Dans l’exclusive saveur
Du langage en carence,
Train et esprit en partance,
J’en oublie la touffeur.
Imagination ne meurt
Jamais ! Ton apparence
Incite plus que clémence :
Je t’observe toute une heure…
Mon regard vers toi oblique,
Guettant parmi les colchiques,
De tes yeux le méridien.
Tu t’endors. Et ta lumière
Est chaleur d’Eté Indien
Dans ce long wagon austère…
Vraiment réussi, Blue!
Il était si beau que ça,lui dansle train?
Un joli sonnet Sibylline, très méditatif, ou bien faudrait-il dire métaphysique à la John Donne?
Mais je me pose la même question que Bluewitch, à propos du balbuzard-touffeur...
Mais je me pose la même question que Bluewitch, à propos du balbuzard-touffeur...
Le balbuzard-touffeur, c'est dans l'inventaire de Prévert que t'a trouvé ça ?
Souvent femme a variée
Miam-miam !
Suffisamment ;o)
(je répondais à kilis)
Sib :
Dis moi, mais quelle est donc cette douce saveur
Dont j’avais malgré moi depuis toujours carence ?
Est- ce le cri profond de la mouette en partance ?
Est-ce l’étrange cri du balbuzard-touffeur ?
Ah, je sens que déjà, ce qui a vécu meurt
Et nous laisse ici seuls, avec les apparences.
Je demande sur nous un peu de ta clémence
Pour quand viendra pour moi le moment et puis l’heure.
Quand le soleil couchant de ses rayons obliques
Illuminera bien les toxiques colchiques
Quand, loin de son zénith, bien loin du méridien
Il nous dispensera son ultime lumière
Lors, nous repartirons comme les derniers Indiens
Méditer en silence dans les steppes austères
Fée :
ma vie, sous le signe de la carence,
n'est qu'atermoiements d'une âme en partance
d'une île lointaine désirant la touffeur.
Dans l'instant, l'espoir vit et l'espoir meurt,
né de la plus ténue des apparences.
Ceux qui des cieux implorent la clémence,
inertes, laissent s'écouler les heures
sans bouger ni chercher de voie oblique.
Non, affalés dans le champ de colchiques,
ils restent perdus loin du méridien.
De ton regard, je cherche la lumière.
Foin de la flamme de l'été indien,
que vienne l'hiver au visage austère.
Blue :
Du langage en carence,
Train et esprit en partance,
J’en oublie la touffeur.
Imagination ne meurt
Jamais ! Ton apparence
Incite plus que clémence :
Je t’observe toute une heure…
Mon regard vers toi oblique,
Guettant parmi les colchiques,
De tes yeux le méridien.
Tu t’endors. Et ta lumière
Est chaleur d’Eté Indien
Dans ce long wagon austère…
SJB :
Joseph avait des fruits d'une fine saveur
Et il y comptait bien pour parer la carence
Le jour où le beau temps amorce sa partance
Et que l'hiver viendra remplacer la touffeur
D'un été qui toujours s'en va vite et se meurt.
Mais il ne faut jamais croire a une apparence
Et le ciel a parfois un manque de clémence
Qui fait que récolter ne vient pas à son heure.
Il a suffit d'un rien, d'un mauvais vent oblique
Alors que dans les prés grandissait la colchique
Un vent venu d'Espagne, d'un mauvais méridien.
Et les fruits de Joseph, dans la vive lumière
D'un orage furieux tombèrent comme Indien
Qu'a trop bu de Whisky. Et Joseph fut austère !
Yali :
La femme mille saveurs
Affective carence
Ce matin en partance
S’évanouit dans la touffeur
Se sauve quand l’aube se meurt
Plus déjà qu’apparence
Elle se nommait Clémence
Et compte les heures
Et soleil oblique
Comme tige colchique
Comme un trait méridien
Comme rai de lumière
Là, je l’ai amer Indien
Un brin pater austère
Kilis :
Homme, nous vivons sans saveur
Constatant l’étendue de cette carence,
Prenons nos baluchons, nous voilà en partance
Bravons les forêts vierges, affrontons leurs touffeurs
Courons sous le soleil, regardons quand il meurt
Cette fois, c’est l’aventure, elle en a l’apparence
La chance nous sourit dans sa blanche clémence
Cherchons la bonne étoile, ne regardons pas l’heure
Demi-tour vers la gauche, là, virer en oblique
Trouver le pique du Colchique
Juste en dessous du méridien
Et suivre la lumière
Et prendre un bain d’amer indien
Et c’est déjà la fin de l’aventure austère
Dis moi, mais quelle est donc cette douce saveur
Dont j’avais malgré moi depuis toujours carence ?
Est- ce le cri profond de la mouette en partance ?
Est-ce l’étrange cri du balbuzard-touffeur ?
Ah, je sens que déjà, ce qui a vécu meurt
Et nous laisse ici seuls, avec les apparences.
Je demande sur nous un peu de ta clémence
Pour quand viendra pour moi le moment et puis l’heure.
Quand le soleil couchant de ses rayons obliques
Illuminera bien les toxiques colchiques
Quand, loin de son zénith, bien loin du méridien
Il nous dispensera son ultime lumière
Lors, nous repartirons comme les derniers Indiens
Méditer en silence dans les steppes austères
Fée :
ma vie, sous le signe de la carence,
n'est qu'atermoiements d'une âme en partance
d'une île lointaine désirant la touffeur.
Dans l'instant, l'espoir vit et l'espoir meurt,
né de la plus ténue des apparences.
Ceux qui des cieux implorent la clémence,
inertes, laissent s'écouler les heures
sans bouger ni chercher de voie oblique.
Non, affalés dans le champ de colchiques,
ils restent perdus loin du méridien.
De ton regard, je cherche la lumière.
Foin de la flamme de l'été indien,
que vienne l'hiver au visage austère.
Blue :
Du langage en carence,
Train et esprit en partance,
J’en oublie la touffeur.
Imagination ne meurt
Jamais ! Ton apparence
Incite plus que clémence :
Je t’observe toute une heure…
Mon regard vers toi oblique,
Guettant parmi les colchiques,
De tes yeux le méridien.
Tu t’endors. Et ta lumière
Est chaleur d’Eté Indien
Dans ce long wagon austère…
SJB :
Joseph avait des fruits d'une fine saveur
Et il y comptait bien pour parer la carence
Le jour où le beau temps amorce sa partance
Et que l'hiver viendra remplacer la touffeur
D'un été qui toujours s'en va vite et se meurt.
Mais il ne faut jamais croire a une apparence
Et le ciel a parfois un manque de clémence
Qui fait que récolter ne vient pas à son heure.
Il a suffit d'un rien, d'un mauvais vent oblique
Alors que dans les prés grandissait la colchique
Un vent venu d'Espagne, d'un mauvais méridien.
Et les fruits de Joseph, dans la vive lumière
D'un orage furieux tombèrent comme Indien
Qu'a trop bu de Whisky. Et Joseph fut austère !
Yali :
La femme mille saveurs
Affective carence
Ce matin en partance
S’évanouit dans la touffeur
Se sauve quand l’aube se meurt
Plus déjà qu’apparence
Elle se nommait Clémence
Et compte les heures
Et soleil oblique
Comme tige colchique
Comme un trait méridien
Comme rai de lumière
Là, je l’ai amer Indien
Un brin pater austère
Kilis :
Homme, nous vivons sans saveur
Constatant l’étendue de cette carence,
Prenons nos baluchons, nous voilà en partance
Bravons les forêts vierges, affrontons leurs touffeurs
Courons sous le soleil, regardons quand il meurt
Cette fois, c’est l’aventure, elle en a l’apparence
La chance nous sourit dans sa blanche clémence
Cherchons la bonne étoile, ne regardons pas l’heure
Demi-tour vers la gauche, là, virer en oblique
Trouver le pique du Colchique
Juste en dessous du méridien
Et suivre la lumière
Et prendre un bain d’amer indien
Et c’est déjà la fin de l’aventure austère
Le balbuzard-touffeur, c'est dans l'inventaire de Prévert que t'a trouvé ça ?
Comment ça, ça n'existe pas? Justement. Je me suis dit que c’était dommage.
Yali, tu as suicidé un de mes vers, c'est fait exprès??
Pour une première fois c'est uncoup de fée,
c'est toujours mieux qu'un coup de carabine
c'est toujours mieux qu'un coup de carabine
Dis Blue, il doit avoir de beaux yeux, parmi les colchiques ! ;-)
Loin de toi ...
C'est alors que te vient l'inspiration, la Fée ?
Un peu d'inspiration "auto-biographique", oui ("que vienne l'hiver au visage austère" oh oui!...), et un peu d'imagination aussi, quant à faire la part des choses, ça...
Mais l'espoir se porte bien :-).
Kilis, j'admire l'entrain enthousiaste et tonique (rime avec obliqu) de ton sonnet. Allons-y, et franchement, et ne regardons pas l'heure!! Génial.
Ben son reflet dans la vitre oui ;o)
Yali, tu as suicidé un de mes vers, c'est fait exprès??
Un des miens aussi!
Yali, tu as suicidé un de mes vers, c'est fait exprès??
Chez Fée aussi.
Yali, tu as suicidé un de mes vers, c'est fait exprès??
OUP'S ;-)
Blue :
Dans l’exclusive saveur
Du langage en carence,
Train et esprit en partance,
J’en oublie la touffeur.
Imagination ne meurt
Jamais ! Ton apparence
Incite plus que clémence :
Je t’observe toute une heure…
Mon regard vers toi oblique,
Guettant parmi les colchiques,
De tes yeux le méridien.
Tu t’endors. Et ta lumière
Est chaleur d’Eté Indien
Dans ce long wagon austère…
Qu'est-ce qu'on lui fait déguster en punition, Fée? ;o)
Kilis, j'admire l'entrain enthousiaste et tonique (rime avec obliqu) de ton sonnet. Allons-y, et franchement, et ne regardons pas l'heure!! Génial.
Sib t'es indulgente parce que j'étais nulle ce soir, mais bon...je me pardonne, j'ai bu du Genepi!
C'est par jalousie, moi je vous dit. Yali a variévos poèmes.
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre