Les heures chaudes de Annie Lemoine

Les heures chaudes de Annie Lemoine

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Laure256, le 1 juillet 2007 (Inscrite le 23 mai 2004, 51 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (41 403ème position).
Visites : 2 537  (depuis Novembre 2007)

Les histoires d'amour finissent mal, en général

Quel refrain bien connu ! Celle-ci, d'histoire d'amour, n’échappe pas à la règle…
C’est l’été, elle le rejoint comme chaque été dans leur petite maison du bord de mer. Elle arpente le monde, travaillant pour une ONG humanitaire. Dans la joie des retrouvailles, il la prend brutalement, tout à son désir. Elle se sent humiliée, salie, violée, le mot est écrit. Sous la torpeur de l’été caniculaire ou venteux (c’est selon), « il faut se méfier du soleil, surtout ne pas s’y exposer aux heures chaudes… », le couple court à sa perte, on le sent, on le devine. Où est passé l’amour ? Ils ne se comprennent plus, ne se partagent plus.
La fin tragique, est sans appel, cruelle (mais inattendue).
L’histoire n’a rien d’extraordinaire mais Annie Lemoine a su créer une atmosphère douce et grave, sur une banale histoire d’amour qui s’achève. Quelque chose de plaisant et simple à la lecture.
On regrettera toutefois un prix élevé (14 €) pour un nombre de pages minimal, surtout quand on sait que sur beaucoup, il n’y a qu’une ou deux phrases. Un tempo qui participe de la narration, mais en tant que consommatrice, je crierais un peu au vol. D’autant que la très jolie photo de couverture relève bien plus du marketing que du contenu du roman, et faut arrêter de nous prendre pour des gogos !

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Une bulle tangant entre Sagan et "Le Mépris"

7 étoiles

Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 16 juillet 2007

La trame reprend celle du Mépris, la nouvelle de Moravia adaptée au cinéma par Godard. Le décor est solaire, les dialogues délicats et brefs comme chez Sagan. L'auteur ne cache pas ses sources d'inspirations.
Certaines répliques font mouche et le style, court et bref, est incisif.
Pourtant, l'ensemble donne l'impression de déjà-vu, ce qui est dommage. La brièveté générale de l'oeuvre accentue le phénomène : j'aurais aimé davantage d'analyse et de descriptions, surtout dans ce style tout à la fois nerveux et fluide que j'apprécie franchement, d'autant plus que le titre et la couverture font attendre beaucoup, il est vrai, de ce livre.

Cette journaliste au caractère fort s'est lancé dans la littérature, et a fait mieux avec ses deux "romans-nouvelles", dont l'un deux a reçu le prix Saint-Germain-des-Prés. Je m'empresse de vous en faire part dans un critique.

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