Kilis nous a présenté ce poème de Rostand qui lui plaît tant et qui me plait aussi. Je le trouve léger et intelligent .
Souvenir vague ou les parenthèses
Nous étions, ce soir-là, sous un chêne superbe
(Un chêne qui n'était peut-être qu'un tilleul)
Et j'avais, pour me mettre à vos genoux dans l'herbe,
Laissé mon rocking-chair se balancer tout seul.
Blonde comme on ne l'est que dans les magazines
Vous imprimiez au vôtre un rythme de canot ;
Un bouvreuil sifflotait dans les branches voisines
(Un bouvreuil qui n'était peut-être qu'un linot).
D'un orchestre lointain arrivait un andante
(Andante qui n'était peut-être qu'un flon-flon)
Et le grand geste vert d'une branche pendante
Semblait, dans l'air du soir, jouer du violon.
Tout le ciel n'était plus qu'une large chamarre,
Et l'on voyait au loin, dans l'or clair d'un étang
(D'un étang qui n'était peut-être qu'une mare)
Des reflets d'arbres bleus descendre en tremblotant.
Et tandis qu'un espoir ouvrait en moi des ailes
(Un espoir qui n'était peut-être qu'un désir),
Votre balancement m'éventait de dentelles
Que mes doigts au passage essayaient de saisir.
Votre chapeau de paille agitait sa guirlande
Et votre col, d'un point de Gênes merveilleux
(De Gênes qui n'était peut-être que d'Irlande),
Se soulevait parfois jusqu'à voiler vos yeux.
Noir comme un gros paté sur la marge d'un texte
Tomba sur votre robe un insecte, et la peur
(Une peur qui n'était peut-être qu'un prétexte)
Vous serra contre moi. - Cher insecte grimpeur !
L'ombre nous fit glisser aux chères confidences ;
Et dans votre grand oeil plus tendre et plus hagard
J'apercevais une âme aux profondes nuances
(Une âme qui n'était peut-être qu'un regard).
Ce poème d'Edmond Rostand était chanté par Julos Beaucarne
Voici mon idée (vu que je ne pense qu'à jouer) : Nous allons tous (et même chacun) faire un poème inspiré par celui-ci. On le poste ici demain dans 24h exactement, soit 19h 25.
Oui, je sais, on n'a pas le temps.
Moi non plus.
Mais on le fait quand même.
Celui ou celle qui se dégonfle est une poule mouillée
Souvenir vague ou les parenthèses
Nous étions, ce soir-là, sous un chêne superbe
(Un chêne qui n'était peut-être qu'un tilleul)
Et j'avais, pour me mettre à vos genoux dans l'herbe,
Laissé mon rocking-chair se balancer tout seul.
Blonde comme on ne l'est que dans les magazines
Vous imprimiez au vôtre un rythme de canot ;
Un bouvreuil sifflotait dans les branches voisines
(Un bouvreuil qui n'était peut-être qu'un linot).
D'un orchestre lointain arrivait un andante
(Andante qui n'était peut-être qu'un flon-flon)
Et le grand geste vert d'une branche pendante
Semblait, dans l'air du soir, jouer du violon.
Tout le ciel n'était plus qu'une large chamarre,
Et l'on voyait au loin, dans l'or clair d'un étang
(D'un étang qui n'était peut-être qu'une mare)
Des reflets d'arbres bleus descendre en tremblotant.
Et tandis qu'un espoir ouvrait en moi des ailes
(Un espoir qui n'était peut-être qu'un désir),
Votre balancement m'éventait de dentelles
Que mes doigts au passage essayaient de saisir.
Votre chapeau de paille agitait sa guirlande
Et votre col, d'un point de Gênes merveilleux
(De Gênes qui n'était peut-être que d'Irlande),
Se soulevait parfois jusqu'à voiler vos yeux.
Noir comme un gros paté sur la marge d'un texte
Tomba sur votre robe un insecte, et la peur
(Une peur qui n'était peut-être qu'un prétexte)
Vous serra contre moi. - Cher insecte grimpeur !
L'ombre nous fit glisser aux chères confidences ;
Et dans votre grand oeil plus tendre et plus hagard
J'apercevais une âme aux profondes nuances
(Une âme qui n'était peut-être qu'un regard).
Ce poème d'Edmond Rostand était chanté par Julos Beaucarne
Voici mon idée (vu que je ne pense qu'à jouer) : Nous allons tous (et même chacun) faire un poème inspiré par celui-ci. On le poste ici demain dans 24h exactement, soit 19h 25.
Oui, je sais, on n'a pas le temps.
Moi non plus.
Mais on le fait quand même.
Celui ou celle qui se dégonfle est une poule mouillée
T'es pas à la page Sib, on dit une poule sèche maintenant... non mais!
Et c'est celui qui le dit qui l'est et voilà, alors fais gaffe à toi... Demain, 19.25, duel en règle, prépare ton arme!
Et c'est celui qui le dit qui l'est et voilà, alors fais gaffe à toi... Demain, 19.25, duel en règle, prépare ton arme!
Mais on n'a pas le temps !!!!!!
:0)
:0)
Suirtout que j'me lance, j'me lance, mais je n'ai pas le plus petit début d'idée :-(((((
Mais on n'a pas le temps !!!!!!
:0)
Oui, je sais
Dur, Sib !
C'est drôle, Sib, c'est justement ce que j'attendais de toi, que tu penses à un exo sur ce texte-là. Y doit y avoir des ondes...
C'est drôle, Sib, c'est justement ce que j'attendais de toi, que tu penses à un exo sur ce texte-là. Y doit y avoir des ondes...
Sûr qu'il y en a
Je l'aime bien ce texte !!!
T'es pas à la page Sib, on dit une poule sèche maintenant...C'est normal, une poule sèche, c'est une poule qui ne se jette pas à l'eau.
Pas de temps, mais je vais le tenter quand même.
Je ne crois pas avoir de temps demain, je poste donc dès ce soir.
J’arrivai en des lieux plus noirs qu’une catacombe,
Dans un cercle maudit comme l’enfer de Dante
(Un enfer qui n'était peut-être qu'une tombe)
Chaque pas me menait plus loin vers l’épouvante.
Une ombre me frôla, me glaçant de terreur
En gémissant un cri vibrant de désespoir.
Un spectre était passé en emportant mon coeur
(Un spectre qui n'était peut-être qu'un chat noir).
M’aventurant plus loin j’aperçus frissonnant,
Terrible apparition, un fantôme redoutable
(Un fantôme qui n'était peut-être qu'un drap blanc).
Qui prit fuite aussitôt vers le royaume du diable.
J’avais passé la nuit d’alcool m’abrutissant
de liqueurs très exquises, nectars et hydromel
(Hydromel qui n'était peut-être qu'un vin blanc).
Je continuais errant parmi les immortels
Puis la lumière revint. Devant moi, ô malheur
Un succube tremblant feulait telle une hyène
Une femme qui disait « Tu n’as donc pas vu l’heure ? »
(Une femme qui n'était peut-être que la mienne).
J’arrivai en des lieux plus noirs qu’une catacombe,
Dans un cercle maudit comme l’enfer de Dante
(Un enfer qui n'était peut-être qu'une tombe)
Chaque pas me menait plus loin vers l’épouvante.
Une ombre me frôla, me glaçant de terreur
En gémissant un cri vibrant de désespoir.
Un spectre était passé en emportant mon coeur
(Un spectre qui n'était peut-être qu'un chat noir).
M’aventurant plus loin j’aperçus frissonnant,
Terrible apparition, un fantôme redoutable
(Un fantôme qui n'était peut-être qu'un drap blanc).
Qui prit fuite aussitôt vers le royaume du diable.
J’avais passé la nuit d’alcool m’abrutissant
de liqueurs très exquises, nectars et hydromel
(Hydromel qui n'était peut-être qu'un vin blanc).
Je continuais errant parmi les immortels
Puis la lumière revint. Devant moi, ô malheur
Un succube tremblant feulait telle une hyène
Une femme qui disait « Tu n’as donc pas vu l’heure ? »
(Une femme qui n'était peut-être que la mienne).
Terrible la dernière strophe, Loupbleu! Excellent!
Bon les rimes ne sont pas très riches et j'ai négligé l'alternance des rimes masculines / féminines. Pas pu faire mieux ! J'ai hâte de vous lire ... Un match en vers Sibylline / Sahkti, ça se manque pas !
heuuuu exagérons rien, hein, Loupbleu. Sib est imbattable en vers, je ne m'y risquerais pas. Je jouerai mais juste pour l'honneur :)
moi, je passe, je rame à la rime, un autre monde pour moi, un monde que je ne comprends pas... amusez vous bien
cela dit; loup bleu, j'ai lu ton texte, et je suis mort de rire! un bonheur (et tant de souvenirs :))
Voici mon idée : Nous allons tous (et même chacun) faire un poème inspiré par celui-ci. On le poste ici demain dans 24h exactement, soit 19h 25.ça y est, je culpabilise! touché mais pas coulé. Le ferai pas, na!
Celui ou celle qui se dégonfle est une poule mouillée
Loupbleu, ton "poème" est superbe! J'aime pas mais il est magnifique...
welcome chicken-mentor
tu n'as pas osé écrire "wet chicken" Kill, merci de la délicatesse...
"délicatesse", c'est mon p'tit nom
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