Feint

avatar 24/05/2015 @ 11:47:33
J'ai été enchanté de cette soirée, grand plaisir de revoir ceux que je connaissais déjà et de découvrir de nouveaux visages que j'avais l'impression de déjà connaître, et merci à Ven !

Veneziano
avatar 24/05/2015 @ 13:04:29
Si cela est possible, cela me plairait d'organiser la ballade. Plusieurs projets pourront être soumis.

Ellane92

avatar 24/05/2015 @ 15:36:49
C'est très court, une soirée, en si heureuse compagnie ! Et c'est super de pouvoir mettre un visage, une voix, une façon de parler ou des gestes sur un pseudo. Bon séjour à ceux qui sont de passage, et à bientôt !

Lobe
avatar 24/05/2015 @ 20:51:08
Joie aussi, et maintenant que je connais l'accent de Minoritaire, la diction de Feint, le sourire de Bluewitch ou le regard de Shelton, les mots sont un peu plus profonds... Merci à tous!

Minoritaire

avatar 25/05/2015 @ 01:01:38
Merci à la météo parisienne d’avoir été aussi clémente;
Merci aux Parisiens d’avoir abandonné leur ville au touristes pour le week-end;
Merci aux Vélib’ qui fonctionnent très bien, et même au métro;
Merci à Veneziano qui a tout très bien organisé et nous a permis de retrouver des visages connus et d’en découvrir d’autres dans un cadre sympa;
Merci pour deux ou trois remarques très agréables concernant mes participations à « vos écrits »;
Merci à Septu qui ne m’en a pas (trop) voulu de ne pas l’avoir reconnu;
Merci aux absents de la dernière heure, voire de la dernière minute, de mettre tout en œuvre pour être présents la prochaine fois;
Merci à Patman pour sa visite guidée impromptue et néanmoins très enrichissante;
Merci de votre indulgence si j’ai oublié quelqu’un ou quelque chose dans mes remerciements;
Merci enfin à Bruxelles de m’avoir accueilli pour les cinq derniers km à vélo par une légère ondée.

A bientôt

Saule

avatar 25/05/2015 @ 11:03:14
Le temps était estival et Paris avait un air de fête, les Parisiens et les touristes (Chinois et autres) s'étaient donné rendez-vous à Montmartre pour flâner sur la butte, dans les parcs, les petites places et le passage obligé dans la basilique. J'avais quant à moi rendez-vous avec à Stavroguine qui me recevait dans son grand jardin qui est Montmartre. Avant de le retrouver, j'avais eu le temps de trouver la librairie recommandée sur ce même fil "l'Attrape-coeur", d'en prendre une photo et de dire à la gentille libraire que je venais de Bruxelles et que je visitais sa librairie sur recommendation spéciale. Elle en fût flattée. Alors que visiter Montmartre ne m'attirait pas spécialement, en faire le tour avec Stavro a complètement changé mon avis. Un grand merci à Stavro; les bières fraiches à l'ombre d'une petite place à l'abri du soleil et de la cohorte des touristes ont contribuées au plaisir de la rencontre et de la discussion. Ensuite, Savro me quittait pour partir gouter le vin en Alsace (on espère un reportage sur le fil idoîne) et m'a remis sur les rails d'une grande rue qui descend vers Pigalle (rue des Martyres). Outre le plaisir de flaner sur les grands boulevards, j'aime aussi au détour d'un carefour de tomber sur une perspective étonnante (dommage que le forum ne permet pas les photos).

Le matin j'avais trainé dans le coin de Saint-Sulpice, un quartier super agréable, c'est comme un petit village au coeur de la grande ville. J'étais accompagné de mon livre "La lutte de l'Ange" de J-P Kauffman, qui disserte avec érudition sur l'église et ses fresques murales de Delacroix : j'ai souvent remercié en pensée Myrco de m'avoir conseillé ce livre qui ne m'a quitté (comme c'est formidable de pouvoir compter sur des gens comme elle grâce à critiqueslibres.com !). J'aurai voulu passer cinq jours à St Sulplice, chaque fois que je lisais un peu plus le livre de Kauffman je me disais par exemple : "flute, j'ai raté la chapelle du Purgatoire avec les fresques de Heim, il faut que j'y retourne". Je pensais aussi à J-P Toussaint, je dois vérifier mais je pense bien que quand Marie donne rendez-vous au narrateur de sa tétralogie pour lui annoncer une nouvelle c'est dans un café sur la place Saint-Sulplice : une raison de plus d'y retourner, pour aller dans ce même café !

Le samedi matin, sur recommandation de Nathafi, j'avais décidé de visiter Saint Roch, grande et belle église baroque. J'ai bien aimé, ainsi que la longue promenade sur la très longue avenue Saint Honoré. Ensuite direction Saint Augustin : depuis la première fois, il y a quinze ans, ou j'avais vu cette église gigantesque déposée par un architecte ambitieux en plein milieux des grands boulevards Parisiens (Bd Hausman, Malherbe,..), depuis ce jour donc où je n'avais pas pu entrer dedans car elle était fermée, à chaque visite à Paris je montais courageusement à pied l'interminable boulevard...pour me retrouver devant une église close ! Mais cette fois ce fut la bonne, l'église était ouverte et j'en suis tombé amoureux comme je l'avais pressenti. Impossible d'expliquer ce qu'on y ressent une fois qu'on a pris le temps de s'habituer à la pénombre et de s'impregner du lieu, c'est un lieu magique ! Ensuite passage à l'église voisine de Saint-Augustin, l'église de la Madelaine, et là incroyable surprise : je tombe sur une répétition du Requiem de Verdi (ce que je préfère en musique) par un ensemble anglais qui la jouera le soir (entrée libre). Quel arrache-coeur de quitter la répétition ! Il le faut car le début du programme officiel "visite de Paris par et pour critiqueslibres.com" commence à 12H30 à une brasserie appellée le "Régent". Le temps de transport a été minuté par Mr Ludmilla et une telle visite ne se rate pour rien au monde. Pour me faire quitter cette répétition qui m'a émerveillé, c'est vous dire comme l'attraction était grande de retrouver Mr et Mme Ludmilla et le groupe !

Note: ici un avertissement pour les touristes : les calculs de Monsieur Ludmilla pour le temps de métro (7 minutes par changement, 5 minutes pour trois stations) omettent un facteur important : ajouter dix minutes pour trouver l'entrée du métro (à la Madeleine les gens m'ont envoyé d'un coté à l'autre de la place, tandis que moi que je confondais les kioskes à journaux et les bouches de métro...).


A suivre...

Pieronnelle

avatar 25/05/2015 @ 12:58:07
Mon lieu de travail était place Saint Sulpice ! :-))

Saule

avatar 25/05/2015 @ 13:26:48
Il y a pire comme endroit pour travailler ! J'y étais un vendredi, j'ai trouvé le quartier très vivant : beaucoup d'étudiants et de jeunes, notamment sur la place (ils prennaient leur temps de midi), et aussi dans le parc derrière. Dans l'église, il y avait une messe sur le temps de midi, visiblement pour les habitués du quartier. Ils organisent des visites gratuites de l'église régulièrement; J'ai cru voir et entendre que ce quartier est aussi victime de la "gentrification" (c'est à dire le fait que les riches chassent les habitants originals des quartiers, ceux ci étant refoulé en banlieues à cause des prix).

Mais en tout cas c'est drôlement sympa de s'y balader en touriste, en une demi-journée je n'ai pas pu y faire beaucoup évidemment.

Feint

avatar 25/05/2015 @ 14:31:58
Et sur cette même Place Saint-Sulpice aura lieu du 10 au 14 juin prochain le 33e Marché de la Poésie, dont l'invité d'honneur sera... la Belgique ! Donc les amis belges, vous savez ce qu'il vous reste plus à faire.
Entrée libre, en plein air, ambiance conviviale, et de très nombreux éditeurs rassemblés qu'on n'a pas souvent l'occasion de rencontrer (même au Salon du Livre).

Radetsky
avatar 25/05/2015 @ 14:56:39
J'ai cru voir et entendre que ce quartier est aussi victime de la "gentrification" (c'est à dire le fait que les riches chassent les habitants originals des quartiers, ceux ci étant refoulé en banlieues à cause des prix).
Oui, on pourrait répéter, après le grand Charles : " Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! " (août 1944). Rome n'est plus dans Rome et Paris n'est plus qu'un musée clinquant abandonné à l'argent. Les "gens de peu" (prononcez "peuh") ont été balayés ailleurs. Désolé pour cette goutte de vinaigre, c'est un ex-Parisien (de "peuh") qui parle.
Vivement qu'on se retrouve ailleurs...Besançon ou Bruxelles ou Strasbourg...

Bluewitch
avatar 25/05/2015 @ 15:26:10
Il fallait bien une rencontre CL pour me faire remettre les pieds à Paris. Un weekend de Pentecôte de surcroît… (bon, c'est ma faute, je sais).
SJB n'étant pas là, on se disait avec Saule, dans le train qui nous a ramené en Belgique, que nous nous devions, en vieux de la vieille, entretenir la tradition du "comment c'était alors?".
Totalement subjectif, c'est ça qui est bien…

Vivre une ville, c'est accumuler les pas et les odeurs, c'est cligner les yeux pour mieux voir, c'est se demander quelle identité elle revêt encore, passée ou présente, et remuer toutes les idées qu'on s'en était faites auparavant.
Le soleil, malgré les prédictions, a choisi d'éclairer nos visites. Premiers pas, vers les ruelles infinies du Père Lachaise, un Anglais en souhait d'immersion dans mon sillage (merci encore à tous pour votre accueil bilingue, il a été gâté, quand même). L'envie de s'y perdre, de circuler entre les étals du marché d'antiquités, dans la légèreté des premières heures. Courtes, ces heures, accélérer le pas, s'en vouloir d'avoir oublié de noter les prédictions logistiques de MrLudmilla pour le temps de trajet en métro, arriver plus de 20 minutes en retard et pourtant, ne se faire gronder qu'à peine. On s'apprivoise toujours dans les premiers moments. On retrouve les connus, on découvre les inconnus, on oublie qu'on ne se connait pas, c'est comme si on avait déjà plein d'histoires en commun et les mots, du coup, se la jouent rivière en crue.

Le circuit des galeries avec Mr Ludmilla… où on met en miroir art déco et art nouveau, où on compare ce dernier au Tao (oui, vous savez, yin yang), où on ne sait plus où donner des yeux, où on découvre le quartier des panoramas, le labyrinthique tout en contrastes ombres et lumières, vides et pleins, où chaque galerie est plus étroite que la précédente (et on en visite que 3 sur les 25 alors on s'inquiète de la taille de la suivante, non mais on risquera pas d'être un peu trop serrés là, quand même, dites?), où Ludmilla a chaud (très… mais où est-elle d'ailleurs?), où on apprend pourquoi on appelle les policiers des poulets (demandez à Hiram, moi je dois résumer), où le pont des arts ne cèdera pas sous nos poids joints à celui des cadenas (merci), où il faut réfléchir à 3 fois avant de commander une bouteille de Badoit (parce qu'il parait que ce n'est pas bon de la boire hors des repas quand on est à Paris, sinon le serveur angoisse de vous faire payer moins cher) mais c'est pas grave, Shelton a son appareil photo compromettant et Mrs Jones mange une glace alors…, où certains se joueraient bien une part de dames géantes dans le jardin du palais royal, ou aux billes avec l'installation de Bury. Moi, j'ai suivi le cortège avec mon "chignon lâche" pour citer Veneziano (pourtant, je l'ai toujours trouvé plutôt courageux mon chignon).

Pour compenser le fait d'avoir été 20 minutes en retard à midi, on sera, moi et Pinky l'Anglais (qui avait très mal aux pieds), 20 minutes à l'avance le soir, assis sous le doigt de Danton - dont l'ombre devait bien nous cacher car Ven a mis 5 minutes pour nous voir malgré nos signes exubérants. Le groupe se reforme et s'enrichit, l'attroupement éclectique prend la route du Monteverdi, et la tablée s'anime sous des étagères remplies de curiosités et de livres rangés à l'envers pour qu'on n'en voie pas les titres (c'était sans compter notre vilainie de lecteurs snobs condescendants : on n'a pas pu s'empêcher de fouiller à la recherche d'un Harlequin compromettant). Des conversations, je garderai le secret (on n'a fait que dire du mal des absents et s'échanger d'évidentes banalités). Parce qu'il y a la condition métro, la troupe se disperse peu après minuit, le ventre plein, la tête aussi, le visage content. Et tous promettent d'être là à Bruxelles la prochaine fois (le premier qui nie aura affaire à moi).

Les Belges sont heureux de remettre le couvert le lendemain. Pour ma part, avant le second rdv sous la barbe fleurie de Charlemagne (il semble qu'on se donne toujours rendez-vous sous quelque chose à Paris), je profiterai du soleil pour revoir le jardin du Luxembourg où résonne un chœur au loin, et le quartier de St-Sulpice. On découvre un Patman fabuleusement recyclé en guide touristique parisien qui nous emmène dans un périple incroyable du côté du Marais, des hôtels particuliers et de leurs saisissantes façades, des contrastes architecturaux et de la ville vue sous un angle rempli de détails et d'histoires incroyables (j'ai beaucoup aimé la place de grève, les franc bourgeois et la rue des mauvais garçons mais n'allez pas extrapoler). Je repense avec plaisir au petit jardin de l'hôtel de ville.

Après un déjeuner sympathique (même si Minoritaire a râlé en m'accusant d'avoir piqué trop de bouquins la veille et qu'on règlera ça à l'amiable) dans la brasserie "La favorite" (un nom qui doit expliquer pourquoi, c'est dingue, les serveurs y étaient plus agréables qu'ailleurs), direction le musée Carnavalet qui me fait oublier sans difficulté mon intention lointaine de mettre les pieds au Louvres. Un musée surprenant et insolite, propice aux rêveries et aux découvertes.

On n'aura pas tout vu, on n'aura pas tout fait, mais on reviendra. Pinky l'Anglais part pour prendre son Eurostar, Saule le Belge part pour aller rechercher son sac (et pour ne pas stresser), moi, je profite d'un dernier détour et d'un dernier verre à la petite Hollande avec Patman et Mino, ce qui me vaudra quand même de paniquer dans le métro (parce que, soudain, la logistique de MrLudmilla me reviendra à l'esprit et que je serai au bord de la crise de nerf… inutile).

Paris-Bruxelles, ça ne dure qu'une heure et quart, le temps d'un clin d'œil, celui qu'on fera à CL et son histoire, Saule et moi, calés dans nos sièges (on aura réussis à s'asseoir ensemble et c'est tant mieux, son wagon sentait le salami!) en pensant à tout ce que ce site véhicule de fabuleux et d'unique, à toutes ces chamailleries qui perdent de leur vigueur quand les pseudos prennent forme humaine (non, je vous jure, Septu ne ressemble pas à Yoda, ni Hiram à Balavoine) mais qui animent cette vie virtuelle que nous occupons joyeusement, avec nos différences et nos passions.

Bref, tout ça, c'était du plaisir et encore du plaisir, où qu'on se retrouve, ce sont de jolies pierres sur le chemin, et je vous remercie, Ludmilla, MrLudmilla, Shelton, Mrs Jones, Hiram33, Veneziano, Pinky, Minoritaire, Feint, Lobe, Ellane32, Septularisen, Saule, Patman de les y avoir jetées ce weekend.

Et donc, à la prochaine?

Bluewitch
avatar 25/05/2015 @ 15:26:38
Ouh là... quelle tartine. 8-)

Bluewitch
avatar 25/05/2015 @ 16:55:03
PS : j'avais évoqué avec certains (mais je ne sais plus qui??) samedi le Syndrome de Paris : "trouble psychologique transitoire rencontré par certaines personnes, en visite ou en vacances à Paris. Analogue aux syndromes de Stendhal et de Jérusalem, cette affection toucherait plus particulièrement les touristes japonais qui, désemparés par l’écart entre la réalité et leur vision idéalisée de la ville, comme le Montparnasse des Années folles ou le Paris d’Amélie Poulain, se retrouvent désillusionnés et déstabilisés par le fossé culturel entre la France réelle et l'image qu'on s'en fait au Japon."

Et en effet, le syndrome d'origine est celui de Jérusalem.

On s'en est tous sorti. OUF !

Veneziano
avatar 25/05/2015 @ 17:45:48
Merci à vous toutes et tous pour vos messages.

A présent, j'aimerais, à mon tour, vous présenter Paris pour retrouver des endroits reposants et beaux.

Saule

avatar 25/05/2015 @ 18:29:46
On attend ta présentation avec impatience Ven !

Même si le régent était fermé, le repas n’en fut pas moins très bon dans une belle brasserie Art Déco (ou Art nouveau ? même si j’ai bien retenu les explications de Hiram sur la différence entre les deux, je ne sais plus quel style dominait dans la brasserie :-))

Blue parle du syndrome de Paris, mais si les japonais en souffrent, c'est qu'ils n'ont pas visité Paris avec Mr Ludmilla. Le Paris de Mr Ludmilla ressemble au Paris “carte postale” de Woody Allen dans “Midnight in Paris” : nous avons franchi avec notre guide le passage vers le Paris du 19ème siècle, nous emmenant dans une série de galeries couvertes de verrières chacune plus pittoresque que la précédente. Il fallait ne pas perdre Shelton, qui à chaque recoin était attiré comme un aimant par une autre bouquinerie ou marchand de BD. Lorsqu’entre deux galeries on est tombé sur Notre-Dame des Victoires (haut lieu Marial et Thérèsien) c’est moi qu’il aura fallu rappeler à l’ordre pour ne pas m’écarter trop longtemps du circuit. Pinky, lui, m’avouait soupçonner que notre guide nous ramenait toujours dans la même galerie, tellement il y en avait et qu’elles se ressemblaient. Mais c’était dû à un détour vers une jolie place étonnamment déserte, sur laquelle trône un fier chevalier (Shelton, qui a l’oeil fin pour ces choses là, avait bien identifié Louis XIV), un détour donc qui nous a fait repasser dans la même galerie et perturbé Pinky. Un des points culminants de la visite fût de se trouver face à la vénérable Bnf, beau bâtiment un peu noirci par la pollution et délaissé (seul les livres intransportables s’y trouvent encore, nous a expliqué Hiram).

Bref une visite hors du temps, à l’abri des envahissantes et polluantes voitures (la plaie des grandes villes) et hors des circuits touristiques, qui s’est prolongée dans le Paris du 21ème siècle et s’est terminée sur une terrasse sur laquelle il nous a fallu d’affronter un garçon de café ronchoneux. Inutile de préciser que CL remporta la partie haut la main, grâce à Shelton bien sûr !

Minoritaire

avatar 25/05/2015 @ 18:36:17
Joie aussi, et maintenant que je connais l'accent de Minoritaire, la diction de Feint, le sourire de Bluewitch ou le regard de Shelton, les mots sont un peu plus profonds... Merci à tous!
Mon accent ??? Ổ ?

Saint Jean-Baptiste 25/05/2015 @ 18:47:36
Bravo pour vos comptes-rendus, Blue et Saule ! Le soleil était de la partie, vous avez dû bien vous amuser et vous avez fait de belles visites ; il y a tant de belles choses à voir dans Paris ! J'ai suivi vos parcours sur mon plan « Nouveau Paris monumental – itinéraire pratique de l'étranger dans Paris » qui doit dater des années trente, quand on appelait encore le touriste, l'étranger et avec les dessins en couleurs de toutes les choses à voir dans Paris ; et c'est comme si j'y étais mais, hélas ! sans votre joyeuse compagnie...

Saint Jean-Baptiste 25/05/2015 @ 18:57:09


Et en effet, le syndrome d'origine est celui de Jérusalem.

Le syndrome de Jérusalem... ? Je ne le connaissais pas celui-là mais, à lire ton compte-rendu, je suppose que c'est celui qu'ont connu les premiers Croisés quand ils ont découvert la ville de Jérusalem et qu'ils croyaient que s'ouvraient devant eux, les portes du paradis.

;-))

Minoritaire

avatar 25/05/2015 @ 19:31:46


   Et en effet, le syndrome d'origine est celui de Jérusalem.

Le syndrome de Jérusalem...? Je ne le connaissais pas celui-là
SJB ne connait quant à lui que le syndrome de Mathusalem ^^

Bluewitch
avatar 25/05/2015 @ 19:56:59


Et en effet, le syndrome d'origine est celui de Jérusalem.


Le syndrome de Jérusalem... ? Je ne le connaissais pas celui-là mais, à lire ton compte-rendu, je suppose que c'est celui qu'ont connu les premiers Croisés quand ils ont découvert la ville de Jérusalem et qu'ils croyaient que s'ouvraient devant eux, les portes du paradis.

;-))


C'est une des variantes du syndrome du Voyageur qui entraîne un trouble psychique passager lié à une confrontation avec une abondance d’œuvres d'art (Syndrome de Stendhal : il a fait son délire mystique dans la Basilique Santa Croce à Florence), avec une abondance de symboles religieux (Syndrome de Jérusalem), ou le contraste avec l'idée qu'on se fait d'un endroit (le charme parisien confronté à celui des serveurs contemporains : le syndrome de Paris).

On ne décrit pas encore le syndrome Bruxellois (celui qui consiste, une fois sur place à donner des noms curieux à des individus, genre Saint-Jean-Baptiste, Septularisen, Saule, Bluewitch, Pendragon, Tistou, Bolcho...) mais ce dernier ayant rarement de graves conséquences et laissant ses victimes dans un état de douce euphorie, on ne s'en inquiète sans doute pas.

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