L'art de la vie

Le Pressoir, c’est la demeure de la famille Moreau qui ouvre chaque dimanche ses portes à un microcosme où se côtoient hommes politiques, artistes, financiers, fonctionnaires de police. Cet univers est observé par le narrateur et scribe Ludovic, précepteur des deux enfants Moreau.
Ludovic a pour ami un peintre talentueux Paul Vincent, qui au contact de cette impitoyable comédie humaine se lance dans une fresque qu’il nomme l’Urboisie, le nom donné par l’auteur pour désigner la nouvelle caste de financiers qui est amené à remplacer inexorablement la bourgeoisie.

Le scribe de cet univers se fera le spectateur de cette tragédie où se joue les grands thèmes de toujours : l’amour, l’art, le pouvoir, le sexe.
Claude Tannery nous entraîne dans une narration où l’art et la vie ne sont plus séparés, où les destins se fracassent contre l’ambition et la jalousie. Le style fluide de ce livre coule comme le fleuve de la vie aux remous imprévisibles.


Pour faire face au maelström, Ludovic s’astreint à vivre dans l’instant, sans projeter d’attente sur le moment, les rencontres, les personnages – miroirs de nous-mêmes.
Comment vivre sans se faire avaler par la rapacité des instincts et la soif de pouvoir ?
Derrière le masque de la tragédie, il nous est donné de voir et de sentir la possible échappée vers une autre réalité, où le malheur et la souffrance ne sont pas vainqueurs.
Paul Vincent, en se confrontant à cette fresque à l’échelle d’un univers, y jettera toutes ses forces afin de plonger dans un printemps …

Un livre qui vous caresse délicatement le cœur et l’esprit pour mieux y inscrire le feu d’une quête de l’absolu.
Il est si rare de lire un roman qui ouvre sur la lumière !

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  Un printemps d'éternité [Texte imprimé], roman Claude Tannery

  de Tannery, Claude
  le Grand souffle éd. / roman
  ISBN : 9782916492131 ; 18,50 € ; 15/11/2006 ; 411 p. ; Broché

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