Nymphéas noirs de Michel Bussi
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers

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Fort, très fort!
Trois femmes, trois destins. Le roman commence par un meurtre, celui de Jérôme Morval, un ophtalmologue réputé qui a une maison à Giverny, le fief de Claude Monet.
L'impressionnisme est présent à toutes les pages. Petit à petit, on suit deux enquêteurs qui ont bien du mal à résoudre cette énigme. Le mystère est entier (ou presque) jusqu'à la fin. Qui est cette vieille femme qui mène le récit au début? A quoi joue l'institutrice avec l'inspecteur Laurenç? La petite Fanette est-elle en danger?
Jusqu'au bout, je me suis demandé quelles étaient les ficelles de l'histoire. Jusqu'au bout j'ai cru avoir deviné qui était le coupable. Mais j'étais loin, très loin de la vérité. Michel Bussi m'a manipulée, et j'ai adoré ça. Du grand polar.
Message de la modération : Prix CL 2014 catégorie Policier ou Thriller
Les éditions
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Nymphéas noirs [Texte imprimé], roman Michel Bussi
de Bussi, Michel
Presses de la Cité / Romans Terres de France
ISBN : 9782258088269 ; EUR 21,00 ; 20/01/2011 ; 437 p. ; Broché -
Nymphéas noirs [Texte imprimé] Michel Bussi
de Bussi, Michel
Pocket / Presses pocket (Paris)
ISBN : 9782266222372 ; EUR 7,60 ; 05/09/2013 ; 493 p. ; Poche -
Nymphéas noirs
de Bussi, Michel
Presses de la Cité
ISBN : 9782258089617 ; 06/01/2011 ; 437 p. ; Format Kindle -
Nymphéas noirs [Texte imprimé] Michel Bussi
de Bussi, Michel
À vue d'oeil / 16-17
ISBN : 9782846666275 ; EUR 24,00 ; 16/05/2011 ; 542 p. ; Broché -
Nymphéas noirs - Édition collector
de Bussi, Michel
Pocket
ISBN : 9782266264112 ; EUR 9,50 ; 04/11/2015 ; 493 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (37)
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Décontenancé

Critique de Vinmont (, Inscrit le 12 août 2014, 45 ans) - 29 juillet 2019
Comme un bon polar, l'intrigue nous tient en haleine jusqu'au bout…. jusqu'à ce dénouement qui m'a laissé décontenancé.
Un bon moment.
Une balade où j'ai été baladé

Critique de Mimi62 (Plaisance-du-Touch (31), Inscrit le 20 décembre 2013, 66 ans) - 8 juillet 2018
Dès le début, l'auteur emmène le lecteur dans les lieux et dans le récit, il le promène, dans tous les sens du terme. Tout au long du déroulement, un suspect potentiel succède à un autre, avant d'être disculpé mais parfois avant de revenir en première ligne.
Pour moi, l'un des intérêts du polar c'est de nous faire évoluer dans des cadres et des milieux différents. En cela, l'idée de faire se côtoyer plusieurs générations tout au long du récit est une idée riche pour le déroulement et l'intérêt du roman.
Certains ont reproché à l'auteur de les avoir trompés. Pour moi, je trouve qu'il m'a promené, baladé, il a su capter mon attention sans faiblir et j'ai vraiment beaucoup aimé cela. Pour ma part, rechercher la solution dans un polar n'est pas mon intérêt premier, au contraire, une fois la solution trouvée, la lecture n'a plus le même intérêt et cette fois, l'auteur m'a contraint à atteindre la fin du livre pour avoir la clé. Pour ceux qui préfèrent trouver au long du récit, cette fois, l'auteur a gagné. Quand on connaît la solution, on comprend que certains indices auraient dû nous mettre la puce à l'oreille. Il suffit d'être beau joueur.
Ce livre a eu de très nombreux prix, ce n'est vraiment pas un hasard. L'un des meilleurs polars que j'ai lu depuis pas mal de temps !
Faut-il pleurer, faut-il en rire Fait-elle envie ou bien pitié Je n'ai pas le cœur à le dire, on ne voit pas ce livre passer.

Critique de Pierrot (Villeurbanne, Inscrit le 14 décembre 2011, 68 ans) - 15 avril 2018
Une enquête qui tourne sur trois pattes.
Une vieille sorcière qui, elle, marche de guingois
Et qui aime en plus, voir de son donjon… Passer les cons.
Un Giverny, qui sent pas la rose mais Givenchy…
Une Fleurette plus vraie que nature
Et un Monet qu’on peut plus voir en peinture.
Et passer à deux pas du bonheur, pour finalement boire le calice jusqu’au la jusqu’à lie
Un polar impressionniste

Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 42 ans) - 21 mars 2018
Je ne participe pas aux Prix de Critiques libres, en raisons de lectures fléchées ou orientées et de manque de temps. Aussi suis-je heureux d'apprécier une oeuvre lauréate. J'émets juste un bémol relatif au style oral, assez souvent familier, mais justifié par l'abondance de dialogues.
Un polar artistique...

Critique de Coper (, Inscrite le 2 octobre 2014, 36 ans) - 4 décembre 2017
J'ai eu du mal à accrocher au début avec les personnages mais l'histoire et le contexte m'ont fait continuer.
Cependant, quelques incohérences dans le récit troublent la lecture (on comprend d'où elles viennent lorsqu'on arrive à la fin et qu'on se dit "évidemment"...).
Monet et Aragon

Critique de Free_s4 (Dans le Sud-Ouest, Inscrit le 18 février 2008, 45 ans) - 12 juin 2017
Avec des références culturelles, peinture impressionnisme et poésie.
L'histoire est bien menée, et le dénouement est top.
J'ai adoré me promener dans les rue de Giverny; ses ruelles et Le Moulin des Chennevières.
Donne envie de visiter la région malgré sa masse de touristes.
Bussi au meilleur de sa forme.
Culture picturale et policière.

Critique de Palmyre (, Inscrite le 15 avril 2004, 57 ans) - 8 octobre 2016
J'ai néanmoins préféré "Un avion sans elle".
Tourisme pictural

Critique de Nelle (Bonne, Inscrite le 9 janvier 2001, 44 ans) - 10 mai 2016
Une histoire à la fois belle et dure, autour de personnages féminins qui nous tient en haleine jusqu'au final, ce final surprenant, qui nous donne envie de relire le livre une seconde fois...
Et c'est sûr, je dois aller visiter Giverny, et lire un autre Bussi.
supercherie!

Critique de Bridelle (, Inscrite le 2 mai 2016, 65 ans) - 2 mai 2016
Original, passionnant

Critique de Chakili (Floreffe, Inscrit le 30 décembre 2010, 71 ans) - 8 mars 2015
Il s'agit d'une intrigue policière, avec recherche d'un motif et d'un coupable, mais le classicisme s'arrête là. Les enquêteurs sont dépassés et la solution n'émanera pas d'eux. Nous vivons treize jours du village de Giverny, plongés dans l'ambiance omniprésente de l'impressionnisme et d'une communauté rurale. Les caractères se décrivent par touches successives et se dévoilent progressivement au fil des détail anodins. Les plans alternent sans relâche entre le cheminement des enfants, les problèmes adultes d'un couple qui se forme au travers des circonvolutions de l'enquête, et les narrations confuses de la vieille dame. Le rythme est lent, languissant à l'image du village, jusqu'à ce que les rebondissements ne nous entraînent soudainement dans une accélération d'images et d'impressions sur un rythme cinématographique.
C'est un chien "immortel" qui nous révèle le kaléidoscope chronologique, fondation de la manipulation romanesque de Bussi.
La construction est passionnante, très bien réalisée, soutenue par un style direct et dynamique.
Mes impressions

Critique de Ardeo (Flémalle, Inscrit le 29 juin 2012, 72 ans) - 26 février 2015
Malgré tout, je voudrais souligner la qualité constante du roman qui commence comme une enquête criminelle à Giverny, se poursuit par une énigme dont le fil est le courant impressionniste et Monet, continue à nous intéresser avec des chapitres un peu mystérieux mais toujours « compréhensibles » par le lecteur car cohérents avec l’ensemble … et se termine de la plus belle façon qu’on peut (ou qu’on ne peut pas !) imaginer ! Un autre Bussi bientôt !
Impressions inconfortables

Critique de Elko (Niort, Inscrit le 23 mars 2010, 43 ans) - 8 février 2015
Puis vient le crime et son lot classique d'inspecteurs, suspects, pistes multiples, ... Le tout se déroule avec l’Impressionnisme comme toile de fond. Très agréable.
C'est par la suite que j'ai ressenti une légère inquiétude : plus l'intrigue avance et plus elle se complexifie : plus les personnages et les hypothèses se multiplient, plus le(s) mystère(s) s'épaissi(ssen)t. Et ce, quasiment tout le long du roman. A la manière de la série Lost où chaque épisode apporte plus de questions que de réponses et pour laquelle aucune conclusion plausible et satisfaisante ne semble possible. Sans compter que l'enquête piétine et qu'un sentiment d'inéluctabilité et de spleen s'installe. Le dénouement peut-il être à la hauteur des ambitions affichées?
Malgré tout le final est convainquant. Chaque pièce trouve sa place. Michel Bussi a finalement réussi son coup, un peu entaché par l'essoufflement de l'enquête et la crainte de rester sur sa faim.
les fleurs du mal

Critique de Jfp (La Selle en Hermoy (Loiret), Inscrit le 21 juin 2009, 71 ans) - 28 décembre 2014
on s'y laisse prendre

Critique de Wawa (, Inscrite le 2 mars 2012, 75 ans) - 17 décembre 2014
Se promener pendant 492 pages dans Giverny, dans les tableaux et dans la vie de Monet reste son seul intérêt.
Génialissime !

Critique de Cristina21 (, Inscrite le 7 décembre 2014, 45 ans) - 13 décembre 2014
Tout comme le 1er livre, ce roman est bien écrit, "bien ficelé" et l'intrigue est juste... géniale, et il est impossible de deviner quoi que ce soit avant la fin, les dernières pages nous laissent bouche bée.
Magnifique polar qui a reçu de nombreux prix.
La tour de la sorcière

Critique de Ndeprez (, Inscrit le 22 décembre 2011, 43 ans) - 27 novembre 2014
Artificiel

Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 46 ans) - 16 novembre 2014
Spoiler
Et puis patatras, au moment où le dénouement approche, où le lecteur perplexe attend avec impatience la révélation finale, il découvre qu’il n’avait aucune chance de suivre l’intrigue et de comprendre quoi que ce soit, non pas parce que Michel Bussi a inventé une intrigue géniale mais parce qu’il a mélangé les noms et les époques !
Excellent!

Critique de Clemandarine (, Inscrite le 3 avril 2013, 69 ans) - 15 septembre 2014
C'est le premier roman de Michel Bussi que je lis et cela me donne envie de récidiver. Attention, l'édition Pocket dans laquelle j'ai lu le livre est bourrée de fautes d'orthographe ! Dommage !
Un « Art History Mystery » à la française

Critique de LaVillatte (, Inscrite le 11 juillet 2012, 44 ans) - 7 septembre 2014
L’auteur s’amuse à nous perdre dans les méandres de son intrigue, tout en distillant au fil des pages des descriptions du vieux village, du jardin de Monet, des nymphéas, … L’ambiance obtenue est envoûtante.
Nous sommes totalement manipulés, voire même trop à mon goût. Mais le principe de cette manipulation est original et ce livre mérite d’être lu.
Envoûtant

Critique de Marsup (, Inscrit le 22 octobre 2009, 43 ans) - 4 septembre 2014
Impressionnant

Critique de Sonic87 (, Inscrite le 28 mai 2014, 35 ans) - 24 août 2014
Je n'ai pas été déçue !
L'intrigue est complexe, de nombreux personnages semblent être dans cette histoire, jusqu'à un moment où nous nous retrouvons dans l'incompréhension à cause d'une petite phrase. Puis la dernière partie nous révèle enfin ce qu'on aurait dû remarquer, les prénoms notamment, et on se dit qu'il faudrait relire ce roman d'un nouvel œil.
De plus, les descriptions de Giverny, les faits historiques concernant Monet et d'autres peintres sont bien réels, ce qui m'a permis de "visionner" les scènes, tel un film. Et ce roman donne évidemment envie de visiter ce lieu !
Un très bon polar

Critique de JEANLEBLEU (Orange, Inscrit le 6 mars 2005, 51 ans) - 21 août 2014
Une bonne intrigue et bien malin celui qui comprendra avant le dénouement...
Une mécanique parfaitement conçue sans la moindre anicroche. Il me semble que l'auteur a tout prévu. Je n'ai pas trouvé d'incohérence ce qui est le risque dans ce genre d'intrigue "équilibriste".
Les personnages ont une "épaisseur" assez intéressante.
Le seul petit bémol : dans l'édition de poche que j'ai lue, quelques grosses fautes de français (peu nombreuses, il est vrai, mais assez "hénormes" du style : "il faut qu'il est sorti") émaillent le roman.
J'ai du mal à penser que l'auteur (enseignant) en soit le responsable . Je penche plutôt pour l'éditeur !
Giverny, Monet et meurtres …

Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 63 ans) - 22 juillet 2014
Des références à l’œuvre de Monet, à un poème d’Aragon, entre autres, en fait un polar plus « élaboré » (j’ai failli dire plus intellectuel ! Oh le gros mot !) que la norme.
« Trois femmes vivaient dans un village.
La première était méchante, la deuxième était menteuse, la troisième était égoïste.
Leur village portait un joli nom de jardin. Giverny.
La première habitait dans un grand moulin au bord d’un ruisseau, sur le chemin du Roy ; la deuxième occupait un appartement mansardé au-dessus de l’école, rue Blanche-Hoschedé-Monet ; la troisième vivait chez sa mère, une petite maison dont la peinture aux murs se décollait, rue du Château-d’Eau.
…/…
Cela dura treize jours. Le temps d’une évasion.
Trois femmes vivaient dans un village.
La troisième était la plus douée, la deuxième était la plus rusée, la première était la plus déterminée.
A votre avis, laquelle parvint à s’échapper ?
La troisième, la plus jeune, s’appelait Fanette Morelle ; la deuxième s’appelait Stéphanie Dupain ; la plus vieille, c’était moi. »
Ca commence comme une chansonnette. Ca devient rapidement un polar très prenant, avec des personnages très crédibles, une intrigue très masquée qu’on ne voit vraiment se décanter qu’à la toute fin.
Trois femmes, impliquées chacune à leur manière dans la vie et l’histoire de Giverny. De Giverny et donc de Monet. Forcément. Deux vont être assassinées, mais pas qu’elles, et l’enquête est habilement mêlée à la vie telle qu’elle se déroule à Giverny. Pas d’esbroufe, juste un grand amour pour Giverny et Claude Monet de la part de Michel Bussi !
De Klint à Steinlen

Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 59 ans) - 14 juillet 2014
Il faut savoir que Claude Monet a passé les trente dernières années de sa vie à peindre des nénuphars. Par poésie nous les appellerons ici des nymphéas.
Monet était un peintre qui se vendait bien, il était célèbre et riche. Il a fait de Giverny (l'endroit exact où se déroulera ce roman) son terrain de jeu. Il y faisait sa loi : faire abattre des arbres pour préserver une certaine luminosité, faire dériver le ruisseau pour abreuver des plantes d'eau... tout s'achète.
Après avoir vu les 350 peintures du Maître il faudra s'atteler à la lecture d'Aurélien d'Aragon afin de pouvoir comprendre pleinement cette strophe :
" Le crime de rêver je consens qu'on l'instaure
" Si je rêve c'est bien de ce qu'on m'interdit
" Je plaiderai coupable Il me plaît d'avoir tort
" Aux yeux de la raison le rêve est un bandit.
Ensuite un passage encyclopédique pour se souvenir d'Aristide Briand (prix Nobel de la paix) et d'Aristide Bruant (celui qui écrivit : En ce temps-là, dans chaque famille On blanchissait de mère en fille ; Maintenant on blanchit encore, A la Goutte-d’Or.).
Puis venez reluquer l'Arlequin de Sésame et surtout le dos de la belle Stéphanie Dupain que Lautrec immortalisa dans sa Femme Rousse.
Il vous reste à regarder le film de Chabrol, Emma Bovary pour y voir la fontaine de la place de Lyons-La-Forêt qui y fut construite pour les besoins du film.
Voilà, vous voilà presque prêt à rejoindre cette petite fille, Fanette, cette jolie institutrice Stéphanie et cette vieille femme qu'on ne voit même plus.
C'est elle qui dira : "Je me rends à l'étage du musée de Vernon, je m'arrête devant Le Baiser. Je ne vous parle pas de cette étreinte en paillettes de Klimt, bien entendu, cette espèce d'affiche pour parfum capiteux. Non. Je vous parle du Baiser de Steinlen"
Il faut tout entendre !
Le secret d'un bon livre c'est ce fil conducteur qui rythme l'attention du lecteur. Ici c'est Monet à toutes les sauces. Excellente idée de la part de l'auteur car le sujet est intéressant et habilement présenté.
Personnellement je n'aime pas trop les romans policiers (même Vargas n'a pas trouvé grâce à mes yeux) mais ici j'ai vraiment été séduit par ce très très bon roman.
Conclusion : ruez vous chez votre bouquiniste !
Presque parfait
Bluffant !!!!

Critique de Elfebretonne (, Inscrite le 11 juillet 2010, 44 ans) - 29 juin 2014
Dès le premier paragraphe, j'ai été accrochée. L'entrée en manière est déjà originale: le récit nous est racontée par une vieille qui se qualifie, elle-même, de méchante et de meurtrière. Elle nous dit que dans cette histoire il y aura 3 femmes (dont elle) et qu'elle a tué les deux autres.
Petit à petit, on découvre l'ambiance du village de Giverny où plane toujours l'ombre de Monet. Cette petite vieille surveille tout le village pour nous: les recherches des policiers, les amours de l'institutrice et les jeux des enfants.
Petit à petit, les secrets cachés refont surface jusqu'à l'apothéose final grandiose et surprenante.
Impressions noir étincelant

Critique de Blue Boy (Saint-Denis, Inscrit le 28 janvier 2008, - ans) - 25 mai 2014
Et comme Giverny n’est qu’à quelques kilomètres de Lyons-la-Forêt, l’auteur s’est autorisé quelques clins d’œil à « Madame Bovary » – Lyons ayant servi à deux reprises de lieu de tournage au film tiré du classique de Flaubert. Mais je ne peux en dire plus au risque de donner des indices…
Cette histoire tout aussi fascinante que diabolique nous invite à réfléchir de belle manière au temps qui passe et transforme les âmes, parfois radicalement, au hasard qui tord cruellement les destinées les plus prometteuses, mais surtout à la nécessité de choisir les bons chemins, avant de se retrouver piégé dans un cul-de-sac d’amertume, sans possibilité de faire demi-tour. Si noirs soient-ils, ces nymphéas sont extrêmement brillants !
impressionnant !

Critique de Ellane92 (Boulogne-Billancourt, Inscrite le 26 avril 2012, 44 ans) - 25 avril 2014
Nymphéas noirs, dans sa construction, est une sorte d'ovni venu d'on ne sait où et qui bousculera, à moment donné, tout ce que vous avez toujours su sur les romans policiers et sur le déroulement d'une histoire ; cette "expérience", en elle-même, vaut bien une lecture.
Mais Nymphéas noirs, c'est également l'occasion d'en apprendre plus sur Monet et l'impressionnisme (il faut dire que je n'y connaissais rien…), sur le petit village de Giverny, son étang et son moulin, et sur le monde de l'art en général. C'est aussi un roman policier avec une belle intrigue, avec des personnages au caractère bien trempés et hauts en couleur, et pour une fois, ce n'est pas l'enquêteur qui détient les clés de l'intrigue, mais une vieille femme "transparente", tant elle fait partie du paysage, qui balade tout le monde. C'est aussi une belle histoire d'amour. Enfin, l'écriture de M. Bussy est fluide et agréable, et s'accorde à merveille à cette histoire d'huis-clos dans un petit village français.
Alors bien sûr, pendant la lecture, j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs, notamment autour de l'histoire d'amour de Laurenç et Stéphanie, et j'ai trouvé assez frustrant qu'un personnage connaissant le pourquoi du comment me mène en bateau mais… la lecture en vaut largement la chandelle !!
"Une vie, tu sais, Fanette, c'est juste deux ou trois occasions à ne pas laisser passer. Ca se joue à ça, ma jolie, une vie ! Rien de plus."
Je dis oui !!!

Critique de Ronanvousaime (, Inscrit le 13 mai 2007, 44 ans) - 20 avril 2014
Je le conseille des 2 mains.
Manipulation !

Critique de Miel75 (, Inscrite le 25 mars 2014, 44 ans) - 25 mars 2014
A lire !!
Fantôme et ange gardien

Critique de Isad (Occitanie, Inscrite le 3 avril 2011, 59 ans) - 11 janvier 2014
Le roman est prétexte à nous raconter la vie de Monet et ses peintures. Il peut aussi nous faire réfléchir sur nos rêves d’adolescents et aux mille et une manières d’y renoncer par facilité, conformisme, manque de pugnacité, ...
Une vieille femme de 80 ans trouve en 2010 un médecin amateur d’art mort en sur les bords d’un ru mais passe son chemin, certaine qu’un sportif matinal va le découvrir. Un nouvel inspecteur beau-parleur issu du sud de la France fait équipe avec un collègue réfléchi dont la femme attend un enfant. Les soupçons se tournent vers un mari jaloux car des photos anonymes arrivées au commissariat montrent le défunt en compagnie de femmes, dont l’institutrice du village, fort jolie qui va troubler le cœur du policier. La vieille femme qui ôte le goutte à goutte de son mari mourant pour accélérer son agonie, va voir la veuve du médecin et suite à sa visite, cette dernière appelle un commissaire à la retraite et l’oriente sur la mort d’un enfant survenu en 1937 selon le même mode opératoire. C’est peut-être l’œuvre d’un même assassin !
IF-0114-4140
Les fleurs du deuil

Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 50 ans) - 15 décembre 2013
À la fin, on nous explique l’envergure du drame, morceau par morceau. Car il s’agit d’une supercherie, mais une belle. Si les manipulations de l’auteur sont choquantes pour le lecteur, le génie de la construction permet de le pardonner rapidement.
Un polar très original, mais avant tout une histoire comme la vie; belle, inattendue et parfois si cruelle.
Un choc physique : ma-gis-tral

Critique de Warrel62 (, Inscrit le 30 mars 2013, 49 ans) - 26 septembre 2013
Nymphéas noirs fait partie de ces très rares romans jouissifs du fait que le dénouement procure un choc physique. Allez en vrac : Dix petit nègres, Le meurtre de Roger Acroyd, Les diaboliques, Sixième sens...
Evidemment ce n’est pas le rythme d’un Da Vinci Code ou de ces œuvres qui procurent une certaine dépendance en cours de lecture, souvent pour retomber à plat à la fin de l'histoire.
Au départ on pense que l’auteur en a trop dit, au trois-quarts de l’œuvre on pense avoir trouvé la solution. Puis vient un bref moment d’incompréhension, jusqu’au coup de grâce, où l’on comprend et l’on se dit (désolé du gros mot sur ce site noble mais c’est authentique) « Putain, c’est pas possible ! ».
Bref, on s’est fait avoir comme un bleu, alors qu’en relisant on se rend compte que tout est cohérent. Un vrai travail d’orfèvre. Du très grand art donc, qui devrait faire monter très haut ce livre dans le classement, si par bonheur certaines personnes aux facultés de compréhension déclinantes évitent de le plomber.
Si Michel Bussi continue comme ça (et c’est pas mal parti avec « un avion sans elle »), il explosera toute la concurrence, seuls des auteurs comme Bernard Minier pourront suivre, ou un Jean-Christophe Grangé au top de sa forme.
Si vous aimez Manet et Giverny...

Critique de Tanneguy (Paris, Inscrit le 21 septembre 2006, 80 ans) - 21 février 2013
S'agissant de l'enquête menée par deux inspecteurs "rigolos" parfois irresponsables, elle débute plutôt bien mais s'enlisera à la fin du volume dans des considérations bizarres tenant plus à la parapsychologie qu'à la technique policière. Je n'ai pas suivi !
Vincent, Camille, Paul et les autres.....

Critique de Pytheas (Pontoise - Marseille, Inscrit le 5 avril 2012, 54 ans) - 10 septembre 2012
Peut on résumer un tel roman, sans en trahir le dénouement? Peut on simplement livrer ses impressions sans en déflorer l'intrigue?
Ce roman restera une très, très belle lecture de cette année et certainement le meilleur Polar depuis un bon bout de temps.
L'atmosphère de Giverny y est particulièrement bien rendue, les protagonistes sont plein de profondeurs et de contradictions.
le site de Giverny est sans aucun doute un des seuls sites qui pouvait accueillir cette intrigue.
Je remercie Flo29 et toutes les critiques suivantes, pour m'avoir donné l'envie de lire ce livre.
et je pense que je vais me lancer dans le dernier Pierre Bonte
Epoustouflant !! J'en redemande ...

Critique de Mandarine (, Inscrite le 2 juillet 2010, 47 ans) - 23 août 2012
Tout d'abord c'est un réel plaisir de lecture : L'histoire est originale dans un cadre fantastique (je dois dire que nous en apprenons aussi beaucoup sur Monet, le village de Giverny...), une construction incroyable (et je pèse mes mots) pour ce livre atypique, je me suis laissée avoir du début jusqu'à la fin pour mon plus grand plaisir.
Les personnages sont vraiment bien faits, chacun avec ses spécificités, son physique, ses faiblesses, ses rêves !
Lisez le premier chapitre, il prend un peu au dépourvu : vous comprendrez que vous ne pourrez reposez ce livre avant de savoir ce qu'il s'est passé à Giverny ...
Une souris noire

Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 61 ans) - 29 juillet 2012
La seconde, la plus rusée est la jeune et séduisante institutrice de la classe unique du village.
La dernière est une fillette de 11 ans exceptionnellement douée pour la peinture.
Mais la tranquillité de ce petit village est fortement compromise par la découverte du cadavre de Jérôme Nerval dans le ru de l'Epte.
Le jeune et bel inspecteur Laurenç Sérénac et son collègue Sylvio Bénavides sont chargés de l'enquête.
Trois pistes s'offrent aux enquêteurs: le marché de l'art, la vie privée de la victime qui avait de nombreuses maitresses dont les photos ont été envoyées par un corbeau et l'éventuelle existence d'un enfant illégitime.
Mais l'inspecteur est très vite sous le charme de l'institutrice, dont le mari, chasseur et très jaloux est le principal suspect.
Un roman policier assez classique dans sa construction, manquant parfois un peu de dynamisme mais d'une lecture agréable.
Mais quand arrivent les derniers chapitres, on est complètement bluffé!!
A tel point, qu'on a envie de recommencer la lecture du livre sous le nouvel éclairage des révélations absolument « indevinables » de la narratrice.
Un livre intéressant mais surtout une fin complètement inattendue qui rend admirable le travail de l'auteur. Les indices ne sont décelables... qu'à postériori!
À noter, une reconstitution fidèle du célèbre village de Claude Monet qui donne envie de (re-)visiter ce joli coin de Normandie.
NYMPHEAS NOIRS

Critique de Pauline_764 (, Inscrite le 19 avril 2012, 64 ans) - 19 avril 2012
Un auteur d'un talent remarquable, qui m'a menée par le bout du nez tout au long de l'intrigue.
Tout cela dans le magnifique petit village de Giverny où j'ai bien envie de retourner, depuis ce livre.
Je recommande vivement.
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