Les forums

Forums  :  Vos écrits  :  Waterloo

Débézed

avatar 09/03/2010 @ 19:23:45
« Waterloo morne plaine »

Que nenni ! Que nenni ! Jamais plaine ne sera morne tant qu’il y aura des lecteurs de CL en campagne et même si la troupe n’est pas très étoffée, elle est pleine d’enthousiasme, de vigueur et de joie pour laver l’honneur de la France ou pour fêter la victoire de Wellington selon l’humeur et l’origine de chacun. Cependant, il est bien clair que le Sergent qui a recruté cette maigre troupe au fond d’un estaminet bruxellois un soir de festivité, a choisi son camp depuis longtemps et qu’il serait particulièrement dangereux d’essayer de l’en faire changer ; alors que les grognards grognent mais en silence s’il vous plait !

La troupe devait se former dans un café du côté de la place du Luxembourg pour être sur les lieux au moment de l’attaque, Napoléon ayant déclenché les hostilités à 10 h 00, il convenait d’être en place assez tôt pour ne pas être surpris par l’assaut. Mais, oh vilenie ! La voiture de Tistou a été séquestrée par de perfides bruxellois jusqu’à 10 h 00 précisément. Les parkings ferment à 23 h 00 et n’ouvrent qu’à 10 h 00 le dimanche matin, au moins pour le parking qui nous concernait. Mais, tout rentra vite dans l’ordre avec un premier rassemblement au Ketje pour prendre la route du champ de bataille sous la conduite de notre valeureux sergent qui avait, avec une grand abnégation éludé la dernière bière du samedi soir pour réviser ses notes et ne pas risquer d’être pris en défaut par ses ouailles.

La troupe prend sa forme définitive au Wellington, au pied du monticule qui supporte le lion de Waterloo, là où est tombé je ne sais plus quel militaire célèbre, pas tant que ça puisque je l’ai déjà oublié. Mais, ceux qui veulent savoir peuvent s’adresser au jeune tambour qui nous accompagnait vaillamment et qui n’a perdu aucune des paraboles proférées par le Sergent, comme si elles étaient paroles d’évangile ou du Petit Livre Rouge ou du Coran ou de tout autre livre sanctifié par assez de fidèles pour qu’il devienne incontestable.

Après l’appel, tout le monde est prêt pour la bataille et c’est en rang serré que la troupe évite soigneusement cette ridicule bosse que l’on ne peut escalader qu’après avoir payé un écot non négligeable. De toute façon, elle n’était pas là au moment des faits, alors on l’ignore superbement non sans que le Sergent nous donne toutes ses mensurations, comme si nous devions l’habiller par correspondance. Sous les pieds du lion, il faut compter quarante-eux mètres de terre rapportée et tassée autour de la colonne de béton qui supporte la bête. Bref passons ! Et, prenons le chemin qui séparait les belligérants. Là, le Sergent donne la pleine mesure de son savoir qui est comme chacun le sait, immense en la matière, il nous explique que ce diable de Wellington avait reconnu le terrain au moins un an auparavant, prévoyant le gars mais un peu optimiste tout de même… et si Napo était resté tranquille sur sa petite île ? Bon à 10 h 00. Napo, n’a pas fait faut bond, comme d’autres que nous connaissons, et il est bien là malgré un temps exécrable, comme jamais Belge n’en vit, un orage du feu de dieu que le Sergent mime avec les bruitages, un vrai son et lumières. Mais l’Anglais toujours aussi perfide refuse de reporter le match et Napo lance sa cavalerie qui s’embourbe jusqu’à l’essieu, ou de ce qui tient lieu d’essieu chez un cheval, et arrive presque au pas sur les Anglais qui la mitraillent à bout portant, les survivants vont s’éparpiller au milieu des carrés de l’infanterie anglaise car l’Anglais combat comme les Romains dans Astérix, en carré. Bref l’attaque foire lamentablement mais ce bougre de Napoléon n’avait pas remarqué dans les blés ondoyants, nous sommes en juillet je vous rappelle, un mouvement de terrain assez souple que le Sergent décrit de la main, qui masquait les troupes anglaises à la cavalerie française, ça partait mal.

La troupe assemblée autour du Sergent, cherchant désespérément un peu d’abri derrière les solides gaillards de la première ligne, ne perd pas une miette du discours malgré un vent à découper les bœufs en rondelles de saucisson, d’autres disent à décorner des cocus mais je ne trouve pas cela très élégant. Cependant, ce vent du nord qui aurait certainement découragé Anglais, Français, Belges, Prussiens, Néerlandais et tout autre égaré sur le champ de bataille ne parvient même pas à disperser les paroles du Sergent qui reste imperturbable dans la soufflerie, décrivant le combat minute par minute jusqu’à ce que Napoléon donne l’ordre de se replier. Notre petite troupe poursuit donc son chemin vers un petit bois très sympathique qui a la bonne idée de se dresser comme un paravent devant la bise et c’est un moment agréable pour les grognards qui peuvent deviser en toute quiétude tout en cheminant vers un autre haut lieu de la bataille : la ferme d’Houdoumont. Je ne parle que de grognards mais il y avait aussi des éléments féminins mais je n’ai pas osé décliner le mot grognard au féminin, j’ai craint le dérapage et le reproche qui s’en serait suivi.
Après cet épisode touristique, la troupe atteint la ferme où était retranché un bon paquet d’Anglais et que Napo voulait absolument prendre alors qu’il aurait peut-être suffit de la contournée et de l’isoler du reste de la troupe ennemie. Une tentative faillit aboutir, une poignée d’hommes était entrée dans la ferme mais elle fut vite massacrée sauf le petit tambour, âgé de treize ans seulement, qui fut épargné. Nous pensons tous que les soldats avaient encore un peu de pitié même si certains prétendent que la pédophilie existait déjà alors qu’il n’y avait même pas la télé pour en parler. Bref, la ferme a tenu le choc malgré des assauts répétés et le Sergent, pour nous épater ou pour détendre l’atmosphère après ce lourd combat, nous raconte qu’il y avait une grogna…, jeune mariée, à l’intérieur de la ferme qui avait suivi son mari à la guerre comme d’autres iraient aux fraises ou aux cerises.

Les estomacs grognent mais les grognards n’osent pas, ils seraient tout même heureux de croquer un morceau parce que la guerre ça donne faim et se battre le ventre vide et une garantie d’échec. Sans dire qu’il faudrait aussi songer à la vidange parce que la bière et le thé par forte bise ce n’est si simple que ça à évacuer. Même s’il est inoxydable, le Sergent sent que la troupe faiblit et décide de faire une pause casse-croûte au Wellington qu’il faut rejoindre à travers vent et labours en espérant trouver quelque vestige de cette bataille. Notre jeune tambour croyait bien tenir un petit trésor, pensant avoir trouvé une balle d’époque. Fallait-il le laisser dans son rêve ou le laisser exposer à la moquerie d’un camarade ou d’un instituteur insensible ? Difficile de se résoudre à lui dire que ce n’est qu’un caillou qui ressemblerait à une balle française mais qu’il peut encore faire illusion dans un coin de la cour. Le repas est particulièrement bienvenu tout comme la bière que le Sergent boit dans un récipient qui pourrait servir à mesurer l’avoine qu’il donne à son cheval. Mais, il a beaucoup parlé dans le vent, à ne pas confondre avec prêcher dans le désert, et sa gorge doit être sèche comme un oued un jour de siroco.

Changement de tactique pour la seconde partie de la bataille qui sera effectuée en véhicules car la bise ne faiblit pas et certaines sont déjà un peu congelées. Donc les équipages sont constitués afin de polluer le moins possible, de mettre les autochtones avec leurs autos en avant pour indiquer la route à suivre et d’installer Clamence à l’arrière d’un véhicule afin qu’elle ne soit pas tentée de donner des indications géographiques.

Première étape sur le bord d‘une route, comme on en voit près du Carrefour de l’Arbre sur Paris-Roubaix, là où ce petit malin de Wellington a montré ses troupes à Napo qui s’est dit, ce gros ballot, s’il les montrent c’est qu’il en a peu à cet endroit, il était onze heures, notez bien. A quatorze heures quand ce bêta de Napo lance ses cavaliers, Wellington a caché ses soldats de l’autre côté de la route derrière les épineux et il en avait beaucoup de soldats pour cueillir les cavaliers comme des fruits mûrs ! Deuxième échec cuisant !

En route à nouveau pour le monastère de Fichermont, la ferme de la Papelotte dont, malgré la bise qui sévit de plus en plus, le Sergent rappelle l’histoire, l’origine du nom qui voudrait dire terrain humide, on s’attendait à moins prosaïque, plus émoustillant, bref on s’en contentera. Clamence commence à douter ferme de ses possibilités à rejoindre son train dans de bonnes conditions, mais à la guerre comme à la guerre, il faut aller jusqu’au bout. Et comme toujours à la guerre, il faut bien passer par un cimetière alors, nous, on passe par ce lui d’Hanogrüne – orthographe nullement garantie – là, où le Sergent nous démontre que les Français n’ont pas pu entendre le canon qui tonnait plus au nord, car il a essayé lui-même avec des amis munis de gros pétards et il n’a rien entendu. Donc c’est clair sur ce coup, ceux qui pensent que les Français on été averti de l’arrivée des Prussiens en entendant tonner le canon se trompent lourdement. Et, nous derrière l’église sur la face nord, là où la bise souffle le plus fort et où le soleil ne se hasarde jamais, on tremble, pas pour les Français, pas pour ceux qui se trompent, non, seulement parce qu’on commence à geler ferme. Heureusement que celui que certains appellent Monsieur Blue, mais il a une vie dehors de celle de Monsieur Blue ce garçon, même si ça l’occupe déjà beaucoup, alors nous l’appellerons, pour la circonstance, Jo (c’était mignon Jo et Zette et Jo et Bluezette ce n’est pas trognon ?) nous prose de passer sur la face est moins ventée et encore un peu ensoleillée. Heureusement qu’il y en a encore un qui a encore un peu l’esprit pratique et qui n’est pas subjugué par l’orateur. Mais, le soleil décline, la bataille est mal embarquée, elle a failli changer de camp quelques fois, pourtant l’Anglais reste maître du terrain et nous ne le lui contesterons pas car nous devons chacun rejoindre nos pénates.

Palorel hisse la voile vers l’est, Tistou fait le pari de mettre Clamence dans le train mais il ne sait pas très bien lequel, ni même quelle route prendre, Blue et Jo rejoignent leur domicile et les autres se réfugient une dernière fois dans une taverne mais pas au Wellington qui accueille le troisième âge en goguette. Tout de même, le Sergent n’irait pas se commettre avec des danseurs boiteux, donc on va en face boire une dernière bière et étaler le plan de la bataille pour tirer les dernières conclusions. Et, « on refait le match ! »

Epilogue :

Une magnifique journée dans le vent qui prouve que, quelque soient les conditions, quand il y a de la bonne humeur et de l’amitié, le monde peut être encore beau – non Palorel ce n’est un jeu de mot crasse qui évoquerait les volatiles au soir de la bataille, c’est un hasard tout pur – et que l’amour des lettres peu conduire loin.

Merci à Mich’ qui nous a fait vivre un bon moment et qui accepter avec bonne humeur ce portrait très caricatural, toutes les choses que je n’ai pas relatées, toutes les erreurs que j’ai commises, mais seule l’aventure est belle.

Merci à Blue, à Tistou, à Palorel, à Saule et à Sahkti qui ont assuré le voiturage.

Désolé pour ceux qui ont raté cet épisode la légende de Waterloo.

Merci pour votre accueil et votre amitié et Jean Baptiste, je l’avais bien dit c’est toujours les vieux qui triment !

Saule

avatar 09/03/2010 @ 22:14:01
J'y étais ! C'était comme ça. Merci pour ce petit compte rendu plein de verve et d'humour. Allez, je vais préparer ma version des faits !

Clamence 09/03/2010 @ 22:37:32
J'y étais, c'était ça et j'ai ri en te lisant, aux larmes! (aux armes, étais-je tentée de mettre...) Ben si tout le monde prépare son papier, vais y penser, nom de nom!

Tistou 09/03/2010 @ 22:39:01
Saisissant, Débezed ! Tu y étais, c'est pas possible !

"Tistou fait le pari de mettre Clamence dans le train mais il ne sait pas très bien lequel, ni même quelle route prendre"

C'est exactement cela ; ni même quelle route prendre ... d'ailleurs tellement pas savoir, moi, que pour conserver un minimum de crédibilité je ne me hasarderais pas à décrire quel détour nous fîmes !
Pour la bière, l'ambiance, chapeau les belges ! Pour les indications routières ... On ne peut pas être bon partout ! (Moi, par exemple ...)

Tistou 09/03/2010 @ 22:39:37
Tiens ! Salut Clamence.

Clamence 09/03/2010 @ 23:04:37
Tiens ! Salut Clamence.


Coucou Tistou :-)) et je te le redis, encore : ce n'est pas ta faute!

Débézed

avatar 09/03/2010 @ 23:41:44
Saisissant, Débezed ! Tu y étais, c'est pas possible !

Débézed

avatar 09/03/2010 @ 23:42:59
Saisissant, Débezed ! Tu y étais, c'est pas possible !


Fausse manoeuvre !

Mais j'étais à Waterloo aussi sûr que Mich' était avec Wellington !

Saule

avatar 09/03/2010 @ 23:44:08
En effet, le parti pris de notre guide me fait penser qu'il est une ré-incarnation de Wellington lui-même !

Débézed

avatar 10/03/2010 @ 00:13:35
En effet, le parti pris de notre guide me fait penser qu'il est une ré-incarnation de Wellington lui-même !


J'aurais le cheval de Wellington !

Bluewitch
avatar 10/03/2010 @ 17:36:17
Saisissant, Débezed ! Tu y étais, c'est pas possible !

"Tistou fait le pari de mettre Clamence dans le train mais il ne sait pas très bien lequel, ni même quelle route prendre"

C'est exactement cela ; ni même quelle route prendre ... d'ailleurs tellement pas savoir, moi, que pour conserver un minimum de crédibilité je ne me hasarderais pas à décrire quel détour nous fîmes !
Pour la bière, l'ambiance, chapeau les belges ! Pour les indications routières ... On ne peut pas être bon partout ! (Moi, par exemple ...)


Hum hum pour autant eut-il fallu avoir le temps de vraiment expliquer la route! ;-)

A la fois, il y a un détail que nous avons omis de préciser: l'autoroute à prendre démarrant de Flandre, Lille = Rijsel et Tournai = Doornik (fallait pas croire qu'il y aurait une traduction, non plus ;-))

A savoir pour une prochaine fois!

Ah la la, quel périple! Débézed, je me retrouve dans chaque virgule!

Le cimetière, ce n'était pas à Plancenoit??? Hum... j'avais déjà perdu ma boussole à c't heure!

Saint Jean-Baptiste 10/03/2010 @ 18:16:06
Magnifique morceau de bravoure, Dbz !
Tu as bien trimé – tu as trimé pour deux – mais ça valait le coup ! Mich vous a rajeuni de 185 ans… Parce que lui, il y était et j’ai l’impression que dimanche, vous y étiez aussi. ;-))

Napoléon a eu son Victor Hugo, Mich a eu Dbz !

Et tu l’as bien vu : il ont triché ! Le terrain était trop bourbeux, ils se sont cachés honteusement dans les boissons, et puis les réserves étaient en bleu et elles ne pouvaient pas entrer au jeu !
Enfin, il faudra recommencer tout ça… Match à rejouer !

Mais quel beau reportage, pour une bien belle journée. C’est bien enlevé, plein d’humour et on a l’impression qu’on y était (le froid en moins…)

Toinou
10/03/2010 @ 21:40:12
En l'espace de quelques minutes, je me suis cru à Waterloo encerclé de soldat ! Bien joué Dbz.

Mallollo

avatar 10/03/2010 @ 22:13:47
Hardis, compagnons!

C'est comme si qu'on y étions, didjû... Me reste à pleurer des larmes pour regretter de ne pas y avoir été, et du coup a maudire la neige décembresque qui a empêché cette sortie de se faire à la précédente rencontre au sommet!

Tistou 10/03/2010 @ 23:29:34
Saisissant, Débezed ! Tu y étais, c'est pas possible !

"Tistou fait le pari de mettre Clamence dans le train mais il ne sait pas très bien lequel, ni même quelle route prendre"

C'est exactement cela ; ni même quelle route prendre ... d'ailleurs tellement pas savoir, moi, que pour conserver un minimum de crédibilité je ne me hasarderais pas à décrire quel détour nous fîmes !
Pour la bière, l'ambiance, chapeau les belges ! Pour les indications routières ... On ne peut pas être bon partout ! (Moi, par exemple ...)


Hum hum pour autant eut-il fallu avoir le temps de vraiment expliquer la route! ;-)

A la fois, il y a un détail que nous avons omis de préciser: l'autoroute à prendre démarrant de Flandre, Lille = Rijsel et Tournai = Doornik (fallait pas croire qu'il y aurait une traduction, non plus ;-))

A savoir pour une prochaine fois!

Ah la la, quel périple! Débézed, je me retrouve dans chaque virgule!

Le cimetière, ce n'était pas à Plancenoit??? Hum... j'avais déjà perdu ma boussole à c't heure!

Ce n'était pas un problème de Rijsel, ni Bergen ni Doornik, tous connus de nous mais ... vraiment ... soit d'une insuffisance d'indications une fois sur la route, soit d'une philosophie différente de l'indication ! (si je vous disais qu'on a fini par contourner BXL par l'Est puis le Nord ! J'ai honte !)

Débézed

avatar 10/03/2010 @ 23:39:03
On t'avais prévenu Clamence est un peu fâchée avec sa gauche mais aussi avec sa droite, alors ça dépend de la vitesse du vent ... !

Débézed

avatar 10/03/2010 @ 23:41:33
Merci pour vos petits mots doux (Doubs pour moi) et l'an prochain on refait le match mais sans vent ! Blue et Jo tireront bien les rideaux et fermeront les portes solidement pour éviter les courants d'air !

On pourrait aussi emporter le banc chauffant !

Micharlemagne

avatar 11/03/2010 @ 10:47:15
Je ferai le commentaire en temps voulu. Mais le cimetière, c'est bien celui de Plancenoit.

Débézed

avatar 11/03/2010 @ 14:18:06
Je ferai le commentaire en temps voulu. Mais le cimetière, c'est bien celui de Plancenoit.


Le vent a emporté bien des propos et j'ai dû perdre un peu le fil à un certain moment !

Mieke Maaike
avatar 18/03/2010 @ 16:14:32
Voilà donc le premier billet publié sur la rencontre CL de mars. Un compte-rendu circonstancié sur lequel je me suis jetée dès sa mise en ligne (et que je n'ai pas eu le temps de commenter jusqu'alors).
Bon, je n'y étais pas à Waterloo, mais j'imagine parfaitement le déroulement de la bataille, matinée des interventions amusantes des vaillants soldats. Vraiment, on s'y croirait !

Page 1 de 2 Suivante Fin
 
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre

Vous devez être membre pour poster des messages Devenir membre ou S'identifier