Bouffe-doublon, tome 1 : le trésor de la Madre de Dios de Simon Rocca (Scénario), Jean-Claude Cassini (Dessin)
Catégorie(s) : Bande dessinée => Aventures, policiers et thrillers
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Relisez plutôt Stevenson !
Fin du XVIe siècle, dans l'océan Pacifique. Deux navires espagnols aperçoivent un bateau de pirates qui semble s'être échoué sur un récif. En s'approchant, ils se rendent très vite compte que ce n'était qu'un leurre et que les pirates sont parfaitement valides et bien décidés à se lancer à l'abordage de ces deux proies. A leur tête, Bouffe-Doublon, capitaine borgne, sans scrupules et audacieux, met vite la main sur le fabuleux trésor transporté par les Espagnols. Hélas ! Alors qu'ils sont débarqué sur une île pour y enfouir leur butin, le capitaine et ses marins sont assaillis par des sauvages. Bouffe-Doublon doit tout abandonner pour survivre.
Il lui faudra donc recomposer un équipage pour espérer retrouver ces richesses qui lui promettaient un avenir sans soucis... C'est tout de même le comble : une BD d'aventures dans laquelle on s'ennuie ferme ! Le dessin de Cassini n'en est guère responsable. Son trait à la Juillard, quoique peu novateur et un peu froid, est assez détaillé et n'est pas plus mauvais qu'un autre.
Je rejetterais clairement la responsabilité de l'échec de cet album sur le scénariste, Simon Rocca. Il faut quand même l'oser : sortir de nos jours une histoire de pirates aussi bateau (sans mauvais jeu de mot), c'est ahurissant ! L'intrigue tient vraiment sur un post-it : des pirates volent un trésor, le perdent, le capitaine reconstitue un équipage pour le retrouver et se lance dans cette quête à la fin de l'album. Quelle originalité vient agrémenter l'affaire ? Aucune. Il n'y a pas de suspense, aucune trouvaille, et le rythme est soporifique.
De plus, les personnages sont antipathiques, et en tout premier lieu Bouffe-Doublon : il égorge par plaisir, viole et assiste avec hilarité à des viols, avec une évidence et une normalité assez écoeurantes. Un héros sombre n'est pas nécessairement pour me déplaire, mais il faut que cela serve l'intrigue. Ici, rien de tel, c'est juste une anecdote pour faire couleur locale. Et tant pis si vous pensez que ces actes dégueulasses pourraient être traités comme tels. Rien à sauver dans cette histoire d'une rare médiocrité. On a connu les éditions Soleil plus lumineuses.
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Les éditions
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Le trésor de la "Madre de Dios" [Texte imprimé] scénario, Simon Rocca dessins, Jean-Claude Cassini...
de Cassini, Jean-Claude (Illustrateur) Rocca, Simon (Scénariste)
Soleil
ISBN : 9782877648844 ; 5,96 € ; 07/04/2000 ; 46 p. ; Cartonné
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Mémoires hautement mensongères de Bouffe-Doublon, pirate au service de lui-même.- Bouffe-doublon, tome 1 : le trésor de la Madre de Dios
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Un pirate au service de lui-même
Critique de Ketchupy (Bourges, Inscrit le 29 avril 2006, 44 ans) - 23 septembre 2006
Contraint d’en avoir abandonné un fabuleux à proximité d’une île du Pacifique peuplée de cannibales, il n’a pas d’autre choix que de s’acoquiner avec un milord anglais (qui n’a de milord que le titre) pour le récupérer.
Débute alors un périlleux voyage à bord d’un navire rempli de vils personnages qui vont multiplier les coups bas pour s’approprier le trésor.
Tous les ingrédients sont là pour satisfaire les amateurs d’aventures de pirates !
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