Je passe mon tour cette fois-ci

A trente ans Sacha, hospitalisé dans un état grave suite à la déclaration des symptômes d'une maladie orpheline, se remémore sa vie, son enfance douloureuse et sans amours, les femmes de sa vie et surtout son fils Zadig qui a réussi à redonner du sens à son existence.

Cela arrive parfois : je suis passé complètement à côté de ce roman. Dire qu’il m’a peu enthousiasmé est même un euphémisme. Le récit traite d'un beau sujet pourtant, de l’amour, celui que l’on peut donner et recevoir, à travers le cas de Sacha, jeune homme qui a vécu une enfance difficile et erratique.

J’avoue que j’ai trouvé la prose de Eric Le Guilloux sans relief, agrémentée d’un pathos maladroit en début de récit, excessivement dramatique à la fin du roman. La structure du livre (le narrateur, aux portes de la mort, déroule les épisodes de sa vie) n’est pas d’une terrible originalité et au contraire casse un des ressorts dramatiques du scénario. Je ne suis pas parvenu non plus à m’attacher aux différents personnages, traités de façon plutôt superficielle. Bref, je passe mon tour cette fois-ci, ayant préféré par exemple dans cette veine sociale et contemporaine La Petite Barbare de Astrid Manfredi ou bien encore Marcus de Pierre Chazal.

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  Les haines en moins

  de Le Guilloux, Eric
  Daphnis et Chloé
  ISBN : 9791025300237 ; 18,00 € ; 09/09/2015 ; 297 p. ; Broché

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