Sibylline 05/02/2005 @ 22:50:25
Salut Mae!

Yali 05/02/2005 @ 22:51:16
Jour du poisson : vendredi
Morue, certes mais feminine
M’aguiche la Marylin
Peut s’le permettre pardi

Alors courageux, hardi
J’lui dis : « Thé de Chine ? »
Direct j’prends une praline
J’en suis tout étourdi

Puis j’vois des Etincelles
Des bougies en ficelle
Tachetées comme léopard

Suis ni tapette ni souricière
Pas davantage l'abée Pierre
Alors je la lui rends et repars

Sibylline 05/02/2005 @ 22:52:50
Jour du poisson : vendredi
Morue, certes mais feminine
M’aguiche la Marylin
Peut s’le permettre pardi

Alors courageux, hardi
J’lui dis : « Thé de Chine ? »
Direct j’prends une praline
J’en suis tout étourdi

Puis j’vois des Etincelles
Des bougies en ficelle
Tachetées comme léopard

Suis ni tapette ni souricière
Pas davantage l'abée Pierre
Alors je la lui rends et repars

Tranche de vie!

Bolcho
avatar 05/02/2005 @ 22:54:58
Voilà, voilà, j'arrive, en retard comme d'hab


On sort ce soir Bolcho? Ou bien ce vendredi?
Sa voix douce et sonore, intense et féminine
Me sussurre à l'oreille. "Oui, bien sûr Maryline,
Pas le soir des sonnets, car j'y serai pardi,

Et je rimerai sec, l'alexandrin hardi,
J'y mettrai des odeurs qui viennent de la Chine,
Avec un goût sucré rappelant la praline;
Déjà l'inspiration s'élève et m'étourdit,

L'idée première est là, et je vois l'étincelle,
Il suffit maintenant de tirer la ficelle,
Et rugir de plaisir comme un vrai léopard!"

Maryline me crie: C'est une vraie souricière!
Je m'en vais de ce pas jusque chez l'abbé Pierre!
Lui au moins m'entendra...et Maryline part.

Lyra will 05/02/2005 @ 22:56:52
Le silence déRobe un son, un Vent Dredi,
Qui berce l’océan d’une voix féminine,
Un peu celle d’un ange, ou d’une Marylin,
Qui trouverait l’île étrange, et le temps, pardi !

La vague du mépris m’enterre ici, hardi !
Echouée quelque part entre l’abîme et la chine,
Du sel à perte de vue, d’une douceur praline,
D’une allure taquine, comme toi étourdi.

Et la lune qui se moque de l’étincelle,
Dans mes yeux lorsque je retrouve la ficelle
De la réalité, et dis tout bas : ‘‘Léo part’’.

Elle rit, en me voyant dans la souricière,
Personne ne m’aide, pas même l’abbé Pierre,
Laissez-moi dormir, ne me dites pas: ‘‘Léo part’’.

Bluewitch
avatar 05/02/2005 @ 22:57:12
Orphée ce jour naquit : un sombre vendredi.
Bien que mythologique et d’allure féminine,
Ce poète jaloux, blond comme Marylin,
Détournait hommes et bêtes de la raison, pardi !

Quelle belle ritournelle fit-on de ce hardi !
Racontant ses exploits même jusqu’en mer de Chine…
Il n’est qu’une noisette cachée dans une praline :
Détournez le regard, de ce triste étourdi.

Si sa lyre vous évoque une quelconque étincelle
C’est qu’il a habilement joué de ses ficelles :
Il peut en un clin d’œil dompter un léopard.

Et vous, tomberez-vous dans sa belle souricière ?
« Vous m’en contez une bien drôle, ah, bé, Pierre !
Comme quoi les anciens, étaient des gens à part ».

Killgrieg 05/02/2005 @ 22:57:43
J’étais pas au top pour vendredi
J’aurai voulu être plus féminine
Un peu fringuée comme Marylin
Mon pote m’a dit soit plus hardi

Va aux puces, cherche, chine
Un chasuble genre maritime.
J’étais d’habitude plutôt étourdi
Là c’était cul cul la praline.

J’ai tout à coup eu l’étincelle
Je ne me mettrai qu’une ficelle
Avec mon p’tit haut léopard.

J’étais tombé dans la souricière
J’avais la tronche de l’abbée Pierre
Et là ! vraiment ! j’avais eu ma part


***


Je l’ai rencontrée vendredi
Féline, sensuelle, féminine,
Comme un ange, un rêve, Marylin
J’aurait voulu être plus hardi.

La balader jusqu’en Chine
Voie aérienne ou maritime,
Par sa beauté, tou étourdi ;
J’lui ai juste offert une praline.

Elle n’a même pas eu l’étincelle
J’ai pas trouvé la bonne ficelle
Pas eu l’instinct du léopard.

L’embarquer dans ma souricière,
Sans rendre de comptes à l’abbé Pierre…
Oublie ça mon gars et pars

pardon, un peu à la bourre?

Yali 05/02/2005 @ 22:58:41
Mae, ton entre parenthèse en ficelle est un régal, pour l’œil et pour l’esprit.

Bluewitch
avatar 05/02/2005 @ 22:59:39
Mae, je n'ai qu'un mot: parfait!

Sibylline 05/02/2005 @ 22:59:55
Drôlement bien fait, Bolcho! On dirait que les rimes te sont allées à merveille. C'est rentré pile poil dans ton histoire, ou ton histoire dans les rimes. C'est impec. Ca n'a pas l'air forcé, alors que ça l'est, par définition. Bravo

Yali 05/02/2005 @ 23:00:43
Grieg, tu t'es planté dans les rimes ;-)))) Je suis mort de rire, vraiment, bienvenue à toi, hihi

Bluewitch
avatar 05/02/2005 @ 23:00:44
Sib, le rêve, l'aventure, ça sent le chaud.
Pas fière de moi quand je vous lis: j'ai eu un coup de mou ce soir

Kilis 05/02/2005 @ 23:01:18
C’était bien aujourd’hui, ce soir, ce vendredi
Qu’elle voulait le séduire, paraître féminine
Oui, comme la Monroe faire sa Marylin
Quand on a rendez-vous, faut ce qu’il faut pardi!

Vite passer une robe au décolleté hardi
Elle choisi la noire, celle en crèpe de Chine
Soigner son emballage, avoir l’air d’une praline
En mettre plein la vue au petit étourdi

Voir briller dans ses yeux passer des étincelles
Jouer sa star en strass, tirer toutes les ficelles
Glisser ses longues jambes dans les bas léopard

Un beau piège en effet, une vraie souricière
Qui aurait pu faire fondre même l’abbé Pierre
Un coup d’œil au miroir, elle prend son sac, elle part

Bluewitch
avatar 05/02/2005 @ 23:01:40
Yali, quelle violence! ;o)

Extra

Bluewitch
avatar 05/02/2005 @ 23:02:12
Bolcho: ah, le goût sucré des sonnets....

Sibylline 05/02/2005 @ 23:03:02
Mae, ton ascète n'a plus qu'à se faire gourou. Très amusante histoire, bien rendue et mise en vers. J'ai bien ri.

Olivier Michael Kim
05/02/2005 @ 23:03:55
Certaines fois on se dit qu'il faudrait mieux rester couché que de participer aux sonnets... Maigre inspiration, donc résultat ultra médiocre. Ca veut vraiment rien dire ce que j'écris...

Dois-je aimer ou haïr les vendredi ?
Le week-end disparaît une présence féminine.
Dans sa famille doit retourner Marylin.
La quitter, j’en souffre à mourir, pardi.

Notre relation secrète est hardie.
Le moindre de ses mots m’étourdit.
Quand elle part, mes yeux praline
Pleurent une mer de Chine.

Notre sentiment étincelle,
Et ne tient qu’à une ficelle.
C’est plus facile d’être léopard.

Je suis coincé dans une souricière,
Par un cœur plus fort que l’Abbé Pierre.
Je l’attends quelque part.

Lyra will 05/02/2005 @ 23:04:43
Sib, le rêve, l'aventure, ça sent le chaud.
Pas fière de moi quand je vous lis: j'ai eu un coup de mou ce soir

Tu plaisantes, Blue, t'as vu ton sonnet, moi je dis Bravo !!!

Sibylline 05/02/2005 @ 23:04:47
Le Yali sait parler aux dames à ce que je vois. Il ne faut pas le chercher.
Blague à part, ton sonnet est très rigolo et rythmé rapide. C'est OK pour moi.

Olivier Michael Kim
05/02/2005 @ 23:04:54
Kilis, whaoh ! Ca se tient et c'est beau. Chapeau bas.

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