Les Egyptiennes de Christian Jacq

Les Egyptiennes de Christian Jacq

Catégorie(s) : Sciences humaines et exactes => Histoire

Critiqué par Sorcius, le 22 août 2000 (Bruxelles, Inscrite le 16 novembre 2000, 54 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (26 911ème position).
Visites : 6 327  (depuis Novembre 2007)

Au temps où l'homme et la femme étaient la moitié l'un de l'autre

L'.gypte ancienne est fascinante pour mille raisons: ses pyramides, ses tombes enfouies, ses palais disparus, ses dieux puissants, ses pharaons, son or, ses fastes, son Nil si vert, son soleil si doux, son air majestueux, sa médecine avancée, son degré de civilisation...
Mais si tout cela nous fascine à ce point, c'est surtout parce que ce monde a disparu depuis tellement longtemps qu’on a de la peine à imaginer que ces égyptiens-là étaient si avancés alors que nos contrées à nous n’étaient encore que peuplées de sauvages vêtus de peaux. Ce qu’on ignore le plus souvent, c'est la place qu'occupait la femme en ce temps-là. Christian Jacq, égyptologue et écrivain populaire, s’est attelé à la difficile tâche de chercher et rassembler tous les documents, vieux de plusieurs milliers d’années, pouvant lui donner des informations sur le sujet.
On y découvre que la femme, au temps des pharaons, était pour ainsi dire l'égale de l'homme. Ha! voilà qui devrait faire envie à toutes les féministes!
Christian Jacq nous régale avec ce livre et nous laisse apercevoir, à travers ses quelque 65 récits, un monde fabuleux, une vie tellement différente de ce que l'on connaît aujourd’hui, un monde de rêve qui paraît trop beau pour être vrai. Et pourtant...
Attention, ne vous attendez pas, en lisant les égyptiennes, à lire un roman dans le genre de la série Ramsès. Il s’agit plutôt d’un recueil historique racontant les histoires connues des reines et des femmes proches des pharaons, mais aussi celles de femmes du peuple dont personne n'a jamais entendu parler mais dont une trace de-ci de-là confirme l’existence. Un superbe témoignage, à lire absolument par tous les amoureux d’égypte et par les misogynes du monde entier!

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Les éditions

  • Les Egyptiennes [Texte imprimé], portraits de femmes de l'Egypte pharaonique Christian Jacq,...
    de Jacq, Christian
    Perrin
    ISBN : 9782262010751 ; EUR 19,67 ; 01/09/1999 ; 334 p. ; Broché
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Travail documentaire poussé, mais trop tranché favorablement

8 étoiles

Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 12 mai 2013

« Constatation essentielle : des Égyptiennes occupèrent les plus hautes de l’État, ce qui n’est pas le cas dans la plupart des démocraties modernes. Comme nous le verrons, le rôle politique et social des femmes fut déterminant tout au long de l’histoire d’Égypte. »

Divisé en 4 parties, Christian Jacq fait des portraits de femmes de l’Égypte pharaonique : des reines, des femmes au pouvoir, des épouses et des femmes en générale...

Je ne savais pas à quoi m’attendre, c’est un auteur plus reconnu comme romancier, mais ce n’est pas romancé du tout ici, mais un vrai travail documentaire, très poussé je n’en doute pas. Seulement, il y a des points où je suis moins enthousiaste que l’auteur. Des fois, j’ai l’impression que - sans dire qu’il ment - qu’il ne montre que le bon côté des choses.

Comme, je trouve qu’il pousse souvent du revers de la main des accusations d’assassinat et de complots. Il cherche toujours à laver les gens de tout soupçon. Je comprends qu’on ne veut pas aller dans le sensationnaliste péplum (je suis très friande de ces films, mais je sais reconnaître que c’est exagéré), je comprends aussi qu’un spécialiste ne veut s’avancer sur des choses qu’il ne peut pas prouver, mais justement, des fois je le trouve trop sûr de lui quand il dit que ce n’est pas possible. L’ambition n’existait pas à cette époque dans la pure, grande et très spirituelle Égypte ? Il faut le croire.

Ou encore, le passage sur les esclaves (les prisonniers de guerre) et des serviteurs (libres ?), comme quoi les égyptiens étaient fières de servir, que c’était un geste noble, qu’ils aimaient ça, et que ce n’est pas du tout ce qu’on peut en penser, m’a moyennement convaincu.

L’auteur AFFIRME qu’il n’y avait pas d’inégalité hommes / femmes. Oh, je ne doute pas de l’ouverture de l’Égypte ancienne pour les femmes, mais pas à ce point-là. Pour moi, pas d’inégalité voudrait dire que les femmes pouvaient exercer librement TOUS les métiers dans TOUS les domaines et que c’était assez courrant, pas juste des exceptions. Or, si toutes les femmes pouvaient avoir un travail et le même salaire que les hommes, je ne pense pas qu’elles pouvaient faire tous les métiers. Même si l’auteur parle beaucoup des différents métiers, je ne le trouve pas assez précis sur les limites qu’elles avaient. Comme, si il y avait des reines chefs militaires, est-ce qu’il y avait des soldates ? D’après ce que j’ai lu, leur domaine en général reste typiquement féminin (sauf pour la spiritualité), avec quelques exceptions de femmes qui ont réussi à franchir les barrières, ça pour moi, ne veut pas dire qu’il n’y avait pas d’inégalité. Ensuite, qu’elle avait les mêmes droits que les hommes, oui, je trouve ça beau. Pour l’infidélité cependant, je me demande si les hommes avaient les mêmes châtiments que la femme. Des fois, j’avais l’impression que l’auteur est vague sur ce qui pourraient faire tache à sa belle image de la grande Égypte et qu’il est affirmatif sur le positif.

J’aurais voulu connaître les limites du possible de la femme, celles du pouvoir, mais aussi celles du commun. Il a fait un travail documentaire poussé, j’ai beaucoup appris et je le remercie, seulement j’ai eu l’impression qu’il nous montre l’histoire de l’Égypte ancienne que sur son meilleur jour, avec une abstraction totale pour le reste. À force de faire blanc de chez blanc, ça m’a rendu sceptique, pourtant je suis persuadée que tout ce qu’il dit est appuyé de recherches, mais est-ce que l’interprétation est bonne ? En tout cas, il donne beaucoup d’informations intéressantes et j’ai aimé lire ce livre.

C’est du très beau et grand travail, instructif, je le conseille à tous ceux qui aiment l’Égypte ancienne, qui me fait rêver, mais comme tous les livres, j’aime me garder une petite réserve.

un hommage

7 étoiles

Critique de Thotis (, Inscrite le 10 mars 2005, 39 ans) - 10 mars 2005

Il est vrai que lorsque l'on pense Egypte on pense surtout: pharaons. Les Egyptiennes de Christian Jacq sont un bel hommage aux femmes et au rôle primordial qu'elle avait en Egypte. Quel choc de constater qu'il y a plus de 3000 ans il existait une civilisation aussi (voire plus) civilisée que la nôtre! En effet comme Christian Jacq le dit ; nous ne pouvons juger un peuple "civilisé" qu'en étudiant la place qu'il accorde aux femmes. En Egypte, les femmes pouvaient choisir leurs maris, divorcer, avoir des biens, occuper de hautes fonctions et même devenir pharaons!! Quel choc lorsque l'on sait que même plusieurs siècles plus tard notre civilisation européenne considérait la femme tout juste bonne à procréer!!
Dans ce livre, Christian Jacq nous présente un détail des femmes qui marquent l'Egypte ancienne. De la célèbre Isis a la non moins célèbre Hatchepsout en passant par les grandes prêtresses et les femmes sages...

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