Blue Cat

avatar 16/03/2020 @ 17:57:06
Et que dire de la sympathique grippe espagnole de 1918, qui fit 20 millions de morts (évaluation basse).
Apollinaire, survivant de la grande guerre, s'est fait chopé par la grippe espagnole en 1918. C'est ballot...

Colen8

avatar 16/03/2020 @ 19:03:09
Bien vu. Pour juger de la mortalité d'une maladie, on fait le rapport entre le nombre de décès et le nombre de cas. Le problème est que le nombre de cas est sous-évalué par manque de tests de diagnostic et de réactifs. Les symptômes sont peu spécifiques et semblables à ceux de la grippe. Si le dénominateur (nombre de cas) est bas, le nombre de décès sera sur-évalué par rapport au nombre de malades.

Il manque une précision, la dynamique de contamination.
Quand 200 décès sont enregistrés dans l'exemple les 10 000 cas ont été contaminés environ 3 à 4 semaines auparavant pour tenir compte de la période d'incubation suivie de celle de la maladie. Le dénominateur retenu (2% de décès) est celui des statistiques retenues pour le moment.

Admettons que le nombre de cas soit sous-évalué, en raison des porteurs sains ou des patients n'ayant que des symptômes sans gravité.
Tant mieux pour eux car ils sont (seront) immunisés.
Alors effectivement le taux de décès cumulés est surévalué dans les mêmes proportions.
Reprenons l'exemple : si pour 200 décès ce ne sont pas 10 000 cas contaminés mais 50 000 la mortalité tombe à 0.4%.

Hiram33

avatar 16/03/2020 @ 19:09:41
pourtant on peut encore se procurer tous les livres en ligne (neuf ou occasion)!.



Bien sûr que l'on peut encore acheter des livres, mais pour un très gros lecteur comme moi (plusieurs livres par semaine) il me faudrait choisir entre manger et lire. (lol). De plus, mon logement regorge de livres à ne plus savoir où les mettre (4 bibliothèques pleines à craquer). Si il y a un incendie, je mourrai en martyre de la cause littéraire...

Béni soit le concept de bibliothèque municipale, j'ignore d'ailleurs qui en est l'inspirateur. Il me semble que Charlemagne avait souhaité que des livres soient accessibles dans les églises et prêtables à la population (minoritaire) qui savait lire. Je suis preneur d'un éclaircissement historique sur ce sujet..


Une histoire des bibliothèques (issue du Métier de bibliothécaire)

Les bibliothèques dans l'Antiquité



Au Ivè siècle avant JC, le lycée d'Aristote, l'Académie de Platon possédaient des bibliothèques. La plus grande fut imaginée par le roi d'Egypte Ptolémée Ier, à Alexandrie, vers 295 avant JC. Cette bibliothèque conservait entre 200 000 et 500 000 volumina. Elle joue un grand rôle comme centre d'études jusqu'à sa destruction partielle en 48-47 avant JC pendant la campagne d'Egypte de César. La première bibliothèque publique ouvrit à Rome en l'an 39 avant JC



Les bibliothèques au Moyen Age



L'Eglise, seule institution à rester suffisamment structurée à la fin de l'Empire romain, conserve les textes païens comme chrétiens. Les premières bibliothèques chrétiennes datent du Iiè siècle et sont installées dans les sièges épiscopaux ou à Constantinople, capitale de l'Empire sous Constantin. Avec l'effondrement de l'Empire romain d'Occident, des vestiges des grandes bibliothèques survivent dans les monastères et les grands centres religieux. En Gaule, au Vè siècle, les communautés religieuses possèdent des bibliothèques. Les bénédictins, au VIè siècle étudient les textes sacrés. Sous les Mérovingiens puis sous Charlemagne et les Carolingiens, les grands monastères en Europe sont des lieux de copie et d'étude dans le scriptorium. Le monde musulman dispose très vite de bibliothèques. Dès le VIIIè siècle, à Cordoue, capitale des omeyyades, la bibliothèque des califes est riche. En France, pendant tout le Moyen Age, les bibliothèques les plus importantes sont ecclésiastiques. La bibliothèque du collège de Sorbonne est fondée en 1257 et riche de mille volumes. En 1437, à Florence est ouverte la première bibliothèque publique grâce à Niccolo Niccoli. En France, depuis Charlemagne, les rois possèdent des livres. Saint Louis crée une bibliothèque centrée sur les textes sacrés. Charles V (1364-1380) est considéré comme le créateur de la bibliothèque du roi. A partir de Louis XI se crée à nouveau une bibliothèque réunie à Blois par Louis XII. Les collections de l'Empire romain d'Orient sont en partie ramenées en Europe à partir du Xvè siècle.



La Renaissance et l'époque moderne.



Les bibliothèques se développent autour de l'humanisme : c'est le cas de la bibliothèque pontificale, enrichie par le pape Nicolas V au milieu du Xvè siècle. En France, la bibliothèque du roi prend une ampleur beaucoup plus grande, et des grands collectionneurs créent des bibliothèques : Mazarin, Richelieu, Colbert. La bibliothèque du roi est ouverte au public. Gabriel Naudé constitue pour le cardinal Mazarin une riche bibliothèque et rassemble les premiers principes de bibliothéconomie dans son célèbre Advis pour dresser une bibliothèque en 1627. Les cabinets de lecture apparaissent au XVIIè siècle.



Le commerce du livre jusqu'à la Révolution



Dès le début du XVIè siècle, à Venise, Alde Manuce édite des petits livres, aisément transportables et d'un coût beaucoup moins élevé que les grands in-folio. A Francfort, se vendent les incunables (les livres publiés avant 1501). Libraires et colporteurs vendent des livres. A partir du XVIIè siècle, en France, la librairie est fortement encadrée par le pouvoir royal et par l'administration qui a été créée pour la réguler. A contrario, la Réforme en particulier, désirant offrir à chacun la possibilité de lire lui-même les textes sacrés, pousse à une alphabétisation généralisée et invente la ? médiatisation de masse ?. Le public pouvant acheter des livres à bas prix est recherché. La Bibliothèque bleue est créée à Troyes au début du XVIIè siècle pour toucher un public économiquement faible. Ces livres sont distribués en France par le colportage.



Naissance des publications périodiques



En France, la Gazette de Théophraste Renaudot commence à paraître en 1631, elle est suivie par le Mercure galant. Le Mercure de France se fait l'écho des Lumières.



Naissance de l'éditeur et de l'auteur



A partir de 1760, Panckoucke réédite des ouvrages à succès dont l'Encyclopédie, Buffon, Voltaire. Editeur de presse, il lance le Moniteur universel qui fera office de Journal officiel jusqu'à la fin du Second Empire. Avec Beaumarchais, commence à émerger les notions de droit d'auteur et de propriété littéraire que le XIXè siècle commencera à formaliser.



La Révolution française et les bibliothèques



Les bibliothèques de l'Ancien Régime sont essentiellement privées. Elles appartiennent à des institutions religieuses. La Révolution voit la réalisation d'une idée de bien culturel commun avec la confiscation des biens nationaux. Les livres sont réunis dans des dépôts révolutionnaires (bibliothèque du couvent Sainte-Geneviève, bibliothèque de l'Arsenal et dans les chefs-lieux des nouveaux départements). Les révolutionnaires veulent en faire établir le catalogue et les utiliser comme base à un réseau de bibliothèques destinées à éduquer le peuple mais cet objectif n'est pas atteint.



Le XIXè siècle : progrès technique et évolution culturelle et sociale



L'analphabétisme recule, l'université est réorganisée dans le dernier tiers du siècle. Les nouvelles inventions (photo, cinéma, phonogramme) ainsi que la mutation industrielle de la production des livres et des journaux annoncent l'entrée dans l'ère de l'information, des industries culturelles et des médias de masse.



Mutations de l'imprimé : industrialisation et diffusion de masse



La stéréotypie facilite et accélère la composition des textes d'imprimerie. La lithographie apparaît en 1830 puis la photogravure est mise au point vers 1839. La rotative apparaît dans la seconde moitié du XIXè siècle. Au XIXè siècle, les périodiques connaissent une progression rapide. Le Petit Journal (1863), à vocation populaire, est vendu cinq centimes et atteint le million d'exemplaires à la fin du siècle. Avant la guerre, plusieurs quotidiens ont des tirages de masse. C'est dans cette presse, grâce au feuilleton, que naissent le roman populaire (Dumas, Sue, Dickens). Le XIXè voit apparaître des éditeurs qui ne sont plus libraires ni imprimeurs : Hachette, Calmann Lévy, Fayard. Ces derniers mènent une politique d'élargissement du public. Le livre à bas prix se développe avec Gervais Charpentier qui crée la Bibliothèque Charpentier. En 1852, Louis Hachette invente le concept de la bibliothèque de gare. La fin du siècle voit paraître les premiers best-sellers tel, Le Tour de France par deux enfants. LA loi du 29/07/1881 donne sa liberté au monde du livre et de la presse.



La lecture, la diffusion du livre et les bibliothèques



L'impossibilité de constituer, à partir des ? dépôts littéraires ?, des bibliothèques capables de mettre les livres au service de l'instruction publique conduit à transférer les collections aux municipalité. Les cabinets de lecture sont très importants sous la Restauration. On peut y louer des livres et des journaux et ce sont des lieux de sociabilité très surveillés par le pouvoir. Dès les années 1830, avec Guizot et sa volonté de développer l'instruction publique, l'Etat recommence à s'intéresser aux bibliothèques en les y associant. L'influence de la Ligue de l'enseignement de Jean Macé conduit à l'essor des bibliothèques populaires. L'Etat s'intéresse aux bibliothèques scolaires. En 1862, un arrêté prévoit une bibliothèque par école. L'église catholique crée le réseau des ? Bibliothèques pour tous ?. La IIIè République, à partir de 1871, s'intéresse davantage aux bibliothèques universitaires pour lesquelles est créé en 1879 un certificat d'aptitude à la fonction de bibliothécaire. LA fin du XIXè siècle voit l'émergence de la profession de bibliothécaire avec l'introduction de la ification de Melvil Dewey (publiée en 1876), la création de l'American Library Association (1876), celle de l'Association des bibliothécaires français (1906). En 1887, Dewey fonde la première école de bibliothécaires. Paul Otlet et Henri Lafontaine fondent l'Institut international de bibliographie et créent la ification Décimale Universelle.



Le XXè siècle : le livre concurrencé et l'essor des bibliothèques



Avec la fin du siècle, nos sociétés entrent dans une nouvelle ère baptisée ? ère de l'information ?. L'édition de presse est concurrencée par la radio et la télévision. La presse généraliste en déclin laisse la place à l'essor de la presse magazine. La presse scientifique se développe et abandonne le papier pour l'édition électronique. Le livre, malgré le marché constitué par l'éducation de masse et la massification de l'enseignement supérieur dans le dernier tiers du siècle, a du mal à résister. L'édition est soumise à un mouvement continu de concentration économique. Dans les années 60 Hachette et les Presses de la cité dominent le marché. Ils seront intégrés dans les décennies suivantes à Matra pour Hachette et Havas puis Vivendi pour les Presses de la cité. L'effondrement de Vivendi en 2002 donne au groupe Lagardère, qui contrôle Hachette, une position plus importante dans l'édition et la distribution du livre. La vente subit aussi la concentration avec la FNAC et Virgin. La loi Lang sur le prix unique du livre (1981) endigue en partie la concurrence faite à la librairie indépendante. La France découvre le concept du ? livre de poche ? dans les années 50 avec la collection du même nom lancée par Hachette.



Les bibliothèques au XXè siècle



La France ne parviendra à se doter d'un réseau de bibliothèques comparables à celui de ses grands voisins européens que dans le dernier tiers du XXè siècle. Dans les années 30 sont créées des bibliothèques d'entreprise. En 1924 est créée L'Heure joyeuse qui fournit un modèle novateur de bibliothèques pour enfant. Une Commission de la lecture publique est créée par arrêté du ministère de l'Instruction publique en 1929, l'Association pour le développement de la lecture publique en 1936 et les premiers bibliobus en même temps. La loi de 1931 définit les responsabilités de l'Etat envers les bibliothèques publiques en créant les Bibliothèques municipales ées, les bibliothèques soumises à un contrôle technique régulier et permanent, les bibliothèques pouvant être soumises à des inspections prescrites par le ministre. En 1945 naît la direction des bibliothèques et de la lecture publique auprès du ministère de l'Education nationale. L'Etat décide de créer, dans chaque département une bibliothèque centrale de prêt. Il faudra attendre le début des années 80 pour que l'ensemble du territoire soit couvert. Est mis place, dans les années 60, un programme de construction de BU. La Direction des bibliothèques dépend de l'Education nationale et est dominée par des conservateurs d'Etat préoccupés par les bibliothèques municipales ées et les BU. En 1967, un rapport rédigé sous l'impulsion de Pompidou fait état de la situation catastrophique des bibliothèques en France. Est alors mis en oeuvre un plan de développement concerté de la lecture publique. Près de 200 bibliothèques sont inaugurées entre 1969 et 1975. En 1975, la Direction des bibliothèques et de la lecture publique est éclatée et répartie entre deux ministères, l'Education pour les bibliothèques scolaires et les BU et le ministère de la culture pour les bibliothèques publiques et certains grands établissements. La Direction du livre devient Direction du livre et de la lecture et son budget double en 1982. A la suite du rapport Miquel, au cours des années 1990, l'Etat met en oeuvre un important programme de création de BU et accélère leur informatisation. La politique documentaire des universités se réorganise avec la mise en place des SCD. La BN s'installe dans un nouveau bâtiment en 1995 et propose des services à distance.


Blue Cat

avatar 16/03/2020 @ 20:44:23
@Hiram33
Waouh... Merci beaucoup Hiram ! Je vais carrément me l'imprimer et le garder précieusement.

Eric Eliès
avatar 16/03/2020 @ 21:55:57
pourtant on peut encore se procurer tous les livres en ligne (neuf ou occasion)!.

Une histoire des bibliothèques (issue du Métier de bibliothécaire)

Les bibliothèques dans l'Antiquité

Au Ivè siècle avant JC, le lycée d'Aristote, l'Académie de Platon possédaient des bibliothèques. La plus grande fut imaginée par le roi d'Egypte Ptolémée Ier, à Alexandrie, vers 295 avant JC. Cette bibliothèque conservait entre 200 000 et 500 000 volumina. Elle joue un grand rôle comme centre d'études jusqu'à sa destruction partielle en 48-47 avant JC pendant la campagne d'Egypte de César. La première bibliothèque publique ouvrit à Rome en l'an 39 avant JC



Ca n'a rien à voir avec le coronavirus mais le sujet du livre est passionnant. Merci Hiram !!! En revanche, dans un documentaire sur l'Alexandrie antique, ils évoquaient deux bibliothèques : la grande, qui avait vocation à rassembler tous les textes existants et n'était accessible qu'aux "chercheurs" invités dans le centre d'études, et la petite, qui était une bibliothèque publique (accessible à tous) proposant des doubles de la grande bibliothèque (assez nombreux vue la frénésie d'achat des Ptolémée). La première bibliothèque publique n'aurait donc pas été romaine !

Saint Jean-Baptiste 17/03/2020 @ 11:08:32

Ce qui m'intéresse, c'est le retentissement psychologique sur la population, et en particulier sur ce qu'il évoque aux lecteurs.
Je pense que les lecteurs sont les mieux lotis dans cette aventure.
Nous pouvons bénir le ciel de nous avoir donné la faculté de pouvoir lire pendant de longs moments.
Personnellement, je peux lire pendant une heure et demie et puis je dois faire autre chose, mais c’est déjà très suffisant pour passer le temps agréablement.
Pour le reste, à part quelques personnes qui ont pillé les magasins, sans bagarre, il ne faut pas exagérer, je suis étonné de voir comment la population a suivi les consignes dans le calme et sans trop de rouspétance.
@Blue Cat
c'est une bonne idée de lire La Peste, je suis impatient d'avoir ta critique.

Saint Jean-Baptiste 17/03/2020 @ 11:10:03
Merci, Hiram, tout à fait passionnant cette histoire. Moi aussi je vais me l'imprimer.

Saint Jean-Baptiste 17/03/2020 @ 11:14:09

La vraie question est la suivante : "le mouton mérite-t-il de vivre" ?
Dis, Frunny, tu ne crois pas que tu exagères un tout petit peu ?
;-)))

Blue Cat

avatar 17/03/2020 @ 16:38:13
@Saint Jean-Baptiste
Un proverbe espagnol dit : 'Celui qui aime lire ne sera jamais tout à fait malheureux'. J'approuve !

Primo Levi lisait Dostoïevski quand les Russes ont libéré le camp de concentration où il était enfermé, les Allemands avaient déjà fui le camp. A son compagnon italien qui lui criait, tout excité : 'Primo, Primo, les Russes arrivent !' Il répondait : 'Tu permets, je suis déjà avec un grand Russe, je finis mon chapitre...'.
Splendeur de la littérature, quelles que soient les circonstances.

XooHooX
avatar 18/03/2020 @ 04:57:49
Je n'ai pas encire lus mes messages de se poste, mais je tiens à préciser une chose, dans la gestions de cette crise sanitaire je ne sais pas ce que le gouvernement fait de juste ou pas, mais il est sur que médias et gouvernement, on tellement prisent les gens pour des imbécile les temps passé, que certains ne croient plus rien de ce qu'ils entendent de leurs bouches, et même réfutent tout, a force de prendre les gens pour des imbécile, il n'ont plus de crédibilité chez certaines personne.

Ce que j'en pense, c'est que le gouvernement, prend actuellement les décisions, mais que les mesures sont pensé par des gens ayant plus d’aptitudes que les gens au pouvoir, c'est à dire que le gouvernement, que je ne défends pas, a su quand même délégué les reflexions sur les mesure à prendre à des gens ayants plus de connaissance en matière de santé et de gestions de crise sanitaire.

Voilà, je n'affirme rien, j'essais de mesurer mon analyse, dicsernement :)

Cyclo
avatar 18/03/2020 @ 11:18:50
Ce qui est sûr, c'est que dans ce temps de confinement, on va pouvoir s'en mettre plein la panse, de lecture, pour ceux qui aiment lire ; et lire des choses qu'on gardait en réserve...
Ce qui va me manquer le plus, ce sera mes sorties à vélo. Parce que le vélo d'appartement, c'est quand même pas pareil !
Bonnes lectures...

Minoritaire

avatar 18/03/2020 @ 12:05:19
Ce qui est sûr, c'est que dans ce temps de confinement, on va pouvoir s'en mettre plein la panse, de lecture, pour ceux qui aiment lire ; et lire des choses qu'on gardait en réserve...
Ce qui va me manquer le plus, ce sera mes sorties à vélo. Parce que le vélo d'appartement, c'est quand même pas pareil !
Bonnes lectures...
De ce côté-ci de la frontière, Cyclo, le sport en plein air n'est pas interdit, à quelques restrictions près. Je cite notre Première Ministre :
"L'activité physique est permise à l'extérieur
Elles est "même recommandée" précise la Première ministre. La marche, le jogging, le vélo, tout cela est donc autorisé mais uniquement "avec les membres de sa famille vivant sous le même toit ou un ami". Il faudra veiller à maintenir une distance de 1,5m entre les autres personnes."

Bref, you're welcome :-)

Ludmilla
avatar 18/03/2020 @ 12:55:34
De ce côté-ci de la frontière, Cyclo, le sport en plein air n'est pas interdit, à quelques restrictions près. Je cite notre Première Ministre :
"L'activité physique est permise à l'extérieur
Elles est "même recommandée" précise la Première ministre. La marche, le jogging, le vélo, tout cela est donc autorisé mais uniquement "avec les membres de sa famille vivant sous le même toit ou un ami". Il faudra veiller à maintenir une distance de 1,5m entre les autres personnes."

Bref, you're welcome :-)

De notre côté de la frontière, on peut aussi faire de l'exercice, mais seul :"des déplacements brefs, à proximité du domicile, liés à l’activité physique individuelle des personnes, sont autorisés. Il faut veiller à avoir l'« attestation de déplacement dérogatoire » "

C'est mieux que devoir louer un chien pour avoir le droit de sortir, comme en Italie :-)

Minoritaire

avatar 18/03/2020 @ 16:53:31
De ce côté-ci de la frontière, Cyclo, le sport en plein air n'est pas interdit, à quelques restrictions près. Je cite notre Première Ministre :
"L'activité physique est permise à l'extérieur
Elles est "même recommandée" précise la Première ministre. La marche, le jogging, le vélo, tout cela est donc autorisé mais uniquement "avec les membres de sa famille vivant sous le même toit ou un ami". Il faudra veiller à maintenir une distance de 1,5m entre les autres personnes."

Bref, you're welcome :-)


De notre côté de la frontière, on peut aussi faire de l'exercice, mais seul :"des déplacements brefs, à proximité du domicile, liés à l’activité physique individuelle des personnes, sont autorisés. Il faut veiller à avoir l'« attestation de déplacement dérogatoire » "

C'est mieux que devoir louer un chien pour avoir le droit de sortir, comme en Italie :-)
j'ai entendu parler de quelqu'un (Italien? Espagnol?) qui a promené un chien en peluche, suscitant cette précision du Maire de la commune : "On ne peut promener qu'un chien vivant." :-)

Radetsky 18/03/2020 @ 17:13:51

La vraie question est la suivante : "le mouton mérite-t-il de vivre" ?

Cette question a été posée de nombreuses fois par tous ceux qui aspiraient à éliminer une certaine catégorie de leurs semblables...(car celui qui se place d'emblée plus haut que le mouton ne prouve en réalité que sa bassesse) : ainsi chrétiens, juifs, communistes, athées, protestants, agnostiques, noirs, indiens, asiatiques, cyclistes (pourquoi les cyclistes ? diront certains...), etc. etc. ont été voués aux gémonies et exterminés par de prétendues espèces de seigneurs, maîtres ou autres hystériques pour lesquels manquaient cruellement les lits en établissements psychiatriques.
Frunny, tu agites des paroles, des mots, plus odieux les uns que les autres, comme des épouvantails, mais on attend les manifestations publiques de tes actes. On pourra t'orienter alors vers des crachoirs plus adéquats que critiqueslibres.

Frunny
avatar 18/03/2020 @ 19:53:18

La vraie question est la suivante : "le mouton mérite-t-il de vivre" ?

Cette question a été posée de nombreuses fois par tous ceux qui aspiraient à éliminer une certaine catégorie de leurs semblables...(car celui qui se place d'emblée plus haut que le mouton ne prouve en réalité que sa bassesse) : ainsi chrétiens, juifs, communistes, athées, protestants, agnostiques, noirs, indiens, asiatiques, cyclistes (pourquoi les cyclistes ? diront certains...), etc. etc. ont été voués aux gémonies et exterminés par de prétendues espèces de seigneurs, maîtres ou autres hystériques pour lesquels manquaient cruellement les lits en établissements psychiatriques.
Frunny, tu agites des paroles, des mots, plus odieux les uns que les autres, comme des épouvantails, mais on attend les manifestations publiques de tes actes. On pourra t'orienter alors vers des crachoirs plus adéquats que critiqueslibres.


3 choses Radetsky :
je me fiche complètement de ce que tu penses de moi.
Apprends ce que peut-être le second degré.
Tu ne m'empêcheras pas de penser que l'Humain est l'espèce la plus dangereuse de la planète. Il le prouve tous les jours par son inconscience et sa petitesse grasse. Alors arrête de mettre sur la table tes allusions déplacées de racisme et autres haines qui ne figurent pas dans mes propos.

Frunny
avatar 18/03/2020 @ 20:06:08

La vraie question est la suivante : "le mouton mérite-t-il de vivre" ?

Dis, Frunny, tu ne crois pas que tu exagères un tout petit peu ?
;-)))


Bien sûr que j'exagère mais reconnaissons que l'Humain est un sacré nuisible et qu'il bouzille tout ce qu'il touche. La faune, la flore, la planète et ses... semblables (guerres, .... )
J'admet que ça peut énerver de lire ça mais c'est la ... vérité !
Alors, la question reste posée; "la planète ne se porterait-elle pas mieux sans lui ? "
Il; n'est pas question de selection comme se plait à m'attribuer Radetsky mais de l'humain au sens large (moi compris bien évidement.... )

Radetsky 18/03/2020 @ 20:08:51
..... (moi compris bien évidement.... ) ...

Au moins, nous voici rassurés....

Frunny
avatar 18/03/2020 @ 20:42:57
Dernière chose:
Si la modération estime que mon propos est "déplacé" et heurte les CLiens (j'en doute mais allez savoir ...) alors ma petite prose peut être supprimée.
Je ne m'en offusquerai pas.
Nous vivons une époque asceptisée ou les vérités de sont pas toutes bonnes à dire !

Blue Cat

avatar 18/03/2020 @ 21:16:31
'Confinement versus 'Immunité collective' :

Intéressant le débat actuel entre les deux solutions face au virus : confinement ou immunité collective. Mon tempérament 'libéral' me ferait préférer l'option immunité collective (comme aux Pays-bas), certes dangereuse, mais avec beaucoup moins de retombées économiques. Cette option implique qu'il y ait beaucoup de lits dispos en hôpital et une réserve de personnel médical importante.
La France a fait le choix politique inverse depuis maintenant deux bonnes décennies, toujours plus de restrictions budgétaires...


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