Stradivarius
03/03/2015 @ 21:05:20
Laurence cossé dans ces nouvelles se penche sur l'avenir des écrivains qui sont en rupture d'inspiration, que deviennent-ils?L'écriture n'est pas une mince affaire.." la standardiste" qui écrit en cachette, la nuit, est une des nouvelles assez émouvante. Dans son travail, standardiste dans une grande maison d'édition, on ne la voit pas, on ne la salue pas, discrète, elle assiste pourtant au devenir des auteurs, les connus mais aussi les désespérés qui retirent leurs manuscrits non retenus...et c'est la nuit qu'elle s'y frotte en écrivant les 500 pages de son roman qui recevra un prix, mais ironie du sort c'est sa fille qui le recevra, alors qu'elle finit sa vie dans une clinique. Laurence cossé est en effet très pessimiste sur ce coup , mais après tout qui s'occupe des délaissés de la littérature . L'écriture est une épreuve douloureuse , réussite, échec, oubli , ça reste un long parcours, beaucoup de candidats mais peu d'élus...

Isis 04/03/2015 @ 11:50:57
On ne peut qu'être d'accord avec ces propos sur les grandeurs et servitudes de l'écriture.
Pour ma part, j'ai fait la critique de ce livre il y a près de trois ans et j'avoue n'en avoir pas retenu grand chose. Il faut dire aussi que le genre de la nouvelle ne facilite pas la mémorisation. Un écueil de plus dans le travail de l'écrivain qui se livre à cet exercice et qu'il convient sûrement de saluer au passage pour le courage de s'être attelé à cette tâche ô combien difficile.
De plus, il est tellement plus aisé en matière d'écriture de «faire long» que «court» Il n'en reste pas moins, en relisant ma critique, que ces nouvelles sont quasiment dépourvues de «chute», ce qui, dans cet exercice demeure tout de même essentiel !

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