Les héritières de Bois-Mauduit de Colette Davenat
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Une vengeance !
A l'aube de la prise du pouvoir par Napoléon III, nous entrons dans la vengeance posthume d'un homme envers trois femmes qu'il a autrefois aimées, puis haïes.
Il leur lègue sa terre !
Ces trois femmes : une femme du monde, une riche charcutière et une servante, vont se déchirer sur fond de mouvements politiques et financiers et de prises de pouvoir masculin !
Aventurière, cupide ou candide, chacune à sa façon sera victime et coupable.
Quelle emprise d'un mort sur les vivants .......
La description sociétale est fabuleuse : du Zola moderne !
Triste mais réaliste regard sur l'humanité .....qui n'a pas vraiment changé depuis lors !
Bref, un livre qui fait un (gros) peu mal !
Colette DAVENAT, donc je connais et apprécie "La femme choisie" montre une autre facette de son talent et me donne envie d'en découvrir davantage !
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Les éditions
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Les héritières de Bois-Mauduit [Texte imprimé], roman Colette Davenat
de Davenat, Colette
Presses de la Cité
ISBN : 9782258033740 ; 3,39 € ; 12/02/1993 ; 316 p. p. ; Broché
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Mauduit- Maudit ou qui mange qui
Critique de Yotoga (, Inscrite le 14 mai 2012, - ans) - 22 janvier 2013
Dans la famille Ruffard, la politique et ses fourberies dessinent une approche plus calculée vis-à-vis du gain. Les chacals rôdent en costume trois pièces…Le coup d’Etat sera-t-il positif ou négatif pour la carrière de monsieur ?
Dans la famille charognard, je demande Madame Olympe Bouchu… Symbolisant la montée sociale par le travail, la charcutière a deux fils. L’un représentant la perversité sexuelle, l’autre un faible pour les pauvres filles sans justicier. On pousse les miettes sous le tapis chez les Bouchu, les secrets familiaux sont écrasés plutôt que tus. Juste une question : par rapport au prix de la viande de cochon, combien coûte la vie d'un fils ?
Est-ce que la pauvre petite Jeanne est si innocente que ça ? Elle personnifie la petite campagnarde, servante qui n’a pas beaucoup d’expériences dans la vie.
Le milieu du journalisme est aussi représenté par le Raphael, le sans-le-sou qui vit au jour le jour avec ses articles, et qui a l’air finalement aussi intéressé à la part de gâteau de Jeanne, qui soudainement l’attire plus que ses autres conquêtes.
Ainsi, tous les milieux sociaux sont représentés… Et chacun montre une forme opportuniste d’intelligence pour s’approprier le gain.
Le mort a planté des bâtards à tous les coins de Paris... Ce livre nous apprendra que la pourriture et la crasse ne sont pas forcément ce que l’on voit aux premiers abords...
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