Appel totalement désespéré et probablement inutile, mais voilà :
L'un d'entre vous aurait-il connaissance d'un exemplaire du livre suivant :
la ville aux deux fleuves, écrit par Simone Chevallier, 1945.
L'un d'entre vous aurait-il connaissance d'un exemplaire du livre suivant :
la ville aux deux fleuves, écrit par Simone Chevallier, 1945.
Appel totalement désespéré et probablement inutile, mais voilà :Pas en vente, mais il y a des exemplaires à la BNF
L'un d'entre vous aurait-il connaissance d'un exemplaire du livre suivant :
la ville aux deux fleuves, écrit par Simone Chevallier, 1945.
https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41633041k
https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31940723g
Merci Ludmilla
Je recherche ce livre pour un ami qui cherche très certainement à le posséder en propre,
Cela dit c'est utile de savoir que des exemplaires se trouvent à la BNF, je crois en avoir localisé un aussi à Lille
Je recherche ce livre pour un ami qui cherche très certainement à le posséder en propre,
Cela dit c'est utile de savoir que des exemplaires se trouvent à la BNF, je crois en avoir localisé un aussi à Lille
Merci Ludmilla
Je recherche ce livre pour un ami qui cherche très certainement à le posséder en propre,
Cela dit c'est utile de savoir que des exemplaires se trouvent à la BNF, je crois en avoir localisé un aussi à Lille
Tu peux essayer les bouquinistes...mais ça risque de prendre du temps !
Cela dit c'est utile de savoir que des exemplaires se trouvent à la BNF
Il y a théoriquement tous les livres parus en langue française à la BNF!
Ceci dit, qui est cette Simone Chevalier qui a déclenché cette chasse? Jamais entendu ce nom auparavant...
Elle aurait inspiré un personnage d'un certain roman.
Spoiler : Ce roman est "Les Deux Etendards" de Lucien Rebatet. Je sais que certains sont allergiques à ce nom-là, désolé. Mais le roman est vraiment très bon en lui-même.
Spoiler : Ce roman est "Les Deux Etendards" de Lucien Rebatet. Je sais que certains sont allergiques à ce nom-là, désolé. Mais le roman est vraiment très bon en lui-même.
Il va vraiment falloir que je le lise celui-ci...
"c'est pour un ami" (LOL)
Chez les bouquinistes, ça demande beaucoup de patience, en effet ; on y trouve tous les livres sauf celui qu’on cherche.
Tu peux essayer les bouquinistes...mais ça risque de prendre du temps !
;-))
"c'est pour un ami" (LOL)
Haha^^ De fait, c'est vraiment pour un ami, c'est lui qui m'a fait découvrir Rebatet!
Mais je suis aussi curieux moi-même, bien sûr.
Chez les bouquinistes, ça demande beaucoup de patience, en effet ; on y trouve tous les livres sauf celui qu’on cherche.
;-))
C'est sûr. Mes promenades sur les quais de la Seine ne m'ont jamais vraiment satisfait en la matière!
.....
C'est sûr. Mes promenades sur les quais de la Seine ne m'ont jamais vraiment satisfait en la matière!
Il est un fait que les bouquinistes des quais de Seine sont plutôt formatés par et pour les touristes..
Mais j'ai eu la main heureuse surtout en ces occasions :
- chez les bouquinistes "établis" ayant une boutique / échoppe,
- sur les marchés, où les étals de bouquins ne sont pas rares,
- à l'occasion des vide-greniers, foires, puciers, sou des écoles et autres manifestations rurales.....
"Les deux étendards" c'est semble t-il ,d'après une discussion trés tres animée avec un ami, un excellent roman , mais a l'odeur trés tres desagréable au niveau des idées ...:-)
Pour le coup, Rebatet est VRAIMENT fasciste...il s'en réclamait...
à Piero, à Vince : Si cela peut vous rassurer, il n'est pas question ni des juifs ni de politique pendant tout le livre. Je crois que Rebatet, après la guerre, a vraiment envie de changer de sujet (il a quand même frôlé l'exécution pour ça).
Le sujet du roman, je pense c'est l'amour, sous toutes ses formes : l'amour fraternel, l'amour idéal, l'amour charnel, l'amour divin...
C'est un roman qui m'a beaucoup marqué personnellement. Je me retrouve très bien dans la psychologie de l'un des trois personnages principaux - tandis que Rebatet apparaît sous les traits de Michel Croz, je me reconnais très bien sous ceux de son ami. Et surtout, c'est magnifiquement bien écrit et l'introspection est vraiment sidérante.
D'un point de vue des "idées", le livre nourrit certaines réflexions sur l'amour, la théologie, la sainteté, l'art, qui sont d'une grande profondeur mais aussi d'une violence (dans le sens de "qui ne ménage pas notre amour-propre") abyssale. J'ai écrit une critique sur le site!
Le sujet du roman, je pense c'est l'amour, sous toutes ses formes : l'amour fraternel, l'amour idéal, l'amour charnel, l'amour divin...
C'est un roman qui m'a beaucoup marqué personnellement. Je me retrouve très bien dans la psychologie de l'un des trois personnages principaux - tandis que Rebatet apparaît sous les traits de Michel Croz, je me reconnais très bien sous ceux de son ami. Et surtout, c'est magnifiquement bien écrit et l'introspection est vraiment sidérante.
D'un point de vue des "idées", le livre nourrit certaines réflexions sur l'amour, la théologie, la sainteté, l'art, qui sont d'une grande profondeur mais aussi d'une violence (dans le sens de "qui ne ménage pas notre amour-propre") abyssale. J'ai écrit une critique sur le site!
"Les deux étendards" c'est semble t-il ,d'après une discussion trés tres animée avec un ami, un excellent roman , mais a l'odeur trés tres desagréable au niveau des idées ...:-)
Bien sûr dans mon expression "au niveau des idées" je faisais reférence à l'auteur uniquement "résolument fasciste" comme le souligne Vince.
Il semble effectivement que ce roman sur l'amour soit très bien ecrit ...Mais il est tellement difficile de parvenir à isoler la mentalité d'un auteur de ses écrits...moi je n'y arrive pas...:-(
Oui, c'est un sujet compliqué.
Quand on est passionné par un livre, on cherche nécessairement à comprendre son auteur. je n'ai jamais lu le témoignage politique de Rebatet (les Décombres) mais je le ferai peut-être si je me mets à étudier davantage la période.
Mais je sais que Maurras avait dit en parlant des Décombres : "un gros crachat de 664 pages produit d’un cacographe maniaque, nabot impulsif et malsain", ce qui laisse penser la détestation qu'il pouvait exister, au sein même de la droite nationaliste, contre Rebatet.
Pourtant, en lisant un autre livre de lui, les Deux Etendards, je n'ai pas vu de nabot impulsif même si j'ai repéré une espèce de sécheresse de coeur par moments, comme s'il pouvait bien en vouloir au monde entier, sans perdre forcément ses exceptionnels dons d'analyse.
Pour moi, Rebatet a complètement essentialisé les juifs : sous prétexte que certains juifs étaient capitalistes ou antipatriotes, il a fini par voir les juifs partout et derrière tous les errements de la République et de l'Europe. C'était sa part de noirceur.
Quand on pense à tout ce que des juifs ont pu apporter à la civilisation européenne - je pense à Einstein, Bergson, Durkheim, Max Jacob, Simone Weil et ironiquement, Mahler que Rebatet lui-même admirait - comment Rebatet, ardent défenseur de la civilisation européenne, a-t-il pu en arriver là ?
Rebatet aurait-il persisté dans ses erreurs si on l'avait emmené à Auschwitz, si on lui avait fait regarder en face les conséquences de ses opinions ?
Je n'en sais rien... mais j'ai comme dans l'idée que le génie d'un Mahler avait plus de pouvoir sur lui que la souffrance d'un déporté.
Comme appréciateur de l'art, du cinéma, de la littérature, il reste un des grands critiques et intellectuels de son temps, à mon avis.
Quand on est passionné par un livre, on cherche nécessairement à comprendre son auteur. je n'ai jamais lu le témoignage politique de Rebatet (les Décombres) mais je le ferai peut-être si je me mets à étudier davantage la période.
Mais je sais que Maurras avait dit en parlant des Décombres : "un gros crachat de 664 pages produit d’un cacographe maniaque, nabot impulsif et malsain", ce qui laisse penser la détestation qu'il pouvait exister, au sein même de la droite nationaliste, contre Rebatet.
Pourtant, en lisant un autre livre de lui, les Deux Etendards, je n'ai pas vu de nabot impulsif même si j'ai repéré une espèce de sécheresse de coeur par moments, comme s'il pouvait bien en vouloir au monde entier, sans perdre forcément ses exceptionnels dons d'analyse.
Pour moi, Rebatet a complètement essentialisé les juifs : sous prétexte que certains juifs étaient capitalistes ou antipatriotes, il a fini par voir les juifs partout et derrière tous les errements de la République et de l'Europe. C'était sa part de noirceur.
Quand on pense à tout ce que des juifs ont pu apporter à la civilisation européenne - je pense à Einstein, Bergson, Durkheim, Max Jacob, Simone Weil et ironiquement, Mahler que Rebatet lui-même admirait - comment Rebatet, ardent défenseur de la civilisation européenne, a-t-il pu en arriver là ?
Rebatet aurait-il persisté dans ses erreurs si on l'avait emmené à Auschwitz, si on lui avait fait regarder en face les conséquences de ses opinions ?
Je n'en sais rien... mais j'ai comme dans l'idée que le génie d'un Mahler avait plus de pouvoir sur lui que la souffrance d'un déporté.
Comme appréciateur de l'art, du cinéma, de la littérature, il reste un des grands critiques et intellectuels de son temps, à mon avis.
Et de la musique, aussi, bien sûr. Il a écrit une histoire de la musique.
Je viens de l'ajouter dans la base de donnée sur Babelio pour t'aider. Peut-être que tu pourrais faire tes recherche à partir de là, au cas où.
https://babelio.com/livres/…
Je ne pense pas trouver d'exemplaire de ce livre au Québec, mais si jamais cela arrive, je te ferais signe.
Je ne pense pas trouver d'exemplaire de ce livre au Québec, mais si jamais cela arrive, je te ferais signe.
Je ne pense pas trouver d'exemplaire de ce livre au Québec, mais si jamais cela arrive, je te ferais signe.
C'est sympa ! Mais à mon avis il doit être très rare!
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