Une Musique venue du ciel : Vie et oeuvre du XVIIe Karmapa de Michele Martin

Une Musique venue du ciel : Vie et oeuvre du XVIIe Karmapa de Michele Martin
( Music in the sky)

Catégorie(s) : Littérature => Biographies, chroniques et correspondances

Critiqué par Karma Tashi Dondrup, le 9 mars 2007 (Inscrit le 9 mars 2007, 61 ans)
La note : 10 étoiles
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L’enfance au Tibet et l’exil en Inde du Karmapa

Se fondant sur les témoignages recueillis auprès du Karmapa et de ses proches, Michèle Martin nous dévoile la personnalité au-delà du monde ordinaire du jeune Karmapa- il vient d’avoir 20 ans-. Issu d’une humble famille de nomades du Kham (Tibet oriental), il fut à l’âge de 7 ans reconnu comme la réincarnation du 16e Karmapa, chef d'une des plus importantes écoles bouddhistes tibétaines. Il sera alors conduit au monastère de Tsourphou, siège principal des Karmapa, non loin de Lhassa. Intronisé en 1992, le Karmapa, numéro 3 de la hiérarchie religieuse tibétaine avec le Dalaï Lama et le Panchen Lama, est le seul Lama réincarné à avoir été reconnu à la fois par le Dalaï Lama et le Gouvernement chinois. Cependant, au fil du temps, les lourdes contraintes imposées par l’administration chinoise se révélèrent un obstacle majeur à sa formation.

Aussi, à 14 ans, prit-il, seul, la décision courageuse de fuir son pays. Le Karmapa a planifié sa fuite du Tibet contrôlé par la Chine après une tentative de meurtre sur sa personne en 1998. La résolution du Karmapa pour partir est devenue plus ferme alors qu'il était séparé de son tuteur, Tai Sitou Rinpoché, et qu'en 1998 deux intrus Chinois avaient été trouvés dans le monastère de Tsourphou avec des couteaux et des explosifs. Avec quelques compagnons choisis, il entreprit la courageuse traversée de l’Himalaya qui, au prix de bien des difficultés et de dangers, allait le mener jusqu’à la résidence du Dalaï Lama, dans le nord de l’Inde.
A l’arrivée du Karmapa au lendemain de l’an 2000, le Dalaï Lama a déclaré qu' "il n'y avait aucune autre alternative"; il a ajouté "je pense que le jour de notre retour avec un certain degré de liberté au Tibet viendra. Je pense que je réaliserai cela durant ma vie''. Le Karmapa a exprimé son souhait de rester en Inde. Il a dit "l'Enseignement Bouddhiste le plus important est la compassion, mais pour essayer de le pratiquer, on doit être libre". Il souhaite qu'avec l'inspiration du Dalaï Lama, "l’ensemble du peuple du Tibet sera bientôt en mesure de gagner sa liberté". Tashi Wangdi, Ministre de la Religion et de la Culture du Gouvernement tibétain en exil avait expliqué que le Karmapa était très inquiet par l'érosion de la culture Tibétaine à Lhassa : "il veut vraiment travailler au développement culturel et religieux du peuple, mais est très inquiet par la répression concernant les activités religieuses et la dilution délibérée de la culture tibétaine par les autorités".
En Inde, le Karmapa a trouvé refuge et, depuis, il reçoit les Enseignements des Grands Maîtres Tibétains en Inde. Il est visité par des disciples du monde entier, donne déjà des enseignements, et écrit des poèmes.

Le récit de Michèle Martin est à la fois émouvant et passionnant. Les très beaux poèmes et les premiers Enseignements du jeune Maître viennent le compléter comme une lumière venue de l’intérieur.

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