Débézed

avatar 10/12/2012 @ 17:58:11
J'ai du mal de dire non à ces gens qui ont trimé pour arriver au bout de leur manuscrit et qui se sont fait jeter comme des malpropres par des éditeurs débordés, mais c'est vrai qu'il y a plus de mauvaises surprises que de bonnes. Ca leur permet d'exister un peu et de rêver encore...

Débézed

avatar 10/12/2012 @ 21:31:06
En brassant la pile de bazar qui campe sur mon bureau, je viens de retrouver le N° de Que choisir, et non 60 millions de consommateurs comme je l'ai dit plu haut, qui traite de la relecture dans les maisons d'édition :

"A qui la faute ?

Les services de correction ont quasiment disparu des maisons d'édition. Même dans les collections les plus prestigieuses, il est aujourd'hui impossible d'ouvrir un livre sans rencontrer, au détour d'un paragraphe, une coquille ou une faute de grammaire. Et le pire est à venir."

Que choisir - N° 449 - janvier 2012 - pp 42/44

Patman
avatar 11/12/2012 @ 10:12:29
Les pires livres que j'aie lu récemment étaient des ouvrages (mais peut on appeler ça des ouvrages ???) des éditions "Camion Blanc"... Coup sur coup, j'ai tenté de lire des bios publiées par cette maison et dans les 2 cas je suis tombé sur une bouillie innomable et criblée de fautes (tant de Français que d'orthographe), j'ai l'impression que cet éditeur fait faire ses traductions par un traducteur automatique sur le net... Et dire qu'ils vendent cette daube à plus de 30 € !!! Dans les deux cas le bouquin m'est tombé des mains au bout d'une cinquantaine de pages (comptez 3 ou 4 erreurs et fautes par page !)

Myrco

avatar 11/12/2012 @ 14:08:04
les services de correction ont quasiment disparu des maisons d'édition. Même dans les collections les plus prestigieuses, il est aujourd'hui impossible d'ouvrir un livre sans rencontrer, au détour d'un paragraphe, une coquille ou une faute de grammaire.


C'est bien ce qu'il me semblait!Tout fout le camp!

Saint Jean-Baptiste 11/12/2012 @ 16:25:10
Tout fout le camp!
Tout fout le camp, je ne sais pas ; mais tout change et on a la monnaie de sa pièce.
Autrefois les livres s'imprimaient dans les imprimeries et chaque imprimerie avait son correcteur.
C'était le personnage le plus respecté de l'imprimerie, il avait le droit à tous les privilèges : il pouvait faire des pauses quand il voulait, il pouvait même sortir pour prendre l'air quand il était surmené..
C'est lui qui faisait la réputation d'une imprimerie.

L'imprimerie où je travaillais avait toutes les publications du Marché Commun grâce à son correcteur. Il savait relire dans toutes les langues et il savait même déceler les fautes de calcul dans les publications scientifiques. Il était connu dans tout Bruxelles.

Maintenant, les publications, du moins à petit tirage, se font sur ordinateur et puis ça passe sur des clefs USB et ça s'imprime par des systèmes de photocopies. Bien souvent le correcteur est le bonhomme qui a écrit le livre et c'est plus difficile de corriger ses propres fautes.
Mais quand même, je crois que tout le monde connaît un copain, un cousin ou un neveux ou nièce qui sait corriger, il suffit de lui donner une version sur papier et de lui laisser le temps.
Les corrections par ordinateur sont tellement faciles que c'est inadmissible, je trouve, de publier des trucs pleins de fautes.

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