La musique du hasard de Paul Auster
(The music of chance)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone

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La musique d'une vie
Dans ce roman, plus encore que dans ses précédents livres, Auster explore la face cachée de l'âme humaine, comment l’homme brave son destin, mené par ses rêves, l’espoir ou tout simplement le besoin de survivre.
Lorsque Jim Nashe hérite de quelques milliers de dollars à la mort de son père qu’il n'a presque pas connu, il décide de mener sa vie en toute liberté et part en voiture sillonner l’Amérique dans tous les sens sans se soucier de ce qu'il deviendra après avoir dilapidé son dernier billet vert.
Presque à court d'argent, il rencontre Jack Pozzi, surnommé « Jackpot », un joueur de poker nomade qui l’entraîne sur un gros coup. Ensemble ils tentent, pour se renflouer, de plumer aux cartes Flower et Stone, deux millionnaires excentriques vivant dans un vaste domaine en Pennsylvanie. Mais cette partie de cartes va changer leur vie bien plus qu'ils ne l’espéraient.
Ce livre extraordinaire regorge de symboles qui permettent de comprendre l’univers d’Auster, un mélange de réalisme brut et d'imaginaire qui dépasse tout ce que la littérature américaine moderne peut offrir. Ses personnages sont forts, émouvants, troublants dans leur illusion de liberté. L’auteur joue avec le sens des mots, des choses et il nous apprend à faire attention aux signes que la vie nous envoie (on peut aisément identifier certains passages du roman tirés directement de la vie d'Auster : les problèmes d’argent, l’héritage à la mort du père, etc).
Un livre inoubliable, construit comme une partition musicale, résonnant comme une symphonie jouée avec les instruments désaccordés que sont les hommes de l’Amérique d'aujourd'hui.
Les éditions
-
La musique du hasard [Texte imprimé], roman Paul Auster trad. de l'américain par Christine Le Boeuf
de Auster, Paul Le Boeuf, Christine (Traducteur)
Actes Sud
ISBN : 9782868697172 ; EUR 20,00 ; 01/08/1991 ; 235 p. ; Broché -
La musique du hasard [Texte imprimé], roman Paul Auster trad. de l'américain par Christine Le Boeuf
de Auster, Paul Le Boeuf, Christine (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253138327 ; 01/01/1995 ; 224 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (31)
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Le hasard peut-il transformer radicalement nos vies ?

Critique de Octave-florent (, Inscrit le 29 juillet 2011, 59 ans) - 13 février 2019
Selon notre tempérament, notre éducation ou notre état psychologique au moment de la rencontre, nous accepterons ou refuserons de nous laisser emporter par la musique du hasard. Nashe, le héro du roman de Paul Auster a fait son choix : il a accepté ....
Bonne lecture !
Bouvard et Pécuchet en Pennsylvanie

Critique de Jan (, Inscrit le 15 juillet 2014, 41 ans) - 15 juillet 2014
La musique du hasard

Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 39 ans) - 22 août 2012
Avec le temps, j'ai pu beaucoup réfléchir sur la signification de ce roman et à la longue, mon opinion négative est devenue positive. De plus, la fin que j'ai tellement détestée est maintenant devenue une de mes fins de livre préférée. Mon opinion a viré de bord en bord sans jamais avoir relu ce livre. Comme quoi tout le monde peut changer d'idée.
Au hasard...

Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 39 ans) - 12 septembre 2011
Il semble vouloir nous exposer les différentes facettes de l'être humain grâce à des aventures sans réelle homogénéité. Il nous donne même l'impression qu'il crée son histoire au fil de l'écriture et que le seul but poursuivi est celui de décrypter les comportements de l'Homme.
Dans cet opus, Paul Auster nous démontre le pouvoir du hasard et des décisions que l'on prend sur la suite de notre vie.
Cependant le hasard n'est pour rien dans le fait que je me suis laissé entraîner dans les différentes strates de ce roman et que j'en suis sorti emballé. Le seul bémol est à mettre à l'actif de la fin qui m'a paru légèrement abrupte.
Cet auteur semble vouloir écrire des histoires qui restent, et ça marche...
4,5 étoiles!

Critique de Js75 (, Inscrit le 14 septembre 2009, 35 ans) - 8 juin 2011
Etrange et fascinant

Critique de Kabuto (Craponne, Inscrit le 10 août 2010, 58 ans) - 28 mai 2011
Une déception

Critique de Arnaud (Andenne, Inscrit le 29 novembre 2004, 38 ans) - 29 octobre 2009
Inoubliable !

Critique de Vigneric (, Inscrit le 26 janvier 2009, 49 ans) - 5 mars 2009
Bref, un excellent roman, une ambiance et une atmosphère étrange et pourtant très réaliste.
A lire absolument !
C'est marrant...

Critique de Pierref (, Inscrit le 10 janvier 2009, 48 ans) - 10 janvier 2009
Mon premier Paul Auster

Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 32 ans) - 14 décembre 2008
Une interprétation parmi d'autres…

Critique de Xerinata (Amiens, Inscrite le 5 avril 2006, 61 ans) - 27 août 2006
Partir droit devant soi, sans plus d'attaches ni de contraintes. La liberté pure et dure.
Cette forme de liberté doit fasciner pendant quelques temps. Puis assez vite l'ennui et la solitude doivent reprendre le dessus.
L'homme est un animal social et il a cette particularité d'avoir besoin de donner un sens à sa vie.
C'est pourquoi Nashe s'attache à Jack ("le gosse"), plus jeune, plus faible. Il le prend sous son aile, lui apporte soutien et protection, cela l'aide à se sentir vivant.
A la fin du livre, que Jack soit mort ou qu'il soit parti de l'hôpital sans chercher à revoir Nashe revient au même : Nashe se retrouve seul et sa vie n'a plus de sens.
Flower et Stone représentent peut être le sort, le destin. Mais nous gardons quand même un minimum de libre arbitre. Il y a toujours un choix à faire. Certaines décisions qui nous paraissent anodines peuvent complètement changer le sens de notre vie.
"C'était la première fois que Nashe volait quelque chose depuis sa petite enfance. Il ne se sentait pas très sûr de la raison pour laquelle il avait fait çà, mais à ce moment précis cette raison était le cadet de ses soucis. Même s'il ne pouvait pas se l'expliquer, il était persuadé d'avoir agi par nécessité absolue. Il le savait avec autant de certitude qu'il connaissait son propre nom."
Ce geste va déclencher la dégringolade puis l'anéantissement des 2 hommes.
Mon 1er livre de Paul Auster, assez fascinant.
La musique de Paul

Critique de Valeriane (Seraing, Inscrite le 16 novembre 2005, 40 ans) - 17 août 2006
Pour la suite... à vous de le lire...
La faute à pas de chance...

Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 39 ans) - 11 août 2006
Un roman crescendo, où la pression monte, à l’intérieur de ce huis clos étrange, désaccordé, où le contrôle est le seul enjeu qui reste. Hasard, encore et toujours, au centre de la réflexion austerienne, quête de soi, relation à l’autre et à sa propre vie. Un livre passionnant, sur l’errance de cette liberté qui peut nous être si accessible ou si étrangère, et ce, en un claquement de doigt.
Vraiment beaucoup aimé ce roman, il y a quelque chose chez Auster qui me fera toujours lui pardonner ses petites faiblesses (si petites).
Ultime liberté

Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 44 ans) - 8 mai 2006
Autant d'éléments qui pourraient résumer ce roman de Paul Auster. Un roman que j'ai aimé mais auquel je reproche cependant quelques faiblesses. Paul Auster écrit bien, y a pas à dire, mais il pourrait faire mieux si il le voulait un peu. Dans ce livre par exemple, je regrette de ne pas en apprendre plus sur la personnalité des deux milliardaires et de leur homme de main. Je déplore aussi que la visite de la prostituée de luxe se résume à une partie de blabla anodin et de jambes en l'air, il y avait pourtant un beau portrait psychologique à façonner, tant chez Jim que chez Jack, face à cette intrusion, même volontaire, dans leur nouvelle vie.
Sans parler de la fin, sous forme de pirouette, que je trouve un peu facile, l'escamotage de toutes les réponses à nos questions.
Malgré tout, cela reste un bon roman avec des passages d'une infinie richesse, comme ceux tournant autour de la construction du mur ou de la dépendance de Nashe à la conduite. Pas de véritable déception donc en ce qui me concerne, mais un léger sentiment de manque et une impression de "aurait pu encore mieux faire".
une histoire captivante du début à la fin.

Critique de Nana31 (toulouse, Inscrite le 29 janvier 2006, 49 ans) - 2 février 2006
je n'ai pas été déçue. l'histoire est originale et très bien écrite. imagination créatrice avec beaucoup de coïncidences. la fin de l'histoire m'a surprise.
A lire!
je vais me lancer dans d'autres aventures austeriennes!
Merci

Critique de Tchico2 (Labenne, Inscrit le 12 janvier 2006, 43 ans) - 13 janvier 2006
La fin de ce roman splendide est à la fois somptueuse et très inatendue. A lire absolument !!
Pour les débutants de Paul auster, je le conseillerais au même titre de sa fameuse trilogie new yorkaise. A mon avis il ne faut pas commencer avec Paul Auster avec l'invention de la solitude.
Une fin un peu décevante

Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 63 ans) - 30 octobre 2005
La fin aussi ne m'a pas satisfaite. Qu'est-il arrivé à Jack ? On ne le sait pas. Qui sont les deux millionnaires ? Des fous ou des criminels ? Pourquoi Jim et Jack n'ont-ils pas essayé de s'évader en creusant un trou sous la clôture dès le début de leur captivité ? À quoi servira le mur ? Que représente la ville miniature de Stone ? Une sorte de soif de contrôle sur les êtres humains réduits à des petites marionnettes ? Et le musée de Flower ? Des symboles sans doute comme Auster en a le secret.
À lire pour ceux qui aiment les récits débridés, les personnages farfelus, les situations désespérées et les énigmes surtout.
Paul Auster au sommet de son talent

Critique de Neveroes (Tournai, Inscrit le 28 mai 2005, 29 ans) - 29 mai 2005
J'ai lu un certain nombre de romans de Paul Auster par la suite, j'ai particulièrement apprécié les deux premières parties de la trilogie new-yorkaise, mais la Musique du Hasard reste mon favori !
Une partie de billard métaphysique

Critique de Guermantes (Bruxelles, Inscrit le 18 mars 2005, 71 ans) - 18 mai 2005
Reste à se demander qui (quoi?) est derrière tout cela, quelle est cette force qui les propulse, les fait se heurter, se rencontrer et puis repartir dans d'autres directions.
La fin m'a cependant un peu déçu par son caractère fermé: tout est dit, les boules ont roulé dans le trou. Quant à savoir ce qui les a menés là...
Une oeuvre d'une richesse infinie

Critique de Palorel (, Inscrit le 25 décembre 2004, 38 ans) - 10 février 2005
Dire que j'ai failli tout arrêter...

Critique de Azraël (, Inscrite le 1 janvier 2005, 39 ans) - 9 janvier 2005
Mais la seconde partie m'a fait totalement changer d'avis...
Mon premier bouquin de Paul Auster, et j'enrichi déjà ma bibliothèque de plusieurs autres textes pour un peu plus tard...
Je vous le conseille également.
Une histoire allégorique !

Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 14 février 2003
Jim éprouvera même du plaisir à construire un mur absurde ! Ce qui m'a frappé, c'est qu’il ne s’ingénie pas à construire un château, mais qu'il se satisfait d'exécuter ce que ses commanditaires lui ont ordonné : l’érection d'un mur de 600 mètres de long qui ne servira à rien ! L’interprétation que j'ai donnée dans ma critique précédente provient de l'étonnement ressenti lorsque, le temps de la "punition" achevé, Jim n’est pas pressé de s’en aller. Pourtant, c’est bien connu, tous les ex-prisonniers vous le diront : ce qui leur pesait le plus dans l'enfermement, c’était la privation de liberté.
Bien, sûr, l'interprétation métaphorique qu’en fait Tophiv est tout à fait plausible et cette idée m'avait complètement échappé…
interprétation

Critique de Tophiv (Reignier (Fr), Inscrit le 13 juillet 2001, 43 ans) - 14 février 2003
Je trouve au contraire plutôt logique que les 2 milliardaires disparaissent du récit car à mon avis, ce qui compte dans le récit, ce n'est pas le piège mais plutôt comment Jack et Jim se laissent piéger, comment ils supportent peu à peu ce qu'ils ne devraient pas, comment ils s'habituent, comment ils en viennent à oublier l'envie de décider de leur vie, comment la mécanique du hasard, du destin prend le pouvoir sur la volonté humaine...
Et pour moi, l'invraisemblance relevé par Darius n'en est pas une. C'est une dimension supplémentaire du roman, je pense plutôt que Jack et Jim n'attendent rien de l'extérieur de leur 'prison' et qu'ayant renoncé à leurs ambitions, à leurs rêves, ils en viennent à rester prisonniers. Je vois plutôt ça comme une métaphore sur nos vies : combien d'hommes ont oubliés leurs rêves de jeunesse, leurs espoirs, leurs envies, pour aller mécaniquement travailler chaque jour, sans autre but que de subsister, plus ou moins heureux et qui finiront tous par mourir bêtement au hasard d'une route, ou de la maladie ...
Ceci dit, chacun a son interprétation propre et c'est ce qui fait la beauté de la littérature.
Jack et Jim

Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 13 février 2003
Mais le lecteur restera sur sa faim, car on ne reverra plus jamais les deux milliardaires, on ignorera jusqu'au bout ce qui a bien pu arriver à Jack et on ne saura rien de la psychologie du contre-maître dont le rôle est de surveiller l'érection d’un mur absurde par Jack et Jim, devenus amis malgré eux et prisonniers à cause d'un stupide pari. On tremblera pour le gamin de 4 ans qui inconsciemment frôle la mort, on s'émerveillera sur les qualités humaines de Jim qui fera tout pour arrondir les angles en calmant son partenaire, mais on ne m’ôtera pas de l'idée qu'il y a une invraisemblance dans le récit : comment ces deux hommes qui vivent cloîtrés et prisonniers en travaillant pour rembourser leur dette en arrivent-t-ils à prolonger leur séjour pour se faire un peu d’argent, histoire de pouvoir prendre le bus ? L'attrait de la liberté n'est donc pas le plus fort ? Il est supplanté par l’attrait de l'argent. C'est cette attirance qui les perdra… A moins qu’ils ne soient déjà piégés dès le départ et que peu importe leur décision, les dés étaient déjà jetés...A mon avis, aucun des deux n'auraient pu sortir indemnes de cette histoire car les deux milliardaires avaient mis sur pied un plan diabolique qui ne leur laissait aucune chance de s'en sortir. L'auteur a bien rendu cette menace qui pèse sur eux tout au long du récit et qui étreint d'angoisse le lecteur que je suis.
A propos d' Auster

Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 74 ans) - 19 février 2002
Quant à la maquette, elle représente surtout pour moi la méthodicité, l'évolution implacable, comme le piège qui a été tendu aux deux compères. La maquette est inhumaine dans son évolution, car elle n'est sujette qu'à une seule logique: celle des concepteurs. Quant au hasard, il reprendra tous ses droits dans "Moon Palace"
Le destin, le libre choix, le hasard ...

Critique de Tophiv (Reignier (Fr), Inscrit le 13 juillet 2001, 43 ans) - 19 février 2002
Pour moi, c'est surtout la question de la liberté, du destin, de l'illusion que toute notre vie a été guidée par nos choix alors que tout simplement le hasard peut tout renverser, tout changer.
Et le plus souvent, a bien y réfléchir c'est ce qui s'est passé à de multiples moments de nos vies. On croit avoir choisit ce qu'on est alors qu'en fait on s'adapte aux évènements extérieurs, une rencontre, un coup de chance, un décès, un examen réussi, un entretien d'embauche ...
L'image de la maquette construite par un des milliardaires du livre est à mon avis importante, elle symbolise peut être le monde ou tout dépend des actes des autres en général bien plus que de ses propres choix.
Bref, on s'interroge sur ce sujet et sur bien d'autres encore.(aliénation de l'argent qui dirige tous nos actes, la solitude, la recherche d'identité ...)
C'était mon deuxième P.Auster, je l'ai préféré à Léviathan du même auteur.intrigue plus intéressante et thèmatique plus riche.
un peu kafkaïen

Critique de Zoom (Bruxelles, Inscrite le 18 juillet 2001, 64 ans) - 9 janvier 2002
Il ne m'a pas semblé que les personnages étaient dans l'illusion d’une liberté, ni qu'ils bravaient leur destin, mais par contre ce qui m'a touchée, c’est cette espèce d'innocence, d’honnêteté vaille que vaille, et de foi dans chaque geste entamé. Je viens de lire 3 auteurs américains (Roth, Banks, Auster) and the winner is...Auster.
(A vrai dire ils sont incomparables)
Un excellent livre

Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 74 ans) - 31 août 2001
J'ai cependant davantage aimé "Moon Palace", mais cela est très personnel. Auster a écrit tellement de bons livres !
merci Chat Pitre

Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 48 ans) - 17 août 2001
moi aussi, moi aussi...

Critique de Chat pitre (Linkebeek, Inscrite le 23 février 2001, 48 ans) - 16 août 2001
wouaw !

Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 48 ans) - 16 août 2001
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appel aux amateurs de romans originaux ;bien ecrits et qui sortent de l'ordinaire!(genre paul auster ou autres) | 34 | Nana31 | 23 décembre 2008 @ 18:20 |