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Bonjour,
Merci pour ta critique Nabu, j'ai remarqué que tu critiquais pas mal de livres documentaires / essais accessibles au grand public, je trouve cela super.
Je précise tout de suite que je n'ais pas lu le livre dont tu parles ici, mais j'ai eu envie de réagir à ta critique qui a l'air de très bien représenter l'ouvrage.
Je déteste les livres de développement personnel, plus particulièrement s'ils n'ont aucune référence bibliographique sérieuse (ce qui est le cas le plus souvent, et également dans celui-ci comme tu le soulignes). Comment peut-on prétendre discourir de la place du travail au Moyen-Âge sans s'appuyer sur des références solides ? C'est du n'importe quoi, c'est profiter de la naïveté des gens, ou de leur flemme, ou de leur confiance. L'auteur se doute que très peu de gens vont vérifier, ainsi il peut dire n'importe quoi.
Même chose pour le fait de s'appuyer sur des témoignages ! Comme il est facile de sélectionner des témoignages qui ne vont que dans un sens, ou même de les lire de manière orientée. Pour refléter l'opinion et le vécu de la société, il faut des sondages, avec des statistiques. Certes ceux-ci sont également faillibles (problème d’échantillonnage des groupes, orientation des questions...), mais que dire alors des simples témoignages.
J'exècre ce genre de livres car je trouve qu'ils n'apportent rien d'autre qu'un point de vue subjectif sur une notion "tendance", qui fait que le titre attirera pas mal de lecteurs. Pire, ils peuvent même véhiculer de fausses informations ! S'ils sont pris pour ce qu'ils sont - des témoignages exprimant le ressenti d'une seule et unique personne - alors pourquoi pas, mais halte aux généralisations.
C'est peut-être osé de ma part de critiquer autant un livre que je n'ai pas lu. Mais ce serait mentir que d'affirmer que ce genre de livres ne se ressemblent pas...
Merci pour ta critique Nabu, j'ai remarqué que tu critiquais pas mal de livres documentaires / essais accessibles au grand public, je trouve cela super.
Je précise tout de suite que je n'ais pas lu le livre dont tu parles ici, mais j'ai eu envie de réagir à ta critique qui a l'air de très bien représenter l'ouvrage.
Je déteste les livres de développement personnel, plus particulièrement s'ils n'ont aucune référence bibliographique sérieuse (ce qui est le cas le plus souvent, et également dans celui-ci comme tu le soulignes). Comment peut-on prétendre discourir de la place du travail au Moyen-Âge sans s'appuyer sur des références solides ? C'est du n'importe quoi, c'est profiter de la naïveté des gens, ou de leur flemme, ou de leur confiance. L'auteur se doute que très peu de gens vont vérifier, ainsi il peut dire n'importe quoi.
Même chose pour le fait de s'appuyer sur des témoignages ! Comme il est facile de sélectionner des témoignages qui ne vont que dans un sens, ou même de les lire de manière orientée. Pour refléter l'opinion et le vécu de la société, il faut des sondages, avec des statistiques. Certes ceux-ci sont également faillibles (problème d’échantillonnage des groupes, orientation des questions...), mais que dire alors des simples témoignages.
J'exècre ce genre de livres car je trouve qu'ils n'apportent rien d'autre qu'un point de vue subjectif sur une notion "tendance", qui fait que le titre attirera pas mal de lecteurs. Pire, ils peuvent même véhiculer de fausses informations ! S'ils sont pris pour ce qu'ils sont - des témoignages exprimant le ressenti d'une seule et unique personne - alors pourquoi pas, mais halte aux généralisations.
C'est peut-être osé de ma part de critiquer autant un livre que je n'ai pas lu. Mais ce serait mentir que d'affirmer que ce genre de livres ne se ressemblent pas...
Merci pour ton compliment déjà, ca me touche beaucoup et me fait énormément plaisir. :)
Je comprends ta prise de position car je l’ai souvent entendue et je vais donc te répondre pour t’exprimer mon point de vue. D’autant que je viens de jeter un coup d’œil à tes lectures, qui sont très variées, et tu m’as tout l’air d’une personne curieuse donc je pense que ces bouquins peuvent être faits pour toi.
Oui, c’est assez énervant de ne voir aucune référence, surtout quand on a été formé à l’université (comme toi si je ne me trompe pas. Tu as parlé d’orientation de questions et d’échantillon…Psycho ? Socio ? )
Comme tu l’as dit, il faut alors lire avec vigilance et vérifier les faits qui semblent bizarres. J’ai vérifié pour les paysans au Moyen-äge, c’est vrai, ils avaient jusqu’à 190 jours de congé en l’en 1000 les petits enfoirés ! :D
Oui, je suis d’accord, il y en a qui peuvent se ressembler et quand ce genre de livre est mauvais…ça produit une grosse bouse parce qu’on se retrouve basiquement en face d’une personne qui te dit son avis alors que c’est nul.
Mais je suis certain que ces livres peuvent être bénéfiques car ils peuvent apporter beaucoup sur des domaines qui relèvent, selon la pensée dominante, du « bon sens » :
Pourquoi apprendre à draguer ou à faire l’amour, c’est naturel !
Pourquoi apprendre à présenter et à parler, il faut simplement « articuler » !
Pourquoi se renseigner sur ce domaine, je peux dire la même chose avec une pinte dans un bar en parlant au premier venu !
Oui mais en fait non. Le bon sens s’impose souvent de manière erronée parce que quelque chose paraît évident alors qu’il est en réalité le résultat d’une réflexion ou d’un apprentissage.
C’est pareil pour ces livres de développement personnel, pour quelques euros, on a accès au témoignage d’une personne qui a poussé beaucoup plus loin que la moyenne dans un domaine. Et c’est cette richesse empirique qui fait la force de ce genre de livre.
Le livre est mauvais ? Tu t’arrêtes quand il te saoule et tu passes au suivant, c’est pas grave !
Le livre est bon ? Bam, tu as gagné le savoir et la réflexion en quelques heures d’un bonhomme a passé des années à les développer => Jackpot o/
Le plus important est l’attitude adoptée par rapport à ces livres. Il ne faut pas les prendre comme une vérité universelle mais comme un témoignage qui peut t’apporter de précieux éléments à ta réflexion personnelle. Le sens critique est hautement nécessaire et ça permet de le faire travailler.
PS : t’as des livres supers sympas dans tes critiques ! Je ne les avais jamais remarquées, je vais voir ça de plus près :)
Je comprends ta prise de position car je l’ai souvent entendue et je vais donc te répondre pour t’exprimer mon point de vue. D’autant que je viens de jeter un coup d’œil à tes lectures, qui sont très variées, et tu m’as tout l’air d’une personne curieuse donc je pense que ces bouquins peuvent être faits pour toi.
Oui, c’est assez énervant de ne voir aucune référence, surtout quand on a été formé à l’université (comme toi si je ne me trompe pas. Tu as parlé d’orientation de questions et d’échantillon…Psycho ? Socio ? )
Comme tu l’as dit, il faut alors lire avec vigilance et vérifier les faits qui semblent bizarres. J’ai vérifié pour les paysans au Moyen-äge, c’est vrai, ils avaient jusqu’à 190 jours de congé en l’en 1000 les petits enfoirés ! :D
Oui, je suis d’accord, il y en a qui peuvent se ressembler et quand ce genre de livre est mauvais…ça produit une grosse bouse parce qu’on se retrouve basiquement en face d’une personne qui te dit son avis alors que c’est nul.
Mais je suis certain que ces livres peuvent être bénéfiques car ils peuvent apporter beaucoup sur des domaines qui relèvent, selon la pensée dominante, du « bon sens » :
Pourquoi apprendre à draguer ou à faire l’amour, c’est naturel !
Pourquoi apprendre à présenter et à parler, il faut simplement « articuler » !
Pourquoi se renseigner sur ce domaine, je peux dire la même chose avec une pinte dans un bar en parlant au premier venu !
Oui mais en fait non. Le bon sens s’impose souvent de manière erronée parce que quelque chose paraît évident alors qu’il est en réalité le résultat d’une réflexion ou d’un apprentissage.
C’est pareil pour ces livres de développement personnel, pour quelques euros, on a accès au témoignage d’une personne qui a poussé beaucoup plus loin que la moyenne dans un domaine. Et c’est cette richesse empirique qui fait la force de ce genre de livre.
Le livre est mauvais ? Tu t’arrêtes quand il te saoule et tu passes au suivant, c’est pas grave !
Le livre est bon ? Bam, tu as gagné le savoir et la réflexion en quelques heures d’un bonhomme a passé des années à les développer => Jackpot o/
Le plus important est l’attitude adoptée par rapport à ces livres. Il ne faut pas les prendre comme une vérité universelle mais comme un témoignage qui peut t’apporter de précieux éléments à ta réflexion personnelle. Le sens critique est hautement nécessaire et ça permet de le faire travailler.
PS : t’as des livres supers sympas dans tes critiques ! Je ne les avais jamais remarquées, je vais voir ça de plus près :)
Oui, c’est assez énervant de ne voir aucune référence, surtout quand on a été formé à l’université (comme toi si je ne me trompe pas. Tu as parlé d’orientation de questions et d’échantillon…Psycho ? Socio ? )
J'ai fait STAPS et kinésithérapie, mais j'aime des bouquins de tous les domaines !
J’ai vérifié pour les paysans au Moyen-äge, c’est vrai, ils avaient jusqu’à 190 jours de congé en l’en 1000 les petits enfoirés ! :D
Ça me semble un peu un raccourci !
Le Moyen-âge s'étend sur environ 1000 ans, donc quelle date prendre ? Ensuite, quel type de profession tu prends ? J'imagine que selon la place dans la société, on ne travaillait pas autant ! Qu'en est-il des aristocrates, des bourgeois, des marchands, des artisans, des chevaliers, des paysans, des troubadours, et de la multitude de corps de métiers auxquels on ne pense pas et puis aussi des femmes ? Ne devrait-on pas prendre en compte le temps passer à cuisiner, laver, coudre, faire les courses... Pas de travail n'est pas synonymes de loisir !
Mais là n'est pas vraiment la question, je chipote.
Le plus important est l’attitude adoptée par rapport à ces livres. Il ne faut pas les prendre comme une vérité universelle mais comme un témoignage qui peut t’apporter de précieux éléments à ta réflexion personnelle. Le sens critique est hautement nécessaire et ça permet de le faire travailler.
Je suis entièrement d'accord avec tout ce que tu dis ensuite, et là est justement le problème de ce genre de livre. Il faut avoir un sens critique, et malheureusement nous ne sommes pas tous également armés ! Nous avons eu la chance d'avoir des cursus qui nous y ont sensibilisés, mais je ne suis pas sur ce que soit le cas de la majorité des gens à qui ces livres sont destinés.
t’as des livres supers sympas dans tes critiques !
Je pense qu'on a des goûts à peu près similaires, et je lis de temps en temps des bouquins de développement personnel, contrairement à ce que mon message peut laisser penser. Mais je suis vraiment dégoûtée quand des gens de mon entourage se basent sur ces dits-ouvrages pour argumenter leurs points de vue !
Bien évidemment il y a du bon à prendre là-dedans, et c'est peut-être tout l'intérêt d'un site comme Critiques Libres : faire le tri et avertir du caractère anecdotique de ce type de livre.
Oh une collègue stapsienne ! Créteil et Orléans ici.
Sinon, oui tu as raison, c’est en quelque sorte raccourci et je prends volontairement une date où il y avait beaucoup de jours de congé. Néanmoins, comme je l’ai dit, les paysans avaient des gros rythmes en été mais beaucoup plus cools le reste de l’année.
Les travailleurs en ville vivaient avec le rythme du soleil. Quand aux classes les plus riches, pourquoi se faire chier ? o/
Mais je t’avoue, je n’en sais pas plus, ce n’est qu’à partir de quelques petites recherches.
Je vois ce que tu veux dire pour le « danger » que représente ce genre de livres. C’est vrai que pour des gens moins armés et qui ont moins lu, ces livres peuvent faire parole d’évangile. Après, c’est mieux qu’ils lisent ça que rien et tu es suffisamment armée pour débattre et argumenter si tu n’es pas d’accord avec eux !
Bref, ravi de te rencontrer.
Sinon, oui tu as raison, c’est en quelque sorte raccourci et je prends volontairement une date où il y avait beaucoup de jours de congé. Néanmoins, comme je l’ai dit, les paysans avaient des gros rythmes en été mais beaucoup plus cools le reste de l’année.
Les travailleurs en ville vivaient avec le rythme du soleil. Quand aux classes les plus riches, pourquoi se faire chier ? o/
Mais je t’avoue, je n’en sais pas plus, ce n’est qu’à partir de quelques petites recherches.
Je vois ce que tu veux dire pour le « danger » que représente ce genre de livres. C’est vrai que pour des gens moins armés et qui ont moins lu, ces livres peuvent faire parole d’évangile. Après, c’est mieux qu’ils lisent ça que rien et tu es suffisamment armée pour débattre et argumenter si tu n’es pas d’accord avec eux !
Bref, ravi de te rencontrer.
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