Pieronnelle

avatar 05/08/2012 @ 00:58:52

Ceci dit, je trouve qu’on devrait mieux considérer les agents de la fonction publique puisque ce sont ceux qui se mettent au service des autres. C’est tout à fait normal qu’ils aient la sécurité d’emploi.


Ben mince alors, ça s'arrose, je suis entièrement d'accord avec toi !! Je ne dis pas non pour une bonne bière...des bonnes soeurs !:-))

1971
avatar 05/08/2012 @ 11:24:08
Bien sûr que les fonctionnaires sont heureux ou du moins pas malheureux ou alors mal heureux. J'ai travaillé 12 ans dans le privé avant de passer un concours national.
C'est très différent comme culture du travail.
Je travaille pour un ministère d'environ 100 000 personnes et je n'ai pas rencontré plus de ramiers que dans le privé, mon expérience m'enseigne qu'il n'y a pas plus de congés maladie.
Avec ces licenciements qui s'annoncent en cascade dans le privé, je considère que nous sommes des privilégiés mais pas des nantis.
Niveau bac, 12 ans d'anciennenté, 40 heures par semaine, 2000 euros par mois. Pas de prime, pas de 13 ème mois.
Je ne crache pas dans la soupe.

Antinea
avatar 06/08/2012 @ 11:56:19

Avec ces licenciements qui s'annoncent en cascade dans le privé, je considère que nous sommes des privilégiés mais pas des nantis.


Et zéro embauche ou prou dans le public, des concours pour docteurs en neuro qui "offrent" 4 postes par an pour 220 candidats... postes à 90% attribués par copinage...
Pas de licenciement certes (pour le moment) mais pas d'opportunités pour les "jeunes" chercheurs qui se voient dirigés vers l'entreprise qui ne recrute pas non plus... et licencie...

Nitrof 14/08/2012 @ 13:45:20
Bonjour et merci aux contributeurs de cette discussion ! J'explique mon absence par des vacances de 15 jours très attendues...
Je regrette pour les personnes qui le pensaient mais j'avoue être très proche de l'auteur mais je ne suis pas lui...
Je peux vous affirmer son engagement total dans la lutte contre les dérives managériales dans la fonction publique, pour avoir vécu lui-même leurs conséquences mais aussi pour tenter d'y remédier par des prises de conscience à tous les niveaux.
Je comprend les interventions concernant la comparaison avec le secteur privé, les personnes privées d'emploi ou en grande précarité (c'est d'ailleurs mon cas !) mais je pense qu'il a raison de dire que l'Etat et l'ensemble des services publics devraient montrer L'EXEMPLE d'une gestion moderne et respectueuse des personnes de son personnel.
Dans notre monde bousculé par tant de défis économiques, démographiques, environnementaux...n'aurions-nous pas besoin d'une fonction publique remotivée, en avant garde sur l'ensemble des actions de cohésion et de solidarité ? Pour cela, il me semble que l'auteur a raison d'évoquer la nécessité de dévisser les tenants du pouvoir assis actuellement sur la pression hiérarchique au détriment des collaborateurs qui ne comprennent plus le sens de leurs missions.
Il évoque le besoin de changer les mentalités, les pratiques de management parce qu'il en a été "victime" comme bien d'autres et c'est pourquoi je soutiens sa cause et celle des nombreuses personnes qui se retrouveront dans sa démarche.
Le bonheur des uns feraient ainsi le bonheur des autres.

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