Voilà un des effets provoqués par la crise de manque des sonnets du samedi soir, eh oui, ça n’arrive pas qu’aux autres…
Bon sérieusement, aucune inspiration, pas trop le temps non plus, alors j’envois même si ça n’a pas grand intérêt puisqu’il n’y a aucune innovation, une réécriture inutile en fait.
Mais bon les exos sont faits pour s’amuser, alors voilà :0)
Un mot de trop,
Pleuvent les coups,
Un coup de trop,
Tourne la roue.
Pierre s’enfuit, et en chemin,
Courbe le dos encore une fois,
Mais ce n’est là qu’un faible poids,
Puisqu’il lui donne un lendemain.
Une licorne d’un blanc d’hiver,
Attend qu’il s’incline devant elle,
Pour doucement entre ses ailes,
Lui faire une place face à la mer.
La trouvant belle, il l’appelle Perle,
Puis se dirige vers un village,
Pour y voler à l’étalage,
Un peu de force, de l’orge pour elle.
Mais un matin, un aut’ bijoux,
Passe entre les pommes et les choux,
Il la prie de se présenter,
La belle ne parle aux étrangers.
Alors il la file et perçoit,
Le coquillage de cette perle,
Un palais d’or comme on en voit,
Au fond de l’eau, ou bien au ciel.
Le temps passe, et Pierre se lasse,
Entre au palais pour l’épouser,
Dommage que l’on ne puisse voler,
L’amour comme un épi de blé.
Il faut pour avoir la princesse,
Gagner l’épreuve qui va avec,
Le roi n’aime pas trop la paresse,
Impose les règles comme un dieu grecque.
Contre un chevalier, il doit lutter,
Tâche difficile, victoire habile,
Mais le grand roi ne veut laisser,
Sa fille pour un acte futile.
Il lui demande donc autre chose,
Une deuxième épreuve s’impose,
Peau de dragon, il doit chercher,
Pas de dragon, il doit ruser.
Un dragon n’est qu’un gros lézard,
Autant laisser jouer le hasard,
‘‘Pour que sa fille, ma femme devienne,
J’lui donne la peau, et sauve la mienne’’
Mais la princesse n’est plus à vendre,
Une pièce sur patte est arrivée,
Un beau jeune homme a donc charmé
Le porte-monnaie d’un père si tendre.
Et la vengeance voile demain,
Pierre grandit dans le passé,
Il se nourrit du mal qu’il fait,
De la licorne quand il a faim.
Pierre diablotin, diable devient,
Maître du noir aux grands pouvoirs,
Un peu chaque jour défait le bien,
Le tache de sang quand vient le soir.
L’heure de la vengeance a sonné,
Il perd la tête mais pas le nord,
Le roi doit maintenant payer,
Il jette un sort, infiltre la mort.
Un mot de trop,
Pleuvaient les coups,
Un coup de trop,
Il devient fou…
Il ne fallait pas déclancher,
Toute cette rancœur refoulée,
Le roi n’est pas seul à payer,
A son père, il rend la monnaie.
Bon sérieusement, aucune inspiration, pas trop le temps non plus, alors j’envois même si ça n’a pas grand intérêt puisqu’il n’y a aucune innovation, une réécriture inutile en fait.
Mais bon les exos sont faits pour s’amuser, alors voilà :0)
Un mot de trop,
Pleuvent les coups,
Un coup de trop,
Tourne la roue.
Pierre s’enfuit, et en chemin,
Courbe le dos encore une fois,
Mais ce n’est là qu’un faible poids,
Puisqu’il lui donne un lendemain.
Une licorne d’un blanc d’hiver,
Attend qu’il s’incline devant elle,
Pour doucement entre ses ailes,
Lui faire une place face à la mer.
La trouvant belle, il l’appelle Perle,
Puis se dirige vers un village,
Pour y voler à l’étalage,
Un peu de force, de l’orge pour elle.
Mais un matin, un aut’ bijoux,
Passe entre les pommes et les choux,
Il la prie de se présenter,
La belle ne parle aux étrangers.
Alors il la file et perçoit,
Le coquillage de cette perle,
Un palais d’or comme on en voit,
Au fond de l’eau, ou bien au ciel.
Le temps passe, et Pierre se lasse,
Entre au palais pour l’épouser,
Dommage que l’on ne puisse voler,
L’amour comme un épi de blé.
Il faut pour avoir la princesse,
Gagner l’épreuve qui va avec,
Le roi n’aime pas trop la paresse,
Impose les règles comme un dieu grecque.
Contre un chevalier, il doit lutter,
Tâche difficile, victoire habile,
Mais le grand roi ne veut laisser,
Sa fille pour un acte futile.
Il lui demande donc autre chose,
Une deuxième épreuve s’impose,
Peau de dragon, il doit chercher,
Pas de dragon, il doit ruser.
Un dragon n’est qu’un gros lézard,
Autant laisser jouer le hasard,
‘‘Pour que sa fille, ma femme devienne,
J’lui donne la peau, et sauve la mienne’’
Mais la princesse n’est plus à vendre,
Une pièce sur patte est arrivée,
Un beau jeune homme a donc charmé
Le porte-monnaie d’un père si tendre.
Et la vengeance voile demain,
Pierre grandit dans le passé,
Il se nourrit du mal qu’il fait,
De la licorne quand il a faim.
Pierre diablotin, diable devient,
Maître du noir aux grands pouvoirs,
Un peu chaque jour défait le bien,
Le tache de sang quand vient le soir.
L’heure de la vengeance a sonné,
Il perd la tête mais pas le nord,
Le roi doit maintenant payer,
Il jette un sort, infiltre la mort.
Un mot de trop,
Pleuvaient les coups,
Un coup de trop,
Il devient fou…
Il ne fallait pas déclancher,
Toute cette rancœur refoulée,
Le roi n’est pas seul à payer,
A son père, il rend la monnaie.
Lyra, en un mot: délicieux!
C'est musical, bien rythmé et il y a de si belles images: le bijou qui passe entre les pommes et les choux, voler l'amour comme un épi de blé, la pièce sur pattes... Vraiment, c'est un régal!
C'est musical, bien rythmé et il y a de si belles images: le bijou qui passe entre les pommes et les choux, voler l'amour comme un épi de blé, la pièce sur pattes... Vraiment, c'est un régal!
Lyra, tu nous as bien bluffés!
Aucune inspiration? Dans quel film, donc?!
Et puis cette transformation du conte en vers, il fallait y penser et c'est joliment bien tourné de surcroît. Je trouve que depuis les premiers textes poétiques que tu nous avais donnés à lire, tu as fait du chemin et approfondi ton écriture, on la sent plus souple mais aussi plus profonde, tu sembles davantage jongler avec les mots.
Original, sensible, poétique, frais et tout et tout... ça te ressemble ce style Lyra!
Aucune inspiration? Dans quel film, donc?!
Et puis cette transformation du conte en vers, il fallait y penser et c'est joliment bien tourné de surcroît. Je trouve que depuis les premiers textes poétiques que tu nous avais donnés à lire, tu as fait du chemin et approfondi ton écriture, on la sent plus souple mais aussi plus profonde, tu sembles davantage jongler avec les mots.
Original, sensible, poétique, frais et tout et tout... ça te ressemble ce style Lyra!
Merci vous deux, Sahkti, si je fais quelques progrès, c'est seulement grâce à vous.
un peu frustré encore, Lyra, toi qui traite mal le pauvre Andréa, quand vas tu écrire en prose, que je puisse enfin comprendre tes mots.
Malgré tout, je me suis penché sur tes vers et O merveille, j'ai pris du plaisir. Imaginatif, drôle et bien tourné, je suis certain que, comme moi, Perrine appréciera.
Malgré tout, je me suis penché sur tes vers et O merveille, j'ai pris du plaisir. Imaginatif, drôle et bien tourné, je suis certain que, comme moi, Perrine appréciera.
quand je dis comprendre tes mots je veux dire que je n'entends rien à la poésie, pas à ton texte, enfin tu comprends :-))
Je suis encore moins douée pour la prose Killgrieg, alors tu comprends.
Mais au fait, je traite mal Andréa moi ?
De toute façon, s'il n'est pas content, j'le massacre quand vient mon tour ;0)
Mais au fait, je traite mal Andréa moi ?
De toute façon, s'il n'est pas content, j'le massacre quand vient mon tour ;0)
tu es douée pour la poésie, jolie lyra, drôle dans tes critiques... et si tu tues Andréa, je t'envoie Pierre qui ne fera qu'une bouchée de toi
Pff même pas peur !
;0)
;0)
"De toute façon, s'il n'est pas content, j'le massacre quand vient mon tour ;0)"
Haaaaaaaaaaaaaaaaa! enfin un massacre?!
Haaaaaaaaaaaaaaaaa! enfin un massacre?!
Toi qui en as fait un monstre gore Sahkti, tu devrais craindre la vengeance de Pierre, protecteur d'andréa
J'ai pas fait de mal à Andrea moi Killgrieg (pas encore!), je lui ai même donné plein de pouvoirs. Il pourrait dire merci, non mais!
par ta faute, il est si déprimé qu'il va falloir que j'lui file du prozac quand mon tour reviendra.
Et là il sera si puissant que tu ne pourras - ni toi ni toutes les lyra du monde - lui entailler la peau avec tes mots acérés
Et là il sera si puissant que tu ne pourras - ni toi ni toutes les lyra du monde - lui entailler la peau avec tes mots acérés
je me marre déjà! :) Andrea réincarné en Goldorak romain, ça promet! :)))
captain flam en toge!
Je suis complètement soufflée par ton talent petite Lyre, oui!
- Mais, qu'est-ce que tu feras quand tu seras une grande Lyre?
- Des textes sublimes, oui, évidemment!
- Mais, qu'est-ce que tu feras quand tu seras une grande Lyre?
- Des textes sublimes, oui, évidemment!
Magnifique Lyra, qui craignait de faire un texte ridicule!
2 écoles dans cet exercice : les fidèles à l'esprit et ceux qui se sont amusés. Tu fais partie des premiers et plutôt que de donner plus de corps ou d'épaisseur à l'histoire (pas facile puisque Perrine avait tout dit dans une écriture très sèche, mais tout, finalement), tu as choisi, comme Bolcho, d'en changer la forme. Et c'est très beau. Oui vraiment, Kilis a raison, tu te lâches de plus en plus et on sent que tu as plus de facilité avec les mots et l'alchimie des mots. En cela je veux bien croire, comme tu le dis, que C.L. y soit pour quelque chose.
Perrine appréciera, sans nul doute.
2 écoles dans cet exercice : les fidèles à l'esprit et ceux qui se sont amusés. Tu fais partie des premiers et plutôt que de donner plus de corps ou d'épaisseur à l'histoire (pas facile puisque Perrine avait tout dit dans une écriture très sèche, mais tout, finalement), tu as choisi, comme Bolcho, d'en changer la forme. Et c'est très beau. Oui vraiment, Kilis a raison, tu te lâches de plus en plus et on sent que tu as plus de facilité avec les mots et l'alchimie des mots. En cela je veux bien croire, comme tu le dis, que C.L. y soit pour quelque chose.
Perrine appréciera, sans nul doute.
Quelle prouesse, Lyra !
Je viens de relire ton poème à tête reposée.
Rien ne manque et l'humour est au rendez-vous. Encore !
Je viens de relire ton poème à tête reposée.
Rien ne manque et l'humour est au rendez-vous. Encore !
Bravo Lyra, c'est frais, inventif, rythmé. C'est du plaisir à lyre ;o)
Rien à ajouter aux précédentes éloges.
Rien à ajouter aux précédentes éloges.
Eloge, encore et toujours! Fan club Lyra au rapport! Tu as su restée dans l'esprit merveilleux du conte de Perinne en le mettant en vers et en y ajoutant ta signature... Que demander de plus! Si c'est ça pour toi être en mal d'inspiration, j'aimerais l'être plus souvent!
Bravo!
Bravo!
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