Anthologie historique d'un art national

Non contente d'avoir marqué la sculpture dans l'Antiquité et la peinture à la Renaissance, l'Italie investit pleinement le cinéma, art en plein essor au début du XXème siècle, pour en arriver à un apogée, des années 1950 à 1970 inclus. Peu d'oeuvres notables de propagande de l'ère fasciste sont à répertorier. Après le néo-réalisme, Michelangelo Antonioni dans son analyse des sentiments, tels des Contes moraux à la Rohmer, Federico Fellini sur l'évolution de la société romaine et du processus créatif, Pier Paolo Pasolini sur le poids de la tradition et des désirs, Lucchino Visconti sur une forme de déterminisme historique et ses conséquences sociales, Ettore Scola sur les relations sociales apportent leur pierre à l'âge d'or du cinéma italien.
Après un déclin dans les années 1980, une résurrection partielle s'est fait connaître, avec Benigni et Moretti.

Ce livre se présente sous la forme d'une fiche de deux doubles pages sur chaque grand film de cette histoire artistique, avec des chapitres introductifs de chaque grande période, du muet jusqu'à Habemus Papam, présenté au festival de Cannes, en mai 2011.

Il s'agit d'un beau livre d'art, qui n'est pas totalement exhaustif, puisque Blow Up, La Notte, L'Ecclisse, Fellini Satiricon, Ginger et Fred, Par delà-les nuages, Le Postier, Respiro, Mon frère est fils unique, Celui qui l'a dit n'y figurent pas, faute de place, dans cet opus déjà imposant. Les principales oeuvres des grands noms et grandes périodes y sont présentés, avec les fiches techniques complètes, et moult photographies à l'appui.
Chaque présentation est présentée au profit d'une analyse soignée, tant de la trame narrative, d'une part, que de sa portée, d'autre part, dans un encart en plus petit.
Cet objet est bien un livre d'art, grand, volumineux et très beau, à consulter sans modération.

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  Le cinéma italien

  de Gili, Jean Antoine Scola, Ettore (Préfacier)
  La Martinière
  ISBN : 9782732447469 ; 50,60 € ; 20/10/2011 ; 359 p. ; Relié

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