Tyrion et Teclis, Omnibus : Le sang d'Aenarion ; L'épée de Caledor ; Le fléau de Malekith de Philippe Beaubrun

Tyrion et Teclis, Omnibus : Le sang d'Aenarion ; L'épée de Caledor ; Le fléau de Malekith de Philippe Beaubrun

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Goupilpm, le 10 septembre 2018 (La Baronnie, Inscrit le 23 juin 2017, 67 ans)
La note : 8 étoiles
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Un roman sous licence de bonne qualité

Après un long prologue décrivant l'ultime combat d'Aenarion contre le chaos nous découvrons quelques uns de ses descendants. En effet, car contrairement à ce que croyait Aenaerion les enfants qu'il eut avec la Reine Éternelle ont survécus cachés pour échapper à la Reine Morathi et à son fils Malékith le Roi-Sorcier de Naggaroth.

On découvre les deux futurs adolescents quand leur tante vient les chercher pour les présenter au Roi Phénix et découvrir s'ils n'ont pas en eux les traces chaotiques qu'ils auraient génétiquement hériter de leur lointain aïeul.

Le début dur roman commence sur une tonalité plutôt calme et bien loin de ce que l'on pouvait attendre de l'atmosphère habituelle de Warhammer. L'on suit leur formation et ce n'est que tout à la fin de la première partie que l'on pénètre dans l'atmosphère attendue. L'auteur prend le temps de poser son intrigue, de la faire évoluer à un rythme lent ce qui permet de bien installer les protagonistes, qu'ils soient de premier plan ou secondaires.

Le postulat de départ s'avère assez simple : l'on a un démon emprisonné depuis des millénaires dans un vortex qui veut se venger des descendants du premier Roi-Phénix qui l'an emprisonné avec l'aide d'un puissant magicien, Caledor.

Dans cette première partie qui correspond au premier tome on n'apprend que peu de choses sur des événements passés du monde de Warhammer, l'histoire se concentrant essentiellement sur les personnages.

Les deux personnages principaux, Tyrion et Teclis ne sont pas sans rappeler des autres jumeaux tout aussi célèbres du genre et eux aussi issus de l'univers d'un autre Jeu de Rôle, Dungeons and Dragons. En effet, l'on a d'un côté un jeune et puissant guerrier, et de l'autre un jeune elfe souffreteux affligé d'une grave maladie qui le rend presque impuissant.

La deuxième partie qui commence une centaine d'années plus tard nous offre un scénario bien loin de celui de la première partie. L'on est de suite plongé dans l'atmosphère très sombre du JDR. Les deux jumeaux sont en pleine jungle à la recherche d'une cité perdue Slann à la recherche de la première épée magique d'Aenarion avant qu'il ne s’empare de celle maudite de Khaine. Si au début les deux frères doivent affronter les multiples dangers de la jungle, ce n'est rien par rapport à ce qui les attend par la suite où c'est aux prises avec les Elfes Noirs de Malekith.

Ici encore le postulat de départ s'avère classique avec un grand méchant qui veut s'emparer d'Ulthuan, le territoire des Hauts Elfes. Mais c'est la conduite du scénario qui se déroule à l'opposé de la première sur un rythme soutenu où le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer.

L'auteur dans cette deuxième partie se libère en partie de l'univers de Warhammer et le rend plus cohérent avec le récit qui se déroule mais sans omettre de respecter l'ambiance du JDR. Cette manière de procéder pourrait être l'introduction à une nouvelle ère.

Dans la troisième perte l'on voi Caledor, mort depuis des millénaires, jouer aux échecs avec la Mort le destin des deux jumeaux, de la nouvelle Reine Éternelle. Des destins qui sont étroitement liés a celui du Roi-Sorcier et d'un démon majeur qu'il a lié. Un démon majeur que les deux frères avaient réussi à repousser dans la première partie.

On a ici comme dans la seconde partie de nombreux dialogues qui donnent beaucoup de rythme à l'histoire.

Dans cette trilogie les combats s'avèrent plutôt visuels, même si à certains moments l'on aurait souhaité qu'ils se prolongent un peu plus . En effet l'on peut reprocher que nos deux héros soient trop puissants et que cela manque un peu de réalisme, mais c'est souvent le cas pour les romans sous licence.

Le style de l'auteur est agréable à lire, et se présente hormis peut être à certains passages de la première partie, fluide et épuré mais sans toutefois être trop simple.

Si cette intégrale est plaisant à lire, on aurait aimé en apprendre plus sur les Hauts Elfes et leurs sombres cousins.

Sans atteindre les sommets de la fantasy, l'auteur nous gratifie d'un roman agréable qui aurait gagné en qualité si le final avait été un peu plus développé.

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