Yali, STP.
Oui ???
Pas commencé moi, j'ai regardé la fin du match et, houa quelle équipe !
Allez Top, tic, tac, tic, tac…
J'aime beaucoup :
On rit, près du foyer dont les bûches pétillent
En se brûlant un peu, à ce tout petit feu…
Et aussi :
Goût de ton corps, cristallisé Vanille
Chaleur, ardeur, alentour tu pétilles
Le jour était fini, le soir était profond
Chacun cherchait à boire et plongeait dans son rêve
Là quelques moribonds, des blessés qu'on achève
Un des survivants dit : passons le Rubicon
Un autre a protesté : ce n'est pas de saison
Le Général tira, l'étendit sur la drève
Les hommes se figèrent et l'attente fut brève
On entendit le cor hurler sur un seul son
Un malheureux blessé achevait sa vanille
Son copain lui tendit un peu d'eau qui pétille
Puis il le mit en joue et simplement fit feu
C'est alors qu'en héros le brave rendit l'âme
Mais, ma foi, c'était bien un formidable enjeu :
Passez le Rubicon, et le monde se pâme !
Chacun cherchait à boire et plongeait dans son rêve
Là quelques moribonds, des blessés qu'on achève
Un des survivants dit : passons le Rubicon
Un autre a protesté : ce n'est pas de saison
Le Général tira, l'étendit sur la drève
Les hommes se figèrent et l'attente fut brève
On entendit le cor hurler sur un seul son
Un malheureux blessé achevait sa vanille
Son copain lui tendit un peu d'eau qui pétille
Puis il le mit en joue et simplement fit feu
C'est alors qu'en héros le brave rendit l'âme
Mais, ma foi, c'était bien un formidable enjeu :
Passez le Rubicon, et le monde se pâme !
C'est ça Lucien, moque toi de nous!
C'est ça Lucien, moque toi de nous!
Pas du tout. "Ce tout petit feu", c'est ça la poésie.
J'adore : "Un malheureux blessé achevait sa vanille"!!!
Le jour était fini, le soir était profond
Chacun cherchait à boire et plongeait dans son rêve
Là quelques moribonds, des blessés qu'on achève
Un des survivants dit : passons le Rubicon
Un autre a protesté : ce n'est pas de saison
Le Général tira, l'étendit sur la drève
Les hommes se figèrent et l'attente fut brève
On entendit le cor hurler sur un seul son
Un malheureux blessé achevait sa vanille
Son copain lui tendit un peu d'eau qui pétille
Puis il le mit en joue et simplement fit feu
C'est alors qu'en héros le brave rendit l'âme
Mais, ma foi, c'était bien un formidable enjeu :
Passez le Rubicon, et le monde se pâme !
Excellent, SJB! Hugolien! J'ai beaucoup ri... Tu as pensé à "Mon père, ce héros..."?
Bon, il nous manque Yali, Kilis, Olivier et Lyra
Hé Sib ! Ton vieux coeur qui se pâme !!!
J'adore SJB! C'est ce qui s'appelle avoir un fil conducteur... J'entends presque "Waterloo morne plaine"!
Et je sombre dans un sommeil profond
pour te voir tel une ombre dans un rêve
pour qu'enfin toute ma douleur s'achéve
rire de ton visage rubicond.
Puis se demander quelle est la saison
Voir les feuilles mortes sur la drève
se dire que cette fois, elle sera bréve
entendre le vent comme unique son
Tu m'offrirai une fleur de vanille
et aussi ce sourire qui pétille
Il envahirait tout mon corps de feu
En échange, je t'offrirai mon âme
Non, je ne penserai pas à l'enjeu
Qu'importe, puisque le rêve se pâme
pour te voir tel une ombre dans un rêve
pour qu'enfin toute ma douleur s'achéve
rire de ton visage rubicond.
Puis se demander quelle est la saison
Voir les feuilles mortes sur la drève
se dire que cette fois, elle sera bréve
entendre le vent comme unique son
Tu m'offrirai une fleur de vanille
et aussi ce sourire qui pétille
Il envahirait tout mon corps de feu
En échange, je t'offrirai mon âme
Non, je ne penserai pas à l'enjeu
Qu'importe, puisque le rêve se pâme
Lucien, dans le tien, j'aime la résonance des vers 4 et 8 et pas mal d'autres choses encore.
Quand l’horizon s’enfonce dans le velours profond
Et que notre pensée prend le chemin du rêve
Devant le paysage de ce jour qui s’achève
Que l’on voit se noyer le soleil rubicond
Que les prairies se parent des couleurs de saison
Que les arbres s’estompent, ceux qui longent la drève
Profitons de l’instant, dis, les soirées sont brèves
Déjà plus de lumière et plus le moindre son
Ta peau sent le tabac et le mien la vanille
Je cherche ton regard, je le vois qui pétille
Serait ce de l’amour ou alors c’est le feu
Viens que je t’abandonne la moitié de mon âme
Toute si tu prétends que ce serait l’enjeu
Jouons à ça longtemps pourvu que l’on se pâme
Et que notre pensée prend le chemin du rêve
Devant le paysage de ce jour qui s’achève
Que l’on voit se noyer le soleil rubicond
Que les prairies se parent des couleurs de saison
Que les arbres s’estompent, ceux qui longent la drève
Profitons de l’instant, dis, les soirées sont brèves
Déjà plus de lumière et plus le moindre son
Ta peau sent le tabac et le mien la vanille
Je cherche ton regard, je le vois qui pétille
Serait ce de l’amour ou alors c’est le feu
Viens que je t’abandonne la moitié de mon âme
Toute si tu prétends que ce serait l’enjeu
Jouons à ça longtemps pourvu que l’on se pâme
Je viens de découvrir que tu avais 15 ans, Lyra. Bravo d'aimer le sonnet à ton âge!
Il y a de l'idée Lyra, et des jolies.
Si tu avais eu plus de temps, tu aurais pu égaliser un peu les pieds et c'était parfait.
Si tu avais eu plus de temps, tu aurais pu égaliser un peu les pieds et c'était parfait.
Sib, et le 14, aussi!
ô homme profond
Homme de rêve
toi qui t'achève
au pied rubicond
selon la saison
traverse drève
ivresse brève
comme l’âne au son
gousse vanille
blanc qui pétille
rouge au feu
dévore l’âme
qu’importe l’enjeu
si l’homme se pâme
Homme de rêve
toi qui t'achève
au pied rubicond
selon la saison
traverse drève
ivresse brève
comme l’âne au son
gousse vanille
blanc qui pétille
rouge au feu
dévore l’âme
qu’importe l’enjeu
si l’homme se pâme
Quand la mue est longue et le soir très profond
Je dissous tes lèvres dans le sang frais du rêve
Avant que l'ivre boa dans le boire achève
De verser la flamme et son alcool rubiconds.
Je jette tes chairs superbes au vent des saisons.
Sur le trottoir mouillé de vieux vin, sur la drève
Plus d'une fois tu m'avais dit :"La vie est brève."
Je n'entends plus rien; tu ne profères aucun son.
J'ai mangé ton coeur cher dans un peu de vanille.
Ton enfance fut un fou rire qui pétille
Comme une liqueur qui donne sa flamme au feu.
Est-ce à dire qu'était si mauvaise ton âme
Ou bien n'ai-je pas su voir quel était l'enjeu
De cette parabole de toi: "Je me pâme!" ?
Je dissous tes lèvres dans le sang frais du rêve
Avant que l'ivre boa dans le boire achève
De verser la flamme et son alcool rubiconds.
Je jette tes chairs superbes au vent des saisons.
Sur le trottoir mouillé de vieux vin, sur la drève
Plus d'une fois tu m'avais dit :"La vie est brève."
Je n'entends plus rien; tu ne profères aucun son.
J'ai mangé ton coeur cher dans un peu de vanille.
Ton enfance fut un fou rire qui pétille
Comme une liqueur qui donne sa flamme au feu.
Est-ce à dire qu'était si mauvaise ton âme
Ou bien n'ai-je pas su voir quel était l'enjeu
De cette parabole de toi: "Je me pâme!" ?
Sib, et le 14, aussi!
Certes, certes, mais en inversant âme et pâme... J'ai l'oeil, moi.
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