Alors, le grand voyage est pour bientôt? Quand pars-tu pour Saint Jacques de Compostelle? D'où pars-tu (de Belgique?)? Par où passes-tu (peut-être verras-tu un ravitaillement rillettes sur le chemin...)? Combien de temps cela va durer d'après toi?? Pars-tu seul??
Voilà entre autres les questions qu'on se pose...
Voilà entre autres les questions qu'on se pose...
Les rillettes de Vézelay, très savoureuses
Je pars dimanche 22 août, de chez moi (Bruxelles) et seul (sauf le premier jour où il y aura pas mal de monde pour m'accompagner).
J'ai un sac à dos de 14 kilos, avec une tente, un sac de couchage et un matelas autogonflant.
Pour l'itinéraire :
De Bruxelles à Vézelay (en Bourgogne, près d'Auxerre) via Reims (500 km ?) ;
De Vézelay au Puy-en-Velay par le GR 65 (421 km) ;
La route du Puy jusqu'au Pyrénées (800 km) ;
Le "Camino Frances" qui traverse l'Espagne d'est en ouest (800 km).
Soit en tout plus ou moins 2600 km. Je pense arriver vers la mi-décembre, donc trois mois et demi de marche.
Je ne me connecterai pas souvent, mais quand je le ferai je ne manquerai pas de vous tenir au courant. Et puis je vous garderai dans mes pensées aussi, que ce soit les anciens et ceux que je connais personnellement ou les autres, que je ne connais "que" virtuellement mais que je lis avec plaisir et avec lesquels j'ai eu pas mal de dialogues fructueux (sur les rillettes entre autre :-))
J'ai un sac à dos de 14 kilos, avec une tente, un sac de couchage et un matelas autogonflant.
Pour l'itinéraire :
Soit en tout plus ou moins 2600 km. Je pense arriver vers la mi-décembre, donc trois mois et demi de marche.
Je ne me connecterai pas souvent, mais quand je le ferai je ne manquerai pas de vous tenir au courant. Et puis je vous garderai dans mes pensées aussi, que ce soit les anciens et ceux que je connais personnellement ou les autres, que je ne connais "que" virtuellement mais que je lis avec plaisir et avec lesquels j'ai eu pas mal de dialogues fructueux (sur les rillettes entre autre :-))
En tous cas, tu nous manqueras ici :-). Et nous aussi, on pensera beaucoup à toi.
Bonne route.
Féline
Bonne route.
Féline
Ah oui, c'est donc très bientôt. 14 kilos sur le dos en marchant 25 kilomètres par jour pendant 100 jours : ça va te servir de cure par la même occasion!! Chapeau bas! Tu prends un appareil photo et un carnet de voyage, je suppose?? (Même si tu pars pas pour faire le touriste...)
J'espère que le temps sera avec toi. Bon voyage!!
J'espère que le temps sera avec toi. Bon voyage!!
Effectivement, tu vas nous manquer ! Je te souhaite une excellente marche et je t'envie un peu car ce doit être une formidable expérience.
A bientôt
A bientôt
Le temps sera bien long en effet mais tu feras ces 2600km pour nous par procuration et on attendra tes "contes de voyages" avec plaisir!
Bonne route...
Bonne route...
Tu achètes les chaussures au fur et à mesure alors ? Ou tu es sponsorisé par Adidas ??
Bonne route Saule ! A bientôt; vers Noël...
Bonne route Saule ! A bientôt; vers Noël...
Que ce voyage t'apporte tout ce que tu en attends! Reviens-nous vite... Et prends soin de toi, hein!
Bisous, je te serre dans mes bras!
S-G-d-P
Bisous, je te serre dans mes bras!
S-G-d-P
mais dis donc ,en novembre, tu vas avoir froid!!!brr
enfin je suis admirative .Bon courage, je penserai à toi et à ton sac à dos.bon voyage!!
Il parait qu' il y a des coins splendides sur ta route.au fait tu rentres comment?
enfin je suis admirative .Bon courage, je penserai à toi et à ton sac à dos.bon voyage!!
Il parait qu' il y a des coins splendides sur ta route.au fait tu rentres comment?
Bonne route et bon vent, Saule.
Tous mes voeux et mes pensées t'accompagnent.
Pense de temps en temps à nous, pauvres de nous !
Tous mes voeux et mes pensées t'accompagnent.
Pense de temps en temps à nous, pauvres de nous !
C'est vrai que tu vas nous manquer!
Bonne route et reviens nous vite!
Bonne route et reviens nous vite!
BONNE ROUTE SAULE !!
Bon courage Saule ! Moi aussi, j'avais fait le pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle dans les années 90, lors des JMJ avec Jean-Paul II. Ne t'inquiète pas, si tu suis bien le tracé classique, tu trouveras toujours un endroit où passer la nuit. Et quelle joie quand on arrive à bon port !
Quelques nouvelles du pèlerin...
Après 7 jours de marche je suis arrivé à Reims. Les premiers jours je baignais dans l’euphorie : la sensation de liberté, le plaisir de larguer les amarres, bref le bonheur. Et puis je discutais avec les gens sur la route (c’est incroyable comme on attire la sympathie avec un gros sac à dos), je devais parfois refuser de prendre un verre. Par contre les deux derniers jours j’ai souffert : la fatigue, trouver un logement tout les soirs, le poid du sac... Maintenant je suis à Reims, je prends un jour de repos et demain je repars plein sud vers Vézelay.
A Charleroi j’ai traversé une immense banlieue, j’ai vu une église (Saint Christophe) ou il y a une énorme fresque avec des scènes de l’Apocalypse. J’ai logé au sud de Charleroi chez les béatitudes, la maison était complète à cause d’une très grosse retraite mais ils m’ont casé dans un réduit.
De là je croyais arriver à Chimay en un jour mais je n’avais pas réalisé que ma carte avait une autre échelle et c’était plus de 50 km, avec la pluie et le vent de face. Je me suis arreté à mi-chemin, un curé super sympa m’a donné la salle paroisiale. Le lendemain, à Virelle, je suis entré dans une petite église avec un intérieur baroque magnifique, et un vieux curé y célèbrait la messe tout seul. En fait c’était un missionaire au Congo qui se reposait dans sa famille et il célèbrait la messe pour lui même. Il était enchanté d’avoir une assistance. A Chimay (à l’abbaye de la Trappe) j’ai été reçu par le frère Jacques qui est un personnage unique. Les communautés religieuses sont vraiment une bénédiction pour le pèlerin (notamment à Soleilmont ou la soeur m'a fait un pic-nique géant qui a duré trois jours).
Ensuite je suis entré en France, j’ai traversé des grandes forêts de chênes d'Ardennes. Le garde chasse m’avait mis en garde contre un sanglier réputé dans le coin (je crois qu’il plaisantait). J’espérais trouver un presbytère pour me refugier la nuit mais en France il n’y a plus de curés, alors j’ai demandé au maire et il m’a laissé dormir dans les vestiaires du stade de foot. Le lendemain la même chose, je me suis arrêté à 25 km de Reims et le maire m’a donné les clés des vestiaires. J’ai monté ma tente sur le terrain, histoire de l’essayer (elle est vraiment toute petite).
Je suis arrivé à Reims par une départementale secondaire, en passant par un beau village appellé Bourgogne. A 10 km de Reims je voyais déjà la cathédrale, un peu comme la vision de la Jérusalem célèste de l’Apocalypse. J’étais trop fatigué pour la visiter vraiment, je vais le faire maintenant. Je suis hébergé par les clarisses dont le couvent est au Sud de Reims.
D’un point de vue spirituel j’ai beaucoup pensé à une phrase d’Edith Stein qui dit que le sens de l’être humain est de marier le ciel et la terre. Je dois dire que les derniers jours c’est surtout ma partie terrestre que je sens : j’ai mal partout ! Je réalise qu’un pèlerinage c’est comme la vie : on souffre beaucoup et on se demande pourquoi. Pourtant on continue, il faut bien avancer, on a pas le choix. Je crois aussi qu’arrivé au Puits-en-Velay (dans un mois) ce sera plus facile car je n’aurai plus le stress du logement. Je suis tombé aussi sur une phrase qui dit que si on va au bout du monde on trouvera partout des traces de Dieu mais si on va au fond de soi-même on trouvera Dieu. Voilà de quoi méditer les prochains jours.
Pour la nourriture je mange du pain avec du saucisson, des melons, des pommes, des bananes, des biscuits et des snickers. Il n’y a pas de magasins dans les petits villages, je dois prendre des réserves mais du coup le sac devient fort lourd. En fait c'est le seul point noir, j'ai mal aux épaules à cause de ce foutu sac :-).
C’est tout pour l’instant.
Ultreia ! comme on dit entre pèlerins (ça veut dire " En avant " je crois). Après Reims je ne sais pas quand j’aurai encore accès à un cyber café.
Après 7 jours de marche je suis arrivé à Reims. Les premiers jours je baignais dans l’euphorie : la sensation de liberté, le plaisir de larguer les amarres, bref le bonheur. Et puis je discutais avec les gens sur la route (c’est incroyable comme on attire la sympathie avec un gros sac à dos), je devais parfois refuser de prendre un verre. Par contre les deux derniers jours j’ai souffert : la fatigue, trouver un logement tout les soirs, le poid du sac... Maintenant je suis à Reims, je prends un jour de repos et demain je repars plein sud vers Vézelay.
A Charleroi j’ai traversé une immense banlieue, j’ai vu une église (Saint Christophe) ou il y a une énorme fresque avec des scènes de l’Apocalypse. J’ai logé au sud de Charleroi chez les béatitudes, la maison était complète à cause d’une très grosse retraite mais ils m’ont casé dans un réduit.
De là je croyais arriver à Chimay en un jour mais je n’avais pas réalisé que ma carte avait une autre échelle et c’était plus de 50 km, avec la pluie et le vent de face. Je me suis arreté à mi-chemin, un curé super sympa m’a donné la salle paroisiale. Le lendemain, à Virelle, je suis entré dans une petite église avec un intérieur baroque magnifique, et un vieux curé y célèbrait la messe tout seul. En fait c’était un missionaire au Congo qui se reposait dans sa famille et il célèbrait la messe pour lui même. Il était enchanté d’avoir une assistance. A Chimay (à l’abbaye de la Trappe) j’ai été reçu par le frère Jacques qui est un personnage unique. Les communautés religieuses sont vraiment une bénédiction pour le pèlerin (notamment à Soleilmont ou la soeur m'a fait un pic-nique géant qui a duré trois jours).
Ensuite je suis entré en France, j’ai traversé des grandes forêts de chênes d'Ardennes. Le garde chasse m’avait mis en garde contre un sanglier réputé dans le coin (je crois qu’il plaisantait). J’espérais trouver un presbytère pour me refugier la nuit mais en France il n’y a plus de curés, alors j’ai demandé au maire et il m’a laissé dormir dans les vestiaires du stade de foot. Le lendemain la même chose, je me suis arrêté à 25 km de Reims et le maire m’a donné les clés des vestiaires. J’ai monté ma tente sur le terrain, histoire de l’essayer (elle est vraiment toute petite).
Je suis arrivé à Reims par une départementale secondaire, en passant par un beau village appellé Bourgogne. A 10 km de Reims je voyais déjà la cathédrale, un peu comme la vision de la Jérusalem célèste de l’Apocalypse. J’étais trop fatigué pour la visiter vraiment, je vais le faire maintenant. Je suis hébergé par les clarisses dont le couvent est au Sud de Reims.
D’un point de vue spirituel j’ai beaucoup pensé à une phrase d’Edith Stein qui dit que le sens de l’être humain est de marier le ciel et la terre. Je dois dire que les derniers jours c’est surtout ma partie terrestre que je sens : j’ai mal partout ! Je réalise qu’un pèlerinage c’est comme la vie : on souffre beaucoup et on se demande pourquoi. Pourtant on continue, il faut bien avancer, on a pas le choix. Je crois aussi qu’arrivé au Puits-en-Velay (dans un mois) ce sera plus facile car je n’aurai plus le stress du logement. Je suis tombé aussi sur une phrase qui dit que si on va au bout du monde on trouvera partout des traces de Dieu mais si on va au fond de soi-même on trouvera Dieu. Voilà de quoi méditer les prochains jours.
Pour la nourriture je mange du pain avec du saucisson, des melons, des pommes, des bananes, des biscuits et des snickers. Il n’y a pas de magasins dans les petits villages, je dois prendre des réserves mais du coup le sac devient fort lourd. En fait c'est le seul point noir, j'ai mal aux épaules à cause de ce foutu sac :-).
C’est tout pour l’instant.
Ultreia ! comme on dit entre pèlerins (ça veut dire " En avant " je crois). Après Reims je ne sais pas quand j’aurai encore accès à un cyber café.
COURAGE !! et merci pour le carnet de route !
Mo
Mo
Belle continuation Saule! En pensée avec toi
Super d'avoir des nouvelles ! Saule, à ton retour, tu pourrais faire un livre sur ton aventure. Tu as déjà pas mal d'anecdotes sympas à rapporter.
Courage !
Courage !
Nous sommes tous ravis d'avoir de tes nouvelles Saule ! Bon courage et bonne continuation ! Que le Ciel te bénisse et te protège !
Merci pour les nouvelles!! Et bonne route!!! (et repose bien tes épaules!)
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