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Merci pour cette fiche qui me fait soudain réaliser que ce que je pensais être l'oeuvre poétique complète de Rodenbach, parue en 2 volumes chez Mercure de France dans les années 20, ne l'était pas ! En effet, l'édition chez MdF commence avec "La jeunesse blanche" et "Vers d'amour", ignorant les recueils précédents dont "Les tristesses", qui est un recueil de jeunesse.
D'après ce que vous évoquez, la tonalité des Tristesses est exactement la même que celle des autres poèmes que j'ai lus dans l'édition MdF, marquée par l'omniprésence de la mort, par la décrépitude des êtres et des choses, et par le sentiment de la solitude absolue du poète. Une tristesse poignante se dégage de tous les vers...
L'extrait du poème "la naissance du poète" que vous avez recopié me fait aussi fortement songer à "L'Art en exil" (cf ma critique sur CL). Il y a en fait une très grande cohérence dans l'oeuvre de Rodenbach, qui semble avoir ressassé un thème pour lui obsessionnel.
D'après ce que vous évoquez, la tonalité des Tristesses est exactement la même que celle des autres poèmes que j'ai lus dans l'édition MdF, marquée par l'omniprésence de la mort, par la décrépitude des êtres et des choses, et par le sentiment de la solitude absolue du poète. Une tristesse poignante se dégage de tous les vers...
L'extrait du poème "la naissance du poète" que vous avez recopié me fait aussi fortement songer à "L'Art en exil" (cf ma critique sur CL). Il y a en fait une très grande cohérence dans l'oeuvre de Rodenbach, qui semble avoir ressassé un thème pour lui obsessionnel.
Effectivement, je constate aussi, à la lecture du règne du silence que j'ai en cours, qu'il a la même tonalité. L'un des poèmes de ce recueil, qui m'a marquée, est "Paysages de villes". On y retrouve les mêmes éléments, la décrépitude, la mort, la tristesse...
J'ai d'autres de ses ouvrages en attente de lecture, notamment Bruges la Morte et Le miroir du ciel natal. Je n'ai pas encore lu "l'Art en exil".
Vers d'amour est une oeuvre que j'ai découverte il y a très longtemps et il faudrait que je m'y replonge afin d'en faire une critique.
L'oeuvre de Georges Rodenbach est importante, j'aimerais en découvrir le plus possible, tant sa poésie me parle.
Merci beaucoup d'avoir ouvert ce fil, ainsi nous pourrions peut-être échanger, entre lectrices et lecteurs de "Rodenbach", nos impressions au fil des lectures...
J'ai d'autres de ses ouvrages en attente de lecture, notamment Bruges la Morte et Le miroir du ciel natal. Je n'ai pas encore lu "l'Art en exil".
Vers d'amour est une oeuvre que j'ai découverte il y a très longtemps et il faudrait que je m'y replonge afin d'en faire une critique.
L'oeuvre de Georges Rodenbach est importante, j'aimerais en découvrir le plus possible, tant sa poésie me parle.
Merci beaucoup d'avoir ouvert ce fil, ainsi nous pourrions peut-être échanger, entre lectrices et lecteurs de "Rodenbach", nos impressions au fil des lectures...
Un peu de mal avec "Le Carillonneur", je le reprendrai plus tard...
Le Carillonneur terminé ! Et j'ai bien fait, je n'ai pas été déçue...
On y retrouve, bien sûr, une grande tristesse, la religion, la solitude, la mort, et Bruges.
On y retrouve, bien sûr, une grande tristesse, la religion, la solitude, la mort, et Bruges.
Bruges la morte serait à comparer à Ligéia de Poe et Vera de Villiers de l'Isle Adam.
Je lirai les deux, Hiram, et te donnerai mes impressions.
J'ai lu récemment "L'arbre", c'est une nouvelle, la mort y a sa place, la tristesse aussi, mais j'ai trouvé cela plus "léger" que dans les poésies ou autres écrits que j'ai lus de lui.
J'ai lu récemment "L'arbre", c'est une nouvelle, la mort y a sa place, la tristesse aussi, mais j'ai trouvé cela plus "léger" que dans les poésies ou autres écrits que j'ai lus de lui.
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