Librement inspiré

Au dix-huitième siècle, en Gévaudan, une bête d'un genre peu commun attaque les paysans. L'aubergiste Mathurin Grassal voit se succéder dans son village les officiers locaux, les chasseurs normands puis les envoyés de Versailles venus libérer le pays de son affreux tourment. Mais rien n'y fait. Pendant ce temps, sa fille Christine déplore que son amoureux ne plaise pas à ses parents et voit en la bête l'élément qui pourrait faire pencher la balance en sa faveur : pourrait-on refuser sa main à celui qui tuerait la bête ? De son côté, Mademoiselle de Montalban refuse les avances du Baron de Rasbinal en souvenir d'un porte-arquebusier royal rencontré à Versailles et dont elle se languit sans nouvelles...

On l'aura compris : ce roman prend pour prétexte l'épisode véridique des massacres qui eurent lieu en Gévaudan pour raconter quelques histoires dans le fond peu passionnantes. Certes, c'est bien écrit et ça se laisse lire, mais le titre est trompeur : même si l'on retrouve un peu la chronologie des événements, ce livre est un roman qui n'a pas grand chose à voir avec le récit historique. Passionnés d'Histoire et du célèbre mystère s'abstenir. Pourtant la préface était alléchante : l'auteure nous assure s'être inspirée de feuillets d'époque découverts lors de ses recherches – pour un tout autre sujet – dans les archives de la sous-préfecture de Marvejols. Quelque peu racoleur, n'est-il pas ?

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  La bête du Gévaudan

  de Moreau-Bellecroix, Marie
  Alsatia
  ISBN : SANS000040761 ; 01/01/1946 ; 205 p.