L'homme qui marchait avec une balle dans la tête de Philippe Pollet-Villard

L'homme qui marchait avec une balle dans la tête de Philippe Pollet-Villard

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Lolita, le 22 mai 2007 (Bormes les mimosas, Inscrite le 11 décembre 2001, 38 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (22 923ème position).
Visites : 2 336  (depuis Novembre 2007)

Premier roman

Ce réalisateur de profession nous livre ici son premier roman, empreint d'humour et d'émotion.

Jean-Pierre, jeune adolescent un peu rebelle a tôt fait de se lier d'amitié avec Gros Mars et Bruno, deux gros bras habitués des "casses".
Jean-Pierre va alors connaître une vie de débauche, une fuite en avant, volant de braquage en braquage... Rien n'est jamais trop... Jusqu'au jour où... celui-ci apprend le long et difficile apprentissage de la vie en prison.

Ce récit relate la vie de cet homme un peu atypique... certes gangster mais tellement attachant...

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L'errance d'un petit braqueur de seconde zone

8 étoiles

Critique de BMR & MAM (Paris, Inscrit le 27 avril 2007, 64 ans) - 8 août 2007

En marge des prix littéraires de la rentrée 2006/2007, voici un "premier roman" qui était recommandé par de nombreux blogs et certains magazines.
L'homme qui marchait avec une balle dans la tête, de Philippe Pollet-Villard, nous raconte l'errance d'un petit braqueur de seconde zone, depuis son enfance d'immigré italien dans le XIII° à Paris, jusqu'à sa sortie de prison.
Une douce histoire, même si l'on y vole beaucoup et tue un peu, pleine de poésie loufoque, à l'image de cet homme qui finira par aller avec une balle dans la tête. Les effets de style sont parfois un peu trop appuyés (notamment dans la seconde partie du livre) mais voilà quand même un roman prometteur ...

[...] Elle aimait prononcer ce mot-là : fille de joie, et je ne crois pas qu'elle mettait une fonction particulière derrière ce terme, c'était juste l'image d'une fille légère, joyeuse. Ca devait exister quelque part, une sorte de femme qui lève ses jupons en chantant. C'était la poésie de Toulouse-Lautrec et le gangster idéal devait être pour elle, ma mère, une sorte d'Aristide Bruant, un homme toujours pressé avec un grand chapeau et une écharpe rouge nouée autour du cou.

[...] Tout ce qui coûtait cher nous intéressait. Il fallait consumer cet argent, lui faire payer violemment, le pulvériser, parce que le moment qui nous plaisait le plus était justement celui où nous sentions que l'argent viendrait à manquer. Nous aimions ça comme le bord d'une falaise.

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