un peu plus que vous quand meme, lol
pour les descriptions c'est vrai c'est parfois un peu trop mais on va revoir ca aussi
en tous les cas, merci pour tes idees et tes remarques

Acie 18/05/2005 @ 11:46:40
et yoda j'adore, lol

Lyra will 18/05/2005 @ 14:46:11
J'aime beaucoup cet épisode encore.
Toujours très intéressant, toujours ces mêmes êtres intrigants, la femme très "froide", la petite fille,...

J'aime également l'idée des vêtement, le petit bonhomme sympathique, et la fin !!!
J'ai hâte de savoir ce que représentent réelement ces vêtements pour tout le petit monde là.

Très beau le coffre, bien décrit, ça donne envie de le voir prés de soi, de le toucher vraiment.

Sur la forme (c'est toujours fluide) juste deux petites choses :


Celui-ci semblait sculpté d'un seul tenant dans un tronc d'arbre millénaire.

Il ne manque pas un mot ?
OU bien c'est moi ? :0)

Sa voix douce parut forcée à Melony lorsqu'elle s'adressa à Giddleburt.

Je trouve la formulation un peu maladroite, elle m'a obligée à relire la phrase.

Autrement, j'ai hâte de lire la suite !!!

N.kkey 18/05/2005 @ 19:19:47
la suite la suite

Loupbleu 18/05/2005 @ 19:45:16
pour les descriptions c'est vrai c'est parfois un peu trop mais on va revoir ca
Je ne sais pas, elles sont chouettes vos descriptions, c'est un point fort ... C'est pas qu'il y en a trop, c'est que parfois elle interviennent beaucoup au milieu de l'action ou dans le dialogue par une volonté de tout qualifier dans le détail. Pour préciser ma pensée, je prends un exemple :

sortit un énorme trousseau de clefs de son veston mité.
– Laquelle est-ce ? bougonna-t-il, ses petits yeux concentrés derrière le monocle gravé qu’il venait de porter à son visage.
Le trousseau : énorme, le veston : mité, les yeux : petits et concentrés, le monocle : gravé.

J'aime bien trousseau énorme et yeux petits et concentrés parce que ces descriptions disent quelquechose dans l'action. Le monocle gravé et la veste mitée, c'est chouette, ça en dit beaucoup sur le personnage, mais peut-être il faut le placer autre part ?

Voilà, sans plus de conviction que ça, peut-être d'autres commentateurs peuvent donner un avis - peut-être contraire ?

Sahkti
avatar 18/05/2005 @ 20:01:45
c'est vrai que vos descriptions sont chouettes. Je ne sais pas si, comme dit Loupbleu, elles tombent parfois un peu mal, mais je crois qu'elles gagneraient à être rendues plus vivantes et plus visuelles, histoire de ne pas créer une narration trop longue ou pesante par rapport au reste du récit. En y mettant plus de "vie", ça aiderait peut-être à se couler dans le texte avec davantage de fluidité. Et puis certaines scènes valent la peine d'être développées, le récit y gagnerait en qualité à mon avis.

Yali 18/05/2005 @ 20:07:58
oui, je suis également de cet avis, c'est là tout le probleme de la narration, dire une fois les chose et ensuite, les faire vivre au lecteur. Par exemple, vous dites que c'est le foutoir, puis suit une série d'adjectifs le reprécisant, mais — à mon avis — il aurait été plus éfficace de faire vivre ce foutoir à vos personnages : ils se cognent, on du mal à se déplacer…

Kicilou 19/05/2005 @ 13:10:24
Merci pour toutes ces précisions détaillées et expliquées, c'est exactement le genre de conseils qu'on attendait, le plus précis possible ! Je vois ce que vous voulez dire et ça va bien nous aider je pense ! Vraiment, merci beaucoup !
N.kkey, pour la suite, je ne sais pas trop quand elle va arriver, on est toutes les deux dans les exams jusqu'au cou alors ce sera une suite non préalablement corrigée, on n'a pas eu le temps de revoir... Mais on la mettra.

Aegis 03/06/2005 @ 13:17:28
j'aime vraimenet beaucoup... et j'ai relevé cette très jolie expression: "un sourire lunaire égaré au fond des yeux."

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