L'empire gréco-romain de Paul Veyne
Catégorie(s) : Sciences humaines et exactes => Histoire
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Une mine d'informations
Paul Veyne a choisi de rassembler l'histoire des empires grec et romain en un seul ouvrage. En effet, cet ouvrage ne raconte pas l'histoire de ces civilisations au niveau chronologique, mais analyse plutôt ces civilisations de manière plus sociologique. Cet ouvrage est séparé en grandes parties, pouvant être lues séparément, et qui traitent chacune d'un domaine particulier, comme par exemple la religion ou l'art. L'on sent la culture de Veyne a travers cet écrit, et il est même parfois difficile de le suivre, tant les références sont nombreuses, même, en ce qui concerne l'art, des comparaisons avec d'autres époques.
Cet ouvrage est a conseiller pour des personnes voulant approfondir leur connaissance au sujet de cet époque, mais pas pour quelqu'un qui s'y connait trop peu. Malgré tout, la lecture n'est pas trop lourde, sauf dans certains passages, et parfois ce livre se lit presque comme un roman.
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Les éditions
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L'Empire gréco-romain [Texte imprimé] Paul Veyne
de Veyne, Paul
Seuil / Des Travaux (Paris. 1983)
ISBN : 9782020577984 ; 25,40 € ; 28/10/2005 ; 874 p. ; Broché -
L'Empire gréco-romain
de Veyne, Paul
Seuil / Points Histoire
ISBN : 9782757851555 ; EUR 14,50 ; 05/03/2015 ; 1104 p. ; Poche
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Une civilisation par grandes thématiques
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 13 octobre 2019
L'auteur se penche sur l'importance de la partie orientale de l'Empire qui s'exprime en grec, ce méga-Etat s'avérant en réalité bilingue, ce qui prédispose à un divorce en douceur avec l'Occident, les spécificités finissant par l'emportant sur le besoin et le désir d'unité. Puis un nouveau chapitre est consacré à Palmyre, cité-oasis à la place politique et culturelle singulière. Deux chapitres traitent des cultes, de la place des Dieux, de l'évolution spirituelle et rituelle, comme des courants philosophiques sur ces thèmes.
Nous sommes ensuite invités à réfléchir sur la place des Barbares par rapport à l'empire, qui s'y sont installés progressivement, et dans un but de survie économique, ce qui casse les idées reçues sur la question, la chute finale représentant un aboutissement d'un phénomène long et moins brutal que ce que les idées reçues nous ont inculqué. Enfin, nous étudions comment a pris fin l'art gréco-romain, par des choix sélectifs des Empereurs successifs et sous l'influence progressive des Barbares.
Les sociétés, leurs croyances et représentations sont ainsi retracées de manière impressionniste, pour reconstituer l'organisation de la vie publique et des moeurs dans ce vaste territoire. Ce volume qui ne l'est pas moins, d'une longueur de plus de mille pages, en apprend énormément, bat en brèche les clichés et invite à pratiquer l'art de la nuance. Il fait réfléchir sur un art de vivre et un héritage. C'est très intéressant et utile.
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