Feint

avatar 19/11/2014 @ 14:57:58
... en l'occurrence, aux Etats-Unis. Des chiffres qui donnent à réfléchir :
http://towardgrace.blogspot.fr/2014/11/…

Radetsky 19/11/2014 @ 15:54:50
15 sur 450...
Bon, les statistiques sont toujours délicates à manipuler. En l'occurence ça fait, à la louche, 3,3%.
La France compte pour 0,9% de la population mondiale, les E.U.A. 4,2%. Tu vas me dire que la littérature de Bouriatie ou des îles Marquises n'a pas (encore) pour vocation de faire des Nobel.
Quelle est la proportion d'Etatsuniens qui lit autre chose que des "comics" ?
Et on ne nous dit pas quel genre de daube est traduite du volapük de là-bas pour atterrir chez nous.
Combien de livres sont traduits du français vers toutes les langues de la terre ?
Dans les années 85/90 il y avait 15 millions de locuteurs français en URSS... et sans doute autant de lecteurs.
Je me dis, sans honte, que je préfèrerais être lu par un Samoyède, un Russe, un Japonais, un Argentin, un Camerounais ou un Chinois, que par un porteur de flingue qui mâche de la gomme en croyant penser.
C'était mon billet d'humeur ;-)

Feint

avatar 19/11/2014 @ 16:17:40
Le problème ne se pose pas vraiment dans ces termes. (Personnellement, je préfèrerais a priori être lu par les lecteurs américains de Pierre Senges ou d'Edouard Levé que par les lecteurs argentins de Marc Levy ou même par les lecteurs samoyèdes d'E.E. Schmitt.)
Sur le nombre de nouveautés qui paraissent en France chaque année, savoir qu'il y en a une quinzaine de valables traduites en américain - probablement l'une des langues vers laquelle il y a le plus de traductions - ça explique le peu d'impact de la littérature française à l'étranger. Quand le tri n'est pas fait dans le pays d'origine, on ne peut pas compter qu'il se fasse à l'étranger.
Il y a d'ailleurs tout lieu de penser que l'inverse, à des degrés divers, est vrai aussi, et qu'on ne traduit en France qu'une infime partie de la littérature étrangère, et pas nécessairement la meilleure.

Stavroguine 19/11/2014 @ 17:01:55
50 (et même 15 en ne prenant que les "valables") sur 450, c'est quand même pas mal en terme de représentation de la culture française, Feint ! Surtout quand on sait que les E-U sont assez réticents à l'importation culturelle et pas particulièrement francophiles. Après, en effet, ce ne sont certainement pas les meilleurs qui sont le plus représentés mais comme tu le notes, c'est pareil en France.

On peut interpréter les chiffres de 2 façons (et c'est d'ailleurs ce que fait Claro) : 50 sur 450, c'est vraiment bien ; 15 sur 35 000 vraiment mauvais. Mais on ne peut pas demander aux Américains de lire les bons auteurs que nous ne lisons même pas nous-mêmes.

PS : Il sort d'où ce chiffre de 35 000 nouveautés ? Il me semble quand même vachement discutable. Il y a eu 607 livres sortis durant la rentrée littéraire (qui s'étale sur deux mois), même si on "arrondit" à 650 livres et qu'on imagine que chaque semaine serait une "rentrée littéraire", on n'arrive jamais qu'à 33 800 nouveautés sur l'année. Donc c'est quoi, ces 35 000 nouveautés ? Des auto-éditions et des thèses universitaires ?

Provisette1 19/11/2014 @ 17:05:51

Il y a d'ailleurs tout lieu de penser que l'inverse, à des degrés divers, est vrai aussi, et qu'on ne traduit en France qu'une infime partie de la littérature étrangère, et pas nécessairement la meilleure.


Et c'est bien pour cette raison que je lis depuis longtemps et avec interet le magazine Books.
Il est regrettable que nombre de livres ne soient jamais traduits

Stavroguine 19/11/2014 @ 17:08:47

Il y a d'ailleurs tout lieu de penser que l'inverse, à des degrés divers, est vrai aussi, et qu'on ne traduit en France qu'une infime partie de la littérature étrangère, et pas nécessairement la meilleure.



Et c'est bien pour cette raison que je lis depuis longtemps et avec interet le magazine Books.
Il est regrettable que nombre de livres ne soient jamais traduits


En même temps, on serait encore plus perdus.

Et puisqu'on parle de traductions audacieuses de littérature américaine, comment ne pas mentionner l'excellent travail de Monsieur Toussaint Louverture qui régale dans ce domaine depuis quelques années ! Peu de livres publiés, mais des bons (d'autres devraient en prendre de la graine !)

Débézed

avatar 19/11/2014 @ 17:35:10
50 (et même 15 en ne prenant que les "valables") sur 450, c'est quand même pas mal en terme de représentation de la culture française, Feint ! Surtout quand on sait que les E-U sont assez réticents à l'importation culturelle et pas particulièrement francophiles. Après, en effet, ce ne sont certainement pas les meilleurs qui sont le plus représentés mais comme tu le notes, c'est pareil en France.



Je partage et j'ajoute que ça se concrétise dans la distribution des Nobel. Beaucoup pourraient nous envier.

Débézed

avatar 19/11/2014 @ 17:36:45


On peut interpréter les chiffres de 2 façons (et c'est d'ailleurs ce que fait Claro) : 50 sur 450, c'est vraiment bien ; 15 sur 35 000 vraiment mauvais. Mais on ne peut pas demander aux Américains de lire les bons auteurs que nous ne lisons même pas nous-mêmes.



35 000 c'est quoi, c'est tous les livres édités ? J'ai l'impression qu'on compare un peu des choux et des pois chiche.

Débézed

avatar 19/11/2014 @ 17:37:47


PS : Il sort d'où ce chiffre de 35 000 nouveautés ? Il me semble quand même vachement discutable. Il y a eu 607 livres sortis durant la rentrée littéraire (qui s'étale sur deux mois), même si on "arrondit" à 650 livres et qu'on imagine que chaque semaine serait une "rentrée littéraire", on n'arrive jamais qu'à 33 800 nouveautés sur l'année. Donc c'est quoi, ces 35 000 nouveautés ? Des auto-éditions et des thèses universitaires ?


Excuse j'ai répondu avant d'avoir lu ton message en entier, donc je partage aussi cette question.

Débézed

avatar 19/11/2014 @ 17:38:43

Il y a d'ailleurs tout lieu de penser que l'inverse, à des degrés divers, est vrai aussi, et qu'on ne traduit en France qu'une infime partie de la littérature étrangère, et pas nécessairement la meilleure.

Et c'est bien pour cette raison que je lis depuis longtemps et avec interet le magazine Books.
Il est regrettable que nombre de livres ne soient jamais traduits


Je pense que c'est plus souvent un problème de business que de littérature.

Libris québécis
avatar 20/11/2014 @ 01:34:16
Que l’on publie 35,000 œuvres pas année en France ou 35, ça ne change pas la donne. La question demeure la même : quel est le rayonnement de la littérature française à l’étranger. Jadis elle occupait une place privilégiée dans de nombreux pays. Que l’on se rappelle Balzac et la Petite Tailleuse chinoise Dai Sijie. Henri Troyat a bien montré l’influence de notre langue en Russie. Mais la technologie a poussé la culture américaine à travers toute la planète. La France qui n’a pas les moyens des États-Unis à dû céder son rang aux auteurs du pays de l’oncle Sam. Même au Canada, on assiste à un envahissement par nos voisins. Et le Québec, de moins en moins francophone, en subit aussi le contrecoup. On ne jure que par les Américains. Ils ont formé l’esprit de toute une génération à leur culture. Il y a évidemment des foyers de résistance.

C’est une culture qui vise beaucoup plus le cœur que les aptitudes intellectuelles. L’époque de la Beat Generation est terminée. La culture underground n’a pas les moyens de contrer le pouvoir culturel des financiers qui s’ajustent aux intérêts préformatés du plus vaste public possible. Et la littérature française fait figure de parents pauvres devant les moyens de la junte d’affaires de la culture américaine. Même en France, La Route de Corman McCarthy a plus de succès que le dernier Modiano. Si les auteurs français se font détrôner par leurs confrères étrangers, on peut comprendre les statistiques. D’ailleurs, il est de bon ton d’apprécier la littérature d’ailleurs. Les auteurs asiatiques et américains ont la cote sur CL. Il faut être branché sur l’exotisme pour entretenir son snobisme.

Et ce qui nuit également à la littérature française, c’est son esprit cartésien qui pousse à disséquer les états d’âme. En France, on se complaît beaucoup dans ses maux au lieu de dire le mot qui guérit. L’action avant l’état, le bien avant le mal comme le prouvent les romans fantastiques. Les œuvres françaises véhiculent la mort entre leurs lignes alors que les œuvres américaines annoncent la victoire du bien. C’est tout un autre esprit qui détourne le lectorat vers ce qui paraît salvateur. Ce n’est pas avec Le Suicide français d’Éric Zemmour que l’on va créer un engouement pour les auteurs français. La même raison défaitiste détourne les Québécois francophones des créateurs de la province de Québec. Chez nous, nos auteurs n’ont pas la cote pas plus que notre cinéma. Angelo Guzzo, propriétaire d’une chaîne de cinémas au Québec, explique de cette manière la rareté des cinéphiles pour les films québécois. Malgré le succès de Mommy d’Xavier Dolan au Box Office, il n’y avait que 20 spectateurs dans la salle un mardi, journée où c’est à moitié prix. Et qui lit également des romans québécois ?

Personnellement les œuvres américaines me tombent généralement sur les nerfs. Jadis les Québécois étaient formés à la culture française. Aujourd’hui même, on débat, dans les lycées, de la nécessité de conserver les cours de littérature. Pourtant il y en a encore quelques-uns qui ont préféré Madame Bovery, que j’ai vu avec une poignée de cinéphiles, aux films américains projetés dans les 14 autres salles du Cinéma Guzzo.

Myrco

avatar 20/11/2014 @ 11:48:35
D’ailleurs, il est de bon ton d’apprécier la littérature d’ailleurs. Les auteurs asiatiques et américains ont la cote sur CL. Il faut être branché sur l’exotisme pour entretenir son snobisme.

Je ne crois pas que de manière générale la littérature asiatique soit très prisée sur C.L, en dehors de la littérature japonaise peut-être, mais cela concerne un nombre limité de lecteurs dont je suis. Nous taxer de snobisme est à la fois faux et désobligeant.

Cela fait longtemps que la littérature française a cessé d'être une littérature phare dans le monde quoique puisse laisser penser l'attribution des Nobels.
Nous avons certainement de bons auteurs contemporains auxquels ne s'intéressent pas les grands éditeurs dont l'objectif fric vise le plus souvent un nivellement par le bas.
Ceci dit il y a d'excellents auteurs en Asie, aux Etats-Unis et ailleurs; nous ne sommes pas le centre du monde.
Les lire correspond à un besoin de s'ouvrir sur la connaissance d'autres cultures que la nôtre. Il ne faut pas oublier non plus que nombre d'auteurs français (souvent les plus connus) ,compte tenu de la médiocrité de leur production sont responsables de cette désaffection d'un certain lectorat .

Se donner pour objectif de promouvoir la littérature francophone de ce côté de l'Atlantique ou de l'autre (s'il s'agit de qualité) est une entreprise tout à fait honorable qui mérite d'être encouragée mais ni plus ni moins que de faire connaître une certaine littérature étrangère qui mérite au moins autant de l'être.
Alors Libris Québécis, de grâce, un peu moins de chauvinisme dans le rejet des autres et un peu plus de respect pour les lecteurs de littérature étrangère qui ne sont pas pour autant des lecteurs de daube commerciale !Merci.

Provisette1 20/11/2014 @ 12:34:43

Alors Libris Québécis, de grâce, un peu moins de chauvinisme dans le rejet des autres et un peu plus de respect pour les lecteurs de littérature étrangère qui ne sont pas pour autant des lecteurs de daube commerciale !Merci.


Merci Myrco;-)
Usant ce terme, ce "snobisme", dont on affuble volontiers certains lecteurs(trices).
Meprisant.

Feint

avatar 20/11/2014 @ 12:52:25
Personnellement je ne crois pas du tout qu'il y ait de snobisme à lire telle ou telle littérature, en revanche je crois qu'il y a en effet des modes, y compris en lecture. Et c'est vrai qu'en France, la mode est à la littérature étrangère et de manière assez convenue on critique systématiquement la littérature française, le plus souvent sans la connaître. Ces oppositions n'ont pourtant pas lieu d'être. Pour moi la littérature est toujours étrangère, même quand elle est française ; c'est à chaque fois un pays inconnu que je découvre, et cela que l'auteur vive à 15000 ou à 15 km de chez moi.

Myrco, on ne peut pas non plus rendre les auteurs français, même les plus surestimés, entièrement responsables de cette situation. Leur succès immérité, ils le doivent bien sûr à une presse complaisante et à une édition qui va vers la facilité, mais ils le doivent aussi à leurs lecteurs - puisque leurs livres se vendent. Les lecteurs aussi ont leur part de responsabilité dans l'état de la littérature, aussi bien ceux qui lisent Beigbeder que ceux qui ne lisent pas de littérature française.

Libris québécis
avatar 20/11/2014 @ 14:19:50
A-t-on compris ce que j'ai écrit ? Je tentais tout simplement d'expliquer que la littérature américaine correspond davantage aux intérêts contemporains.

Le chauvinisme dont on m'accuse est aucunement justifié. J'explique tout simplement pourquoi la littérature française correspond moins aux intérêts contemporains. Que j'aime mieux la littérature à portée philosophique ne fait pas de moi un chauvin. Et ce genre de littérature se rencontre surtout chez les auteurs francophones, y compris les Québécois. En passant, je suis d'origine allemande et innue.

Quant au snobisme que l'on trouve méprisant, il faut savoir que le snobisme littéraire existe. Ne pas l'admettre, c'est pratiquer la politique de l'autruche.

Débézed

avatar 20/11/2014 @ 14:19:55
Le livre est un produit comme un autre et il répond aux mêmes règles du marché que tous les produits. Il faut donc bien convenir que la puissance économique dicte ses règles sur le marché du livre comme sur tous les marchés. Par contre, si on veut parler de la littérature en terme d'art, je ne suis pas convaincu que la France soit plus médiocre qu'avant, seulement elle vend moins bien ses productions. Il faut aussi se souvenir que de nombreux pays ne sont encore qu'émergeant au point de vue littéraire et qu'ils viennent bousculer les pays qui avaient auparavant un quasi monopole dans le marché du livre, il y a désormais d'excellents auteurs partout sur la planète et non plus seulement entre Londres et Moscou. le niveau de culture a sensiblement augmenté sur la planète, des peuples qui n'écrivaient pas ont désormais accès à l'écriture et ne se privent pas pour écrire et même parfois bien.

Il y a plusieurs débats dans cette question, ou un débat avec plusieurs volets : un économique, un artistique, un culturel et peut-être même un politique.

J'avais fait le choix de découvrir toutes les littératures mais depuis deux ans, je suis plus souvent occupé à lire des livres à faible diffusion, des produits de niches réservés à des publics plus restreints pour diverses raisons, c'est une autre façon de découvrir l'écriture, de rester ouvert à la diversité.

Stavroguine 20/11/2014 @ 14:20:40
Oui, j'ai aussi un peu de mal avec cette approche "nationaliste" de la littérature.

En fait, je crois que je ne sais pas trop à quoi ça correspond, ces appellations. Quand je bois un bourgogne, je sais qu'il y aura du pinot noir dedans, mais dans une AOC "littérature française", on me sert quoi exactement ? Qu'est-ce qui permet de rassembler Foenkinos et - je ne sais pas, moi - Gracq sous la même appellation ? Je me suis d'ailleurs fait piéger il y a peu par ma copine à qui j'avouais mon amour de la littérature allemande. A sa question - un brin naïve quoique très pertinente : "C'est comment la littérature allemande par rapport à la française ?", je ne répondais qu'un lamentable : "Bah..."

Bref, si je lis de la littérature française, c'est avant tout parce qu'elle est la plus accessible et la plus diversifiée là où je vis. (Et à ce titre, c'est une véritable chance, pour ce site et ses participants/lecteurs, d'avoir Feint pour nous ouvrir un peu les yeux sur cette littérature, la nôtre (cocorico) qu'on ne connaîtrait jamais si on se contentait d'aller à la Fnac.) Mais je ne m'interdirais jamais de lire un livre sous prétexte qu'il est écrit par un étranger et il faut saluer les éditeurs qui importent la bonne littérature étrangère (Monsieur Toussaint Louverture, Cent Pages, Cambourakis...). Et je ne vois pas pourquoi je devrais me réjouir qu'1/9 des oeuvres traduites en anglais soient françaises si c'est pour traduire Levy et Foenkinos : ils feraient bien mieux de traduire Schmidt et tant pis si le rayonnement culturel français doit en pâtir ; celui de la littérature est plus important. (Une sorte d'Internationale du (bon) livre, en voilà un beau projet !)

Débézed

avatar 20/11/2014 @ 14:28:55
Libris, nous sommes très souvent d'accord sur de très nombreux sujets mais le fait de m'intéresser à la littérature étrangère a surtout été pour moi une démarche de découverte instillée probablement par ma formation historienne. Je suis peut-être un peu snob mais quand je parle de mes lectures avec mon entourage je passe surtout pour un original qui n'a pas trop les pieds sur terre. Il est vrai que je ne passe pas souvent par le carrefour de l'Odéon et que je rencontre surtout des bons provinciaux.

Il y a peu, j'ai rencontré un auteur parisien que j'ai commenté et qui avait bien apprécié mon commentaire, il s'étonnait, c'est du moins ce que j'ai ressenti, qu'un habitant de Besançon puisse écrire des choses comme ça ! Donc s'il y a snobisme, à mon avis, il ne dépasse guère les frontières du V° arrondissement de Paris.

Et pour revenir au lecteur, il est comme les buveurs de soda, il consomme la soupe qu'on lui propose.

Myrco

avatar 20/11/2014 @ 15:04:31
Donc s'il y a snobisme, à mon avis, il ne dépasse guère les frontières du V° arrondissement de Paris.



J'ai habité une bonne dizaine d'années le Vème puis le VI ème arrondissements de Paris, justement au Carrefour de l'Odéon; probablement, mon snobisme selon Libris vient-il de là;-))

Myrco

avatar 20/11/2014 @ 15:15:16


Myrco, on ne peut pas non plus rendre les auteurs français, même les plus surestimés, entièrement responsables de cette situation. Leur succès immérité, ils le doivent bien sûr à une presse complaisante et à une édition qui va vers la facilité, mais ils le doivent aussi à leurs lecteurs - puisque leurs livres se vendent. Les lecteurs aussi ont leur part de responsabilité dans l'état de la littérature, aussi bien ceux qui lisent Beigbeder que ceux qui ne lisent pas de littérature française.


à Feint,
Je te répondrai que des écrivains dignes de ce nom ne sont pas obligés de se conformer aux attentes d'un public peu exigeant sauf à cultiver plus la notoriété et le fric que la littérature!

Pour ce qui est de ceux qui ne lisent pas de littérature française, j'ajouterai contemporaine (auxquels j'appartiens),je te promets,je vais faire un effort...grâce à toi et quelques autres ici , mais ce n'est pas gagné, j'espère ne pas être déçue...;-)

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