La couleur des sentiments de Kathryn Stockett

La couleur des sentiments de Kathryn Stockett
( The help)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone

Critiqué par Shan_Ze, le 21 septembre 2010 (Lyon, Inscrite le 23 juillet 2004, 40 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 63 avis)
Cote pondérée : 9 étoiles (9ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 47 530 

Magnifique roman

Jackson, Mississippi, 1962. Aibileen a 53 ans. Elle est Noire et elle travaille chez les Leefolt. Elle s'occupe du ménage, de la cuisine et de la petite Mae Mobley, contrairement à la mère de celle-ci qui fait à peine attention à elle. Minny a 36 ans, elle aussi est Noire. Elle a 5 enfants, elle travaille chez Miss Walters avant que la fille de celle-ci décide la mettre en maison de retraite et accuse en même temps Minny de vol. Miss Skeeter, 23 ans, est Blanche. Sous ses yeux, elle voit de terribles injustices. Elle décide d'écrire un livre mais ce n'est pas facile avec les tensions entre Noirs et Blancs...

Trois voix, trois caractères, trois points de vue. J'ai été choquée par ces façons de penser des gens du Sud des États-Unis. Il était dur à l'époque pour un Noir de faire entendre sa voix, d'être considéré comme humain, d'avoir le droit d'avoir une vie à soi. Kathryn Stockett réussit très bien à rendre l'ambiance très tendue de l'époque avec une écriture simple et efficace. Un livre qui aborde un sujet dur mais avec beaucoup d'humour. J'ai souri à la scène à la "Desperate Housewives" avec Miss Hilly et Miss Celia. J'ai senti mon cœur se serrer, j'ai ri, j'ai été indignée tout le long du livre.

La traduction n'est pas parfaite (j'ai relevé quelques fautes) mais le livre est tout simplement magnifique. Quand j'ai refermé le livre, je suis restée hantée par les personnages. La note de l'auteur à la fin du livre, elle-même née à Jackson, explique pourquoi elle a écrit un tel livre. J'ai fermé le livre, j'ai applaudi. Bravo !

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Que d'émotions !!! Histoire très touchante.

10 étoiles

Critique de Jordanévie (, Inscrite le 27 septembre 2022, 48 ans) - 14 février 2024

On ne s'ennuie pas avec ce livre.
Chaque passage est le reflet de la vérité de cette époque, les années 60.
L'histoire tourne autour de femmes qui sont remplies de préjugés effroyables et de femmes qui veulent que la société change ; que les Hommes et leurs lois deviennent plus humains.
Quel plaisir de lire ce roman qui parle d'un sujet brûlant : la discrimination envers les personnes Noires.
Quel courage pour toutes ces femmes si différentes au niveau de leur classe sociale, de leur tempérament, de leur couleur de peau et qui ont su se rassembler pour abattre le mur de la haine raciale.

Racisme ordinaire dans les Etats du Sud de l’Amérique

10 étoiles

Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 67 ans) - 29 novembre 2018

Et plus précisément, concernant ce roman, à Jackson, Mississipi, années 1960.
Kathryn Stockett prend le biais de trois femmes, deux noires et une blanche, pour nous faire toucher du doigt la réalité poisseuse du violent racisme régnant dans ces Etats. Ce sont leurs réactions à elles trois, prises tour à tour, qui font progresser le lecteur dans la compréhension de ce qui se déroule. Pas à la manière d’un Erskine Caldwell ou d’un Ernest J. Gaines, voire d’un William Faulkner, beaucoup plus directs et sans concessions, mais d’une manière adoucie – et en un sens très féminin. Et d’abord il y est essentiellement question de femmes, et s’agissant des femmes noires, pratiquement doublement discriminées !
Miss Skeeter est la blanche. Elle est jeune, sort de l’Université, ne connait pratiquement de la condition noire que ce qu’elle a pu effleurer de la part de sa nounou – noire bien entendu ! – Constantine, qui a disparu de la maison lorsque Miss Skeeter revient à la maison familiale après ses études. L’insistance de sa mère à ne pas lui donner d’explications et les cas criants de l’injustice de ce régime ségrégationniste l’incitent à se lancer dans une entreprise périlleuse – à une époque où la fréquentation autre que le simple rapport Bonne/Employeur est proscrite ; elle veut écrire ce qu’est la réalité à Jackson pour une personne de couleur noire. Pour ce faire, elle se rapproche des deux autres femmes créées par Kathryn Stockett pour conter ce roman : Aibileen, 53 ans et bonne dans une famille de Jackson, et Minny, 36 ans, bonne également (mais y avait-il d’autres emplois possibles pour ces femmes ?), moins conciliante et confrontée à de sérieux soucis.
On croit bien discerner Kathryn Stockett dans le personnage de Miss Skeeter mais les autres protagonistes de ce roman ont toutes des personnalités très riches. C’est la tentative de Miss Skeeter d’écrire ce livre sur la condition des noirs au Mississipi qui déclenche tous les évènements qui justifient ce roman. Ce pourrait être gnangnan ou dégoulinant de bons sentiments mais Kathryn Stockett évite cet écueil et en tire un roman qui se dévore de la première à la dernière ligne.
Il est des romans qui s’écoutent écrire mais qui n’ont pas grand-chose à raconter. Ici c’est exactement l’inverse ; une charge émotionnelle intense, une histoire – l’Histoire – qui se suffit à elle-même et suffisamment bien écrite pour être considérée à 5 étoiles. Au moins par mes soins.

le courage avec un grand C

10 étoiles

Critique de Lilule (baalon, Inscrite le 24 février 2006, 50 ans) - 5 août 2017

Ce livre me donnait envie de le lire depuis longtemps et je ne voulais pas regarder le film sans avoir lu ce livre. enfin c'est fait. et vraiment je ne le regrette pas. j'espère que j'aurais la même émotion que le livre. je le conseille vraiment à tout le monde. le seul regret c'est que certains personnages ne le payent pas plus cher. mais il nous donne une bonne idée le mentalité de l'époque. le courage des personnes qui voulaient changer les choses. mais le plus important le courage des personnes de couleur qui ont subi les pires injustice. mais le pire c'est que même aujourd'hui les injustices continuent.

Une blanche et deux noires

7 étoiles

Critique de Ellane92 (Boulogne-Billancourt, Inscrite le 26 avril 2012, 48 ans) - 14 février 2017

Roman choral à 3 voix, La couleur des sentiments nous est relaté par Miss Skeeter, Minnie et Aibileen, trois femmes différentes, mais aussi sympathiques qu'attachantes. Emouvant, ce livre nous fait réagir en mettant en évidence les lois et discours de ce temps-là, qu'on ne peut que qualifier de racistes. Les rapports humains sont au cœur du livre, l'humour n'est jamais loin, et Katryn Scott dépeint avec un certain réalisme la vie dans les années soixante dans les états unis ex-esclavagistes. Elle fait ainsi revivre un passé que l'on serait vite tenté d'oublier.
Pour ma part, ce qui m'a étonnée dans cette lecture, c'est la relation amour-haine que vouent les bonnes à leurs blanches patronnes, qui le leur rendent bien, ne serait-ce que pour conserver la suprématie de la couleur de leur peau ! Même si j'ai trouvé la fin moins bonne que le reste du livre, et que le déroulement de l'histoire reste assez convenu, ce livre évite la plupart du temps de tomber dans les clichés ou de devenir larmoyant.
La couleur des sentiments est un bon roman pas compliqué et bien mené, à lire pour se détendre, et se rappeler que, si le monde aujourd'hui n'est certes pas parfait, l'élection d'un Obama à la présidence des USA était juste inimaginable il y a une poignées d'années de cela !

Deux jours plus tard, je suis assise dans la cuisine de mes parents et j'attends que la nuit tombe. Je capitule et allume une nouvelle cigarette, bien que le ministre de la Santé soit venu hier soir à la télévision pointer un doigt accusateur sur tous les fumeurs et tenter de nous convaincre que le tabac allait nous tuer. Mais maman m'a dit un jour que les baisers avec la langue me rendraient aveugle et j'en viens à croire que ma mère et le ministre de la Santé sont partie prenante d'un vaste complot ourdi pour que personne n'ait jamais ni plaisir ni amusement.

La couleur des sentiments

9 étoiles

Critique de Liloup (, Inscrite le 8 novembre 2015, 49 ans) - 9 novembre 2015

Belle histoire, on y découvre le quotidien des bonnes de l'époque, les mamans des petits blancs.
Mais surtout on est surpris, un ingrédient tout à fait inattendu vient nous choquer, nous laisser béant de stupéfaction! Le film adapté du livre n'est pas mal non plus.

Bouleversant

10 étoiles

Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 21 septembre 2015

Un livre où les femmes ont le rôle principal. La maîtresse blanche et la bonniche noire. Celle qui donne les ordres et celle qui les reçoit.
Ce somptueux roman parvient à émouvoir et à envoyer un rappel fort : tout reste à faire.

Simplement magnifique.

10 étoiles

Critique de JoshWB (, Inscrit le 13 décembre 2010, 34 ans) - 15 février 2015

La Couleur des Sentiments est juste superbe. J'ai été absorbé par le livre dès les premières pages. Je m'attendais à lire un livre sombre et moralisateur, et il n'en est rien. L'atmosphère du livre est très sympathique, on a l'impression d'être dans un Desperate Housewives des années 60.

Ce qui est génial dans ce livre, c'est qu'il ne décrit pas les noirs comme de pauvres victimes, tout en montrant que les conditions de vies et la discrimination dont ils étaient victimes étaient horribles.

Certains passages m'ont complètement bouleversé, d'autres m'ont bien fait rire. Chaque chapitre apporte son lot d'émotions, et c'est bien ça qui fait qu'on ne lâche pas le livre jusqu'à sa dernière page.

Une des meilleures lectures de ma vie.

1960..... incroyable mais vrai!

10 étoiles

Critique de Joanna80 (Amiens, Inscrite le 19 décembre 2011, 67 ans) - 14 décembre 2014

Tout est dit sur le livre, un pavé qui se lit vite, on a du mal à le poser et du mal à commencer un autre livre une fois qu'on l'a fini, on reste encore un bon moment dans le Mississippi. On a du mal a croire que dans les années '60 les "bonnes" étaient "traitées" presque comme des esclaves. En espérant qu'il reste des Skeeter un peu partout dans le monde...........

Un bon livre reflet d'une haute lutte

8 étoiles

Critique de Vinmont (, Inscrit le 12 août 2014, 49 ans) - 26 septembre 2014

Ce livre décrit précisément la situation sociale et la société de cette époque et de ce lieu.
Le fait qu'il soit ancré dans la vie quotidienne et dans la relation permanente des domestiques (noires) et de leurs patronnes (blanches) contribue particulièrement à la connaissance de cette situation et de la quasi ségrégation qui existait alors.
Le début du livre, le parfois long exposé des faits et sa longueur pouvait faire craindre à ce qu'il verse facilement dans les bons sentiments et le mélo mais non, il reste toujours à la marge et nous renvoie régulièrement à la dure réalité de l'époque.
On s'attache aux personnages et on suit leur vie et leur combat avec plaisir (et tristesse parfois).
Bref, de l'émotion, du plaisir, une histoire que l'on suit avec plaisir et un précieux rappel de faits historiques durs à imaginer mais qui malheureusement reviennent parfois à la surface ou en d'autres lieux.

Une surprise très agréable

9 étoiles

Critique de MEISATSUKI (, Inscrite le 2 octobre 2009, 47 ans) - 18 août 2014

Je ne suis pas une adepte des prix littéraires car d'habitude on en entend tellement parler que, dans 95% des cas, ils me déçoivent. Pourtant, j'ai reçu ce livre en cadeau et ce fut pour une fois une belle surprise. On ne va pas dire que l'écriture est grandiose mais la construction du livre est plutôt bien faite même si elle est assez simple. La narration à la première personne et le fait de tourner sur le ressenti des 3 personnages principaux, ça marche (presque) à tous les coups. Un peu d'humour à l'américaine pour rendre plus léger les situations lourdes, je n'apprécie pas toujours non plus mais ici c'est toujours bien amené et ça colle bien au caractère des personnages. En conclusion, une jolie lecture qui a ensoleillé un été pluvieux.

agréablement surprise

10 étoiles

Critique de Nina2 (, Inscrite le 18 juillet 2011, 42 ans) - 28 juin 2014

je l'ai choisi un peu au hasard,sur mon iphone, lors d'un séjour en Turquie, sans trop savoir sur quoi j'allais tomber et j'ai été tenue en haleine des les premières phrases du livre.Un livre qui est assez long, mais drôle et très émouvant. Il est aussi très explicite sur les conditions de vie des bonnes noires à l'époque, même si le livre est une fiction comme le dit l'auteur à la fin.Le dénouement est attendu comme le mentionne une des critiques un peu plus haut, mais qui est tellement en concordance avec le caractère des personnages qu' il n'en n'aurait pas pu être autrement. En gros, j'ai beaucoup aimé

Magnifique !

10 étoiles

Critique de Camillew (, Inscrite le 29 septembre 2013, 29 ans) - 29 septembre 2013

Un livre totalement bouleversant, saisissant, magnifique, incroyable, et si réaliste à la fois. Il n'y a, en réalité, pas de mots pour vraiment décrire les sentiments qui saisissent le lecteur, tellement le roman est remarquablement bien écrit, et bien pensé.

Il relate magnifiquement de la triste réalité, qui est la ségrégation raciale, notamment aux Etats Unis.
L'auteure a formidablement réussi à décrire le triste quotidien des personnes noires, mais à la fois, a su retranscrire un peu d'optimisme de leur part. Ce sont vraiment de personnes psychologiquement fortes, qui réussissent toujours se relever, et trouver les points positifs des choses, même les pires malheurs.

Un roman qui aujourd'hui est bien accepté et même admiré, nous permettant de voir comment le monde a bien évolué, et peut encore s'inspirer des ces auteurs. Mais, il est certain qu'il aurait fait polémique à l'époque, et aurait été vite censuré par le gouvernement.

Je félicite par la même l'auteure qui a su parfaitement retranscrire le décor, le contexte, et les faits, et même les personnages. Le lecteur est ainsi transporté, et se met vite dans la peau des personnages.

Je recommande vivement ce roman, et ne peut que remercier l'auteure !



Petite note à part : ce livre m'a particulièrement fait penser au roman Les beignets de tomates vertes, de Fannie Flagg. a lire également .

MAGNIFIQUE

9 étoiles

Critique de Krys (France-Suisse, Inscrite le 15 mars 2010, - ans) - 18 août 2013

Je ne vais pas m'étaler, les critiques faites avant moi ont très bien résumé les choses. C'est un roman superbe, très bien écrit, qui va fouiller dans des profonds sentiments. J'ai aimé l'époque choisie pour l'histoire (années 1960) ainsi que le lieu (Mississippi). Les personnages sont attachants, et on se les imagine très bien réels.
A lire, c'est sûr !

Super

10 étoiles

Critique de Melannni (, Inscrite le 7 janvier 2013, 39 ans) - 20 juin 2013

A l'heure où Obama est président des Etats-Unis, il est difficile de penser que l'époque à laquelle les Noirs ne pouvaient prendre les mêmes bus, aller dans les mêmes écoles... que les Blancs soit si proche.

Quand on lit ce livre, on a l'impression que l'auteure parle d'un autre monde, d'un autre temps et pourtant... on prend conscience que les mentalités ont changé il n'y a pas si longtemps quand l'une des héroïnes écoute les Rolling Stones dans sa voiture.

Ce livre est non seulement instructif et intéressant mais l'histoire y est prenante et les personnages attachants.

A mettre entre toutes les mains !

un très bon livre

9 étoiles

Critique de Loa (, Inscrite le 28 septembre 2011, 39 ans) - 2 juin 2013

Roman fleuve que l'on a du mal à lâcher dès les premières lignes. Tour à tour émouvant, drôle, les personnages sont attachants.
On regrette d'arriver si vite à la fin et de devoir le refermer.

Très belle histoire

8 étoiles

Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 51 ans) - 30 mai 2013

Ce roman se déroulant dans les années 60, décrit les conditions de vie des bonnes de couleur dans la ville de Jackson au Mississippi.
Au travers de son histoire, l'auteur dénonce la ségrégation, les brimades et autres violences dont fut victime la population noire de l'époque.
L'idée d'employer la première personne du singulier pour chacune des trois héroïnes est assez originale et nous rapproche d'autant plus de celles-ci.
Même si l'histoire peine un peu à démarrer, elle se révèle prenante, très intéressante et bien évidemment révoltante quand l'écrivain aborde les injustices diverses et quotidiennes subies dans la peur par cette population défavorisée.

L'adaptation cinématographique, à quelques rares exceptions près, est fidèle et donc très agréable.

la douleur d'une culture qui se construit !

10 étoiles

Critique de DE GOUGE (Nantes, Inscrite le 30 septembre 2011, 67 ans) - 26 mai 2013

Un livre magnifique, qui casse les règles traditionnelles d'un pays, de sa partie Sud, surtout !.... Une Blanche s'intéresse à des Noires ...en 1963 ! Un livre à 3 voix : 2 noires et une blanche sur fond de violence raciale.
Quelle étrange constat de relations faussées et pourtant honnêtes : ces "bonnes" noires qui élèvent des enfants blancs, les aiment et sont aimées d'eux, dans un monde bi partite qui malgré cette relation de tendresse, voire d'amour, n'évolue pas ...
Que de douleurs, que de cruauté, que d'amour mal formulé ou impossible à formuler....
Ce livre est une merveille : une approche tendre et cruelle de la relation "bonne /enfant" puis, "femme/domestique".
Une belle relation de la réalité quotidienne que vécurent nombres de Femmes noires au service des familles blanches et de la violence d'une époque et du courage qu'elles eurent à témoigner ...
Un livre à ne pas manquer si vous voulez vous dépasser !

Pour voyager au Mississippi

8 étoiles

Critique de Jaimeoupas (Saint gratien, Inscrite le 4 octobre 2010, 52 ans) - 14 mai 2013

Livre idéal pour les vacances.

La couleur des sentiments est un livre détendant et agréable à lire.

Certaines anecdotes sont croustillantes.

Il devrait plaire à beaucoup de femmes ...par contre, je serai curieuse de lire des commentaires d'hommes...

Superbe...

10 étoiles

Critique de Marikaro75 (, Inscrite le 29 novembre 2012, 35 ans) - 5 mars 2013

Un sujet grave traité avec beaucoup d'humanité, d'émotion et d'humour.
Une histoire passionnante, des personnages attachants, une écriture simple et fluide.

620 pages de pur bonheur littéraire.

Un vrai coup de coeur, à lire absolument.

Livre engagé

8 étoiles

Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 1 mars 2013

Humour, émotion, et suspense, les trois ingrédients d’un grand roman, fortement inspirés de faits réels.
Dans le décor d’une Amérique vivant la fin de ségrégation, on se trouve dans un récit bien structuré sur un thème que j’apprécie, soit l’écriture d’un livre ; c’est aussi souvent une bonne recette.
Bravo à Kathryn Stockett, même si le niveau littéraire n’est pas toujours élevé.

mississippi crying

8 étoiles

Critique de Gardigor (callian, Inscrit le 27 avril 2011, 46 ans) - 19 février 2013

Ce livre est particulièrement touchant autour du combat de ces femmes noires et blanches, unies face à l'injustice.
L'écriture est très agréable et la séparation par chapitre de chaque protagoniste est tout aussi appréciable.
J'ai été vraiment pris du début à la fin de ce roman. Ce n'est pas un chef d'oeuvre à mes yeux mais c'est une lecture fortement recommandable !

Un livre pour tous!

8 étoiles

Critique de Elko (Niort, Inscrit le 23 mars 2010, 47 ans) - 9 février 2013

Voici un très bon roman qui tient son lecteur en haleine sans s'essouffler. Cette façon d'aborder la ségrégation du sud des États Unis, par le biais de témoignages de bonnes recueillis par une blanche progressiste au péril de leur sécurité, est à la fois intelligente, instructive et émouvante. Les personnages sont très attachants même si certains semblent un peu manichéens. Pour un premier roman quelle réussite, mais aussi quelle pression pour le suivant.

Dévoré

8 étoiles

Critique de Gelée (Vertaizon, Inscrite le 11 janvier 2013, 33 ans) - 15 janvier 2013

Malgré un monde qui tend un tantinet vers la caricature, j'ai beaucoup apprécié ce livre. Il m'a tenu en éveil jusqu'à la fin, car on s'attache à l'histoire et à ce qui arrive aux personnages. La description du sud américain est efficace. Elle nous laisse un goût d'injustice qui n'est pas si loin de notre époque...

Le va-et-vient entre les différents personnages est agréable. C'est avec beaucoup de facilité qu'ils se sont dessinés dans ma tête.

Le style d'écriture glisse facilement sous nos yeux. Beaucoup de pages mais vite dévorées car on y prend goût.

à recommander

Un beau livre

8 étoiles

Critique de Girofle (, Inscrite le 10 janvier 2013, 72 ans) - 10 janvier 2013

Depuis l'âge de 8 ans, j'ai lu beaucoup de livres, dans tous les domaines. Après les romans, les biographies, les récits de voyages, j'ai préféré les livres philosophiques. Depuis quelques années, j'avais perdu le goût de lire, déçue par les prix Goncourt ou les best-sellers en général, je ne pouvais commencer un livre sans être agacée, ennuyée.
J'ai trouvé par hasard "La couleur des sentiments".
Il y a longtemps que je n'ai lu un aussi beau livre. Je l'ai dévoré en quelques jours. C'est touchant, émouvant, drôle, triste, révoltant. Les personnages sont attachants.
Merci à l'auteur qui me redonne le goût de lire !

C'est chouette. Enfin...chouettounet....

6 étoiles

Critique de Lucile (Stockholm, Inscrite le 20 septembre 2010, 35 ans) - 9 janvier 2013

J'ai lu le livre dans sa version originale ("the help" : facile à lire pour un niveau moyen-bon). Forcement, ca change un peu la donne.

Les 100 premières pages m'ont parues looooongues, ensuite ca va mieux. Ca rebondit dans tous les sens, il y a les bons qui se cachent et les méchants qui les cherchent. Le schéma est un peu trop simple pour que j'y trouve un intérêt monumental.
Mais c'est néanmoins plaisant à lire, joliment pensé quoique sans grand génie. Ne sachant pas si l'auteur a une sensibilité et une culture particulières concernant la condition des Noirs dans les années 60 au Mississipi, je ne m'avancerai pas à dire que "j'ai appris des choses".
La fin archi attendue est décevante.

Superbe

10 étoiles

Critique de Gencive (, Inscrite le 26 décembre 2012, 44 ans) - 26 décembre 2012

Après quelques temps sans lire, et très intéressée par tout ce qui touche aux états du sud, j'ai acheté ce livre . 600 pages.... Aïe...
J'ai commencé, et je ne me suis plus arrêtée . Un livre qu'on ne lâche plus.
Une écriture fluide qui rend la lecture aisée et agréable.
On se situe à Jackson au milieu de ces rapports difficiles et l'ambiance ne nous quitte plus.
La fin est superbe, ne vire pas en happy end ou dans le mélo.
À final un livre incroyable.
Je vais donc partir sur le livre de Harper Lee . si vous avez d'autres auteurs à me conseiller sur le même thème....

Et je vais me laisser à regarder l'adaptation cinématographique même si l'on est souvent déçu.
J'attends avec impatience, le prochain livre de K Stockett.

Magnifique roman !

10 étoiles

Critique de Emira17 (/, Inscrite le 9 juillet 2010, 27 ans) - 16 décembre 2012

J’ai lu ce grand (et je pèse mes mots) roman en vacances au bord de la piscine et je l’ai littéralement dévoré bien que qu’il fasse plus de 500 pages !
L’histoire d’Aibileen, de Minny et de Skeeter m’a touchée et m’a fait réfléchir.
J’ai été transportée dans à Jackson, une petite ville du Mississippi dans les années 1960 et j’ai été témoin des injustices qui étaient infligées aux noirs américains et notamment, dans ce livre, aux bonnes de couleur.
Le titre original de ce roman, « The Help », résume davantage que le titre français la consistance de ce livre.
Car, nous assistons en effet à la vie quotidienne de deux bonnes de couleur au service de patronnes blanches tyranniques.
Certains passages, notamment l’histoire des toilettes m’ont indignée, d’autres comme ceux présentant Minny et sa nouvelle patronne Miss Célia m’ont profondément émue.
Skeeter, elle, est une jeune femme blanche vivant dans un univers plutôt bourgeois et, a priori protégé. Cependant, un mystère la taraude depuis longtemps. Qu’est-il advenu de sa bonne, Constantine, qui s’occupait d’elle avec amour et qui a disparu.
Ce quatrième personnage, bien qu’absent, est primordial pour l’intrigue et c’est ce qui va faire que Skeeter va découvrir le sort de ces femmes qui élèvent des enfants comme les leurs et qui n’ont aucune considération.
Bien souvent, j’ai dû me remettre en contexte et me dire qu’il s’agit bien des années 1960 et non, du XIXè siècle d’avant la guerre civile aux Etats-Unis !
Le style est adapté aux différentes voix narratives et est tout à fait efficace. J’attendais avec impatience que l’on passe de l’une à l’autre.
Bref, un énorme coup de cœur que ce livre !

Juste à la limite

7 étoiles

Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 50 ans) - 27 novembre 2012

Ce n’est pas Autant en emporte le vent, ce n’est plus la période de l’esclavage, c’est un siècle après la guerre de Sécession, dans l’Amérique de la ségrégation, alors que s’élève la voix de Martin Luther King. C’est à Jackson, Mississippi où vivent dans deux mondes séparés mais partageant le même quotidien les bonnes noires et leurs patronnes blanches.
Selon une structure classique à plusieurs voix, le roman raconte en alternant les points de vue de deux bonnes (Aibileen, Minny) et une jeune blanche qui rêve de devenir écrivain (Miss Skeeter) quelques années dans cette communauté. Poussée par une éditrice de New York et aidée par ses deux complices dont elle gagne lentement la confiance, Skeeter décide d'écrire un livre sur la vie des bonnes noires et le regard qu’elles portent sur la société.

Les personnages sont fortement typés, à la limite de la caricature (Minny la forte tête qui cache un coeur tendre, la méchante et raciste Hilly, Miss Skeeter l'intello blanche justicière masquée…) et les descriptions du Mississippi et de ses coutumes assez conventionnelle. Malgré tout, K Stockett évite le manichéisme total : les sentiments entre bonnes et patronnes sont ambivalents et elle travaille remarquablement les relations qui se tissent : crainte, méfiance, amitié, haine, amour… c’est bien toute une palette d’émotions qui est à l’œuvre.
Une fois passé un démarrage un peu laborieux dans les premiers chapitres (il faut rentrer dans le bain et dans le style des différentes protagonistes, chacune ayant une voix propre), la lecture est aisée, portée par un style facile et des techniques narratives bien éprouvées. L’intrigue est un peu prévisible, le scénario un peu facile, mais K Stockett s’est arrêtée juste à temps pour que les bons sentiments et le mélo ne dégoulinent pas trop.
Résultat, un livre qui se dévore.

LA COULEUR DES SENTIMENTS (Kathryn Stockett)

8 étoiles

Critique de KAATH (Saint - Brieuc 22.000, Inscrite le 8 mai 2012, 86 ans) - 1 août 2012

Captivant, émouvant, tremplin pour la réflexion

Captivant : la lecture de ce roman m’a procuré un plaisir de lecture tel que je ne l’avais plus éprouvé depuis longtemps (et je lis beaucoup). Grâce à une écriture fluide et une construction habile qui valorise la narration à trois voix, l’intérêt du lecteur reste constant.

Emouvant : on ne peut rester indifférent non seulement aux situations d’exploitation des deux bonnes noires ; mais on ne peut pas non plus être insensible à celle de Skeeter, jeune bourgeoise blanche qui s’investit totalement dans la dénonciation du racisme. Or cette prise de position qui l’oppose à la société l’oppose aussi à sa famille et c’est pour elle une véritable blessure quand il s’agit de sa mère . Elle condamne les jugements, les propos et les actes ségrégationnistes de sa mère ; mais elle ne peut s’empêcher de l’aimer et de regretter de lui faire de la peine. Outre cette évocation de l’amour filial disons génétique que rien ne peut vraiment effacer, celle des liens affectifs qui attachent mutuellement les nounous noires et les enfants qu’elles élèvent, contribue à donner au roman une dimension humaine universelle.

Enfin si le récit de Katryn Stockett permet une réflexion historique et sociologique il ne doit pas nous donner bonne conscience sous prétexte que l’action se déroule dans le Sud des USA dans les années soixante… En France durant ces mêmes années, on ne traitait pas mieux les petites bonnes venues d’une lointaine campagne. La crainte d’être volées par les domestiques sévit encore aujourd’hui chez nos petites ou grandes bourgeoises…. Et surtout pensons à toutes ces petites bonnes venues d’ailleurs que certains traitent en véritables esclaves… et qui ne peuvent même pas se plaindre car en situation illégale …

Bref, un bon roman…

pas de répit ....

10 étoiles

Critique de Sofbad (, Inscrite le 23 juillet 2012, 61 ans) - 24 juillet 2012

3 jours sans répit, pas possibilité de lâcher ce livre... le ménage a attendu !!!
Ce roman se passe dans les années 60... et l'on sent encore très fort le poids de l'esclavage dans cet état du Mississippi.... et pourtant 1960 c'était hier .....Bien sûr les bonnes étaient rémunérées et qu'elles étaient "libres" de quitter leur employeur, mais dans la réalité elles obéissaient et se taisaient....

Magnifique livre qui retrace un climat social des états du sud de l'Amérique !

De très belles personnalités féminines

9 étoiles

Critique de GiLau (Annecy, Inscrite le 18 septembre 2010, 61 ans) - 10 juin 2012

"La couleur des sentiments"... quel titre mièvre !
Je ne lis désormais plus le résumé des livres qui m'attirent car j'ai trop été déçue par des lignes qui veulent capter le lecteur et en fait lui dévoilent bien trop de l'histoire.
Alors "la couleur des sentiments", ce sont des amies qui me l'ont conseillé et prêté et je suis donc allée à la découverte... sans a priori de ce bon roman.
Ce livre m'a beaucoup plu : il est fort, bien écrit avec des personnages riches en épaisseur, des héroïnes du quotidien qui nous emportent dans leurs convictions. Même la manipulatrice est attachante, victime d'une époque révolue.
Je conseille ce livre à tous ceux qui aiment les personnalités, les caractères trempés et la vie... aussi difficile soit-elle.

Un petit bijou

10 étoiles

Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 45 ans) - 5 juin 2012

Superbe histoire racontée avec une telle fluidité ! Dès le début j’ai su que j’allais aimer, il ne pouvait pas en être autrement. Tout y est noté avec justesse, en tout cas de ce que je connais de cette période. L’auteure nous avoue avoir fait du mieux qu’elle pouvait pour se mettre dans la peau de ces bonnes, et elle y est très bien parvenue. J’ai admiré la volonté Miss Skeeter à réaliser ce roman, sans savoir où ça allait mener tout le monde. Et ce revirement de situation : que tout le monde refuse d’y contribuer, puis se rendre compte qu’il fallait le faire, et chaque personne avait ses propres raisons. Longtemps je me suis dit que la ville serait découverte, et quand je me suis résignée à penser que j’avais tort, Miss Hilly m’a rattrappée (que je l’ai détestée cette femme ! A vouloir diriger tout le monde !). Mais tout a été très bien tourné, j’ai vraiment aimé l’œuvre globale. J’en garderai un très bon souvenir. Elle m’a faire sourire, rire, m’indigner, me rendre bien triste aussi…
Maintenant je vais caler le visionnage de l’adaptation dans mon emploi du temps !

SYMPATHIQUE

7 étoiles

Critique de Livin on a prayer (, Inscrite le 31 mai 2012, 40 ans) - 31 mai 2012

Très agréable à lire, on s'attache aux personnages mais le style de l'auteur n'a rien d'extraordinaire. Mais très sympa !

C'est pas pour rien qu'on en parle

8 étoiles

Critique de Mallaig (Montigny les Cormeilles, Inscrite le 17 janvier 2006, 47 ans) - 26 avril 2012

ça fait un an que j'entends parler de ce livre et depuis un an, j'ai envie de le lire. On me l'a prêté et comme d'habitude, je me suis dit je vais être déçue parce qu'on en fait beaucoup.
J'ai adoré ce livre que j'ai lu d'une traite en une semaine. Il se lit vite et on le prend comme un doudou consolateur.
Cette période de l'histoire des Etats Unis juste avant l'abolition des lois ségrégationnistes est souvent mal connue. La vie des bonnes et des blancs de cette époque dans les états du sud est souvent oubliée. J'ai découvert un univers traditionaliste où la peau domine mais derrière tout ça il existe une vraie amitié et un véritable amour.
Bref à lire pour faire aussi évoluer les mentalités !

Passionnant

10 étoiles

Critique de Psychééé (, Inscrite le 16 avril 2012, 35 ans) - 25 avril 2012

Tout commence par une banale histoire de toilettes et une proposition de loi pour que chaque bonne ait les siennes, puisqu'il lui est interdit de les partager avec la famille pour laquelle elle travaille. A cause de préjugés, encore et toujours, sur les Noirs. Même si l'esclavage a disparu depuis de nombreuses années, la ségrégation persiste.

Nous sommes en 1962 à Jackson, Mississipi. C'est l'histoire de deux Noires, et d'une Blanche. Skeeter, jeune issue de la bourgeoisie blanche, rêve de devenir journaliste et pour ce faire, elle décide d'écrire un livre sur un sujet qui la dérange. C'est ainsi qu'elle demande à des domestiques ce que l'on ressent lorsqu'on est une Noire travaillant pour une famille de Blancs dans le Mississipi. D'abord réticentes à se dévoiler, celles-ci changent brusquement d'avis suite à un évènement tragique, même si elles s'exposent continuellement à un risque. Les premières à témoigner seront Aibileen, puis Minnie, 2 domestiques qui travaillent chez les meilleures amies de Skeeter. Naturellement, les interviews s'effectuent dans le plus grand secret, la découverte de ces témoignages pouvant être dramatique. D'emblée, il est décidé que les déclarations resteront anonymes.

Au fil des pages, on découvre en même temps que Skeeter ce que c'est qu'être une bonne depuis son enfance: une voie toute tracée avec des règles inculquées dès l'âge de 14 ans pour travailler chez les autres, des règles comme « ne pas se mêler de leurs affaires», « manger à part », « avoir toujours ses couverts et ne pas se servir de ceux des Blancs »... et puis plus tard, leur vie au sein des familles. Les unes après les autres, elles racontent. Elles affichent clairement une haine profonde pour les Blanches, et paradoxalement un amour inexplicable pour leurs enfants. Skeeter va devoir mentir pour les protéger et s'éloigner de ses amies qui ne comprennent pas son engouement pour cette cause, se retrouvant seule à la défendre.

Kathryn Stockett dresse des portraits de femme touchants, renforcés par une narration alternée qui laisse la voix tour à tour à Skeeter, Aibileen et Minnie. Ceci nous permet de mieux comprendre les différents points de vue et nous rapproche d'autant plus des personnages. Certains nous semblent très attachants, d'autres parfaitement insupportables, mais on ne reste pas indifférent.

Pour ceux qui en doutent encore, ce livre bouleversant n'est pas un énième livre sur le racisme ; il rend compte de la condition des domestiques noires dans les années 60, dans le Mississipi. Et même si on a vu le film, le livre est à lire de toute urgence !

Un point de vue féminin

9 étoiles

Critique de Pléiades (, Inscrite le 29 janvier 2012, 40 ans) - 10 avril 2012

Il y a déjà eu tant de belles critiques sur ce livre ! Je voudrais, pour ma part, surtout saluer le point de vue féminin !

La vie des femmes, les mariages des femmes, le travail des femmes, le salaire des femmes, les enfants des femmes, les amours des femmes, les amitiés des femmes, les grossesses des femmes, les fausses couches des femmes, les vengeances des femmes, les femmes battues, les femmes violées, etc., c'est aussi ça le livre de Kathryn Stocket !

A ce propos, une anecdote personnelle : je décrivais avec enthousiasme le livre que j'allais commencer dans ma main à un jeune homme de ma connaissance qui me dit :

- Ouais, c'est un livre de femmes, quoi !

Hé oui, au XXIème siècle encore, un livre où les femmes ne sont que des personnages secondaires est un livre, mais un livre où se sont les femmes les personnages principaux et les hommes, les personnages secondaires, est un livre de femmes !...

Bonne lecture des trois narratrices qui se succèdent : deux Noires et une Blanche ! Avoir les trois points de vue fut aussi excellent !

Une lecture touchante, un sujet grave abordé avec plein d’humour

9 étoiles

Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans) - 18 février 2012

Une seule phrase à retenir du livre : « Nous sommes simplement deux personnes. Il n’y a pas tant de choses qui nous séparent. Pas autant que je l’aurais cru. » Un roman traitant d’un sujet grave, la ségrégation dans les années soixante aux états unis, mais son écriture délicate nous embarque et nous laisse sans voix. Bravo

Une fiction habile…

8 étoiles

Critique de FranBlan (Montréal, Québec, Inscrite le 28 août 2004, 81 ans) - 31 janvier 2012

J’ai terminé la lecture de ce livre au début décembre et j’ai visionné la version cinématographique durant le congé de Noël…
Comme la plupart, j’ai apprécié la lecture de ce roman magnifique sensible et juste quand il parle sans manichéisme de la condition féminine et des relations raciales dans le sud des États-Unis des années soixante, même si une certaine rectitude politique omniprésente et un happy end peu crédible à la Walt Disney (distributeur du film…) ont quelque peu gâché mon plaisir... Trop d’inconstance et de contrariétés parsèment ce récit pour en tirer un ouvrage de références sur ce délicat et épineux sujet de la ségrégation raciale… Ce roman demeure avant tout une œuvre fictive et romancée fort bien réussie d’une jeune femme blanche inspirée d’expériences personnelles, qui démontre, sans aucun doute, par cette première publication un talent certain pour l’écriture et la fiction.

Haut en couleurs

8 étoiles

Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 51 ans) - 29 janvier 2012

Un livre que tout le monde devrait lire. On est transporté dans l'Amérique des années soixante, dans une société dure et sans pitié. Les femmes qui sont dans cet ouvrage sont attachantes, on aimerait devenir leur amie. Car non seulement il est question de la conditions de Noirs dans ces années-là, mais, sous-jacente, apparaît la condition de la femme, loin d'être libre, qu'elle soit noire ou blanche.
Un livre qui fait réfléchir, même s'il y a quelques longueurs.

Superbe! Magnifique!

10 étoiles

Critique de Nina2010 (Bordeaux, Inscrite le 12 septembre 2010, 46 ans) - 24 janvier 2012

Ce livre est tout simplement merveilleux. Quel bonheur de se lover dans ce roman! On n'a pas envie de le lâcher et on ne voudrait pas qu'il s'arrête.
Les personnages sont superbes, en particulier, les nounous noires. Le récit est dynamique et l'histoire ne manque pas de suspense. Tout ceci servi avec de puissants sentiments et une dose d'humour. Du pur bonheur! Un magnifique moment de lecture!

J' ai adoré

10 étoiles

Critique de Marie33 (Le Médoc, Inscrite le 1 octobre 2010, 57 ans) - 24 janvier 2012

Beaucoup d'humour dans ce roman malgrés l'importante du sujet qui est la discrimination raciale dans les années 60. Dans le Mississippi a cette époque les ménages de blancs ont tous une mama "noires" et je vous prie de croire que vous n'allez pas vous ennuyez dans votre lecture à vous de le découvrir.

superbe

10 étoiles

Critique de Scarabistouille (, Inscrite le 18 janvier 2009, 41 ans) - 5 janvier 2012

Un livre que l'on ne lâche pas. Une histoire très bien écrite, à la fois émouvante, révoltante, par le sujet et pleine d'espoirs.
A lire absolument. Ce roman fait partie des romans que l'on n'oublie pas une fois refermé.

Le livre dans le livre

9 étoiles

Critique de Isis (Chaville, Inscrite le 7 novembre 2010, 79 ans) - 19 décembre 2011

Dans ce roman profondément attachant, inspiré par le souvenir de sa propre nounou Demetrie, l’auteur brosse ici un tableau très contrasté et haut en couleurs –si j’ose dire- des Etats Unis des années 60, lorsque la ségrégation était encore de mise.
Un livre plein d’amour, dispensé sans compter ; celui des bonnes noires, en général, et d’Aibileen, en particulier, pour les dix sept enfants de foyers aisés qu’elle a élevés comme les siens, elle qui a perdu accidentellement son fils unique de 24 ans ! Ne dit-elle pas à propos de «son» dernier bébé en garde «Elle préfère rester ici avec la bonne plutôt que regarder sa maman qui s’occupe de tout, sauf de sa fille. Elle me fait penser à ces poussins qui perdent leur mère et suivent les canards»
Mais aussi, beaucoup de haine et d’intolérance de la part de ces bourgeoises blanches et, notamment Hilly, personnage exécrable, qui refusent de s’asseoir à la même table que leurs domestiques noires ou de poser leur postérieur, là où elles ont étalé le leur…
De multiples mesquineries, affronts et calomnies, voire d’odieuses violences décrits avec beaucoup de pudeur et de délicatesse, qui, aujourd’hui, laissent pantois.
Un témoignage d’une époque heureusement révolue, dont Skeeter, la jeune journaliste blanche qui se démarque des autres, va se faire l’écho dans un livre document, un pavé dans la mare, dont cet ouvrage retrace la courageuse genèse et son assez triste épilogue.
Un texte à trois voix -deux noires et une blanche- plein d'émotion et d'humour. A ne pas manquer !

Grâce à la plume...

8 étoiles

Critique de Deashelle (Tervuren, Inscrite le 22 décembre 2009, 15 ans) - 14 novembre 2011

Très bonne peinture sociale bourrée d’humanité et d’émotion. Lecture touchante qui fustige cette classe sociale américaine dominante et blanche des années 60 où une blanche égalait deux noires. Quelle est cette maladie qui rend un enfant épris de sa nounou, capable de la jeter à la porte sans ménagements, une fois atteint, l’âge adulte ?

Le rythme est soutenu, les styles reflètent bien le fossé qui sépare ces êtres humains si différents. La rédemption par l’écriture de la servante indignée est un thème toujours fort porteur et son alter ego ostracisée par toutes ses "amies" est magnifiquement campée dans sa rébellion justifiée contre des usages inhumains.

L’humour, malgré des situations parfois atroces affleure toujours. Rien de misérabiliste, une très belle justesse de ton malgré quelques détours délirants. On comprend parfaitement le coup de cœur des lectrices en particulier !

Et qui dit que dans nos terres françaises éprises de liberté et d’égalité, on apprécie que la domesticité se baigne dans votre piscine, quelle que soit la couleur de sa peau ? Ce n’est sûrement pas chez nous que cela se passe ! Non!

Et comme il est bon de ne pas être comme les autres! Différente, pense Skeeter, qui va s'émanciper grâce à sa plume et faire sauter toutes les conventions avec détermination.

Une bonne leçon

10 étoiles

Critique de Esblandin (colomiers, Inscrite le 11 novembre 2011, 42 ans) - 13 novembre 2011

J'ai dévoré ce livre, magnifique, l'écriture nous emmène, nous donne l'envie de suivre chaque personnage pour ce qu'il a à nous livrer.
Mais aussi une leçon, aux états unis qui font la morale aux autres et qui se gargarisent d'avoir un président noir, vous avez fait du chemin vous pouvez en être fier mais ce n'est pas pour autant qu'il faut oublier.
Vous plus que tout autre, n'oubliez pas, il n'est pas loin le temps années 40, où l'on pouvait entendre que les noirs étaient porteurs de maladies et autres inepties.
Ce livre est une leçon, car ces femmes sont les détentrices de tous les petits secrets les plus inavouables de leur maîtresses et pourtant elles sont tellement plus dignes que ces femmes.
Seulement déçue par la fin car mon coeur d'idéaliste s'était pris à croire qu'elles pourraient toutes s'en tirer sans encombres, mais c'était trop en demander je crois à une société où les noirs étaient encore la merci des blancs.

Confidences pour confidences

10 étoiles

Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 3 novembre 2011

Magnifique - J'ai eu un véritable coup de cœur pour ce livre qui a su me transporter dans la moiteur du Mississippi et me faire entendre les voix d'Aibileen (de loin ma préférée, car sa grande sagesse et sa si belle affection pour Baby Mae Mobley en font un personnage d’une magnifique intensité), de Minny (avec ses coups de gueule et son sacré caractère) et de toutes les autres bonnes questionnées par Miss Skeeter. C’est un roman très dense et intense, qui fait figure de témoignage pour toutes ces femmes qui ont vécu des choses à la limite de l’imaginable. On pleure, on s'attendrit, on s’étouffe de la manière dont elles sont traitées mais aussi on rit de toutes ces confidences qui nous sont comme chuchotées au creux de l’oreille.

Un petit bijou du coeur!

10 étoiles

Critique de Laventuriere (, Inscrite le 6 mars 2010, - ans) - 1 novembre 2011

Bien que lu à parution, je vous engage à lire ce livre tout à la fois émouvant, bien sûr, mais s'attachant surtout à évoquer une époque relativement proche encore où les Etats-Unis se revendiquant terre de démocratie et de liberté(s)... discriminaient, ostracisaient cette population noire à laquelle ils ne voulaient accorder aucun de ces droits civiques qu'ils prônaient pourtant.

Un livre touchant mais qui nous révolte aussi, un livre en sensibilité, un livre ouvert sur l'espoir.

Superbe

10 étoiles

Critique de Djoon (, Inscrite le 30 octobre 2011, 46 ans) - 31 octobre 2011

très bon livre, que l'on a du mal a poser!!
sans clichés, ou bon sentiments, tout simplement génial!!!

NB: seul défaut relevé, comme déjà signalé ci dessus, ce livre ne fait que 520 pages

Stockett digne d'Harper Lee

10 étoiles

Critique de Chrisland (, Inscrit le 27 septembre 2011, 63 ans) - 25 octobre 2011

"Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" (To kill a mockingird) est considéré comme un des livres fondateurs aux U.S.A. Ce chef-d'oeuvre d'Harper Lee est un instantané parfait du sujet "ségrégation" dans le sud américain dans les années 30.

La lecture de "La couleur des sentiments" ne peut qu'inspirer un parallèle avec ce roman (bien que, bizarrement, je n'ai lu que peu de critiques y faisant référence) car il s'agit bien quasiment du même sujet dans les années 60.

Le traitement est volontairement moins dramatique (il y a même énormément d'humour sur un sujet qui s'y prête a priori pourtant peu), le style est moins brillant (mais tout de même très agréable), et la construction est plus complexe (avec un aller-retour entre les divers protagonistes particulièrement habile). Comme dans tous les grands romans, on rit, on pleure, on s'attache à certains personnages (les bons) et on hait les autres (les méchants), sans que l'on tombe jamais un instant dans la mièvrerie.

Enfin, ce livre est absolument passionnant : au même titre qu'un thriller, on se prend à tourner les pages alors que la nuit avance, pour se retrouver content mais épuisé au petit matin.

A lire, absolument. Et sans doute à voir, puisque l'adaptation cinématographique sort en France, après un triomphe aux U.S.

Livre-doudou

10 étoiles

Critique de Zazy (, Inscrite le 29 juillet 2011, 75 ans) - 14 octobre 2011

J’avais besoin d’un livre-doudou et « la couleur des sentiments » est arrivé entre mes mains.
Je m’y suis réfugiée, enfoncée, blottie…. Car, comme dit Aibileen, une des héroïnes de ce beau livre : « Les bébés, ils aiment les grosses. Ils aiment fourrer la tête sous vos bras pour s’endormir. Ils aiment les grosses jambes aussi. Ça je peux vous le dire. ». Et j’ai ronronné de plaisir en lisant son histoire !!!!

Nous sommes dans les années 60, 1962 pour être exacte. La ségrégation est toujours en vigueur dans le Mississippi. Les blancs et les noirs vivent séparés ; écoles, églises, cafés, restaurants…. Le Blanc a une peur panique de toucher un noir par peur des maladies et pourtant……la domestique noire élève ses enfants, fait son ménage, lave son linge, prépare à manger…. Mais, attention, ils font « W.C. séparés ». La pauvre noire ne peut que courber l’échine car, là, pas de préavis, c’est le renvoi dans la minute, voire avec violence incluse.

C’est la trame de fond du livre de Kathryn Stockett, amenée par un trio de choc : 2 domestiques noires Aibileen et Minny et une blanche de la haute société, Skeeter. Tiens, mais en musique, 1 blanche = 2 noires !!! Est-ce dû au hasard ????

Ce livre à 3 voix permet d’avoir le point de vue, de connaître la vie de chacune. J’ai eu peur pour elles, j’ai souri lorsqu’elles parlent de leurs « Miss ». Il y eut des moments savoureux dont un principalement ; Celui où Minny dévoile les mystères de la «Chose Abominable Epouvantable ». Un vrai moment d’anthologie !!!!

Toute leurs vies ne sont qu’ambivalences : respect du blanc mais mépris, amour des enfants, haine des parents ; et surtout, cette crainte du blanc si palpable.

Il fallut beaucoup de courage à ces 3 femmes. Elle pour récolter leurs mémoires, elles pour parler de leur vie de travailleuses chez les blancs, et elles 3 pour oser braver tous les interdits en vigueur à l’époque.

J’ai aimé l’amour qu’il y a entre les enfants blancs et leurs nounous noires. Aibileen fond d’amour maternel pour Mae Mobley délaissée par sa mère et Baby Girl n’a confiance qu’en Aib-i. Skeeter n’a de cesse de savoir pourquoi Constantine, sa nourrice, est partie du jour au lendemain, sans un mot.

Kathryn Stockett s’est servie de sa propre histoire familiale pour nous livrer une histoire vraiment superbe, remplie d’amour, de dignité, d’espoir. Je n’ai pu m’en détacher et j’ai eu droit à 2 nuits très écourtées pour rester avec Aibileen, Minny et Skeeter.

J’ai eu un réel coup de cœur pour ce livre de Kathryn Stockett dont l’écriture simple et fluide est fort bien rendue par la traduction de Pierre GIRARD. Un vrai livre-doudou.

Mon seul regret ? J’ai emprunté ce livre à la bibliothèque et je vais devoir le rendre !!!!!

la couleur des sentiments

7 étoiles

Critique de La voisine (, Inscrite le 13 septembre 2011, 55 ans) - 13 septembre 2011

dommage de la fin, la chute assez déroutante

A lire!

9 étoiles

Critique de Dulcinea (, Inscrite le 20 juin 2011, 40 ans) - 9 septembre 2011

Trois vies de femmes durant l'apartheid... un régal. Un roman facile à lire... Absolument!!

J'ai fait un rêve...

10 étoiles

Critique de Fleur783 (, Inscrite le 8 décembre 2005, 71 ans) - 5 septembre 2011

"J'ai le rêve qu'un jour mes quatre enfants vivront dans une nation où ils ne seront pas jugés pour la couleur de leur peau, mais pour leur caractère. " (Martin Luther King. Extrait du discours J'ai fait un rêve)

Magnifique hommage de l'auteur à sa domestique Démétrie.
Kathryn Stockett nous offre un roman émouvant et passionnant.
Une peinture de la société américaine des années 60 avant que MLK ne marche sur Washington.

A lire absolument.

"Mettons en commun ce que nous avons de meilleur et enrichissons-nous de nos mutuelles différences." Paul Valéry

Un roman qu'on ne lâche plus...

10 étoiles

Critique de Papyrus (Montperreux, Inscrite le 13 octobre 2006, 64 ans) - 18 juillet 2011

Ce livre m’a été recommandé par mon libraire… qui a du goût ! Merci à lui.
On s’étonne de la date à laquelle se situe cette fiction ? Moi qui connais un peu la Louisiane et bien l’Afrique, n’en ai pas été étonnée. Le racisme endémique est palpable partout où cohabitent les blancs et les noirs.
Il y a encore de quoi écrire aujourd’hui de nombreuses pages sur le sujet, aussi poignantes, bouleversantes et révoltantes que celles de ce beau roman…
Le temps qui s’est écoulé est insuffisant pour effacer les conséquences de blessures si profondes, qu’elles ont durablement pollué les relations entre noirs et blancs. Il faudrait pour les adoucir un comportement irréprochable et une réelle volonté de rachat des élites blanches envers ces populations bafouées durant des siècles.
Mais souvenons-nous de Katherina et de la manière dont on a traité la population sinistrée de la Nouvelle-Orléans et regardons ce qui se passe aujourd’hui en Afrique …
Une des mes plus belles lectures de l’année (malgré quelques petites erreurs de traduction).

Afin que nul n’ignore …..

9 étoiles

Critique de Alma (, Inscrite le 22 novembre 2006, - ans) - 10 mai 2011

C’était au temps de la discrimination raciale aux Etats-Unis, au temps où les « bonnes » noires n’avaient même pas le droit d’utiliser les mêmes toilettes que leurs maîtres ……… . C’était quand au juste ? Eh bien, il n’y a pas si longtemps, seulement 5O ans, dans les années soixante ……

A la fois, vibrant plaidoyer pour la reconnaissance de la dignité des employées noires et réquisitoire contre les familles bien -pensantes de leurs employeurs, ce roman souvent poignant, parfois aussi drôle, écrit d’une plume fraternelle, présente une gamme de personnages suffisamment étendue pour éviter le piège du manichéisme .

Bien construit, sans temps mort, il suscite l’intérêt constant du lecteur . Retraçant l’odyssée collective d’un auteur et de ses personnages, il constitue aussi le récit d’un document-témoignage en train de se faire , mettant en lumière les difficultés pour obtenir l’accord d’un éditeur, trouver les témoins, recueillir leurs propos, rédiger dans les délais impartis, attendre la publication , guetter les réactions des lecteurs .

Un roman de fiction plein de sensibilité , mais aussi un document indispensable à la connaissance de la réalité de ce que fut la condition des Noirs aux Etats-Unis .

Magnifique

9 étoiles

Critique de Dudule (Orléans, Inscrite le 11 mars 2005, - ans) - 30 avril 2011

Ce roman m’a attirée par sa couverture et son titre, je ne suis pas déçue c’est un très bon roman qui ne vole pas son succès, c’est un livre que l’on ne lâche pas du début à la fin.
Roman à trois voix féminines sur la ségrégation dans les années 1960 à Jackson dans le Mississippi. Nous suivons ces différents personnages dans leurs vies personnelles, avec leurs soucis, leurs inquiétudes qui sont en premier lieu si différentes puis qui deviennent peu à peu leur aventure commune qui va peut-être changer leur vie.
Un livre haut en couleur, en émotions, un beau et bon roman à découvrir.

j'ai beaucoup aimé

9 étoiles

Critique de Korinn (, Inscrite le 8 avril 2011, 59 ans) - 8 avril 2011

C'est le courage de ces femmes, à l'exemple de Rosa Parks, et la ténacité d'un Martin Luther King, qui ont permis que cessent ces ignominies d'un autre temps .... mais pas si lointain !!!
..... autre temps dites vous ?
juste je voudrais envoyer, comme une bouteille à la mer, une légère critique envers le traducteur : pourquoi a-t-il appelé "MAMIE" la bonne de Scarlett .... ni dans les traductions que j'ai lues, ni dans le film de film de Flemming, elle n'est ainsi dénommée : j'ai toujours entendu "Mama" ... mais pas "Mamie" .... (par contre je ne l'ai pas lu en anglais ...... )
Sinon, livre à mettre entre toutes les mains !!!

Bon Livre

7 étoiles

Critique de Mister-H (, Inscrit le 31 octobre 2010, 28 ans) - 6 mars 2011

J'ai plutôt été emballé par l'histoire, et les trois personnages sont plutôt "sympathiques", surtout Minnie et Abyleen, les deux bonnes blacks du livres, par rapport à Miss Skeeter, la bourgeoise blanche qui peu à peu va se révolter contre la ségrégation de son époque, elle est courageuse, certes, mais je préfère la gravité et l'humour employés pour les nounou afro-américaines.
_____

Le style est fluide, l'écriture est bonne, mais je regrette que ce roman soit un peu trop féminin, et les personnages un peu trop caricaturaux, avec aussi quelques clichés. Par ailleurs, j'ai gardé un très bon souvenir de ce livre et c'est un moment agréable de lecture que je conseille à tous.

Superbe!

10 étoiles

Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 65 ans) - 2 février 2011

La première partie raconte les vies de femmes blanches avec leurs codes, leur "hiérarchie tacite" et leurs œuvres de bienfaisance pour aider les enfants africains (!), et celles de leurs "bonnes" noires, attachées aux enfants qu'elles élèvent, soumises par obligation, courageuses à l'extrême.

Ce n'est pas par hasard que "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" est cité plusieurs fois; je me suis tout de suite retrouvée dans une même ambiance.

Mais ce qui m'a le plus surpris, c'est la date de ces événements; je suis retournée à la première page pour vérifier que tout cela se passe en 1960!
D'accord, c'est le Mississipi, mais on a vraiment l'impression d'être à la fin de la Guerre de Sécession, impossible d'imaginer que 100 ans n'ont pratiquement rien changé dans cet état ou la ségrégation blancs/noirs est un combat de premier plan pour la société blanche.

Mais je dois dire que mes "cinq étoiles" pour ce roman sont attribuées à la seconde partie de ce roman.
La construction d'un livre de témoignages, chapitre après chapitre, l'attente de la parution, l'envie se disputant avec la peur de toutes les conséquences d'un tel livre dont l'anonymat, en cas de parution ne protégerait pas longtemps les auteurs.
Madame Stockett cite un article d'Howell Raines:
"Il n'est pas de sujet plus risqué pour un écrivain du Sud que l'affection qui unit une personne noire et une blanche dans le monde inégalitaire de la ségrégation. Car la malhonnêteté sur laquelle est fondée une société rend toute émotion suspecte, rend impossible de savoir si ce qui s'est échangé entre deux personnes était un sentiment loyal, de la pitié ou du pragmatisme".

En lisant ce livre, on se dit que bien sûr , il y a encore du chemin à parcourir pour que le racisme disparaisse, mais on se dit aussi que de nombreux progrès ont été faits. Et si le Mississipi n'a pas voté pour Obama, le plus puissant pays d'Amérique a un président noir.
On peut penser que de nombreuses Miss Skeeter y sont pour quelque chose...

Très bon livre !

8 étoiles

Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 79 ans) - 27 décembre 2010

Directement nous nous rendons compte que ce livre est écrit par une femme. La sensibilité qui affleure directement ne permet pas le doute.

Je ne referai pas un résumé vu que celui qui a été fait avec soin.

Et dire que nous sommes en 1960 ! A suivre le raisonnement des femmes vis à vis des bonnes noires cela nous semble vraiment archaïque ! Est-ce possible ?... Hé oui ! Et je ne suis pas certain que ce racisme soit vraiment éradiqué aujourd'hui. Il est simplement plus diffus.

John Kennedy ne s'est pas véritablement attaché à ce problème.

Le mérite des lois civiques revient indiscutablement à Lyndon Baines Johnson. Il faudra encore de bien nombreuses luttes et cela même après la mort de Luther King en 1968, sauf erreur!

Dans le domaine un autre livre me semble encore davantage un chef-d'oeuvre soit "Au temps où nous chantions" de Richard Powers.

Ce dernier est bien plus puissant, ce qui ne m'a cependant pas empêché d'apprécier celui-ci.

Emouvant

8 étoiles

Critique de Laure 11 (, Inscrite le 15 août 2008, 50 ans) - 8 décembre 2010

Ce livre raconte la rencontre entre une jeune fille blanche et deux bonnes noires dans le Mississippi dans les années 60. L'une souhaite écrire la dure réalité de ces bonnes au service des intrépides blanches. L'écriture est très fluide, et il se lit quasiment d'une traite. C'est un roman palpitant de générosité et d'émotion contenue, on ne vire pas dans le mélo, l'histoire est poignante est presque inoubliable. Bref, un très agréable moment de lecture

Attention! chef d'oeuvre

10 étoiles

Critique de Thierry13 (, Inscrit le 3 août 2010, 52 ans) - 10 novembre 2010

L'histoire se déroule dans le Mississippi pendant la période ségrégationniste. Des femmes noires, bonnes au service des desperate housewives blanches, vont grâce à leur expérience individuelle chez ces familles aisées témoigner au travers d'un livre. Elles seront aidées par SKEETER, une blanche qui n'accepte pas ou plus cet état de fait. Malgré les risques encourus par toutes, malgré leurs angoisses permanentes d'être découvertes par leurs patronnes, elles iront jusqu'au bout et grâce à une idée de génie de MINNY, elles seront protégées des foudres de HILLY celle que toutes écoutent et craignent.

Un livre poignant qui réchauffe le coeur. Un livre de révolte et d'amitié.
Son seul petit défaut est qu'il ne fait que 520 pages.

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  Parallèle ? 2 DE GOUGE 14 décembre 2014 @ 20:25

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