La femme infidèle de Philippe Vilain

La femme infidèle de Philippe Vilain

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Hervé28, le 7 mars 2013 (Chartres, Inscrit(e) le 4 septembre 2011, 54 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 5 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 3 étoiles (55 692ème position).
Visites : 3 684 

Une histoire simple

J’ai découvert ce livre lors de l’émission « la grande librairie ».
Le thème de l’histoire réside tout simplement dans le titre, une banale histoire d’infidélité.
Mais pour une fois, ce n’est pas l’intéressée (la femme infidèle) qui est au centre du roman mais le mari, le cocu.
L’auteur, Philippe Vilain, rend ici hommage aux Charles Bovary et aux Alexis Karenine du monde littéraire, aux maris trompés, aux cocus magnifiques, effacés derrière la célébrité de leur femme.
Cette histoire se lit vite (150 pages) mais avec plaisir.
Philippe Vilain dresse un superbe portrait du couple, des réflexions cinglantes sur le mariage.
Une histoire simple que celle de Morgan et Pierre, que nous suivons à Paris, Milan et Capri.
Certains passages m’ont fait d’ailleurs songer à « La vie est brève et le désir sans fin » de Patrick Lapeyre.
Sur fond d’histoire mille fois évoquée en littérature, Philippe Vilain nous livre là un roman élégant, sobre et tout en justesse sur la vie de couple.
A conseiller donc….

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"Les femmes sont faites pour être aimées, pas pour être comprises." Oscar WILDE

3 étoiles

Critique de Septularisen (Luxembourg, Inscrit le 7 août 2004, 56 ans) - 3 février 2016

Sur un thème somme toute assez classique, un homme qui un jour découvre que sa femme le trompe, M. Philippe VILAIN nous propose ici, la longue réflexion de celui qui n’hésite pas lui-même a se re-baptiser le « cocu » !...

Le livre est bien écrit, le style un peu... Inexistant! Mais, ce ne sont là qu’une petite centaine de pages et donc cela « passe » encore assez bien. Le tout est toutefois un peu plat et manque d'amplitude, de souffle. Ce sont surtout les longueurs, et autres digressions, - surtout vers la fin du livre d’ailleurs -, et qui franchement n’apportent pas grand-chose dans l’histoire, qui m’ont le plus gâché le plaisir de ma lecture !

Je regrette aussi que les réflexions du héros, qui parfois sont vraiment intéressantes et pouvaient être discutées et argumentées plus en profondeur, tournent parfois vraiment à la « philosophie de cendrier » !... Il est certain que quand je lis des phrases, ou devrais-je dire des "sentences", lapidaires du style : « … Les hommes trompent pour la beauté du geste, les femmes trompent par désespoir, par ennui, pour savoir ce que leur mari éprouve en les trompant… », il n’y a vraiment plus grand-chose à argumenter ou à essayer de discuter !...

Je dois avouer aussi, n’être jamais véritablement « entré » dans le livre. La faute notamment au personnage de Pierre Grimaldi, qui bien que s'incluant lui-même, avec, excusez du peu, Charles Bovary et Alexis Karenine, dans la longue lignée des « cocu magnifiques », ne m’a jamais inspiré de sympathie! Je comprends que pour lui le « coup » est rude et la « trahison » de sa femme insurmontable, mais de là à se mettre à affabuler sur la façon dont il frapperait, s'il le rencontrerait, l’amant de sa femme…
De plus, après avoir lu toutes ses réflexions et autres pensées, personne ne m’enlèvera de l’esprit qu’il est profondément misogyne, je me demande donc comment l’auteur espère nous faire croire qu’il a été marié pendant huit ans !...

Enfin, et pour compléter la critique précédente, non seulement certains passages en Italien ne sont pas traduits, mais en plus ils sont bourrés de fautes d’orthographe, alors autant ne pas les lire !...

En conclusion, un livre à lire... Si l’on n’a vraiment rien d’autre sous la main!...

Capri, c'est fini...

3 étoiles

Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 65 ans) - 28 juillet 2013

Pierre Grimaldi est un comptable de 35 ans. Marié depuis huit ans à Morgan Lorenz, il est heureux dans sa vie professionnelle comme dans sa vie personnelle. Toujours aussi amoureux de sa femme, il ne peut expliquer pourquoi, alors qu'il attend son épouse, il remarque qu'elle a oublié son portable, et, chose qu'il n'a jamais faite, il va lire ses messages ; anéanti par deux sms indiquant clairement que sa femme le trompe, il ne va rien laisser paraître et entrer dans un long monologue intérieur sur la relation amoureuse, sur le désir, sur le bonheur (trop) tranquille qu'il vivait.
Car Pierre Grimaldi est d'abord un contemplatif. Il va même jusqu'à penser que c'est peut-être de sa faute, ou même que cet adultère va faire du bien à son couple.
"J'en vins alors à envisager non pas la fausseté de ma femme mais celle de mon jugement, à me dire que ma femme ne m'avait pas tant trompé que je ne m'étais trompé sur ma femme, je veux dire, que je n'avais su bien voir qu'une partie d'elle-même... "
Deuxième livre de l'auteur, j'avoue ne pas avoir été plus passionnée par ce monologue intérieur et par cet attentisme. Les réflexions, les cheminements de l'auteur m'ont semblé plus longs qu'intéressants. Un petit regret aussi concernant les quelques phrases non traduites en italien, je ne sais pas si j'ai manqué quelque chose. (Les paragraphes plus longs étant traduits)

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