- Un café, s’il vous plait…
- Noir ?
-Comme toujours, merci…
Je bois du noir, je broie du noir, toujours cette même table, ce même café, cette même vie, ce même rien. Et toujours dans la tête cette même musique : A quoi je sers de Myléne Farmer, à rien du tout, je ne suis en vie que pour en attendre la fin, pour nourrir l’habitude, et quelques fois mon chien. Et tout le monde dans ce café qui sourit, qui rit, qui vit, comme pour me faire remarquer que moi, je ne vis pas…
-Bonne soirée monsieur.
Je laisse sombrer mes pensées et me retourne brusquement, ce n’est que le serveur qui s’en va, il travaille tard le samedi habituellement… des choses plus intéressantes à faire sans doute…
La porte claque. J’ai à peine le temps de retrouver mes pensées, perdues quelque part entre la solitude et l’habitude, qu’une autre voix m’interrompt :
-Tenez monsieur, votre chocolat.
-Mais, n…
Oh, et puis ça changera, qui sais…c’est peut être un signe.
-Oui, merci, dis je finalement.
J’allume une cigarette et baisse les yeux, comme pour inviter l’odeur du chocolat, il s’en dégage un parfum de changement, un peu d’espoir peut être…je me fais certainement des idées, mais il faut bien se raccrocher à quelque chose…
Alors avec confiance, un peu comme si soudain, j’attrapais une corde pour me sortir du ravin, je porte la tasse à mes lèvres et me laisse envahir par l’espoir.
-ohhhhh !
Elle faillit se briser, non, pas ma subite assurance face à la vie, mais ma tasse tenue encore avec fragilité…
-Un mot ? dis je tout bas.
Oui c’est bien ça, un mot, plié en quatre et positionné au centre de la soucoupe de façon à épouser parfaitement l’espace creux de la tasse.
-Mais...qu’est ce que c’est que ça ? dis je de nouveau pour moi-même. Je balaye la salle des yeux pour m’assurer que personne n’ait remarqué l’étrangeté de la scène. Je le prends discrètement, et n’hésitant pas une seconde, le déplie et lis :
Mon ange, rendez vous au jardin d’Eden, à l’heure du mal, Je t’aime.
-…
Je relis le mot une bonne dizaine de fois, un peu honteux, mais tellement surexcité ! Une chose est sure, ce petit mot ne m’était pas adressé. Je tourne encore la tête, et cherche des yeux un ange. Pas d’ange… juste des petits diablotins qui se battent pour savoir lequel des trois montera en premier sur le canapé, disposé à l’intérieur d’une vielle américaine des années 70.
Je me penche de nouveau sur le mot, qu’est ce que tout ça veut donc dire ? Pourquoi le serveur m’a-t-il apporté le chocolat s’il savait très bien que…mais non, quel idiot !ce n’est pas ce serveur qui a pris ma commande mais celui qui travaille le samedi soir en temps normal … il peut toujours l’attendre son ange…
Je ne peux tout de même pas le laisser se pointer tout seul au paradis, il faut que j’essaye de la retrouver…
Avant de me lancer dans ma nouvelle carrière de détective privé, je lis pour la énième fois le message : je reconnais bien là la réputation de dragueur et de poète du samedi soir du jeune homme, je pensais pourtant qu’il était marié, bizarre…
Donc, à l’heure du mal, je suppose : minuit, mais jardin d’Eden… ?
Bien décidé à mener mon enquête, je me lève et me dirige vers le bar :
-Excusez moi… ?
-Oui ?
-Voilà, il y’a eu erreur, en fait j’ai demandé un café et…
-Oh, excusez nous, je vous l’apporte tout de suite, offert par…
-Non, non ce n’est pas ça, mais pouvez vous me dire à qui était destiné le chocolat ?
-Euh, table 6, une jeune femme il me semble, mais pour vous, il était bien noté que…
-Très bien, merci.
Impatient je me retourne et cherche la table 6…première table, troisième et enfin sixiè…
- PERSONNE, non mais c’est pas vrai…
Sans prêter attention aux gens qui me regardent comme un déprimé pris d’une crise de folie, je reviens au bar et demande :
-Mais cette jeune femme là, elle est déjà partie ? Il y’a combien de temps ? Comment était elle ???
-Calmez vous monsieur, je ne sais pas moi, une dizaine de minute peut être, une jolie fille, blonde, teint exsangue, tête d’ange, pourquoi toutes ces questions ?
-Pour rien, pour rien, merci…
Qu’est ce que je vais faire moi maintenant ? Il est 23 heures, bon, il me reste une heure, je m’adresse une nouvelle fois au serveur, qui à l’air lui aussi de me prendre pour un fou dépressif :
-Vous ne connaissez pas son nom ?
-Non, et même si c’était le cas, je ne vous le dirais pas.
Evidement…tant pis, je pars sur une autre piste :
-Et dites, votre collègue, il ne travaille pas ce soir ? Savez vous pour quelle raison ?
-Mais enfin non monsieur ! Il m’a parlé d’une bonne action…
Une bonne action ? Aller fricoter avec un ange, eh bien, il ne l’emportera pas au paradis…
-Très bien, une dernière question –et OUI, je vais bien, cessez de me regarder ainsi, ça devient vexant – Savez vous où se trouve le Jardin d’Eden ?
-Bah, au paradis monsieur…
-… !?
D’accord… c’est pas gagné.
-Merci de votre aide, bonne soirée.
Je me dirige vers la porte, et me retrouve dans la nuit, sombre et froide, qui semble attendre que je fasse un pas, un bruit, pour se sentir moins seule.
-Jardin d’Eden, jardin d’Eden… ?
Je préfère parler à haute voix de temps en temps, ça donne une part de réalisme à l’ambiance surréaliste. Je sors du café, mais pour aller où ? Au paradis terrestre, ah ! Je me marre, s’il existait, j’y serais déjà depuis longtemps…
-Bon, réfléchissons, un endroit paradisiaque, où deux amoureux pourraient se retrouver…
C’est qu’il y’a le choix par ici : les abris bus, les parkings…non plus sérieusement, je viserais le parc, classique mais romantique, les fleurs, les étoiles, les buissons…
-Le parc, mais quel parc ? Il y’en a des dizaines…
Je réfléchis quand, soudain, je heurte de plein fouet un panneau de bois.
-tiens !?
On dirait que le destin m’entend, et même qu’il me répond, me voilà devant un plan de la ville.
-Parc Victor Hugo, parc des roseaux, parc des pommiers…
Bon, il va falloir choisir. Intuitivement, je prends le parc des pommiers, un arbre défendu pour un rendez vous défendu, un fruit érotique pour un acte héroïque…
bon, d’accord, j’exagère peut être un peu.
Je coupe par une petite ruelle, ça tombe bien, de tous les parcs annoncés sur le plan, c’est le plus près, et je ne me voyais pas courir la ville pour chercher quelqu’un que je ne suis même pas sur de trouver, de toute manière, il est minuit moins cinq, j’aurais fait tout mon possible.
-Ah…parc des pommiers !
Je commence à être un peu nerveux, et si ce n’était pas lui l’auteur du mot ? Bah ! ce serait toujours un bon souvenir et l’occasion de rire un coup. Oui… mais… c’est un peu me mêler des affaires des autres, même si l’intention est bonne, ce n’est pas dit qu’il apprécie le serveur, enfin, depuis le temps que je viens au café, il commence à me connaître un peu. Allez, ça ne sert à rien de se torturer pour rien, allons y, on verra bien.
-Bon, je vais où maintenant ?
J’essaie de me mettre à la place du jeune homme, et moi, je pencherais pour la fontaine : la mélodie de l’eau bercée par celle du vent, la lumière étoilée, les statues presque animées et tentées par les arbres fruitiers, le paradis. Le jardin d’Eden.
Je m’engage dans un chemin de pierres blanches et aperçois finalement le visage d’une statue par dessus la haie. Je pousse doucement la petite porte de bois, et je le vois, là, assis sur le bord de la fontaine, dans une ambiance féerique où seule la fée manquait.
Je le fixe, il n’a l’air qu’à moitié surpris de me voir, ne fait pas un geste et, affichant un sourire à la fois espiègle et satisfait, me dit :
-Tu as passé une bonne soirée, mon ange ?
- Noir ?
-Comme toujours, merci…
Je bois du noir, je broie du noir, toujours cette même table, ce même café, cette même vie, ce même rien. Et toujours dans la tête cette même musique : A quoi je sers de Myléne Farmer, à rien du tout, je ne suis en vie que pour en attendre la fin, pour nourrir l’habitude, et quelques fois mon chien. Et tout le monde dans ce café qui sourit, qui rit, qui vit, comme pour me faire remarquer que moi, je ne vis pas…
-Bonne soirée monsieur.
Je laisse sombrer mes pensées et me retourne brusquement, ce n’est que le serveur qui s’en va, il travaille tard le samedi habituellement… des choses plus intéressantes à faire sans doute…
La porte claque. J’ai à peine le temps de retrouver mes pensées, perdues quelque part entre la solitude et l’habitude, qu’une autre voix m’interrompt :
-Tenez monsieur, votre chocolat.
-Mais, n…
Oh, et puis ça changera, qui sais…c’est peut être un signe.
-Oui, merci, dis je finalement.
J’allume une cigarette et baisse les yeux, comme pour inviter l’odeur du chocolat, il s’en dégage un parfum de changement, un peu d’espoir peut être…je me fais certainement des idées, mais il faut bien se raccrocher à quelque chose…
Alors avec confiance, un peu comme si soudain, j’attrapais une corde pour me sortir du ravin, je porte la tasse à mes lèvres et me laisse envahir par l’espoir.
-ohhhhh !
Elle faillit se briser, non, pas ma subite assurance face à la vie, mais ma tasse tenue encore avec fragilité…
-Un mot ? dis je tout bas.
Oui c’est bien ça, un mot, plié en quatre et positionné au centre de la soucoupe de façon à épouser parfaitement l’espace creux de la tasse.
-Mais...qu’est ce que c’est que ça ? dis je de nouveau pour moi-même. Je balaye la salle des yeux pour m’assurer que personne n’ait remarqué l’étrangeté de la scène. Je le prends discrètement, et n’hésitant pas une seconde, le déplie et lis :
Mon ange, rendez vous au jardin d’Eden, à l’heure du mal, Je t’aime.
-…
Je relis le mot une bonne dizaine de fois, un peu honteux, mais tellement surexcité ! Une chose est sure, ce petit mot ne m’était pas adressé. Je tourne encore la tête, et cherche des yeux un ange. Pas d’ange… juste des petits diablotins qui se battent pour savoir lequel des trois montera en premier sur le canapé, disposé à l’intérieur d’une vielle américaine des années 70.
Je me penche de nouveau sur le mot, qu’est ce que tout ça veut donc dire ? Pourquoi le serveur m’a-t-il apporté le chocolat s’il savait très bien que…mais non, quel idiot !ce n’est pas ce serveur qui a pris ma commande mais celui qui travaille le samedi soir en temps normal … il peut toujours l’attendre son ange…
Je ne peux tout de même pas le laisser se pointer tout seul au paradis, il faut que j’essaye de la retrouver…
Avant de me lancer dans ma nouvelle carrière de détective privé, je lis pour la énième fois le message : je reconnais bien là la réputation de dragueur et de poète du samedi soir du jeune homme, je pensais pourtant qu’il était marié, bizarre…
Donc, à l’heure du mal, je suppose : minuit, mais jardin d’Eden… ?
Bien décidé à mener mon enquête, je me lève et me dirige vers le bar :
-Excusez moi… ?
-Oui ?
-Voilà, il y’a eu erreur, en fait j’ai demandé un café et…
-Oh, excusez nous, je vous l’apporte tout de suite, offert par…
-Non, non ce n’est pas ça, mais pouvez vous me dire à qui était destiné le chocolat ?
-Euh, table 6, une jeune femme il me semble, mais pour vous, il était bien noté que…
-Très bien, merci.
Impatient je me retourne et cherche la table 6…première table, troisième et enfin sixiè…
- PERSONNE, non mais c’est pas vrai…
Sans prêter attention aux gens qui me regardent comme un déprimé pris d’une crise de folie, je reviens au bar et demande :
-Mais cette jeune femme là, elle est déjà partie ? Il y’a combien de temps ? Comment était elle ???
-Calmez vous monsieur, je ne sais pas moi, une dizaine de minute peut être, une jolie fille, blonde, teint exsangue, tête d’ange, pourquoi toutes ces questions ?
-Pour rien, pour rien, merci…
Qu’est ce que je vais faire moi maintenant ? Il est 23 heures, bon, il me reste une heure, je m’adresse une nouvelle fois au serveur, qui à l’air lui aussi de me prendre pour un fou dépressif :
-Vous ne connaissez pas son nom ?
-Non, et même si c’était le cas, je ne vous le dirais pas.
Evidement…tant pis, je pars sur une autre piste :
-Et dites, votre collègue, il ne travaille pas ce soir ? Savez vous pour quelle raison ?
-Mais enfin non monsieur ! Il m’a parlé d’une bonne action…
Une bonne action ? Aller fricoter avec un ange, eh bien, il ne l’emportera pas au paradis…
-Très bien, une dernière question –et OUI, je vais bien, cessez de me regarder ainsi, ça devient vexant – Savez vous où se trouve le Jardin d’Eden ?
-Bah, au paradis monsieur…
-… !?
D’accord… c’est pas gagné.
-Merci de votre aide, bonne soirée.
Je me dirige vers la porte, et me retrouve dans la nuit, sombre et froide, qui semble attendre que je fasse un pas, un bruit, pour se sentir moins seule.
-Jardin d’Eden, jardin d’Eden… ?
Je préfère parler à haute voix de temps en temps, ça donne une part de réalisme à l’ambiance surréaliste. Je sors du café, mais pour aller où ? Au paradis terrestre, ah ! Je me marre, s’il existait, j’y serais déjà depuis longtemps…
-Bon, réfléchissons, un endroit paradisiaque, où deux amoureux pourraient se retrouver…
C’est qu’il y’a le choix par ici : les abris bus, les parkings…non plus sérieusement, je viserais le parc, classique mais romantique, les fleurs, les étoiles, les buissons…
-Le parc, mais quel parc ? Il y’en a des dizaines…
Je réfléchis quand, soudain, je heurte de plein fouet un panneau de bois.
-tiens !?
On dirait que le destin m’entend, et même qu’il me répond, me voilà devant un plan de la ville.
-Parc Victor Hugo, parc des roseaux, parc des pommiers…
Bon, il va falloir choisir. Intuitivement, je prends le parc des pommiers, un arbre défendu pour un rendez vous défendu, un fruit érotique pour un acte héroïque…
bon, d’accord, j’exagère peut être un peu.
Je coupe par une petite ruelle, ça tombe bien, de tous les parcs annoncés sur le plan, c’est le plus près, et je ne me voyais pas courir la ville pour chercher quelqu’un que je ne suis même pas sur de trouver, de toute manière, il est minuit moins cinq, j’aurais fait tout mon possible.
-Ah…parc des pommiers !
Je commence à être un peu nerveux, et si ce n’était pas lui l’auteur du mot ? Bah ! ce serait toujours un bon souvenir et l’occasion de rire un coup. Oui… mais… c’est un peu me mêler des affaires des autres, même si l’intention est bonne, ce n’est pas dit qu’il apprécie le serveur, enfin, depuis le temps que je viens au café, il commence à me connaître un peu. Allez, ça ne sert à rien de se torturer pour rien, allons y, on verra bien.
-Bon, je vais où maintenant ?
J’essaie de me mettre à la place du jeune homme, et moi, je pencherais pour la fontaine : la mélodie de l’eau bercée par celle du vent, la lumière étoilée, les statues presque animées et tentées par les arbres fruitiers, le paradis. Le jardin d’Eden.
Je m’engage dans un chemin de pierres blanches et aperçois finalement le visage d’une statue par dessus la haie. Je pousse doucement la petite porte de bois, et je le vois, là, assis sur le bord de la fontaine, dans une ambiance féerique où seule la fée manquait.
Je le fixe, il n’a l’air qu’à moitié surpris de me voir, ne fait pas un geste et, affichant un sourire à la fois espiègle et satisfait, me dit :
-Tu as passé une bonne soirée, mon ange ?
Même si je voulais me moquer de toi, Lyra, je ne pourrais pas vraiment !! :-) Je n'ai pas fait attention aux contraintes à respecter (elle le sont sûrement.. ), mais ça m'a bien plu ! J'ai bien aimé l'histoire, bien racontée.. Et c'est surprenant d'arriver à surprendre les autres avec sa propre surprise !!
Sinon (je n'ai plus beaucoup de temps ce soir pour d'autres remarques), j'ai l'impression que tu es très fâchée avec les traits d'union !!?? .. :o) ..
Sinon (je n'ai plus beaucoup de temps ce soir pour d'autres remarques), j'ai l'impression que tu es très fâchée avec les traits d'union !!?? .. :o) ..
Tiens ! Le même ange que Sahkti ! Comme le monde est petit.
On ne peut pas tout à fait dire que le billet soit un objet compromettant… quoique, si, après tout. Les mots y sont, et les deux parties , et l’interrogatoire. Tout y est.
Ton texte se lit très aisément, il n’est jamais pénible à lire. Il y a quelques fautes mineures, une phrase que je ne comprends pas au début (celle qui parle ne M. Farmer) et c’est bon. Je trouve ton texte pas mal du tout.
On ne peut pas tout à fait dire que le billet soit un objet compromettant… quoique, si, après tout. Les mots y sont, et les deux parties , et l’interrogatoire. Tout y est.
Ton texte se lit très aisément, il n’est jamais pénible à lire. Il y a quelques fautes mineures, une phrase que je ne comprends pas au début (celle qui parle ne M. Farmer) et c’est bon. Je trouve ton texte pas mal du tout.
il y a un ange chez moi?
il y a un ange chez moi?
Une sorte de, avec de jolies chaussures...
Quelques maladresses de tournures, sinon l'histoire se lit assez facilement. Le début est très bon, une histoire réaliste, un truc qui peut arriver à tout le monde.
Mais je reste sur ma faim, je ne vois pas bien où se trouve le compromettant, comme si il manquait quelque chose, ça tombe un peu court pour moi, qu'ils se rencontrent comme ça, sans soucis, dans un parc, alors que ce billet ne lui était pas destiné au départ.
En tout cas, beaucoup de style Lyra, je trouve que ton écriture s'affirme chaque fois un peu plus, elle est meilleure.
Mais je reste sur ma faim, je ne vois pas bien où se trouve le compromettant, comme si il manquait quelque chose, ça tombe un peu court pour moi, qu'ils se rencontrent comme ça, sans soucis, dans un parc, alors que ce billet ne lui était pas destiné au départ.
En tout cas, beaucoup de style Lyra, je trouve que ton écriture s'affirme chaque fois un peu plus, elle est meilleure.
Minuit dans le jardin du Bien et du Mal... ;o)
Très bon, Lyra, un texte plus maîtrisé et direct. Quelques maladresses tout à fait pardonnables mais ça se lit très agréablement.
Très bon, Lyra, un texte plus maîtrisé et direct. Quelques maladresses tout à fait pardonnables mais ça se lit très agréablement.
Sahkti, moi j'ai compris que le billet lui était bien destiné...
Ben Lyra!
Et tu dis, toi, que tu ne te sens pas à l'aise avec la prose?
Je vois beaucoup de qualités - fluidité, originalité, humour, simplicité - dans cet écrit... et même quelques trouvailles dont celle-ci:
"... pour nourrir l'habitude et quelques fois mon chien."
Et tu dis, toi, que tu ne te sens pas à l'aise avec la prose?
Je vois beaucoup de qualités - fluidité, originalité, humour, simplicité - dans cet écrit... et même quelques trouvailles dont celle-ci:
"... pour nourrir l'habitude et quelques fois mon chien."
Sahkti, moi j'ai compris que le billet lui était bien destiné...
Ha oui? J'ai pas dû comprendre alors. Elle avait commandé un café, pas un chocolat, ce que le garçon lui confirme.
Justement Sahkti, s'il avait reçu le billet sous son café, il se serait peut-être offusqué et n'aurait pas cherché son destinataire! ;o)
C'est confus pour moi tout ça Bluewitch :)
Pour vous mettre d'accord, le billet etait bien adréssé à l'homme et non à une jeune femme, ç'était histoire de le distraire un peu :0)
"distraire"? de mon temps, on disait "draguer"
Merci en tout cas pour vos critiques :0)
Non, non c'était plutôt pour faire une bonne action, et le sortie de l'habitude, enfin on comprend comme on veut :0)
"sortir", pardon !
Première constatation Lyra, tu avais tort d'avoir peur et de sous-estimer tes capacités "prosiennes". Tu t'en sors plus que bien. Dire que ce n'est pas améliorable serait mentir. Mais je ne saurais, à vrai dire, exactement suggérer ce qu'il faudrait améliorer. Moi, j'aime bien la manière globale que tu as d'aborder la description de la situation et de l'ambiance dans laquelle elle se déroule. Un peu confus au début c'est vrai, et presque on s'en fiche après puisqu'on peut le prendre limite fantastique.
Et, je reste stupéfait de la maturité dont peuvent faire preuve de jeunes filles comme toi. A l'époque j'ai dû rester bébé attardé car je ne pense pas avoir été capable, à cet âge, d'écrire ce que tu as écrit.
Fond ; bien mais on ne sait pas trop si on est dans le réel ou le fantastique.
Forme ; il y a du très bon et du moins abouti. Ca me plait beaucoup :
"Savez vous où se trouve le Jardin d’Eden ?
-Bah, au paradis monsieur…"
C'est confondant.
Respect des contraintes ; plutôt rempli.
Bravo Lyra Will.
Et, je reste stupéfait de la maturité dont peuvent faire preuve de jeunes filles comme toi. A l'époque j'ai dû rester bébé attardé car je ne pense pas avoir été capable, à cet âge, d'écrire ce que tu as écrit.
Fond ; bien mais on ne sait pas trop si on est dans le réel ou le fantastique.
Forme ; il y a du très bon et du moins abouti. Ca me plait beaucoup :
"Savez vous où se trouve le Jardin d’Eden ?
-Bah, au paradis monsieur…"
C'est confondant.
Respect des contraintes ; plutôt rempli.
Bravo Lyra Will.
Oui bravo....Pour tout te dire, je préfère ta prose. Un style très personnel, une belle imagination. Ce fut très agréable de te lire Lyra Will!!
Je cherchais tes premiers textes mais impossible de mettre la main dessus. Tu as progressé à la vitesse V. Beaucoup de plaisir à te lire également.
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