Nabu
avatar 31/07/2012 @ 09:54:04
Je crois que SJB est sarcastique ^^.

Sinon ça me choque quand je lis que c'est cool de faire du gros volume horaire, que c'est pas grave, qu'il faut faire face à la crise...

En attendant, des gens gagnent des millions, voir des miliards. Comme le dit très justement Antinea, ils aspirent tout le fric de la planète. Donc je pense que j'ai assez contribué au système en me cassant le cul à avoir deux masters 2, à passer par la case stage etc...

Je ferai tout mon possible pour ne pas tomber dans le piège "je fais des journées à rallonge pour toucher deux ou trois milliers d'euros par mois". Je suis sur terre pour vivre, pas pour travailler. Le travail, c'est seulement un moyen de contribuer à la société.
Sans ça, y'a pas de soucis, j'ai pleiiiin d'idées pour m'occuper.

Je refuse de m'embarquer comme certains potes dans des journées 9h-19h sans les transports, où ils font rien de leur vie : pas de sport, pas de lecture, pas de dessin, pas de série, pas de films, le néant complet. Ah si, une copine pour pas être seul le soir et une mine le week-end pour s'amuser o/.

Mais c'est pas grave hein vu qu'ils le font pour la notion sacrée du divin travail. :)

Veneziano
avatar 31/07/2012 @ 10:23:18
Bien sûr que non, les fonctionnaires ne sont pas heureux ! (...) on leur demande de pallier les effectifs manquants, de faire le travail qui n'est pas le leur, de prendre des responsabilités qu'ils n'ont pas à prendre ! Et tout ça pour quoi ? ...


Mais non Nathafi, les fonctionnaires doivent être heureux de pallier les effectifs manquants, de faire le travail qui n’est pas le leur, de prendre des responsabilités qu’ils n’ont pas à prendre, et tout ça pourquoi ? pour le plaisir de se surpasser ! pour l’honneur de servir à quelque chose ! pour servir leur pays ! pour se regarder dans la glace sans rougir de soi-même ! C’est le bonheur du devoir accompli ! Il faut de l’argent pour vivre, évidemment, mais il ne faut pas travailler pour l’argent. Il faut travailler pour faire son devoir. Un imprimé parfait est jeté au bac aussi vite qu’un imprimé médiocre, alors, à quoi ça sert ? La question n’est pas là ! On a signé un contrat, on donne un sens à sa vie en faisant son travail à la perfection, sans se demander si son travail sert à quelque chose.

Bon ! sur ce, moi qui ne travaille plus, hélas ! je finis ma bière des moines, je vous dis bien le bonsoir. J’ai regardé les jeux olympiques, les Belges n’ont pas gagné, mais ils ont bien joué, ils ont fait de leur mieux, ils ont bien honoré leur sport, ils ont donné un sens à leurs efforts, ils dormiront heureux du devoir accompli, bonsoir mon amie Nomade, et cette fois, je vais dans mes plumes…


A l'éducation nationale, on ne paie pas les heures supplémentaires. Du coup, on doit rattraper en congés. On doit faire davantage dans le même volume horaire.

Saint Jean-Baptiste 31/07/2012 @ 10:45:54

Ah, ah, ah !
franchement SJB, tu dérailles !!!!
Ah, bon ? ;-))))

Non, c’est vrai, Antinea, je déraille !

Je voulais encourager Nathafi « qui doit se justifier d’avoir choisi d’être fonctionnaire ». Autrefois c’était un honneur d’être fonctionnaire et de travailler au service de l’État. Je ne vois pas pourquoi ce serait dévalué aujourd’hui, il n’y a pas de raison.

Par ailleurs, je me rends compte que la vie était bien plus facile autrefois. On était mieux respecté, il n’y avait pas ces rivalités entre nous, et on n’était pas si exigeant envers les débutants.
Mais, pour répondre à Veneziano, on faisait beaucoup d’heures supp qui n’étaient pas payées, et on venait le samedi matin se remettre à jour, on trouvait ça tout naturel. Par contre, on gardait la même place pendant quarante ans.

Je vois la génération d’aujourd’hui qui galère, on se moque des jeunes, la vie est plus difficile pour eux, on ne se gène pas de les mettre à pied du jour au lendemain, sous prétexte de « restructuration ». Surtout en informatique : je connais des jeunes qui ont été renvoyés parce qu’ils étaient plus forts que le patron !
Par contre, ils ont souvent une meilleure mentalité que nous. Je vois le post de Nabu, je trouve qu’il fait preuve d’une bonne philosophie de la vie.

Antinea
avatar 31/07/2012 @ 11:56:56
Désolée SJB, je suis vraiment bête, je pensais que tu disais ce que tu pensais vraiment !!! Cela m'étonnait quand même ! ;)
Je déraille aussi !!!!

Je ne pense pas que vous aviez la vie plus facile, vous aviez d'autres difficultés, moins de facilités pour certaines choses. Mais oui, sans doute qu'à votre époque active le travail permettait de s'intégrer, de s'élever, de réussir voire de s'épanouir pour les emplois plus intellectuels.

De nos jours, comme le souligne Nabu, avec des études on n'a pas grand chose. Le pôle emploi souligne que les emplois d'avenir sont ceux sans ou avec peu de formation. Trop de diplômes ? Certainement. Je n'ai d'ailleurs pas besoin d'un doctorat pour faire le boulot que je fais, même si ça me le rend plus simple.

Le problème est que les études sont une zone tampon au chômage et que c'est ça de moins chaque année qui fait la queue au pôle emploi, ce grand machin qui ne sert à rien.
Le problème est que les thésards, masters et tutti sont de la main d'oeuvre pas chère pour faire la recherche française (je prêche pour mon ex -ou presque- paroisse) , le problème c'est que les stagiaires sont maintenant considérés aux aussi comme un renfort à moindre coût dans les entreprises...
Le problème c'est que les masters, mastères et autres sont devenus un vrai business pour les Universités et Ecoles privées en recherche de financement et qui font miroiter des jobs bien payés alors que c'est la croix et la bannière pour se caser après l'obtention du fameux diplôme...

Le problème c'est que personne en place ne veut changer cela.

Veneziano
avatar 31/07/2012 @ 11:59:28

Ah, ah, ah !
franchement SJB, tu dérailles !!!!

Ah, bon ? ;-))))

Non, c’est vrai, Antinea, je déraille !

Je voulais encourager Nathafi « qui doit se justifier d’avoir choisi d’être fonctionnaire ». Autrefois c’était un honneur d’être fonctionnaire et de travailler au service de l’État. Je ne vois pas pourquoi ce serait dévalué aujourd’hui, il n’y a pas de raison.

Par ailleurs, je me rends compte que la vie était bien plus facile autrefois. On était mieux respecté, il n’y avait pas ces rivalités entre nous, et on n’était pas si exigeant envers les débutants.
Mais, pour répondre à Veneziano, on faisait beaucoup d’heures supp qui n’étaient pas payées, et on venait le samedi matin se remettre à jour, on trouvait ça tout naturel. Par contre, on gardait la même place pendant quarante ans.

Je vois la génération d’aujourd’hui qui galère, on se moque des jeunes, la vie est plus difficile pour eux, on ne se gène pas de les mettre à pied du jour au lendemain, sous prétexte de « restructuration ». Surtout en informatique : je connais des jeunes qui ont été renvoyés parce qu’ils étaient plus forts que le patron !
Par contre, ils ont souvent une meilleure mentalité que nous. Je vois le post de Nabu, je trouve qu’il fait preuve d’une bonne philosophie de la vie.


J'en fais des heures supplémentaires... non rémunérées !

Stavroguine 31/07/2012 @ 12:39:24
Moi, je pense surtout que SJB tient un raisonnement anachronique. Il avait la chance de faire un boulot qu'il aimait et a travaillé à une autre époque, où je crois vraiment que la vie était plus facile : tu sortais de l'école sans diplome et tu pouvais finir cadre en deux ans avec un bon niveau de vie.

A l'heure actuelle, il te faut (au moins) un bac+2 pour gagner un SMIC et t'es pas mieux payé avec une thèse. Personnellement, je bosse dans le privé donc je suis un peu hors-sujet, mais pendant deux ans de ce qui aurait du être mes plus belles années (26-28), j'ai bossé comme un âne en ne finissant jamais avant 20h30, souvent entre 22h30 et minuit, réguièrement jusqu'à 2-3h du matin, et exceptionnellement jusqu'à 7-9h du matin avant de rentrer chez moi prendre une douche et faire une sieste de deux heures, ...et de repartir pour une nouvelle journée. Le tout avec des weekends qui sautent de temps en temps.

Je dis pas ça pour dire que le privé c'est pire que la fonction publique, je dis ça juste pour dire que les conditions de travail à l'heure actuelle sont juste démentes et que les beaux discours sur la volonté de se surpasser, de prendre des responsabilités et tout ça, c'est bien beau mais ce n'est plus d'actualité.

Quand j'ai signé mon contrat, je pensais que j'allais faire un truc qui m'amènerait à me dépasser, à réfléchir, à mûrir... en somme, à être meilleur. Mais non. La réalité, c'est juste que j'ai bossé comme un âne, que pendant deux ans je me suis levé la peur au ventre parce qu'on arrête pas d'entendre partout que c'est la crise et que c'est le chômage et que ça fait que le chèque à la fin du mois revêt une importance qu'il ne devrait jamais avoir. Et encore, au moins, j'étais pas mal payé (quoique, reporté à un taux horaire, c'est pas si loin que ça du SMIC).

Mais pendant deux ans, j'ai mis ma vie perso de côté, j'ai vécu dans un état de fatigue permanent en grossissant sans rien avaler, j'ai rompu avec des amis parce que j'étais aigri et que je n'avais plus le temps de les voir, j'ai essayé de me consoler en consommant... Heureusement, rien de grave, pas de vrai dépression. Mais j'ai 28 ans, je suis crevé, j'ai l'impression d'avoir régressé intellectuellement et physiquement, et le pire, c'est que je ne suis pas une exception : toute ma génération est comme ça ! Et là, je me barre et mon employeur s'en fout parce qu'il y en a des milliers chaque année qui sortent de la fac ou de grandes écoles et qui sont prêts à me remplacer jusqu'à ce qu'ils craquent et soient remplacés à leur tour parce que ce système est cynique et qu'il marche comme ça.

Alors SJB, s'il te plaît, garde tes grands discours pour toi ! La réalité, c'est que tu n'as aucune idée de la réalité du monde du travail en 2012, que ce soit dans le public ou dans le privé !

Et oui, la crise a bon dos, parce que c'est pas la crise qui impose à chacun de bosser pour quatre tandis que le nombre de chômeurs et de SDF ne cesse d'augmenter. C'est juste une logique cynique de rentabilité : pourquoi embaucher trois personnes quand tu peux en exploiter une jusqu'à la corde et la remplacer quand elle lâche ?

Stavroguine 31/07/2012 @ 12:47:34
SJB: J'ai pas lu ton dernier message avant de poster, le précédent m'avait fait bondir. Désolé pour mon avant dernier paragraphe un peu agressif.

Le reste n'en demeure pas moins vrai.

Antinea
avatar 31/07/2012 @ 13:06:36
SJB ironisait Stavro ! J'y ai cru moi aussi.

D'accord à 100 % avec toi, et en plus le sentiment de nos générations se retrouve parfaitement exposé ici:


Quand j'ai signé mon contrat, je pensais que j'allais faire un truc qui m'amènerait à me dépasser, à réfléchir, à mûrir... en somme, à être meilleur. Mais non. La réalité, c'est juste que j'ai bossé comme un âne, que pendant deux ans je me suis levé la peur au ventre parce qu'on arrête pas d'entendre partout que c'est la crise et que c'est le chômage et que ça fait que le chèque à la fin du mois revêt une importance qu'il ne devrait jamais avoir. Et encore, au moins, j'étais pas mal payé (quoique, reporté à un taux horaire, c'est pas si loin que ça du SMIC).


Ouf !
Moi j'ai fait cela pendant 8 ans (sauf y passer mes nuits, une fois seulement... ce fut n'importe quoi !). A partir de la thèse, pas de week end, que du travail, vie perso complètement inexistante, expatriation, re-formation, stage... aigreur... et pour quoi ? pour, les années les plus fastes, un chèque misérable de 1500 € bruts par mois (sans sécurité sociale ni cotisation retraite) quand ce n'est pas moi qui devait payer de ma poche (période de formation et de stage).

Alors leur crise à tous ces bandits en cols blancs, je leur laisse, qu'ils profitent encore pendant quelques temps, quand il n'y aura plus de couverture à tirer, ben y'en aura plus...

Stavroguine 31/07/2012 @ 13:45:47
Le pire, c'est l'humain : de détester ceux qui sont comme toi et d'être détesté par les autres.

Plume84

avatar 31/07/2012 @ 13:59:24
J’en ai une bonne. Je ne préciserai ni où, ni quand c’est arrivé et le formulerai sous forme d’un petit conte.

Il était une fois un gentil garçon qui cherchait un job dans la cité de l’eau. Il était motivé, débordait d’énergie et avait acquis dans le secteur privé une expertise et des connaissances qui ne pouvaient qu’être utiles à un futur employeur.

Dans la cité, il y avait beaucoup de problèmes quant à l’évacuation des eaux usées. Ca tombait bien, c’était le domaine d’expertise du gentil garçon. Alors, quand la cité chercha un vacataire pour vérifier la conformité des branchements (des raccordements des « tuyaux » des particuliers sur le réseau de la cité), il proposa ses services et fut accepté. A l’époque, il croyait qu’il pourrait améliorer les choses. Il ne gagnait pas beaucoup d’argent mais avait le sentiment de travailler pour la société, pour le « bien-être » de l’environnement et cela le contentait.

Les jours puis les mois passèrent et le gentil garçon découvrit vite l’envers du décor. En façade tout allait pour le mieux, le service communication s’occupait bien de diffuser une image dorée à l’ensemble de la population. La vérité était tout autre.

Les réseaux étaient dans un état pitoyable car depuis quarante ans le manque de professionnalisme avait inondé les sphères décisionnelles. Les sociétés privés qui faisaient des travaux ne se donnaient même plus la même de les effectuer correctement, de toute façon personne ne vérifiait les chantiers et la véracité des factures payés indirectement par les contribuables.
Le gentil garçon, qui en avait assez, décida d’aller voir le grand chef. Il ignorait sans doute ce qui se passait sous son toit et était le seul à pouvoir y mettre un terme. S’imaginer que la situation allait s’améliorer était la seule chose qui le motivait encore.
Il toqua donc à la porte du grand chef : Toc, toc, toc.
« Oui, entrez », demanda une voix.
« Bonjour, grand chef », dit le gentil garçon.
« Bonjour, gentil garçon, que puis-je pour toi ? », répondit la grosse voix.
« Je viens vous voir pour vous signaler des disfonctionnements au sein de cette structure, qui coûtent de l’argent à la collectivité et ont un impact non négligeable sur la qualité de notre environnement ».
« Je t’écoute », lança-t-il un peu inquiet.
« Nous nous sommes rendus dans un quartier où la voirie vient d’être rétrocédée à la cité », il marqua une pause. « Comment avons-nous pu accepter cela ? C’est catastrophique, la merde remonte partout. Il y a des dizaines de milliers d'euros de travaux à faire. Personne n’a vérifié avant d’accepter cette rétrocession ? On aurait pu demander à la société de nous livrer une voirie réglementairement irréprochable ! D’ailleurs, personne ne visite les chantiers, personne ne vérifie si les éléments facturés ont bien été mis en place. Bref, rien n'est vérifié, on ferme les yeux sur tout. Je voulais vous prévenir.»
Il resta silencieux puis dit d’un ton sévère.
« Ce n’est pas une priorité ». Point.
Le gentil garçon sortit d’un pas lent et décontenancé. « Il est donc au courant », pensa-t-il…
Mais alors, pourquoi je bosse ?
Et depuis, le gentil garçon, dégoutté, cherche un autre travail… Un travail où les gens s’intéressent à autre chose qu’à leur petite personne et ont le sens de l'interêt général…

Patman
avatar 31/07/2012 @ 14:10:48
...Et depuis, le gentil garçon, dégoutté, cherche un autre travail… Un travail où les gens s’intéressent à autre chose qu’à leur petite personne et ont le sens de l'interêt général…


Je crains fort qu'il ne reste longtemps au chômage alors !!!!!!

Saint Jean-Baptiste 31/07/2012 @ 15:10:25

Alors SJB, s'il te plaît, garde tes grands discours pour toi ! La réalité, c'est que tu n'as aucune idée de la réalité du monde du travail en 2012,
D’accord, Stavro, je ne ferai plus de grands discours, même plus pour encourager Nathafi…
;-))

Ce que tu dis est vrai, nous avions la vie beaucoup plus facile que les jeunes actuellement. Surtout pour trouver un emploi. Et on était beaucoup plus coulant avec les débutants. Je me souviens que mon patron avait dit : il faut cinq ans pour qu’un débutant soit rentable !
C’est inimaginable aujourd’hui.
Mais on devait quand même bosser sans compter ses heures.

Je suis quand même au courant de ce qui se passe actuellement, j’ai suivi de très près les débuts de quelques jeunes de mon entourage, Mais je suis très impressionné par ce que vous racontez, Antinea et toi. J’ai l’impression que la situation en Belgique n’est pas encore aussi dramatique qu’en France. Pas encore ! Parce que ce qui se passe en France finit toujours par arriver en Belgique avec quelques années de retard…

Antinea
avatar 31/07/2012 @ 15:26:19
Moi j'ai eu la chance d'être soutenue par mes parents. Je savais qu'en cas de coup dur je ne crèverais pas de faim.

Un autre exemple : une chercheuse docteur en neurosciences, 8 ans de recherche sur les cellules souches et le cancer du cerveau, en ce moment aux Etats Unis, au chômage dans quelques mois... un dossier brillant de plus de 22 publications scientifiques... et recalée aux concours publics en France par des gens qui à son âge n'avaient pas fait un tiers de ce qu'elle a fait jusqu'à présent...

Oui, la crise a bond dos, j'ai du mal à accepter cette société où le médiocre devient roi.

Plume84

avatar 31/07/2012 @ 18:35:49
Je crains fort qu'il ne reste longtemps au chômage alors !!!!!!


C'était un peu un exercice de style, un conte est toujours différent de la réalité. Bien sûr que nous vivons dans un monde où les puissants se moquent complètement de l'interêt général, sauf pour avoir encore plus de pouvoir en endoctrinant les masses.
Le gentil garcon ne trouvera pas le travail idéal car il n'existe pas. Dans la société actuelle, chacun ne pense qu'à sa gueule, et on continue à lobotomiser les gens dans ce sens, ca évite les risques de prise de conscience collective...

Veneziano
avatar 31/07/2012 @ 19:42:13
Nitrof est toujours porté disparu... Pfff ...

Nathafi
avatar 31/07/2012 @ 20:56:57

Ah, ah, ah !
franchement SJB, tu dérailles !!!!

Ah, bon ? ;-))))

Non, c’est vrai, Antinea, je déraille !

Je voulais encourager Nathafi « qui doit se justifier d’avoir choisi d’être fonctionnaire ». Autrefois c’était un honneur d’être fonctionnaire et de travailler au service de l’État. Je ne vois pas pourquoi ce serait dévalué aujourd’hui, il n’y a pas de raison.



Bien sûr, SJB, que c'est dévalué ! Et ma petite place de fonctionnaire, je me suis pourtant donné beaucoup de mal pour la décrocher (après des petits boulots, de l'intérim et un licenciement économique), c'est d'autant plus blessant quand les yeux de ton interlocuteur s'écarquillent quand tu dis ce que tu fais !
Mais je résiste !

Veneziano
avatar 01/08/2012 @ 10:00:08
Oui, je n'ai pas l'impression que la place du fonctionnaire soit si bien reconnue, en raison des privilèges qui sont censés y être attachés.
Et, au sein de l'administration, des hiérarchies sont faites, en fonction des univers professionnels. L'éducation national, dans son volet non enseignant, n'y figure pas en très bonne place, avec une distinction entre, d'une part, celles et ceux en établissements scolaires et, d'autre part, celles et ceux en services déconcentrés et administration centrale.

Veneziano
avatar 01/08/2012 @ 10:01:35
Il y a globalement, sur le plan sociologique et des rapports, une hiérarchie entre ministères, qui ne devraient pas exister, et une autre entre services déconcentrés de l'Etat (dans les départements et régions) et administration centrale (les ministères, pour faire simple).

DE GOUGE
avatar 01/08/2012 @ 18:51:23
;-))
Si tu as beaucoup de travail De Gouge, c’est que tu es capable, sans vouloir te flatter, et que tu as de la chance, la pire souffrance c’est d’être privé de travail.


SBJ, crois-tu que les fonctionnaires ne soient pas conscients de l'angoisse que représente la perte d'emploi ? Comme perso, mon travail est dédié aux plus pauvres et paumés, je suis aux premières loges....
Je travaille dans un département, donc moins touchée par la RGPP, mais les départements ont du reprendre des missions état : RSA, Personnes agées, personnes handicapées, avec transmission de 33 % seulement du budget initial lié à ces missions, et une infime partie du personnel... Donc restrictions ++++
Le pire est la manie qu'a la fonction publique de vouloir copier le privé, avec un tel temps de retard que ce sont les échecs du privé que nous mettons gaillardement en place : mobilité mal conçue, rentabilité, déconcentration, reconcentration ....
De perpétuelles modifications qui font que l'on sait que l'on travaille sur des projets qui ne verront pas le jour ou seront dans un an maxi, de nouveau réinterroger ... Horrible de travailler pour rien !
Désolée pour les chomeurs ou ceux qui craignent le chomage ! Je veux juste rappeler que la vie n'est pas non plus aisée quand la "sécurité de l'emploi" implique qu'on n'a plus aucun respect pour vous, mais qu'on exige plus et plus de votre force de travail, jusqu'à vous envoyer vers la dépression !

Pour sourire : le travail, c'est comme le couple, quand on est dedans on veut en sortir, quand on est dehors, on veut y entrer !

Saint Jean-Baptiste 05/08/2012 @ 00:21:39

Pour sourire : le travail, c'est comme le couple, quand on est dedans on veut en sortir, quand on est dehors, on veut y entrer !

Et c’est vrai pour tout ; quand on travaille on dit : vivement la pension, ce sera dimanche tous les jours et quand on est pensionné on dit : c’était le bon temps ! ;-))

Ceci dit, je trouve qu’on devrait mieux considérer les agents de la fonction publique puisque ce sont ceux qui se mettent au service des autres. C’est tout à fait normal qu’ils aient la sécurité d’emploi.

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