Une douceur de plume ...

J'ai découvert Jean-Pierre Meyer par son blog. De l’humour tendre, une observation chaleureuse, une belle écriture qui met le son et image sur les descriptions, parfois même les odeurs car Jean-Pierre aime bien manger, et il n’en fait pas un secret. J’ai donc acheté La plume de l’ange.

Et je suis tombée amoureuse d’Enzo, un amoureux improbable mais si vivant, si généreux et vrai qu’on n’a qu’un Enzo pour toute une vie, et que ça suffit pour se dire qu’on a été aimée. Je ne me suis pas identifiée avec Babou, trop jeune, imprudente, audacieuse et curieuse pour que ce soit possible, mais je courais derrière elle avec une grande envie de hurler casse-cou, tout en décidant qu’elle avait l’air de savoir ce qu’elle faisait, après tout.

Jean-Pierre a un style riche, sans pédanterie ni complications inutiles. L'amour de la nature pétille, il y a une rusticité ... raffinée extrêmement agréable. Il a aussi le sens de mettre une bonne histoire en scène, de définir ses personnages et de leur donner leur propre chair et âme.

La mère de Babou est charmante et terre à terre, d’un de ces terre-à-terre qui appelle un chat un chat et balance les conventions aux ordures si elles gênent au bon sens. Une dame qui a aussi de la joie à revendre, qui connaît sa fille, et crie casse-cou de concert avec moi.

C’est un roman qui, contrairement à ce que semble annoncer son début avec ce style comédie bien enlevé, s’oriente vite vers quelque chose de bien plus profond et émouvant. L’amour tout simplement, pourrait-on dire. En savourant la noblesse qui rayonne dans ce "tout simplement". J’ai beaucoup aimé et l’ai lu d’une traite.

Message de la modération : Editeur amateur – réalisation de la maquette par l’auteur

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  La Plume de l'Ange de Jean-Pierre Meyer

  de Meyer, Jean-Pierre
  Chloé des Lys
  ISBN : 9782874593871 ; 01/04/2009 ; 119 p. ; Relié

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