Les tribulations d'une caissière de Anna Sam

Les tribulations d'une caissière de Anna Sam

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Calimero champenois, le 10 juillet 2008 (Inscrit le 10 juillet 2008, 40 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 25 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (24 896ème position).
Visites : 8 530 

une tranche de vie

bon alors livre dérivé d'un blog
il parle de tous les soubresauts d'une caissière
en traitant des produits gênants comme des dragueurs
en gros pas de la bonne littérature mais on rit du début à la fin
je vous le conseille

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Les éditions

  • Les tribulations d'une caissière [Texte imprimé] Anna Sam
    de Sam, Anna
    Stock / Stock document (Paris)
    ISBN : 9782234061637 ; 20,50 € ; 04/06/2008 ; 190 p. ; Broché
  • Les tribulations d'une caissière [Texte imprimé] Anna Sam postface inédite de l'auteur
    de Sam, Anna
    le Livre de poche / Le Livre de poche
    ISBN : 9782253127550 ; 6,70 € ; 29/04/2009 ; 185 p. ; Broché
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On en est là...

2 étoiles

Critique de Numanuma (Tours, Inscrit le 21 mars 2005, 50 ans) - 2 septembre 2013

Voilà donc où en est rendue l’édition française, à publier des blogs… Comprenons-nous bien, il y a une sorte de génie éditorial à se dire que transformer une expérience vécue et racontée sur le Net en un livre est une idée vendeuse. Et ça a marché ! Le livre a même fait l’objet d’une adaptation au cinéma !
Sauf que… Voici, en quelque sorte, le degré zéro du travail d’un éditeur. Quid de l’intérêt littéraire de cet ouvrage, sympathique mais oublié sitôt lu ?
On va me dire que c’est en vendant ce genre d’ouvrage que l’on permet au petit monde de l’édition d’éditer des œuvres plus confidentielles, moins grand public, c’est-à-dire qui ne produiront qu’un petit profit quand profit il y a. C’est le même argument utilisé par les maisons de disques pour qui vendre des palettes entières de compils de l’été megatubes dancefloo in the mix et autres albums de reprises d’un artiste oublié ou discret mais qui n’en a pas besoin (au hasard, France Gall ou Goldman) permet de produire des artistes moins vendeurs.
Sauf que, à proposer de la merde, on ne vend que de la merde !
Certes, le propos d’Anna Sam n’est sûrement pas de faire de la littérature. Il s’agit plus de tranches de vie assez amusantes mais dont la véritable place était bien sur son blog et non sur les rayons des libraires. Il ne s’agit pas de faire injure à l’auteure, qui a dû y trouver son compte puisqu’elle a depuis publié un autre livre et que son blog se porte bien, mais bien d’interpeller sur le devenir de l’édition dans ces conditions.
Il y a déjà bien assez de Levy/Musso sur les présentoirs et pas assez de Musset et je parle d’expérience : j’ai parcouru les rayonnages de plusieurs librairies de toute taille avant de trouver les Confessions d’un enfant du siècle et encore n’en ai-je trouvé qu’un seul disponible, le linéaire était, inversement, plein des ouvrages de Guillaume Musso…
Les tribulations d’une caissière n’ont rien à faire parmi les œuvres de fiction puisqu’elles racontent une histoire vraie mais il est impossible de les classer dans les études sociologiques ou économiques. C’est donc bien comme un journal intime qu’il faut prendre ces quelques dizaines de pages, avec ce que cela compte de naïveté mais également de fraicheur. Or, un journal intime, de par son intitulé même, n’a pas vocation à être publié.
Exceptionnellement, je ne mettrai pas d’étoile même si le système du site m'y oblige.
Il n’y a ici rien à noter. Pas de qualité littéraire notable, pas de qualité scientifique non plus, juste un témoignage subjectif plutôt intéressant mais sans grande vigueur.

je change de file !

2 étoiles

Critique de Ellane92 (Boulogne-Billancourt, Inscrite le 26 avril 2012, 48 ans) - 13 novembre 2012

Cet ouvrage nous livre une suite d’anecdotes regroupées par thématiques (ex : l’entretien d’embauche, le premier jour, etc…) « rédigées » sous forme « humoristique ». Je mets des guillemets, parce que la rédaction, le style, l’écriture, ne sont pas les points forts de l’auteure, et que si l’humour est présent dès les premières lignes, ce sont toujours les mêmes ressorts qui sont utilisés au cours des 185 pages du livre (et le comique de répétition, ça va un moment !).
Je suis plutôt déçue et sceptique ; ayant exercé moi aussi cette profession quelques temps, je m’attendais à du mieux que ce qui est proposé là : une critique des individus malpolis, malhonnêtes et égocentriques que nous sommes, nous les clients, exerçant leurs prérogatives approuvées par la Direction (« le client est roi ») envers ces pauvres hôtesses de caisse. Si certaines des anecdotes m’ont évoqué des souvenirs, c’est loin d’être le cas de toutes, et l’opposition client/caissière systématisée dans l’ouvrage, outre le fait de devenir lassante à la longue, n’a à mon sens rien de réaliste mais est au contraire méprisante, aussi bien pour les hôtesses de caisses, qui semblent faire le plus vilain métier du monde, que pour les clients. Peut-être que le format « anecdotique » a plus de sens dans l’univers en constant changement d’un blog, mais alignées les unes à la suite des autres dans un format papier, c’est juste… ennuyeux !

Témoignage à incidence pédagogique

8 étoiles

Critique de Ori (Kraainem, Inscrit le 27 décembre 2004, 88 ans) - 2 mai 2012

Très savoureuse que cette description du quotidien d’une caissière de supermarché que le politiquement correct de la modernité rebaptise « Hôtesse de caisse »

Huit ans de souvenirs, tour à tour pénibles et cocasses, exposés avec humour et faconde, contribuent à nous éclairer, notamment sur le comportement des consommateurs ordinaires, très représentatifs de la diversité humaine …

En face d’un client qui peut s’avérer courtois ou se révéler exécrable, l’auteure héroïne de ce témoignage devra sans faillir respecter les règles du jeu qui ont présidé à son engagement, et dont la principale sera de toujours sourire, envers et contre tout et tous !

C’est avec beaucoup de bonheur que se lisent les quelque 180 pages des souvenirs d’Anna.

Elles sont ironiques et malicieuses, la hiérarchie en prenant pour son grade, et les consommateurs-rois nous apparaissant encore, pour un certain nombre d’entre eux, incapables hélas, de la moindre civilité à l’égard de leur caissière d’un jour.

Outre le plaisir que procurera ce petit ouvrage pour sa vertu tonique, il pourra peut-être même contribuer à faire évoluer les comportements du consommateur vers un plus grand respect de l’ Autre et de sa dignité …

La caissière est un être humain

8 étoiles

Critique de Falgo (Lentilly, Inscrit le 30 mai 2008, 84 ans) - 28 décembre 2011

170000, elles - peu, ils - sont les "hôtesses de caisse" en France. Anna Sam, semble-t-il, les représente toutes. Son livre est un petit bijou de drôlerie, d'humour et d'un peu de vachardise. Il nous présente ce métier non comme un roman mais une série de saynètes vivantes et typiques. On se retrouve en train de faire la queue à l'une de ces fameuses caisses. Beaucoup plus authentique et intéressant que Gavalda. Et mieux écrit.

"C'est combien ?.."

1 étoiles

Critique de Bobo-Merde (, Inscrite le 27 novembre 2011, 40 ans) - 16 décembre 2011

Un livre faussement piquant et rebelle qui s'en prend, de plus, surtout aux clients de notre société de consommation, alors que le bon sens voudrait plutôt d'attaquer les nombreux petits chefs et chefaillons avec l'automatisation conseillée qui font florès dans ce genre de job. Quant à ceux qui les humilie et qui tiennent de ces percutants propos à leur sale marmaille du genre "Toi aussi tu vas devenir caissière !"; c'est moins vrai aujourd'hui même si cela arrive à tout le monde, chacun sait que la caissière peut faire autre chose à coté... Les parvenus ont existé de tout temps tout comme ceux qui se croient au XIXème, leurs souhaits est de réduire à lui-même tout être humain qui n'est pas à la même hauteur convenable qu'eux; du moins en apparence. En lisant ce noir ouvrage j'ai eu l'impression de revenir à l'autre siècle ou de tenir un énième tract de Big Brother, certains passages sont très misérabilistes, bourrés de clichés, et assez haineux et la fille rajoute un peu plus au harcèlement qui caractérise notre Etat policier et c'est dommage: le respest ne doit pas être à sens unique.

Le lamba intelligent doit être riche, et c'est pour cela qu'on apprécie plus ou moins ces commentaire aigris et facile. De plus la fille a l'air légèrement nympho, et le tout serait de critiquer essentiellement les grands groupes et mutinationales qui tiennent à ce que une certaine partie du personnel reste debout ou fasse l'esclave tout en dérangeant les clients; surtout s'ils n'achètent pas (certains supermarchés ont d'ailleurs déja reçus des plaintes.) Je me souviens des années 80 de ma jeune enfance et il restait, à cette époque et pas seulement dans les magasins "de luxe", d'agréables stands de vente conviviaux avec de charmantes et très belles hôtesses de caisse. C'est moins vrai de nos jours comme dit l'autre, surtout qu'ils mettent aussi des caméras partout !...

La caissière, le punching-ball ordinaire

4 étoiles

Critique de Mithrowen (La Chaux-de-Fonds, Inscrite le 23 août 2011, 35 ans) - 12 novembre 2011

Ayant eu une expérience de caissière comme job d'été, ce livre m'a grandement intéressée et j'ai reconnu de nombreuses situations qui me sont arrivées.
Cependant, je suis extrêmement déçue par le style du livre qui est très pauvre. Le problème de fond (la façon dont on traite les caissières) est vraiment un sujet intéressant, qui en dit beaucoup sur notre société. Mais le style n'est vraiment pas adéquat et ne permet que de rester en surface du problème.

avis mitigé

4 étoiles

Critique de No (, Inscrite le 3 avril 2011, 32 ans) - 3 avril 2011

Léger dans la forme mais fort de sens, ce livre m'a fait bien rire, m'a distraite, même s'il ne m'a pas vraiment permis de mieux comprendre ce qu'est la conditions des "caissières". Le style de l'auteur ne met pas en valeur le contenu du texte, bien au contraire. Lire en parallèle "caissière... et après?" de Mathias Waelli, enquête de terrain qui permet d'avoir un regard sociologique de ce qu'est le travail dans la grande distribution.

Bof

3 étoiles

Critique de Valadon (Paris, Inscrite le 6 août 2010, 42 ans) - 3 janvier 2011

Je ne suis pas convaincue. Ce livre est une succession de petites anecdotes et de critiques,instructives certes,mais pas très consistantes. L'auteur aurait pu travailler un peu ses textes,rendre tout cela plus vivant,plus réfléchi...Il n'y a aucun style,aucune écriture...En plus c'est vraiment manichéen,les vilains clients contre la gentille caissière...
Bref,vite lu, et oublié en moins de temps qu'il n'en a fallu pour le lire.

J'en ris encore...

10 étoiles

Critique de Sandra12 (Genève, Inscrite le 5 février 2006, 38 ans) - 28 novembre 2010

Excellent ce livre et tellement vrai!

Les clients ne se rendent pas comptent comment c'est un travail dur et ingrat vis à vis des clients qui prennent ce métier pour rien.

Elle raconte tellement bien les choses qui sont véridiques et en plus elle le raconte avec de l'humour, elle a du courage.

Drôle de florilège

6 étoiles

Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 65 ans) - 18 novembre 2010

… ou florilège drôle des nombreuses scènes de la vie quotidienne d'une hôtesse de caisse.
Si comme tout ouvrage basé sur une profession, partager le même métier doit renforcer l'adhésion, je ne me suis cependant pas ennuyée à cette courte lecture.
Ayant emprunté ce livre après la lecture d'un article concernant le blog de l'auteur, j'avoue que j'ai préféré ce dernier.

Bonjour Madame...

9 étoiles

Critique de Nairod (, Inscrit le 9 août 2010, 40 ans) - 10 août 2010

une amie caissière me l'a conseillé, depuis j'ai une autre vision de la "caissière". Un petit rayon de soleil dans ma bibliothèque...

Un ouvrage qui, j'espère, va en faire réfléchir certain(e)s

9 étoiles

Critique de Lalie2548 (, Inscrite le 7 avril 2010, 38 ans) - 14 juin 2010

Je viens de terminer ce livre en trois heures et je ne le regrette absolument pas.

Je trouve que l'auteure décrit très bien les diverses situations qu'elle a vécues pendant son travail. Sincèrement, je suis passée par diverses émotions, du rire, à la révolte en passant par l'étonnement et l'envie de réagir.

Ce qui est drôle, c'est que je suis sûre que chaque personne qui lit ce livre, retrouve des situations déjà vécues ou dont elle a été témoin.

Le seul hic, le livre aurait pu être plus fourni, je pense.

En tous cas, je tiens à féliciter cette auteure car certes, on ne rit pas à tous les passages mais cet ouvrage a le mérite de faire réfléchir sur notre société et sur la façon dont certaines personnes se comportent vis-à-vis des autres et en l'occurrence ici les caissières et les clients.

A lire!!!!!

une

4 étoiles

Critique de Carolinette007 (, Inscrite le 18 octobre 2009, 39 ans) - 19 octobre 2009

J'attendais beaucoup et au final je n'ai pas été satisfaite....snif snif!!!
Effectivement même si on rit, le livre est vraiment light, dommage!!!

Bof...

5 étoiles

Critique de Miss-joe (Bruxelles, Inscrite le 7 septembre 2009, 37 ans) - 14 septembre 2009

J'attendais beaucoup de ce livre en l'achetant mais, comme l'ont souligné certains internautes... trop de critiques peu d'anecdotes vraiment cocasses.

Il est clair que les clients ne sont pas toujours "faciles" mais c'est un fait que certaines "hôtesses de caisse" ne donnent vraiment pas envie non plus d'être agréable.

J'ai été vite fatiguée de ce livre écrit "plic ploc" sans suite logique

je ne pense pas lire le deuxième livre qui paraîtra.

Grandeur et misère (surtout le 2nd) de la société de consommation

7 étoiles

Critique de NQuint (Charbonnieres les Bains, Inscrit le 8 septembre 2009, 51 ans) - 8 septembre 2009

Ou comment une future ex-caissière raconte le quotidien d'une caissière
Courte (140 pages) autofiction d'une jeune femme, diplômée d'une formation diplômante-en-ANPE (littéraire), qui a basculée pendant 8 ans comme "hôtesse de caisse", a fini par tenir un blog puis à sortir de la caisse grâce au dit blog (http://caissierenofutur.over-blog.com/), dans l'édition puis par un livre.
Le style est un peu pénible au début (sans doute la transcription du format blog, c'est assez pauvre) mais ça s'améliore ou alors on s'y habitue. Mais enfin globalement, en 1 heure 1/2 de lecture, on ne peut pas dire que ça freine beaucoup.
Ce petit livre a surtout le mérite de nous éclairer sur la condition des caissières (à rapprocher du "Caissière" de Catherine Moret-Courtel qui date également de la rentrée littéraire, décidément cela fait jaser ...) mais surtout de nous donner une petite fenêtre ouverte sur ce que certains appellent l'horreur économique mais que l'on pourrait aussi appeler la bêtise humaine qui existe en chacun de nous et qui ressort d'autant plus que l'on est en masse (supermarché) et que l'on entre sur le domaine de la nourriture et de l'accumulation (anal quand tu nous tiens dirait Sigmund).
Alors, quel serait le plus triste ? Supprimer ce métier et mettre 150.000 personnes au chômage ? Ou le garder ?

De l'autre côté de la caisse!

8 étoiles

Critique de Chris (Bruxelles, Inscrite le 30 décembre 2003, 50 ans) - 22 août 2009

Le passage à la caisse ne prend jamais beaucoup de temps quand on est le client ... mais la caissière y passe sa journée. Et Anna raconte ici ses anecdotes, elle qui a passé 8 ans comme "hôtesse de caisse".
On découvre le point de vue depuis l'autre côté de la caisse, les clients réguliers, les sympas, les enquiquineurs, ceux qui sont polis et ceux qui ne jettent pas un oeil à la caissière.
Y'a pas à dire, ce n'est pas un métier de rêve ...
Tout est raconté avec humour, le livre se dévore en une ou deux heures, et plus jamais vous ne regarderez votre caissière du même oeil!

côté client(e)...

5 étoiles

Critique de LaJoliette13 (, Inscrite le 28 juin 2009, 44 ans) - 28 juin 2009

L'auteure n'hésite pas à critiquer les comportements des clients mal levés, mal couchés, mal aimables, mal élevés etc...
Peut-être que la caissière n'avait simplement pas un siège adapté à sa morphologie, qui sait. Des caissières mal aimables on en conait aussi, peut-être qu'un jour un auteur saura en faire un bouquin !

Un livre à découvrir

9 étoiles

Critique de Laurent63 (AMBERT, Inscrit le 15 avril 2005, 49 ans) - 28 juin 2009

J'ai apprécié ce livre car il est drôle, plein d'humour et réaliste. Il nous fait découvrir l'ambiance particulière qui règne dans nos grandes surfaces et le regard que nous avons sur les caissières. Peut-être que ce livre fera prendre conscience de la difficulté et de la précarité de ces emplois. En tout cas j'ai passé un bon moment avec ce roman et je vous invite à le découvrir...

Un monde en noir et blanc...

5 étoiles

Critique de Alouette (Seine Saint Denis, Inscrite le 8 mai 2008, 38 ans) - 18 janvier 2009

Le monde des caissières... Un monde fascinant...
Le livre de Anna Sam me fait penser à un manuel de la parfaite caissière. Chaque chapitre aborde un thème particulier, de l'embauche (première étape à la vie trépidante et magique d'hôtesse de caisse) au dernier jour.
Ayant moi-même exercé ce métier, je me suis un peu reconnue dans certaines anecdotes (notamment la tenue) mais je trouve que le monde décrit est trop simpliste. Les clients sont tous des enquiquineurs et les collègues de boulot sont tous humains. Je ne suis pas d'accord. OK, le but est de faire rire les lecteurs mais ça donne une image trop simpliste du métier.
Dans mon métier actuel, je fais ce qu'on appelle du "service public" et même actuellement, j'entends des phrases du genre "à quel heure vous êtes ouvert?" (et je passe aussi des codes barres ^^).
Tout ça pour dire qu'elle aurait pu peut-être mettre un peu d'eau dans son vin. Les clients ne sont pas tous comme ça (personnellement, j'en ai pas eu beaucoup). Les caissières peuvent aussi être très désagréables.

Amusant

8 étoiles

Critique de CC.RIDER (, Inscrit le 31 octobre 2005, 65 ans) - 8 janvier 2009

Anna a 28 ans. Elle exerce la modeste profession d’hôtesse de caisse alors qu’elle est titulaire d’un diplôme universitaire de littérature. Elle a commencé alors qu’elle était encore étudiante, histoire de financer ses études ; puis a continué parce qu’elle ne trouvait pas d’autre travail. Au bout du compte, elle a tenu sa caisse une huitaine d’années. Voulant faire connaître le triste sort des caissières de supermarché, elle a ouvert un blog : http://caissierenofutur.over-blog.com qui a obtenu suffisamment de succès pour intéresser un éditeur. D’où l’existence de ce livre où elle raconte tous les petits travers d’une humanité qui pose des achats plus ou moins compulsifs sur son tapis roulant et toutes les misères d’un métier un peu méprisé. Beaucoup de clients prennent la caissière pour une sorte de robot et sont souvent assez peu polis avec elle. Modernes négriers proposant des horaires fluctuants et salaires réduits au minimum, les patrons de supermarché ne font rien de leur côté pour rendre ce boulot un tantinet plus attrayant.
Mais Anna Sam arrive, grâce à de petites anecdotes choisies et un regard un peu décalé, à rendre le livre amusant et rempli d’humour. On rit ou on sourit souvent à la lecture de ce petit livre. On s’aperçoit que tout n’est qu’une question de point de vue et de distanciation du regard. Livre facile à lire et qui atteint son but : changer le regard du client sur la pauvre caissière, y voir une personne humaine et non le prolongement bionique d’un lecteur de codes-barres. A quand un livre sur les éboueurs, les balayeurs et tous les autres métiers difficiles ou ingrats ? Il y a certainement là un filon pour les éditeurs et du plaisir pour les lecteurs qui pourront se dire : « Ouf ! J’ai échappé à ça ! »

déçue

3 étoiles

Critique de Angelique8244 (, Inscrite le 17 novembre 2008, 41 ans) - 4 décembre 2008

Etant moi même obligée d'exercer ce métier pour vivre (survivre)? j'étais curieuse d'avoir enfin devant moi un point de vue différent du mien.
j'avais été séduite et amusée par le blog (qui vous recommande chaleureusement à chaque article d'aller consulter le livre)
très vite, comme une gourde je me suis procuré le livre (toujours poussée par mon insatiable curiosité)
je l'ai lu d'une traite, et rangé à sa place dans ma bibliothèque, dans la catégorie "jamais plus ne m'y reprendra"
j'ai parfois souri, me suis souvent ennuyée. c'est pas de la grande littérature, certes je le savais avant de l'ouvrir, mais je ne pensais pas être à ce point déçue. Juste une succession d'articles. sans rapport entre eux. c'est lourd, trop court (ou trop long?) voire inutile?
c'est sûr, ça ne donne pas envie d'être caissière, plutôt envie de fuir ce monde, qui je le sais d'expérience, n'a déjà rien d'enviable !

caissières et clients dos-à-dos !

3 étoiles

Critique de Maryette (Cassis, Inscrite le 17 octobre 2008, 78 ans) - 24 octobre 2008

J'ai tout de même une grosse critique à adresser à ce livre c'est que son auteure ne cesse de juger le comportement des clients de manière plus grivoise que de façon humoristique.
Ce sont tout de même les clients qui font tourner les magasins et par-delà, crées des embauches des caissières en autres.
Il y a probablement des clients compliqués ici ou là, mais on trouve aussi beaucoup ici ou là des caissiers ou des caissières fort peu aimables, ne regardant que les articles qui passent sur le tapis de caisse sans jamais jeter un regard agréable envers le client.
Dans certains cas, que voulez-vous, et comme dit le proverbe: "on n'a que ce que l'on récolte"....

le plus mal traité des deux ?

6 étoiles

Critique de B1p (, Inscrit le 4 janvier 2004, 50 ans) - 23 octobre 2008

Anna Sam nous sert un texte léger, une collection de vignettes, de tranches de vie, qui nous racontent par le menu comment une caissière doit supporter son patron, ses horaires, ses contraintes matérielles et techniques, et, aussi, ses clients.
Il ne faudrait pas aller chercher midi à quatorze heures : il n'y a aucune prétention à faire de la grande littérature. C'est frais, souvent amusant. Ca réussit le pari de faire passer un bon moment de lecture, avant de passer à d'autres bouquins plus consistants.
Reste que la nature est ainsi faite : on ne se refait pas. Ce bouquin m'inspire une réflexion pseudo-sociologique voire vaguement psychologique dont je m'empresse de vous faire part, même si "les Tribulations d'une Caissière" sont loin d'avoir une prétention scientifique.
A la lecture, on a l'impression que le truc qui horripile le plus Anna Sam, c'est la peur qu'elle a, en tant que caissière, d'être assimilée à une machine, les clients étant les vecteurs de cette assimilation par leur tendance à ne pas s'adresser à elle comme à un être humain. Soit. Admettons pour la petite Anna ("les parents de la petite Anna sont priés de venir la chercher aussi vite que possible à l'accueil" ah ah ah !). Mais ça ne correspond en rien à mon expérience des caissières dans les grandes villes : j'ai l'impression que c'est moi qui suis traité comme un bout de bois lorsque je passe à la caisse et que l'"hôtesse de caisse" est plus passionnée par mes achats que par mon auguste personne (qui a à peine droit à un faible "bonjour" mécanisé). Alors oui, "les Tribulations d'une Caissière" m'inspire la question qui me semble essentielle (et qui n'est pas abordée dans ces pages puisque Anna Sam est bien trop occupée à faire sourire de ses déboires plutôt que d'adopter le point de vue de ses clients) : entre la caissière et le client, lequel est traité le plus machinalement des deux ?
Mais oubliez cette question hors sujet et contentez-vous des historiettes gentiment troussées d'une hôtesse de caisse qui n'"a pas facile tous les jours" (je suppose qu'Anna Sam comprendrait l'expression puisqu'elle est maintenant rompue aux "septante" et "nonante" cf l'épisode belge).

TROP CRITIQUE

4 étoiles

Critique de MAGGUIL (, Inscrite le 22 février 2008, 43 ans) - 26 juillet 2008

Je m'attendais à plus d'anecdotes et en fait c'est rempli de critiques. Pour moi c'est le livre de la vengeance contre tous les cons qui ont et qui feront chier les caissières. L'auteure montre du doigt pendant pratiquement tout le livre les mauvais côtés de ce métier mais les bons côtés alors ? Je pense que c'est bien d'en parler aussi. J'ai quand même passée de bons moments, j'ai souri à plusieurs passages mais ce côté " trop critique " m'a dérangé. Il est vrai que c'est pas mal de remettre les gens à leur place, d'ailleurs la phrase rapportée :

...tu vois si tu ne travailles pas à l'école, tu finiras caissière comme la dame !...

dénonce bien les préjugés que la société portent sur les caissières. MAIS il n'y a pas assez de finesse sur le reste, à la fin on se dit même plus :

les gens sont cons

mais :

je ne veux jamais devenir caissière !

Est-ce le message à faire passer ?

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