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Pour le début, c’est ici ! http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
Et donc, voici la suite : 4 épisodes et sans les pseudos ! N.kkey, si tu veux t’amuser à chercher qui est qui… ;-)
*******************************************************
Le temps se rafraîchit rapidement et déjà le ciel s’assombrissait.
– On va avoir une nuit mouvementée, dit Feather les yeux levés vers les nuages. Pares dit qu’il connaît un lieu non loin d’ici où nous serons abrités pour la nuit.
Melony trouvait ce nom tout à fait à propos et plutôt comique étant donné la situation. Après tout, il n’était pas étonnant qu’avec un nom pareil ce dionante connaisse tous les recoins de la forêt où l’on puisse faire un somme. Elle se demandait si tous les dionante portait un nom correspondant à une particularité de leur mode de vie ou de leur personnalité, mais elle ne voulait pas se risquer à des questions qui mettraient à nu son identité et son ignorance. Elle répondit donc :
– Eh bien soit, allons-y. De toute façon une pause sera la bienvenue, nous avons tous besoin de dormir un peu. Demain nous reprendrons la route.
Ils se hâtèrent de rejoindre l’abri en question sous les premiers grondements menaçants du ciel. Melony se coucha sans un mot, épuisée de cette longue journée de marche. Elle n’avait presque rien mangé si ce n’est quelques baies aux approches de quelques buissons hasardeux.
La nuit fut effectivement mouvementée. Derrière ses paupières lourdes, Melony roulait ses yeux en tout sens, comme frénétiques. Elle rêvait…
Elle apercevait une silhouette féminine un peu floue, sur laquelle elle ne distinguait aucun visage, et qui semblait lui parler. Elle se voyait jouer dans un square de graviers sur les balancelles en bois. Elle riait. Et puis… une douleur. Elle ne voyait plus rien, du sang coulait dans ses yeux, elle fermait les yeux pour les protéger, sur les conseils de cette voix. Elle était sur le ventre, la tête dans les graviers, on l’aidait à se relever.
Melony se réveilla en sursaut. Un coup de tonnerre, un éclair l’avaient arrachée à son sommeil. Melony mit quelques instants à retrouver ses esprits, savoir où elle était. Instinctivement elle plaqua alors brusquement ses mains sur ses yeux et tout autour. Ses sourcils ! Elle n’avait pas de sourcils ! Elle comprit alors. Ce n’était pas un cauchemar, c’était un souvenir ! Elle était tombée de la balancelle et s’était ouvert les deux arcades sourcilières. Depuis, ses sourcils n’avaient jamais repoussé et avaient laissé leur place à deux étranges cicatrices, qui donnaient à son visage ce regard si singulier.
Melony eut du mal à se rendormir. Des bribes de son rêve lui revenaient par vagues, le flux et le reflux d’une mer intérieure plutôt agitée. C’était un des premiers souvenirs qu’elle réussissait à retrouver. Elle s’y accrochait donc désespérément, y cherchant un point d’ancrage pour remonter plus loin dans son passé. Elle finit par s’assoupir à l’aube, vaincue par la fatigue.
A peine deux heures plus tard, Feather la secouait d’une main ferme.
– Eh bien tu en mets du temps à te réveiller ! Pour quelqu’un de ton espèce tu dors beaucoup !
– J’ai passé une mauvaise nuit, réussit à marmonner Melony tout en essayant d’entrouvrir ses paupières lourdes de sommeil.
Et le trajet reprit, au même rythme que la veille. Chaque pas était une épreuve pour Melony qui n’avait rien avalé. Le petit-déjeuner semblait être une chose inconnue pour les deux êtres qui l’accompagnaient de même que, à bien y réfléchir, l’ensemble des repas. Elle se souvenait du regard interrogatif de Pares lorsqu’elle avait grignoté quelques baies hier. Mais malgré tous ses efforts pour le cacher, le manque de nourriture la minait. Elle ne percevait même plus les bruits de la forêt : le chant des ruisseaux, celui des oiseaux ou du vent dans les feuilles des arbres. Elle n’entendait que le coassement plaintif de son estomac et, par moment, un bourdonnement sourd, comme un essaim d’abeille.
Il devait être aux alentours de midi lorsqu’à bout de force, Melony réclama une pause et de quoi manger. Elle s’était écroulée misérablement sur une souche et essayait de chasser le brouillard qui s’insinuait entre ses yeux et le paysage environnant. Feather se campa solennellement devant elle et demanda :
– Qui es-tu ?
– Comment ça ? tenta de rétorquer Melony. C’est toi-même qui as reconnu en moi une Lysphaltise et tu me demandes maintenant qui je suis ?
Cette réponse déclancha la colère de Feather :
– Tu ne fais pas geler la terre autour de toi, tu ne portes pas ta boucle et je ne vois même pas le trou pour la fixer, tu dors toute la nuit, tu manges plusieurs fois par jour, tu montres des signes évidents de faiblesse physique et tu voudrais que je continue à croire que tu es une Lysphaltise ?! Tu me prends pour qui ?!!
Melony ne put répliquer… Le brouillard autour d’elle s’était fait de plus en plus épais. Elle avait l’impression de se noyer dans du coton. « Mais c’est impossible de se noyer ainsi » fut sa dernière pensée consciente.
Melony percevait quelques voix lointaines, très lointaines, qui semblaient tenter de la ramener. Sa tête était lourde, si lourde. Elle ne parvenait qu'à d'infimes oscillements, tels ceux, indicibles, des bateaux en mer qui provoquent la nausée si bien connue des marins néophytes et qui fait rire leurs aînés émérites.
Soudain, elle sentit la gerçure du froid naître sous son pied et remonter sa jambe jusqu'à envahir tout son corps en un affreux picotement, qui provoqua sans plus tarder un frisson généralisé et un haut le coeur irrépressible. Melony, en un geste spastique, se redressa brutalement et en un soubresaut final vomit la bile amère qui lui brûlait la gorge. Il n'était pas des plus agréables d'être ramené de la tiède torpeur d'un malaise à la réalité, par le contact cutané d'une Lysphaltise! Melony toussa encore deux fois, puis s'essuya la bouche du revers de sa chemise et enfin s'autorisa un regard sur les raisons de ce brusque retour dans le monde des vivants.
Elle était entourée d'une demi-douzaine de personnes, enfin ... d'êtres (elle ne savait pas exactement si toutes étaient des personnes).
– Ca y est, on s'réveille? lui lança Feather d'un oeil mauvais.
– Bonjour Melony, nous t'attendions, lui dit une grande femme à la peau très blanche, en lui adressant un sourire rassurant.
Melony se sentit soulagée, elle avait bien cru un instant qu'il s'agissait d'un comité d'accueil pas tout à fait "accueillant" (si vous voyez ce que je veux dire). Elle jeta un rapide coup d'oeil au fameux comité d'accueil et reconnut Pares qui la fixait l'air inquiet en clignant timidement des paupières. A sa droite, deux autres créatures qu'elle distinguait assez mal.
L’espace de quelques secondes, la femme s’éloigna et Melony la suivit des yeux. Elle paraissait donner à voix basse des instructions à ce qui semblait être son subalterne. Il avait l'air très attentif à ses paroles et concentré sur la tâche qu'elle lui confiait. Il s'éclipsa rapidement en ordonnant à un autre petit être à la peau grise et rugueuse, semblable à de l'écorce, de le suivre.
Lorsque la femme revint s'adresser à elle, Melony porta son regard sur son visage. C'est là qu'elle s'aperçut qu'elle portait la boucle bien en évidence juste au-dessus de ses yeux d'opaline immenses.
– Nous t'emmenons à l'estuaire, mais avant nous passerons chez Giddelburt te trouver des vêtements convenables, ceux-là ont souffert.
Melony ne pouvait détacher ses yeux de la boucle que portait son interlocutrice. Comment ne s’en était-elle pas douté plus tôt ?! Maintenant qu’elle la voyait attachée ici, en lieu et place du sourcil gauche de la femme, débordant sur le front et la tempe, elle comprenait que Feather l’ait prise pour un membre de ce peuple. Mais eux avaient au moins un sourcil droit. Elle ne pouvait, elle, se faire passer pour une Lysphaltise avec son absence complète de cet appendice.
Melony allait se lever quand une petite fille à la peau si blanche qu’elle en semblait transparente et aux cheveux vert d’eau se hissa sur l’amas de feuilles où on l’avait installée. Elle portait également une boucle, plus petite, qui (Melony le remarqua alors) était attachée par une fine pointe au sommet de l’arrête du nez, entre les deux yeux. Elle effleura avec douceur les cicatrices de Melony qui sentit un froid glacial lui mordre violemment la peau.
– Tu es comme la princesse de mon histoire préférée, celle que je demande à maman de me raconter tout le temps, tu as mis où ta couronne ?
Les paroles de l’enfant installèrent une sorte de tension, comme si un courant électrique parcourait l’assistance. L’espace d’un instant, Melony eut même l’impression de voir crépiter les cheveux de la femme qui venait de lui parler et que ses yeux si clairs n’étaient plus que deux blocs de glace. Une bouffée de terreur accéléra les battements de son cœur mais cela ne dura qu’une fraction de seconde. L’instant suivant, la Lysphaltise avait retrouvé son regard doux et débordant de bienveillance. Et Melony aurait pu croire avoir rêvé si elle n’avait pas senti son coeur qui tambourinait encore dans sa poitrine.
La fillette tendit la main à Melony pour l’aider à se relever mais celle-ci trouva plus prudent de se débrouiller seule. Elle adressa tout de même un chaud sourire à l’enfant, ce qui sembla la ravir au plus haut point.
Melony ne vit pas, derrière son dos, Feather qui semblait statufié, la bouche ouverte et les yeux ronds, tandis que Pares s’empressait de mettre ses pas dans ceux de la jeune fille, l’œil scrutateur et la démarche raide.
Et donc, voici la suite : 4 épisodes et sans les pseudos ! N.kkey, si tu veux t’amuser à chercher qui est qui… ;-)
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Le temps se rafraîchit rapidement et déjà le ciel s’assombrissait.
– On va avoir une nuit mouvementée, dit Feather les yeux levés vers les nuages. Pares dit qu’il connaît un lieu non loin d’ici où nous serons abrités pour la nuit.
Melony trouvait ce nom tout à fait à propos et plutôt comique étant donné la situation. Après tout, il n’était pas étonnant qu’avec un nom pareil ce dionante connaisse tous les recoins de la forêt où l’on puisse faire un somme. Elle se demandait si tous les dionante portait un nom correspondant à une particularité de leur mode de vie ou de leur personnalité, mais elle ne voulait pas se risquer à des questions qui mettraient à nu son identité et son ignorance. Elle répondit donc :
– Eh bien soit, allons-y. De toute façon une pause sera la bienvenue, nous avons tous besoin de dormir un peu. Demain nous reprendrons la route.
Ils se hâtèrent de rejoindre l’abri en question sous les premiers grondements menaçants du ciel. Melony se coucha sans un mot, épuisée de cette longue journée de marche. Elle n’avait presque rien mangé si ce n’est quelques baies aux approches de quelques buissons hasardeux.
La nuit fut effectivement mouvementée. Derrière ses paupières lourdes, Melony roulait ses yeux en tout sens, comme frénétiques. Elle rêvait…
Elle apercevait une silhouette féminine un peu floue, sur laquelle elle ne distinguait aucun visage, et qui semblait lui parler. Elle se voyait jouer dans un square de graviers sur les balancelles en bois. Elle riait. Et puis… une douleur. Elle ne voyait plus rien, du sang coulait dans ses yeux, elle fermait les yeux pour les protéger, sur les conseils de cette voix. Elle était sur le ventre, la tête dans les graviers, on l’aidait à se relever.
Melony se réveilla en sursaut. Un coup de tonnerre, un éclair l’avaient arrachée à son sommeil. Melony mit quelques instants à retrouver ses esprits, savoir où elle était. Instinctivement elle plaqua alors brusquement ses mains sur ses yeux et tout autour. Ses sourcils ! Elle n’avait pas de sourcils ! Elle comprit alors. Ce n’était pas un cauchemar, c’était un souvenir ! Elle était tombée de la balancelle et s’était ouvert les deux arcades sourcilières. Depuis, ses sourcils n’avaient jamais repoussé et avaient laissé leur place à deux étranges cicatrices, qui donnaient à son visage ce regard si singulier.
Melony eut du mal à se rendormir. Des bribes de son rêve lui revenaient par vagues, le flux et le reflux d’une mer intérieure plutôt agitée. C’était un des premiers souvenirs qu’elle réussissait à retrouver. Elle s’y accrochait donc désespérément, y cherchant un point d’ancrage pour remonter plus loin dans son passé. Elle finit par s’assoupir à l’aube, vaincue par la fatigue.
A peine deux heures plus tard, Feather la secouait d’une main ferme.
– Eh bien tu en mets du temps à te réveiller ! Pour quelqu’un de ton espèce tu dors beaucoup !
– J’ai passé une mauvaise nuit, réussit à marmonner Melony tout en essayant d’entrouvrir ses paupières lourdes de sommeil.
Et le trajet reprit, au même rythme que la veille. Chaque pas était une épreuve pour Melony qui n’avait rien avalé. Le petit-déjeuner semblait être une chose inconnue pour les deux êtres qui l’accompagnaient de même que, à bien y réfléchir, l’ensemble des repas. Elle se souvenait du regard interrogatif de Pares lorsqu’elle avait grignoté quelques baies hier. Mais malgré tous ses efforts pour le cacher, le manque de nourriture la minait. Elle ne percevait même plus les bruits de la forêt : le chant des ruisseaux, celui des oiseaux ou du vent dans les feuilles des arbres. Elle n’entendait que le coassement plaintif de son estomac et, par moment, un bourdonnement sourd, comme un essaim d’abeille.
Il devait être aux alentours de midi lorsqu’à bout de force, Melony réclama une pause et de quoi manger. Elle s’était écroulée misérablement sur une souche et essayait de chasser le brouillard qui s’insinuait entre ses yeux et le paysage environnant. Feather se campa solennellement devant elle et demanda :
– Qui es-tu ?
– Comment ça ? tenta de rétorquer Melony. C’est toi-même qui as reconnu en moi une Lysphaltise et tu me demandes maintenant qui je suis ?
Cette réponse déclancha la colère de Feather :
– Tu ne fais pas geler la terre autour de toi, tu ne portes pas ta boucle et je ne vois même pas le trou pour la fixer, tu dors toute la nuit, tu manges plusieurs fois par jour, tu montres des signes évidents de faiblesse physique et tu voudrais que je continue à croire que tu es une Lysphaltise ?! Tu me prends pour qui ?!!
Melony ne put répliquer… Le brouillard autour d’elle s’était fait de plus en plus épais. Elle avait l’impression de se noyer dans du coton. « Mais c’est impossible de se noyer ainsi » fut sa dernière pensée consciente.
Melony percevait quelques voix lointaines, très lointaines, qui semblaient tenter de la ramener. Sa tête était lourde, si lourde. Elle ne parvenait qu'à d'infimes oscillements, tels ceux, indicibles, des bateaux en mer qui provoquent la nausée si bien connue des marins néophytes et qui fait rire leurs aînés émérites.
Soudain, elle sentit la gerçure du froid naître sous son pied et remonter sa jambe jusqu'à envahir tout son corps en un affreux picotement, qui provoqua sans plus tarder un frisson généralisé et un haut le coeur irrépressible. Melony, en un geste spastique, se redressa brutalement et en un soubresaut final vomit la bile amère qui lui brûlait la gorge. Il n'était pas des plus agréables d'être ramené de la tiède torpeur d'un malaise à la réalité, par le contact cutané d'une Lysphaltise! Melony toussa encore deux fois, puis s'essuya la bouche du revers de sa chemise et enfin s'autorisa un regard sur les raisons de ce brusque retour dans le monde des vivants.
Elle était entourée d'une demi-douzaine de personnes, enfin ... d'êtres (elle ne savait pas exactement si toutes étaient des personnes).
– Ca y est, on s'réveille? lui lança Feather d'un oeil mauvais.
– Bonjour Melony, nous t'attendions, lui dit une grande femme à la peau très blanche, en lui adressant un sourire rassurant.
Melony se sentit soulagée, elle avait bien cru un instant qu'il s'agissait d'un comité d'accueil pas tout à fait "accueillant" (si vous voyez ce que je veux dire). Elle jeta un rapide coup d'oeil au fameux comité d'accueil et reconnut Pares qui la fixait l'air inquiet en clignant timidement des paupières. A sa droite, deux autres créatures qu'elle distinguait assez mal.
L’espace de quelques secondes, la femme s’éloigna et Melony la suivit des yeux. Elle paraissait donner à voix basse des instructions à ce qui semblait être son subalterne. Il avait l'air très attentif à ses paroles et concentré sur la tâche qu'elle lui confiait. Il s'éclipsa rapidement en ordonnant à un autre petit être à la peau grise et rugueuse, semblable à de l'écorce, de le suivre.
Lorsque la femme revint s'adresser à elle, Melony porta son regard sur son visage. C'est là qu'elle s'aperçut qu'elle portait la boucle bien en évidence juste au-dessus de ses yeux d'opaline immenses.
– Nous t'emmenons à l'estuaire, mais avant nous passerons chez Giddelburt te trouver des vêtements convenables, ceux-là ont souffert.
Melony ne pouvait détacher ses yeux de la boucle que portait son interlocutrice. Comment ne s’en était-elle pas douté plus tôt ?! Maintenant qu’elle la voyait attachée ici, en lieu et place du sourcil gauche de la femme, débordant sur le front et la tempe, elle comprenait que Feather l’ait prise pour un membre de ce peuple. Mais eux avaient au moins un sourcil droit. Elle ne pouvait, elle, se faire passer pour une Lysphaltise avec son absence complète de cet appendice.
Melony allait se lever quand une petite fille à la peau si blanche qu’elle en semblait transparente et aux cheveux vert d’eau se hissa sur l’amas de feuilles où on l’avait installée. Elle portait également une boucle, plus petite, qui (Melony le remarqua alors) était attachée par une fine pointe au sommet de l’arrête du nez, entre les deux yeux. Elle effleura avec douceur les cicatrices de Melony qui sentit un froid glacial lui mordre violemment la peau.
– Tu es comme la princesse de mon histoire préférée, celle que je demande à maman de me raconter tout le temps, tu as mis où ta couronne ?
Les paroles de l’enfant installèrent une sorte de tension, comme si un courant électrique parcourait l’assistance. L’espace d’un instant, Melony eut même l’impression de voir crépiter les cheveux de la femme qui venait de lui parler et que ses yeux si clairs n’étaient plus que deux blocs de glace. Une bouffée de terreur accéléra les battements de son cœur mais cela ne dura qu’une fraction de seconde. L’instant suivant, la Lysphaltise avait retrouvé son regard doux et débordant de bienveillance. Et Melony aurait pu croire avoir rêvé si elle n’avait pas senti son coeur qui tambourinait encore dans sa poitrine.
La fillette tendit la main à Melony pour l’aider à se relever mais celle-ci trouva plus prudent de se débrouiller seule. Elle adressa tout de même un chaud sourire à l’enfant, ce qui sembla la ravir au plus haut point.
Melony ne vit pas, derrière son dos, Feather qui semblait statufié, la bouche ouverte et les yeux ronds, tandis que Pares s’empressait de mettre ses pas dans ceux de la jeune fille, l’œil scrutateur et la démarche raide.
Impossible de deviner qui écrit quoi, tout s'enchaîne d'autant mieux que vos noms n'apparaissent plus.
Concernant l'histoire, il me semble qu'il y a plus de vraisemblance que dans la première partie (cette petite a quand même faim !) ; effectivement Melony est plus effrayée, elle est moins à son aise, ce qui me parait plus probable vue la situtation dans laquelle elle se trouve. Du coup (vous allez dire que je ne sais pas ce que je veux et vous aurez raison) il me semble que Melony n’est pas tout à fait la même, elle a perdu son arrogance. Je sais bien c’était un rôle qu’elle jouait (comme me l’a expliqué Acie) mais il me manque tout de même un peu de continuité dans le personnage.
J’apprécie le décor que vous avez campé et les personnages dépeints, tout cela est très visuel et témoigne d’une imagination plutôt riche.
Ma curiosité est à son paroxysme, que va-t-il donc se passer ?? ;-)
Concernant l'histoire, il me semble qu'il y a plus de vraisemblance que dans la première partie (cette petite a quand même faim !) ; effectivement Melony est plus effrayée, elle est moins à son aise, ce qui me parait plus probable vue la situtation dans laquelle elle se trouve. Du coup (vous allez dire que je ne sais pas ce que je veux et vous aurez raison) il me semble que Melony n’est pas tout à fait la même, elle a perdu son arrogance. Je sais bien c’était un rôle qu’elle jouait (comme me l’a expliqué Acie) mais il me manque tout de même un peu de continuité dans le personnage.
J’apprécie le décor que vous avez campé et les personnages dépeints, tout cela est très visuel et témoigne d’une imagination plutôt riche.
Ma curiosité est à son paroxysme, que va-t-il donc se passer ?? ;-)
Vous avez plutôt intêret à poster la suite bientôt, je ne vais pas pouvoir attendre !
Vous avez ouvert un monde, il va falloir le faire évoluer, et le refermer, et j'aimerais bien tout lire, parce que si vous arrêter vos posts, et que je n'ai pas la fin, ça va me rester dans la tête des années :0)
Bon, j'adore ce deuxième chapitre, je l'ai avalé, il se passe des choses, c'est très visuel, bien écrit, fluide, et puis j'aime beaucoup cette histoire de boucle, tous ces détails du fantastique qui nous marquent toujous même après avoir refermé le livre/ la page internet ;0)
Et puis j'adore découvrir des êtres, ces Lysphaltises par exemple, que l'on m'explique comment ils sont, à quoi ils servent.
Bon, elle arrive quand la suite ?
Ah et puis aussi, je serais incapable de discerner les deux plumes, ce qui est une bonne nouvelle, c'est toujours aussi cohérent dans l'écriture à deux.
Et j'oubliais, excellent la parole de la petite fille !!!
Vous avez ouvert un monde, il va falloir le faire évoluer, et le refermer, et j'aimerais bien tout lire, parce que si vous arrêter vos posts, et que je n'ai pas la fin, ça va me rester dans la tête des années :0)
Bon, j'adore ce deuxième chapitre, je l'ai avalé, il se passe des choses, c'est très visuel, bien écrit, fluide, et puis j'aime beaucoup cette histoire de boucle, tous ces détails du fantastique qui nous marquent toujous même après avoir refermé le livre/ la page internet ;0)
Et puis j'adore découvrir des êtres, ces Lysphaltises par exemple, que l'on m'explique comment ils sont, à quoi ils servent.
Bon, elle arrive quand la suite ?
Ah et puis aussi, je serais incapable de discerner les deux plumes, ce qui est une bonne nouvelle, c'est toujours aussi cohérent dans l'écriture à deux.
Et j'oubliais, excellent la parole de la petite fille !!!
non kristelle tu n'es pas penible au contraire, on tentera de retravailler cette continuité, les remarques sont les bienvenues
je pense que kicilou va être ravie que ça vous plaise, comme moi
bientôt la suite...
je pense que kicilou va être ravie que ça vous plaise, comme moi
bientôt la suite...
Partie qui semble beaucoup mieux réussie que la première, mais pour lauelle il m'est trop difficile de lutter contre mon absence de goût SF pour en dire plus... L'étrangeté et le sujet fantastique ne sont pas facile à traiter à mon goût et si je ne suis pas scotché-étonné d'emblée par ce thème particulier c'est assez difficile de m'accrocher ensuite réellement. Mais en tout cas, il on sent de l'amusement à écrire et donc surement il a là suites et suites à poursuivre ;-)
difficile de savoir qui ecrit, c'est sur et certain.
Par contre, ce deuxième chapitre un peu confu, faut faire attention à toutes ses repetitions...On saura que le héros se nomme Melony...faudrait que vous changiez cela. Trop de répétition.
Sinon, le texte est sympa et on veux la suite! C'est sur et certain.
J'ai bien aimé le passage avec la petite fille à la fin.
Par contre, je trouve les descriptions un peu vide parfois. Il manque une description réelle de sensation. Mais sinon, ca commence à etre très riche.
Vivement la suite!
Par contre, ce deuxième chapitre un peu confu, faut faire attention à toutes ses repetitions...On saura que le héros se nomme Melony...faudrait que vous changiez cela. Trop de répétition.
Sinon, le texte est sympa et on veux la suite! C'est sur et certain.
J'ai bien aimé le passage avec la petite fille à la fin.
Par contre, je trouve les descriptions un peu vide parfois. Il manque une description réelle de sensation. Mais sinon, ca commence à etre très riche.
Vivement la suite!
Partie qui semble beaucoup mieux réussie que la première, mais pour lauelle il m'est trop difficile de lutter contre mon absence de goût SF pour en dire plus... L'étrangeté et le sujet fantastique ne sont pas facile à traiter à mon goût et si je ne suis pas scotché-étonné d'emblée par ce thème particulier c'est assez difficile de m'accrocher ensuite réellement. Mais en tout cas, il on sent de l'amusement à écrire et donc surement il a là suites et suites à poursuivre ;-)
en parlant de SF, moi j'ecris des nouvelles et des romans de SF. JE met souvent sur le forum des ecrits, alors si ca te branche...viens voir mes sujets!
Quelques petites remarques...
D'abord l'orthographe, ce serait pas mal de relire, y a tout de même des fautes.
Ensuite les répétitions de mots, on en retrouve quelques unes qui sautent aux yeux et pas uniquement le prénom Melony qu'on connaît.
"...si ce n'est quelques baies... quelques buissons" est un exemple.
"... comité d'accueil pas tout à fait accueillant" (bof bof!)
Un détail: roulait ses yeux en tous sens, comme frénétiques... ça l'est ou non, mais ce n'est pas "comme". C'est une tournure maladroite, comme toute cette partie du texte d'ailleurs. Phrases assemblées de manière un peu malheureuse, cela donne un côté brouillon à ce paragraphe.
Evitez les parenthèses qui induisent vos pensées, ça casse le rythme et n'amène rien (si vous voyez ce que je veux dire et Melony le remarqua alors. Utilisez plutôt les virgules ou les tirets.
Trop de fois, on retrouve le mot "qui...", ça alourdit considérablement les phrases et le texte.
J'ai trouvé cet épisode trop "appliqué, comme si vous aviez rendu un travail scolaire que vous auriez soigné en utilisant un maximum de mots différents, ce qui donne des phrases maladroites et alambiquées. Ce n'est pas tout le temps très fluide, il y a un côté bricolé qui me dérange un peu.
Sinon pour le fond, l'histoire est toujours aussi agréable et plaisante. Un conte qui se dessine petit à petit, induisant ci et là quelques tensions qui n'explosent jamais mais qui sait, plus tard...?
D'abord l'orthographe, ce serait pas mal de relire, y a tout de même des fautes.
Ensuite les répétitions de mots, on en retrouve quelques unes qui sautent aux yeux et pas uniquement le prénom Melony qu'on connaît.
"...si ce n'est quelques baies... quelques buissons" est un exemple.
"... comité d'accueil pas tout à fait accueillant" (bof bof!)
Un détail: roulait ses yeux en tous sens, comme frénétiques... ça l'est ou non, mais ce n'est pas "comme". C'est une tournure maladroite, comme toute cette partie du texte d'ailleurs. Phrases assemblées de manière un peu malheureuse, cela donne un côté brouillon à ce paragraphe.
Evitez les parenthèses qui induisent vos pensées, ça casse le rythme et n'amène rien (si vous voyez ce que je veux dire et Melony le remarqua alors. Utilisez plutôt les virgules ou les tirets.
Trop de fois, on retrouve le mot "qui...", ça alourdit considérablement les phrases et le texte.
J'ai trouvé cet épisode trop "appliqué, comme si vous aviez rendu un travail scolaire que vous auriez soigné en utilisant un maximum de mots différents, ce qui donne des phrases maladroites et alambiquées. Ce n'est pas tout le temps très fluide, il y a un côté bricolé qui me dérange un peu.
Sinon pour le fond, l'histoire est toujours aussi agréable et plaisante. Un conte qui se dessine petit à petit, induisant ci et là quelques tensions qui n'explosent jamais mais qui sait, plus tard...?
Quelques petites remarques...
D'abord l'orthographe, ce serait pas mal de relire, y a tout de même des fautes.
tu pourrais me les indiquer, on les voit pas toujours quand on se relit mais ca me frustre beaucoup j'ai horreur des fautes
sinon pour la repetition accueil accueillant, c'est volontaire, peut-être ai-je oublié les guillemets, mais c'est un style que j'aime, insiter sur des mots avec effet comique ou ironique
d'autres effets que tu n'apprécies pas me plaisent alors j'en tiendrai compte, cependant, je n'irai pas contre mon style non plus
merci pour ta critique
Pas question d'aller contre ton style, bien sûr!
Pour l'ortho, je copie le texte sur word, je mets les fautes en rouge et je l'envoie par email.
Pour l'ortho, je copie le texte sur word, je mets les fautes en rouge et je l'envoie par email.
Acie, je me rends compte que j'ai l'adresse de Kicilou mais pas la tienne, alors je lui ai envoyé le fichier, elle te le transmettra certainement.
merci sakhti
c'est très sympa
je demande a kicilou
c'est très sympa
je demande a kicilou
M'a paru mieux que le N°1. S.F., oui, mais on n'y perd pas tous nos repères. L'histoire se développe bien et mis à part les remarques, certainement pertinentes, de Sahkti, ça me parait écrit suffisamment bien pour que l'intérêt se maintienne (ce qui ne veut pas dire forcément très bien écrit). Pour moi, c'est le genre d'écrit où l'histoire prime sur la forme. Allez, je vais voir la suite.
L'idée de la boucle est très intéressante et originale... et aussi le comportement très humains de toutes les créatures... (vous faîtes dans l'anthropocentrisme? lol)
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