Tistou 10/04/2005 @ 00:19:36
Sib : de la vitesse, du sens, taillée pour un 400 m.
Bala : Nombre de pieds ? La 3ème strophe est ma préférée.
SJB : Belle histoire de gorille. Mais je ne pense pas que ça pue comme ça un gorille. Bon ?
Lyra : de la sensualité, des apostrophes.
Spirit : configuration type Sib. Du sens mais je dirais manque d'envolées.
Sahkti : Chaud devant ! Bravo Sahkti. Beaucoup de sens ! Beaucoup !
Kinbote : impression de trébucher sur des pieds. Manque de lyrisme ? (oh ben je casse Kinbote là !) Mais réussi.
Kilis : à lire à haute voix c'est parfaitement équilibré. Et avec du sens.
Loupbleu : pareil. Très bien construit. Avec des douaniers qui font sens.
Fée : une histoire aussi. Les phrases coupées au milieu des vers me donnent l'impression de casser le rythme ?
Lucien : grosse déception ! (d'avoir 73 ans hein, pas le poème !)

Sibylline 10/04/2005 @ 00:28:52
Bonne nuit à tous, merci pour cette soirée et bravo pour vos vers !!!

Au fait, quelqu'un connait l'émission "les papous dans la tête", le dimanche, 12h45-14H sur france-culture ? C'est par pour cafter, mais ce sont des écrivains qui jouent au même jeu que nous (entre autre). C'est vraiment très bon et très drôle.

Ah non, je ne connais pas. Je sais que ce jeu était une des habitudes des surréalistes. C'est à l'époque lointaine ou j'ai appris cela que j'ai commencé à y jouer. Quand je l'ai proposé ici, cela a bien plu. Mais je ne savais pas qu'on y jouait aussi à la radio. Je vais essayer d'écouter ça. Mais je crois que ça va être difficile, à cette heure là le dimanche, je ne suis pas libre

Loupbleu 10/04/2005 @ 00:36:31
et pour compléter :
Tistou: Rackham le Rouge sous églantine nous révèle le secret de la licorne. L'adéquation du rythme des vers au fond est remarquable. Excellent.

Fee carabine 10/04/2005 @ 01:36:02
KINBOTE: Sensuel et surréaliste (de la cuisse de papesse, ah bon!), un peu mélancolique ? J'aime beaucoup.

KILIS: C'est superbe! Tu nous a presque fait du Ronsard, ce soir, et ton texte sonne pourtant très "d'aujourd'hui". Et il y a quelques vers que je te chiperais volontiers:
Eh oui! mon cœur s’accable de pensées fugitives
J’ai l’âme découpée en tranches de saucisson
et puis toute la dernière strophe...

TISTOU: T'as vraiment trop tiré sur l'églantine, ce soir ;-)! Un peu énigmatique ton poème... Enigmatique, onirique, mélancolique "La vision embrumée de tristesse". Tu crées une atmosphère, tu imposes un état d'âmes plutôt que de raconter une histoire, et je trouve que ça fonctionne très bien.

LOUPBLEU: une jolie histoire humoristique et fort bien menée.

LUCIEN: Une histoire, imprégnée d'un humour désabusé, triste et emporté par un rythme enlevé...

Fee carabine 10/04/2005 @ 01:47:04
Pour Lyra, j'ai posté le poème de Paul Celan dont je te parlais sur le forum http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…

Bluewitch
avatar 10/04/2005 @ 10:41:14
Voilà, je ne vous ai pas encore lus mais j'ai mis 26 minutes (vous m'essscuserez, je ne me suis pas contentée de fêter la grand mère et le lendemain est rude) pour faire mon devoir de citoyenne CLienne.
Je poste!

Bluewitch
avatar 10/04/2005 @ 10:41:45
Dans ma main celle d’Eglantine,
Paume à paume, sueur saline.
Echappe-moi, bel animal
Tu aimes ça, être furtive,
Non ? Et rester ma fugitive…
Fuite-amour, quoi de plus normal ?

Tu files, cheveux en bataille,
Nous crées un nid dans les broussailles.
Là, l’églantine laisse aussi son
Corps quitter habits et tristesse,
M’attend, silencieuse papesse.
Sa peau parle mais… pas un son.

Je l’entends son regard de pierre
Et je la sens qui s’Angleterre :
Je sais le lire ton beau miroir
Qui réclame baisers de fraise !
Et en douceur au bout de treize
S’endort l’églantine… bonsoir.

Bluewitch
avatar 10/04/2005 @ 10:44:33
Aaaaahh grrrrrrr gngngngngn pffffff : Sahkti, c'était toi le saucisson, didjou!

Bluewitch
avatar 10/04/2005 @ 11:38:29
SIB: j'ai trouvé succulent le "Et ramena sa fraise, Au concile de treize, Fut élu pape. Bonsoir". Concile de treize, moi, j'y aurais cru de toute façon! Bien rythmé et déjanté (quand même un peu, hein)!

BALAMENTO: bon, les pieds (de nez?) on ne les compte plus, ok... à côté de ça, j'aime les lèvres salines, le "je réponds en brousailles" et, bizarrement ce "te souviens-tu du rond de la pierre" qui, si incompréhensible, semble évoquer quelque chose d'intime à ton "narrateur" (on s'entend bien, hein).

SJB: J'ai ri, mais ri et ri encore! S'il fallait que je cite, je citerais tout! TROP drôle! Vraiment, c'est extraordinaire comme tu fais toujours une comédie de ces rimes. C'est hallucinant! Bravo!

LYRA: nette préférence pour ta troisième strophe, l'ensemble est, comme toujours, très imagé, très déstructuré dans l'émotion (mais pas dans les pieds, ça, tu es incollable) et c'est à prendre en compliment. Mais dans le troisième, tu allies plus de sens à l'image, et ne sèmes pas seulement les mots au gré de leur musique. Bravo

SPIRIT : bienvenue à toi! Un beau début en tout cas! J'ai aimé "Elle prit l'églantine, / Sur la lande saline". Bataille contre un saucisson, hum? Oui, pourquoi pas? ;o)

SAHKTI: J'ai aimé le *****, et aussi vraiment ***** mais ça mérite *****. Non mais! Faut pas qu'un petit passe par ici! ;o) Excellent, Sahkti, explosif! Drôle et coquin, un genre peu souvent exploité! Détonnant!

KINBOTE: Les deux premiers vers sont superbes, et l'ensemble, comme toujours, vraiment étonnant. Que je leur défonce la fraise à grands coups d'images. C'est ce que tu fais, mais on ne va pas s'en plaindre! ;o)

KILIS: beaucoup de douceur et de mélancolie. "Viens bercer mon chagrin", résume à lui-seul l'ensemble de ton texte. Un chagrin bercé de mots. Plus de simplicité que dans d'autes poèmes précédents, mais une atmosphère légère qui se dégage en même temps que cette douce tristesse qui donne le ton.

TISTOU: étonnant, vraiment. On a affaire à quoi, un contrebandier ayant forcé sur la contrebande? Je ne suis pas certaine d'avoir tout saisi (Lyra va se sentir moins seule! ;o)) mais j'ai beaucoup aimé l'atmosphère d'ensemble et cette incursion hallucinatoire de licornes. Et le très bon "Trop tiré ce soir sur l'églantine"...

LOUP BLEU: et bien, pour un bleu, je te félicite! Un texte vraiment lié et qui se tient du début à la fin. Bravo!

FEE CARABINE: conte rural? L'Eglantine a fait l'impasse sur le mauvais bougre et se retrouve un soupirant parmi les fraises! Si c'est pas joli, ça! Ca ne trébuche pas, c'est tout en délicatesse et en fantaisie, rien à redire!

LUCIEN : moi je dirais, "Ne baisse pas le son..." si c'est pour avoir une ode aussi bien trempée!! Ca grince, ça sonne, c'est enlevé. Et puis ce vieux qui se fait éconduire par une jeune... sais pas, ça vous rappelle rien? ;o) Du tout bon, en tout cas, contente que tu sois passé par là!

BLUE : c'est à cette-ci que tu arrives???

Bluewitch
avatar 10/04/2005 @ 11:39:14
cette heure-ci, bien entendu

Sahkti
avatar 10/04/2005 @ 11:56:31
Haha Blue, pas trop inspirée par le saucisson je vois :) Le seul petit heurt dans ton texte, ce saucissonage de syllabes à cet endroit, mais c'est subtilement joué! C'est plein de poésie, j'aime bien "je la sens qui s'Angleterre".

Yali 10/04/2005 @ 13:29:53
Sib
Parmi les églantines
A la senteur saline
Rôdait un animal
Dont l’allure furtive
La marche fugitive
N’avaient rien de normal

Il rentrait d’une bataille
Au fin fond des broussailles
Pour quelque saucisson
Qu’à sa grande tristesse
La sauvage papesse
Pouvait appeler « son »

Aussi déçu qu’une pierre
Il quitta l’Angleterre,
Implacable miroir,
Et ramena sa fraise
Au concile de treize,
Fut élu pape. Bonsoir.


Bala
Mais où es-tu églantine ?
Toi et tes lèvres saline ?
Oui, j'ai été un peu animal
mais est-ce raison pour te la jouer furtive
Non, non, ça n'est pas que toi la fugitive
comment ça "c'est normal" ?

A tes cheveux en bataille
Je réponds en broussailles
Prends moi pour un saucisson
Mais foin de ma tristesse
Puisque tu n'as plus le son

Tu te souviens du rond de la pierre ?
oui, c'était en Angleterre...
Le matin, devant le miroir
Et moi amoureux de ta fraise
C'était un treize
On s'était dit bonsoir

SJB
Faut-il pour la séduire une fleur d'églantine ?
Elle court dans le vent dans les brumes salines
Mais elle est poursuivie par un gros animal !
Oh ! mais, c'est un gorille à l'allure furtive !
Elle court si vite, quoi donc de plus normal ?

Allons-y de ce pas, entrons dans la bataille
Contournons l'animal au couvert des broussailles
Il pue cet animal, il pue le saucisson
Il est malodorant que c'est une tristesse
Il imite le pas chaloupé des papesses
Voilà que par ici j'entends qu'il fait des sons

Et ce qu'il fait par terre ce ne sont pas des pierres
C'est sale et dégoûtant comme une rue d'Angleterre
Je connais un bon truc : je lui montre un miroir
Il va s'épouvanter quand il verra sa fraise !
Et voilà ! Il s'enfuit ! Ouf ! Il était moins treize
La belle est dans mes bras ! Nous aurons un bon soir !

Lyra
Tu as vu cet’couleur églantine,
De ma min’ salée sucrée saline,
Quand bestial’ tu m’enferm’ animal
Dans ta cag’ ? D’une pensée furtive
Tu m’oblig’… je suis ta fugitive…
Tu m’attir’ ! Vertical, à la normal,

Horizontal, c’est le champ d’ bataille !
Alors j’te pousse dans les broussailles,
Et un, deux, trois, et puis l’saucisson,
Foutra le feu à ma min’-tristesse,
Tu es un diable, je suis papesse,
Ajoutons au monde un nouveau son,

Celui d’une fleur dans une pierre,
D’un bateau à voil’ en Angleterre,
De l’ond’ de ta voix sur un miroir,
De tes lèvres roug’ sur une fraise,
D’un chat, d’une’ échell’ un vendredi treize,
Et d’un baiser, celui du bon soir.

Spirit
Elle prit l'églantine
Sur la lande saline
Comme un bel animal
Et de façon furtive
S'enfuie la fugitive
Mais cela est normal

Elle livra bataille
Au milieu des brousailles
Contre le saucisson
Emplis d'une tristesse
Elle finit,la papesse
Par en perdre tout son

Pleurant comme une pierre
Loin de son Angleterre
Tel un joli miroir
Le nez comme une fraise
Elle compta jusqu'à treize
Et puis partie,bonsoir!

Sahkti
Qu'elle aimait cela la rouquine Eglantine!
Se baigner nue dans l'eau tiède des salines
Se trémousser comme un petit animal
En se caressant de manière furtive,
Le rouge aux joues, telle une fugitive.
Enflammer son corps était acte normal...

A sa chair livrant fébrilement bataille,
Agitant les doigts au creux de sa broussaille,
Elle pleurait l'absence d'un fervent saucisson.
Vide qui l'emplissait d'une immense tristesse
Et lui faisait craindre de terminer papesse,
Perspective qui provoquait de bruyants sons!

Meurtrissant son abricot contre une pierre,
Elle fantasmait sur les princes d'Angleterre,
Leur offrait ses délices sous un grand miroir,
Leur bouche dégustant sa savoureuse fraise.
Par chance, des princes, la famille en comptait treize!
De quoi lui promettre de délicieux bonsoirs...

Kinbote
J’ai couvert le dos d’Eglantine
De fleurs aux effluves salines,
Mis le feu à son animal.
Ma caresse le fut, furtive,
Et sa colère fugitive.
Rien au fond que de très normâle !

J’aime jouer à la bataille
Bien me cacher dans sa broussaille.
Mais qui parlerait de saucisse
A dû manger avec tristesse
Du gras de cuisse de papesse
Dans un grand silence sans son.

Quoi, on me jetterait la pierre
Jusqu’au fin fond de l’Angleterre!
Vite, qu’on m’apporte un miroir
Que je leur défonce la fraise
À grand coup d’images, par treize!
Et qu’on n’me dise pas bonsoir !

Kilis
Si on allait s’étendre sous la haie d’églantines
Qui fleurit rose là, non loin de la saline
Vois-tu, je ne suis plus qu’un petit animal
Viens bercer mon chagrin au gré de l’heure furtive
Eh oui! mon cœur s’accable de pensées fugitives
S’il pouvait revenir à son rythme normal…

Ma raison et mon cœur se livrent une bataille
Et pour tout horizon je ne vois que broussailles
J’ai l’âme découpée en tranches de saucisson
Oui voilà, prends ma main et comprends ma tristesse
Est-il bien assez clair mon silence de papesse ?
Tu as déjà les larmes, as-tu besoin du son ?

Mon visage est fermé, dis-tu comme une pierre
Grâve et aussi sérieux que la reine d’Angleterre
C’est qu’il n’est qu’un reflet, nostalgique miroir
Je suis pâle et mes lèvres n’ont plus couleur de fraise
Ah! je me souviendrai de ce vendredi treize !
Qu’il finisse ce jour, qu’on lui dise bonsoir !

Tistou
Trop tiré ce soir sur l'églantine
Souffle court, l'humeur était saline.
Bouger la jambe, réflexe animal
Au loin paissaient, silhouettes furtives,
Licornes, impressions fugitives
Oui, licornes, des licornes. Normal !

Pas de quoi engager la bataille,
Pas de quoi fout'le feu aux broussailles,
Plus raide, plus sec que du saucisson,
La vision embrumée de tristesse,
Aussi mal embouché qu'une papesse,
Restais coi. On m'avait coupé le son.

Bon à jeter sur un tas de pierres,
Prêt à livrer toute l'Angleterre
Pour une caisse de jolis miroirs,
J'allais pas la ramener, ma fraise.
En face j'en avais compté treize,
Il était temps d'appareiller. Bonsoir.

Loupbleu
Nous étions parvenus dans un champs d'eglantines
La brise nous amenait des effluves salines
Pas une âme qui vive, pas même un animal.
Nous avions adopté une marche furtive
Et n'avions rencontré qu'une souris fugitive
Ce silence dans la plaine étais-ce bien normal ?

Les bons douaniers sont en ordre de bataille :
Chacun va pour fouiller derrière une broussaille
cherchant contrebandier, marchand de saucisson
trafiquant de rillettes, mon dieu quelle tristesse
car leur charcutières, ils les tiennent pour papesses
quand soudain on entend un bien étrange son

Damned ! avait-on dit, puis un roulis de pierres ...
Ainsi on retrouva t-on, tous venus d'angleterre
Les trois individus cachés par un miroir
les pauvres brittaniques, cueillaient ... cueillaient des fraises !
Tout bien considéré, ils n'en n'avaient que treize
Les douaniers déçus leur dirent juste bonsoir.

Fée
Au temps où fleurit le muguet, Eglantine
qui peurait tout son sel, paupières salines
(tout ça à cause d'un sinistre animal)
essuie une dernière larme furtive
et tire un trait sur ces joies trop fugitives,
conclusion d'un récit banal, c'est normal.

Ah mais rev'là l'animal, mèche en bataille,
regards langoureux de son oeil en broussaille
Or là, qu'il aille au diable, le saucisson!
Eglantine a reçu sa part de tristesse.
De courtiser avec succès la papesse,
il aurait plus de chance, le sac de son!

Un peu plus tard, gambadant entre les pierres
et les prairies de la très verte Angleterre
Eglantine croise deux yeux noirs, miroirs
pour son petit minois. Au milieu des fraises,
Les v'là qui échangent des serments par treize
à la douzaine, c'est l'mot d'la fin, bonsoir!

Lucien
Tu cueillais des églantines
Du côté de la saline.
Dans ton regard animal
Se lisait la joie furtive
D’une candeur fugitive…
A seize ans, c’était normal.

Moi qui rentrais de bataille,
Je sortis de la broussaille
Brandissant mon saucisson…
Ton œil s’emplit de tristesse,
Et, sur un ton de papesse,
Tu me dis : « Baisse le son… »

Je m’assis sur une pierre,
Te parlai de l’Angleterre,
Tu me tendis un miroir :
- Ventre saint Bleu ! Quelle fraise !
- Oui, tu as soixante-treize
Ans. J’ai mieux ailleurs. Bonsoir…

Blue
Dans ma main celle d’Eglantine,
Paume à paume, sueur saline.
Echappe-moi, bel animal
Tu aimes ça, être furtive,
Non ? Et rester ma fugitive…
Fuite-amour, quoi de plus normal ?

Tu files, cheveux en bataille,
Nous crées un nid dans les broussailles.
Là, l’églantine laisse aussi son
Corps quitter habits et tristesse,
M’attend, silencieuse papesse.
Sa peau parle mais… pas un son.

Je l’entends son regard de pierre
Et je la sens qui s’Angleterre :
Je sais le lire ton beau miroir
Qui réclame baisers de fraise !
Et en douceur au bout de treize
S’endort l’églantine… bonsoir.

Yali 10/04/2005 @ 13:30:32
Et donc, à moi ;-)

Yali 10/04/2005 @ 13:42:23
Cinq pétales l’églantine
Une saline
Une animal
Une furtive
Une fugitive
Une normal

Fleur de bataille
Pousse en broussaille
Combien de sots s’y sont
Trompés, et puis tristesse
Mal calculé la papesse
Des fleurs, éperdue la raison

Belle mais cœur de pierre
Pan terre, angle terre
Mais de glace, miroir
T’envoies aux fraises
Âge ? À peine treize

Yali 10/04/2005 @ 13:48:14
Bordel, mauvais copié/collé
Donc :

Cinq pétales l’églantine
Une saline
Une animal
Une furtive
Une fugitive
Une normal

Fleur de bataille
Pousse en broussaille
Combien de sots s’y sont
Trompés, et puis tristesse
Mal calculé la papesse
Des fleurs, éperdue la raison

Belle mais cœur de pierre
Pan terre, angle terre
Mais de glace, miroir
T’envoies aux fraises
Âge ? À peine treize
Gâche amour et bonsoir

Sahkti
avatar 10/04/2005 @ 13:50:02
Haaa Yali, j'ai ri et bien aimé! C'est percutant. Au diable les libertés prises avec les pieds, l'essentiel est dans le contenu et je me suis régalée de la fin. Pauvre petiote que tu nous présentes là! :)

Lyra will 10/04/2005 @ 14:11:16
Joli Blue !
laisse aussi son bien joué, je n'y aurais jamais pensé :0)
J'aime beaucoup aussi :
Paume à paume, sueur saline
Et :
Sa peau parle mais… pas un son.
C'est sensuel, visuel, et fluide.

Lyra will 10/04/2005 @ 14:16:18
Yali, J'adore les cinq pétales, c'est vraiment excellent !!!
Et puis bien sûr Pan terre Angle terre
J'aime bien :0)

J'ai aussi bien aimé l'histoire, et puis quand je relis fleur de bataille que c'est beau :0)

Lucien
avatar 10/04/2005 @ 14:49:10
Sib
Très actuel. J'aime bien le "concile de treize".

Bala
Hermétique, le "rond de la pierre" ; belle nostalgie d'Eglantine ; il manque la "papesse", non?

SJB
Réécriture du "gorille" de Brassens avec happy end...

Lyra
Toujours les côtés titi de Lyra. J'adore :
"Et un, deux, trois, et puis l’saucisson,
Foutra le feu à ma min’-tristesse,"

Spirit
La fin me paraît plus réussie que le début.

Sahkti
Quelle ardeur! Et quelle belle cohérence dans la thématique!
Morceaux de bravoure :
"Agitant les doigts au creux de sa broussaille,
Elle pleurait l'absence d'un fervent saucisson.
...
Meurtrissant son abricot contre une pierre,
Elle fantasmait sur les princes d'Angleterre,"

Kinbote
Tout l'art de Kinbote. Beau travail sonore.

Kilis
Un dilemme cornélien qui comprend ce vers, il faut le faire :
J’ai l’âme découpée en tranches de saucisson

Tistou
J'aime bien le style elliptique, la vigueur.

Loupbleu
Hugolien!

Lucien
Je propose cette correction :
"M'en revenant de bataille..."

Blue
Admirable détournement :
"laisse aussi son"
Et cet autre :
" Et je la sens qui s’Angleterre"

Lucien
avatar 10/04/2005 @ 14:51:38
J'oubliais :
Fée
J'aime bien tous ces rebondissements en si peu de vers ; et "treize / A la douzaine"

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