Pucksimberg
avatar 13/02/2015 @ 23:50:33
Et voilà, c'est parti !

C'est ici que l'on peut noter nos remarques sur ce roman brésilien.

Comme d'habitude, nous pouvons noter au début de nos messages la page à laquelle nous nous sommes arrêtés à titre informatif.

Bonne lecture et à très vite. :-)

Marvic

avatar 14/02/2015 @ 07:58:04
Premières impressions matinales : une première bonne nouvelle, je n'ai jamais lu ce titre; mais la moins bonne pour moi, c'est que les caractères sont tellement petits, que les pages en italique me sont difficilement lisibles :-(

Pucksimberg
avatar 14/02/2015 @ 09:22:55
Premières impressions matinales : une première bonne nouvelle, je n'ai jamais lu ce titre; mais la moins bonne pour moi, c'est que les caractères sont tellement petits, que les pages en italique me sont difficilement lisibles :-(


Oui, comme toi, je trouve les caractères trop petits. Pas facile pour lire l'italique.

Pucksimberg
avatar 14/02/2015 @ 09:34:15
p.23.

Le début du roman est accrocheur et original grâce à l'article de journal et ces multiples lettres en italique. On ne connaît pas encore nos personnages principaux que l'on n'a pas encore rencontrés, mais on entend beaucoup parler d'eux avec quelques avis divergents.

J'ai hâte de rencontrer ces Gavroches des temps modernes ( de 8 à 16 ans ) même s'ils semblent plus craints et violents que le personnage de Victor Hugo.

Dans le court chapitre "L'entrepôt", on sent la sympathie de l'auteur pour ces enfants et adolescents dans sa description :
"Vêtus de guenilles, sales, quasi affamés, agressifs, lâchant des jurons et fumant des mégots, ils étaient en vérité les maîtres de la ville, ceux qui la connaissaient totalement, ceux qui totalement l'aimaient, ses poètes."

Jolie phrase qui finit sur une remarque très positive et qui interroge le lecteur. Ces enfants sont des poètes ... Curieux de voir comment l'écrivain va décrire nos personnages.

Saule

avatar 14/02/2015 @ 15:57:01
p.100

C'est vraiment bien, les premières pages donnaient le ton : c'est un roman social dans un style truculent. L'auteur prend évidemment le parti des enfants des rues et n'est pas tendre avec les riches et la politique. Il faut dire qu'il sait de quoi il parle, il a lui-même vécu dans la rue avant de devenir écrivain et puis politicien (communiste).

Si j'avais lu Mark Twain je dirai peut-être que ça y ressemble mais comme je n'ai pas lu Mark Twain je ne peux pas dire si ça y ressemble. C'est un peu daté peut-être (écrit en 1952 je crois). On n'est pas dans le sordide ou le pathétique même si la misère humaine est évidente. On est plus dans l'humour et le roman d'aventure, et l'auteur a une très belle plume.

Bref, ça me plait beaucoup

Marvic

avatar 14/02/2015 @ 19:07:44
p.100

C'est vraiment bien, les premières pages donnaient le ton

C'est exactement ce que j'ai ressenti : la présentation des articles du Journal du Soir est très drôle mais surtout très révélatrice du fonctionnement de la société bahiane.

p. 43

Les surnoms des enfants sont aussi très amusants mais cachent une réalité effroyable.
C'est le talent de Jorge Amado; faire sourire, utiliser une écriture légère pour décrire des situations terribles.
Complètement d'accord avec toi Saule, même si pour le moment, la lecture ne me semble pas trop datée.

Pucksimberg
avatar 15/02/2015 @ 10:19:38
p.35.

Le lecteur découvre les personnages principaux. J'aime les explications données pour comprendre les surnoms des protagonistes.

L'écriture est agréable et efficace. On arrive facilement à imaginer tous ces personnages, l'endroit où ils vivent et même l'atmosphère qui règne.

Marvic

avatar 15/02/2015 @ 12:27:39
p. 68
Après les présentations, j'ai l'impression qu'on s'oriente vers le récit des diverses aventures des Capitaines des Sables, chaque chapitre construit comme une nouvelle.

Dans celui sur les lumières du manège, on est encore une fois confronté à la contradiction entre l'enfant fasciné par un manège, ses lumières, sa musique, ses chevaux de bois mais qui serait prêt à "égorger avec son rasoir" pour défendre le propriétaire de ce vieux manège.

LesieG

avatar 15/02/2015 @ 14:00:04
Au tout début, je n'ai commencé qu'aujourd'hui mais le ton est donné et je pense déjà savoir pour qui penchera mon "cœur"... Pour le moment je trouve que vu l'époque du livre, l'écriture est très moderne.

Pucksimberg
avatar 15/02/2015 @ 17:48:23
Au tout début, je n'ai commencé qu'aujourd'hui mais le ton est donné et je pense déjà savoir pour qui penchera mon "cœur"...


Le Chat ?

Pucksimberg
avatar 15/02/2015 @ 17:54:13
p.56.

Je commence à voir ce qu'écrivait Saule, le côté "roman d'aventure", par exemple dans l'épisode du paquet qu'il faut récupérer.

Le roman se lit facilement et l'on se plaît à voir comment ces enfants/adolescents s'organisent pour survivre. On en vient parfois à oublier que ce ne sont pas des adultes.

Saule

avatar 15/02/2015 @ 20:27:19
Au tout début, je n'ai commencé qu'aujourd'hui mais le ton est donné et je pense déjà savoir pour qui penchera mon "cœur"...



Le Chat ?

Ou bien Pedro ?

En effet comme dit Marvic, chaque chapitre semble construit comme un nouvelle, un autre épisode des aventures de la bande. Mais des personnages deviendront récurrent je pense.
L'épisode du manège était assez émouvant, celui des lettres récupérées et celui de la statue sont plus dans l'épique et l'aventure. Je m'amuse beaucoup en tout cas.

LesieG

avatar 15/02/2015 @ 21:20:14
Au tout début, je n'ai commencé qu'aujourd'hui mais le ton est donné et je pense déjà savoir pour qui penchera mon "cœur"...



Le Chat ?


Dans l'ensemble "les capitaines des sables"

Ndeprez
avatar 15/02/2015 @ 21:40:53
P 56 , les premières impressions sont vraiment bonnes même si , comme certains lecteurs j'ai eu quelques soucis à parcourir les premières pages écrites en italique.
Je suis assez stupéfait par la maturité de ces enfants , émancipation bien entendue liée à leurs conditions de vie.
Ils ont un chef , une hiérarchie , des codes de conduite ils ont su créer leur société puisque celle des adultes n'a pu les assimiler.
Je suis d'accord sur le coté "roman d'aventure" qui donne un véritable rythme au texte.

LesieG

avatar 16/02/2015 @ 11:30:49
Page 75
J'en suis au fameux passage du manège, il y a une grande tendresse dans tout ces enfants, tendresse décrite avec à chaque fois beaucoup de pudeur :
par Patte Molle quand il dit qu'il aimerait bien trouver des bras pour dormir enfin en paix
ou Joao Grande qui s'épanouit d'une petite tape que lui fait son chef alors qu'il "a sauvé une femme en détresse" dans le passage des lettres récupérées.
On peut pas vraiment dire que je m'amuse beaucoup avec ce livre, contrairement à Saule, on ressent trop la difficulté de vivre et le mal-être intérieur de tous ces enfants mais ça ne veut pas dire que j'adore cette histoire et que j'ai hâte d'en connaitre la fin même si je prend mon temps pour apprécier chaque passage et chaque personnage.

Shelton
avatar 16/02/2015 @ 12:16:17
J'ai commencé doucement, très doucement car le week-end fut chargé avec les enfants présents à la maison... Bonnes premières impressions... je reviens vite !

Marvic

avatar 16/02/2015 @ 17:51:20
p 134
C'est vrai que ces enfants sont très déroutants; ils ont un besoin de tendresse, ils gardent des désirs d'enfants mais sont en même temps autonomes et capables de grande violence.
Et puis, ce qui est surprenant, c'est qu'ils ne prennent pas les mains tendues. Cela fait deux chapitres où les enfants refusent de quitter leur liberté alors que des opportunités sérieuses se sont présentées.
J'ai trouvé le chapitre "Famille" particulièrement émouvant dans ce sens.

Je trouve le personnage de l'abbé José Pedro très attachant. C'est un adulte au plus près des enfants, animé d'une réelle volonté pour les aider, mais d'une grande naïveté; et on le voit douter de plus en plus quand à la justice de son pays et en sa foi. Beau et rare personnage d'adulte du livre.

j'ai hâte d'en connaitre la fin même si je prend mon temps pour apprécier chaque passage et chaque personnage.

Je me demande s'il y aura une fin...

Ndeprez
avatar 16/02/2015 @ 22:00:16
p 157.
Le roman est découpé en "fragments de vie" ce qui rend la lecture fluide et rapide.
Les enfants sont attachants , terriblement murs. Ils ne veulent pas renoncer à leurs libertés (cf l'Histoire "Famille") et préfèrent rester vivre pauvres mais "entre-eux".
"Famille" m'a beaucoup marqué , c'est la première fois que la notion de remord apparaît.
"Variole blanche" est aussi une histoire poignante.
Le personnage du prêtre se démarque un peu , je ne sais pas comment il évoluera mais je trouve qu'il fait le lien entre le mondes des capitaines des sables et celui de la société.
Jusque là et il n'y a pas de raison que cela change , je prend un grand plaisir à cette lecture partagée.

Pucksimberg
avatar 16/02/2015 @ 23:21:09
p.67.

Pas eu le temps de beaucoup lire aujourd'hui, mais quand même.

J'ai attaqué le chapitre où il est question du manège dont beaucoup d'entre vous parlent. Et j'aime ces quelques pages lues, assez poétiques. Ils ont une vie qui pourrait rappeler celle d'un adulte, mais ont souvent le regard d'enfants. Cet émerveillement face au manège peut en témoigner.
Au début du roman, Jorge Amado les comparait à des poètes, et il y a un peu de ça. Ils transforment, par leur regard, le monde dans lequel ils vivent.

Ils sont touchants aussi comme ce garçon qui sur le manège voudrait être comme tous ces enfants qui ont encore des parents et il ferme les yeux pour me ressentir ce fait.

Pucksimberg
avatar 17/02/2015 @ 19:25:46
p 157.

Le personnage du prêtre se démarque un peu , je ne sais pas comment il évoluera mais je trouve qu'il fait le lien entre le mondes des capitaines des sables et celui de la société.
Jusque là et il n'y a pas de raison que cela change , je prend un grand plaisir à cette lecture partagée.


Comme toi Ndeprez, l'abbé José Pedro m'intrigue aussi. En même temps, il est assez atypique, ne correspond pas exactement à l'image de l'homme d'église ( l'argent qu'il récupère pour payer un tout de manège aux enfants, ses remarques cinglantes à l'encontre de certaines grenouilles dé bénitier ... ), mais on le trouve bien sympathique !

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