Vos commentaires, Piero et Koudoux, me peinent, parce que j'espère que vos soucis ne sont pas trop graves, et surtout qu'ils vont se résoudre rapidement.
Mais ça montre bien à quel point l'était d'esprit dans lequel on se trouve lorsqu'on lit un livre joue un rôle essentiel dans la façon de l'appréhender.
Tout n'est qu'une question d'instant, de moment. Ca montre à quel point tout ça est "fragile".
C'est fou, moi c'est pareil, quand je ne vais pas très bien, ou que je vais mal, je n'arrive plus à lire, je n'arrive plus à être disponible pour recevoir un texte. Alors que ça devrait être au contraire un bon moyen d'évasion.
Etrange...
Mais ça montre bien à quel point l'était d'esprit dans lequel on se trouve lorsqu'on lit un livre joue un rôle essentiel dans la façon de l'appréhender.
Tout n'est qu'une question d'instant, de moment. Ca montre à quel point tout ça est "fragile".
C'est fou, moi c'est pareil, quand je ne vais pas très bien, ou que je vais mal, je n'arrive plus à lire, je n'arrive plus à être disponible pour recevoir un texte. Alors que ça devrait être au contraire un bon moyen d'évasion.
Etrange...
Je vais essayer de faire la critique du Village aujourd'hui si j'ai un peu de temps. Pas certain qu'elle vous emballe.
Ben l'enjeu n'est pas tant que la critique nous emballe que de réussir à voir, à travers elle, si ce livre est susceptible de nous plaire.
En tout cas moi c'est ce que j'en attends, je n'arrive pas à voir si je vais le lire ou non, je sais que tu es mitigé dessus, ça tu l'as déjà dit, mais j'attends de voir pourquoi et j'aviserai en fonction.
Je préfère lire le village avant de lire ta critique Stavro, ne m'en veut pas !:-)
Ben moi au contraire j'attends ta critique de pied ferme! :-)
De pied ferme, dans cette gadoue ?
De pied ferme, dans cette gadoue ?
Ouaip..au point où on en est, de toute façon...
J'ai lu "le village" que j'ai trouvé d'occasion et en bon état (absent de mes bibliothèques)
C'est, comment dire? désespérant? glauque? sordide? boueux?...
J'avoue l'avoir terminé un peu en diagonale.
Moins difficile à lire toutefois que "Un, personne et cent mille" (désolée, Sissi...)
Si quelqu'un(e) est intéressé(e), je peux lui envoyer. Il suffit de me laisser l'adresse par MP.
C'est, comment dire? désespérant? glauque? sordide? boueux?...
J'avoue l'avoir terminé un peu en diagonale.
Moins difficile à lire toutefois que "Un, personne et cent mille" (désolée, Sissi...)
Si quelqu'un(e) est intéressé(e), je peux lui envoyer. Il suffit de me laisser l'adresse par MP.
J'ai lu "le village" que j'ai trouvé d'occasion et en bon état (absent de mes bibliothèques)
C'est, comment dire? désespérant? glauque? sordide? boueux?...
J'avoue l'avoir terminé un peu en diagonale.
Moins difficile à lire toutefois que "Un, personne et cent mille" (désolée, Sissi...)
Mais il n'y a pas de mal :-)
Si quelqu'un(e) est intéressé(e), je peux lui envoyer. Il suffit de me laisser l'adresse par MP.
c'est sympa, ça, mais le problème c'est que ça ne fait plus très envie! :-))
Dis donc, c'est un peu un échec, cette lecture. A part la réaction de Sissi contrebalancée depuis, on peut pas dire que les différents commentaires reçus donnent envie de se plonger dans les œuvres élues...
Bounine me tente bien après tout ce que Ludmilla en a dit, j'ai déjà lu un autre livre de lui et il me semble que j'étais passé un peu à côté. J'aurais ainsi une deuxième chance. Mais je dois modérer mes ardeurs car je suis engagé sur tellement de fronts actuellement que je ne sais plus à quel livre me vouer.
J'essaye VRAIMENT d'en faire la critique demain matin. Vraiment !
J'essaye VRAIMENT d'en faire la critique demain matin. Vraiment !
Ouais..ben on verra demain, hein...:-)
Stavro je te laisse faire la critique principale du Village, la mienne est prête pour la critique éclair (mais ne l'assassine pas hein, moi j'ai beaucoup aimé :-)) Un grand livre ; du vrai réalisme sans concession !
C'est gentil, Piero, mais ne te prive pas si elle est prête et que tu veux la poster. J'avais qu'à me réveiller avant. Et puis, tu as vraisemblablement mieux aimé le livre que moi et ta lecture est plus fraîche. Je m'en remettrai si je ne suis "que" éclair.
Non non Stavro tu l'as lu en premier ! Et puis j'ai juste évoqué les autres écrivains russes, sans précision, dont je sais que toi là tu as une lecture "plus fraîche" et dont je pense tu vas faire état dans le cadre de la littérature russe. Ma critique est donc faite, même si elle est longue :-), pour être éclair...
Quand vous aurez fini de vous faire des civilités, y'en a au moins un des deux qui pensera à poster? :-))))
(Mais prenez votre temps, on n'est plus à deux ou trois semaines près!)
(Mais prenez votre temps, on n'est plus à deux ou trois semaines près!)
Voilà ! Sissi, on devrait te couper la langue (ou les doigts) pour te médisance !
Voilà moi aussi ! j'espère que ça ne t'ennuie pas Stavro que je l'ai postée le même jour ! C'est pour ne pas être tentée de lire la tienne avant ! Deux lectures qui parlent de la même chose sous des regards différents !
Je vois pas pourquoi je serais contrarié. Encore une fois, je ne fais pas de concours et je n'aurais même pas été contrarié si tu avais posté ta critique avant la mienne.
Et oui, deux regards différents sur la même oeuvre, c'est intéressant.
Mais je suis quand même surpris que tu aies trouvé de l'humanité dans le livre. Moi, j'ai trouvé Bounine extrêmement froid et distant vis-à-vis de son sujet. Je n'ai jamais eu l'impression qu'il les plaignait, compatissait, aspirait à les faire sortir de leur condition, mais plutôt qu'il voulait juste montrer à quel point ils étaient stupides, vils et abjects. Un peu comme un Zola sans cause.
Et oui, deux regards différents sur la même oeuvre, c'est intéressant.
Mais je suis quand même surpris que tu aies trouvé de l'humanité dans le livre. Moi, j'ai trouvé Bounine extrêmement froid et distant vis-à-vis de son sujet. Je n'ai jamais eu l'impression qu'il les plaignait, compatissait, aspirait à les faire sortir de leur condition, mais plutôt qu'il voulait juste montrer à quel point ils étaient stupides, vils et abjects. Un peu comme un Zola sans cause.
Non il ne compatit pas, il les montre et c'est à nous de voir si nous sommes capables de les accepter tels qu'ils sont. Pour moi le mot humanité là, est uniquement un constat de ce qu'est la condition d'hommes asservis. Si je décris un homme dans la rue qui se traîne dans ses ordures je fais preuve d'humanité en osant le regarder, je ne tourne pas la tête parce que c'est trop dur à supporter. La compassion vient après avoir eu le courage de voir et de dire. Après ce livre on ne peut que comprendre pourquoi il y a eu révolte mais aussi combien ça dû être difficile...C'est pourquoi, aussi paradoxal que cela puisse paraître, je trouve qu'il rend hommage à ce peuple en montrant ce qu'il a subi, ce qu'on l'a obligé à devenir ; il ne nous dit pas ce que l'on doit penser ce qui aurait été le cas en présentant le moujik en tant que victime qu'il faut plaindre. Il nous laisse libre : et c'est d'ailleurs ce qui s'est passé pour nous deux ; toi tu y a ressenti surtout un voyeurisme , moi j'y ai vu un réalisme sans concession destiné à connaitre cette face de l'humanité qui a existé et qui existe sûrement encore...
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