La main de Dieu de Yasmine Char

La main de Dieu de Yasmine Char

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Naturev, le 24 février 2009 (DOLE, Inscrit le 29 mai 2008, 57 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (25 365ème position).
Visites : 1 729 

L’histoire d’une « sauvageonne »

C’est l’histoire d’une adolescente au Liban, durant la guerre. Sa mère française est partie. Son père est malade, ils vivent chez son oncle. Sa vie c’est l’hostilité de sa famille, son père et ses souvenirs, une ligne de démarcation à franchir pour aller à l’école française, la guerre, et un jour… une histoire qui commnece. L’histoire d’une « sauvageonne ».

Le style, narratif, délie des souvenirs sous forme d’images souvent hautes en couleurs, de pensées, d’émotions et de sentiments. On se doute, en lisant le livre, qu’il y a des éléments autobiographiques, des sensations personnelles vécues.

Très agréable à lire, il nous porte dans un voyage dans un Moyen-Orient en guerre, à travers les yeux d’une toutes jeune femme. Ce petit livre, qui se lit rapidement, est un joli ouvrage.

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Etre ado au Liban

9 étoiles

Critique de Ddh (Mouscron, Inscrit le 16 octobre 2005, 82 ans) - 25 avril 2009

La main de Dieu se pose-t-elle sur cette adolescente de quinze ans, adulte par la faute de la guerre, pour la protéger ? Ou un ange ? Ou un protecteur ? Ou une simple élucubration de l’héroïne ?
L’héroïne, une ado de 15 ans, a le cœur sauvage. Bousculée dans un monde fou, elle se débat et sort ses griffes contre son entourage, contre elle-même. Elle habite à Beyrouth, fait partie de la bonne société, fréquente le lycée français mais vit très mal le chaos de son pays, le chaos de sa vie. Elle a la nostalgie de la paix d’une enfance cocoonée. Maintenant, tout est différent : danger des francs-tireurs, haine des envahisseurs, oppression d’un entourage d’oncle et tantes tyranniques, absence d’une mère française, maladie d’un père faible. Un pâle rayon de soleil furtif quand même : avec sa grand-mère et son amie Layal, grâce aussi à une passion avec un correspondant de guerre qui lui fait découvrir l’émoi d’un premier amour. Mais…
Ce roman dévoile toute la complexité du conflit libanais où des ethnies s’affrontent avec leurs us et coutumes différents. C’est aussi un roman d’espoir où les hommes de bonne volonté peuvent surmonter les épreuves pour se réaliser.
Le découpage du roman peut surprendre car l’ordre chronologique des faits n’est pas toujours respecté. Mais ce n’est nullement anodin. Il permet au lecteur de mieux pénétrer le cœur et les motivations de l’héroïne du roman.

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