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Il s’agit d’un roman à la fois passionnant, rocambolesque et tragique : un couple se brise…tout cela à cause d’une toile de Soutine « Groom » qui moisissait dans la cave de la famille Rotheim. Comment Soutine avait-il connu cette maison ? Véra est avertie par les responsables du Centre Pompidou que son mari Antoine vient d’y avoir un malaise mortel et s’y précipite pour constater que ce dernier s’est tout simplement volatilisé.
De retour chez elle, chez eux, elle voit Antoine rentrer, plus tôt que d’habitude mais en pleine santé... Stupéfaite elle l’est d’autant plus que son mari semble l’être tout autant qu’elle en l’écoutant raconter ce qui paraissait un drame et se révélerait être une simple erreur anecdotique si ce n’était que les gardiens avaient son numéro de téléphone pour la prévenir...
Prudente, elle décide de mener son enquête pour comprendre ce que Antoine faisait dans cet endroit aux heures de bureau, son mari, cadre « surbooké », ne s’étant jusqu’alors jamais intéressé à l’art. Ses investigations l’amènent à penser que c'est bien lui qui s’est réellement tordu de douleurs puis évanoui après avoir examiné la reproduction d’un tableau de Soutine intitulé « Groom ». Son enquête obsessionnelle sous-tendue par le soupçon d’une double vie l’amènera à frôler des secrets de famille dans lesquels père et frère d’Antoine ont joué un rôle important.
Introduisant un grain de sable dans la mécanique de ce couple heureux, l’auteur entretient un suspense à la fois cruel et plein de sollicitude et observe le rouage se gripper, la tragédie se construire et l’homme et la femme s’éloigner.
Antoine remonte le fil de son enfance passée aux côtés de Mlle Rotheim : cette vieille dame, qui vit maintenant aux crochets d’Antoine. Le seul qui montra un peu d’énergie fut lui. Louise ne put compter que sur lui. Antoine Carmi aurait bien voulu sortir du cercle, mais les autres le retenaient, avec leurs mines quémandeuses : il leur versait régulièrement de l’argent. Il ne voyait pas comment se délier de cet engagement tacite. Véra s’épuise à arpenter les salles du musée à la recherche du tableau qui aurait pu provoquer un malaise chez Antoine qu’elle ne reconnaît pas dans les descriptions des gardiens. Rien d’étonnant…C’était son frère Herman ! Antoine perdit son emploi suite au rachat de la Custod par des Hollandais. Il traînait derrière lui le douloureux épisode de la tentative de vente du Groom à la Custod Institute : le tableau fut considéré comme un faux !
L’auteur sait entraîner son lecteur dans un monde décalé. On croit percevoir une histoire d'adultère, de famille, d'intérêt, mais ce ne sont que faux-semblants. La peinture est finalement au centre de cette intrigue. Soutine paraît être le seul coupable de cette aventure picturale. Vallejo dépeint à petites touches hitchcockiennes ( nombreuses allusions aux films ) le portrait d’un homme qui compartimentait sa vie et qui se fait rattraper par son passé familial. Démêler le vrai du faux devient un jeu à tiroirs, telles des poupées gigognes. « Groom », sur fond d’histoire de l’art dont l’auteur est féru, est un roman d’atmosphère qui voit évoluer des personnages possédant tous une forte identité. Au fil des pages, l’intrigue se déploie, et malgré une simplicité de construction de la trame, on se surprend à parcourir les pages avec une certaine excitation curieuse. On cherche avec la protagoniste Véra à percer les secrets de son mari Antoine et à questionner ses motivations. L’auteur nous plonge dans les déambulations de ses personnages sans sombrer dans le roman psychologique pesant. Il permet au lecteur de se plonger avec délices dans un univers méconnu, où il va pouvoir s’engager.
http://users.skynet.be/pierre.bachy/…
De retour chez elle, chez eux, elle voit Antoine rentrer, plus tôt que d’habitude mais en pleine santé... Stupéfaite elle l’est d’autant plus que son mari semble l’être tout autant qu’elle en l’écoutant raconter ce qui paraissait un drame et se révélerait être une simple erreur anecdotique si ce n’était que les gardiens avaient son numéro de téléphone pour la prévenir...
Prudente, elle décide de mener son enquête pour comprendre ce que Antoine faisait dans cet endroit aux heures de bureau, son mari, cadre « surbooké », ne s’étant jusqu’alors jamais intéressé à l’art. Ses investigations l’amènent à penser que c'est bien lui qui s’est réellement tordu de douleurs puis évanoui après avoir examiné la reproduction d’un tableau de Soutine intitulé « Groom ». Son enquête obsessionnelle sous-tendue par le soupçon d’une double vie l’amènera à frôler des secrets de famille dans lesquels père et frère d’Antoine ont joué un rôle important.
Introduisant un grain de sable dans la mécanique de ce couple heureux, l’auteur entretient un suspense à la fois cruel et plein de sollicitude et observe le rouage se gripper, la tragédie se construire et l’homme et la femme s’éloigner.
Antoine remonte le fil de son enfance passée aux côtés de Mlle Rotheim : cette vieille dame, qui vit maintenant aux crochets d’Antoine. Le seul qui montra un peu d’énergie fut lui. Louise ne put compter que sur lui. Antoine Carmi aurait bien voulu sortir du cercle, mais les autres le retenaient, avec leurs mines quémandeuses : il leur versait régulièrement de l’argent. Il ne voyait pas comment se délier de cet engagement tacite. Véra s’épuise à arpenter les salles du musée à la recherche du tableau qui aurait pu provoquer un malaise chez Antoine qu’elle ne reconnaît pas dans les descriptions des gardiens. Rien d’étonnant…C’était son frère Herman ! Antoine perdit son emploi suite au rachat de la Custod par des Hollandais. Il traînait derrière lui le douloureux épisode de la tentative de vente du Groom à la Custod Institute : le tableau fut considéré comme un faux !
L’auteur sait entraîner son lecteur dans un monde décalé. On croit percevoir une histoire d'adultère, de famille, d'intérêt, mais ce ne sont que faux-semblants. La peinture est finalement au centre de cette intrigue. Soutine paraît être le seul coupable de cette aventure picturale. Vallejo dépeint à petites touches hitchcockiennes ( nombreuses allusions aux films ) le portrait d’un homme qui compartimentait sa vie et qui se fait rattraper par son passé familial. Démêler le vrai du faux devient un jeu à tiroirs, telles des poupées gigognes. « Groom », sur fond d’histoire de l’art dont l’auteur est féru, est un roman d’atmosphère qui voit évoluer des personnages possédant tous une forte identité. Au fil des pages, l’intrigue se déploie, et malgré une simplicité de construction de la trame, on se surprend à parcourir les pages avec une certaine excitation curieuse. On cherche avec la protagoniste Véra à percer les secrets de son mari Antoine et à questionner ses motivations. L’auteur nous plonge dans les déambulations de ses personnages sans sombrer dans le roman psychologique pesant. Il permet au lecteur de se plonger avec délices dans un univers méconnu, où il va pouvoir s’engager.
http://users.skynet.be/pierre.bachy/…
Déjà critiqué sur ce site le 1er juin. Placer cette critique au bon endroit svp (critiques éclair ?)
Voir ce lien :
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/?l=5372
Voir ce lien :
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/?l=5372
y aurait comme des "copier-coller" quelque part...
Ces histoires de livres critiqués plusieurs fois à des endroits différents du site sont un peu lassantes. j'ai parfois le sentiment de ne lire que cela : attention lecterur et passionné des livres, quoi que tu fasses sur ce site, tu commenceras par te faire engueuler. En guise d'accueil, on a vu mieux. Plutôt que de répéter sans cesse ces soucis d'ISBN, de critiques et de critiques éclairs, nepourrait-on s'interroger sur la pertinence de la construction du site ? Si ces problèmes sont récurrents, c'est qu'il y a une légère faille, non ?
Dommage. Je suis peut-être stupide mais je perçois ces commentaires comme des agressions permanentes, et je vais finir par me lasser. Ne plus lire que les critiques en page d'accueil et ne plus ouvrir les forums. Ils ne sont que des bis repetita.
Dommage. Je suis peut-être stupide mais je perçois ces commentaires comme des agressions permanentes, et je vais finir par me lasser. Ne plus lire que les critiques en page d'accueil et ne plus ouvrir les forums. Ils ne sont que des bis repetita.
Oui, oui Laure, je comprends ta réaction et tu n'as pas tort sur le fond.
Mais en l'occurence ce copier/coller hors de propos du créateur du forum est intrusif, c'est lassant aussi à la longue. Quant aux imperfections du site, oui il y en a, mais les webmasters sont bénévoles, manquent de temps, d'argent... enfin c'est ce qu'ils ont expliqué maintes fois dans d'autres forum.
Mais en l'occurence ce copier/coller hors de propos du créateur du forum est intrusif, c'est lassant aussi à la longue. Quant aux imperfections du site, oui il y en a, mais les webmasters sont bénévoles, manquent de temps, d'argent... enfin c'est ce qu'ils ont expliqué maintes fois dans d'autres forum.
Dans tout ce fouillis, une chatte ne retrouverait pas ses petits... C'est vrai que c'est lassant de trouver en plein milieu du forum général une critique de livres. Elle aurait pu au moins se trouver dans le forum des livres qui a quand même un nom assez explicite... Quant aux failles, elles existent mais si les critiqueurs font un effort, elles peuvent être considérablement réduites (même si il en existera toujours... cf fuseau adéquate). Et comme Saule, je trouve que les webmasters font déjà un travail formidable alors qu'ils n'ont pas que ça à faire et ils ne peuvent résoudre tous les problèmes. C'est à nous aussi de faire attention.
Et bienvenu Bachy. Maintenant, tu sauras ce qu'il faut faire ;o)
Et bienvenu Bachy. Maintenant, tu sauras ce qu'il faut faire ;o)
En outre, la critique en question est un copier/coller en provenance de son site perso, c'est plus du spam qu'autre chose.
J'en profite pour signaler à ceux qui sont en temps réel que Virenque à laché Merckx et qu'il a 12 min d'avance sur le peloton.
J'en profite pour signaler à ceux qui sont en temps réel que Virenque à laché Merckx et qu'il a 12 min d'avance sur le peloton.
Comme Yali me l'avait conseillé à mon arrivée, pas si ancienne, je suis allée voir sur la liste lecteurs qui était Bachy et j'ai été bien étonnée.
C'était la première fiche de lecteur à la troisième personne que je lisais!
C'était la première fiche de lecteur à la troisième personne que je lisais!
Oh oui!! C'est très original et très comique!!
Ce fut un bref passage, le "groom" a refermé la porte, n'en parlons plus...
Merci beaucoup pour ces appréciations !
Cordialement
Cordialement
Pourquoi écris-tu, ô Narcisse , homme si peu sérieux ?
Pour vivre mieux !
Pour moins mourir…
Parce que ton ciel est trop bleu ce matin.
Parce que le temps est tellement pourri, ce matin.
Parce qu’à ton âge, tu veux rester encore un productif.
Parce que tu adores la tiédeur d’un stylo entre tes doigts.
En tout cas, tu te sens mieux en écrivant qu’en essuyant la vaisselle.
Parce que tes manuscrits sont un espoir éternellement postés.
Parce que les comités de lecture sont faits de crétins illettrés.
Parce qu’être aimé c’est aimé être…
Pour vivre dans les délices d’un harem de mots.
Par un amour de je ne sais quoi.
Par un amour de je ne sais qui.
Pour autoréguler tes névroses d’une bonne plume le jour, plutôt qu’en sales
cauchemars la nuit.
Pour avoir un savoir faire . Et un faire savoir. Même un faire tout court.
Pour vivre mieux !
Pour moins mourir…
Parce que ton ciel est trop bleu ce matin.
Parce que le temps est tellement pourri, ce matin.
Parce qu’à ton âge, tu veux rester encore un productif.
Parce que tu adores la tiédeur d’un stylo entre tes doigts.
En tout cas, tu te sens mieux en écrivant qu’en essuyant la vaisselle.
Parce que tes manuscrits sont un espoir éternellement postés.
Parce que les comités de lecture sont faits de crétins illettrés.
Parce qu’être aimé c’est aimé être…
Pour vivre dans les délices d’un harem de mots.
Par un amour de je ne sais quoi.
Par un amour de je ne sais qui.
Pour autoréguler tes névroses d’une bonne plume le jour, plutôt qu’en sales
cauchemars la nuit.
Pour avoir un savoir faire . Et un faire savoir. Même un faire tout court.
Crétin...suis-je...
"Parce que tes manuscrits sont un espoir éternellement postés."
Pas de S à " postés " : toutes mes excuses
Cordialement
"Parce que tes manuscrits sont un espoir éternellement postés."
Pas de S à " postés " : toutes mes excuses
Cordialement
Joli Bachy, joli.
Pourquoi ne pas mettre ces états d'âme sur le forum "vos écrits" ?? Tu sais, juste à côté, après on discute..., de tout...
Pourquoi ne pas mettre ces états d'âme sur le forum "vos écrits" ?? Tu sais, juste à côté, après on discute..., de tout...
D'ailleurs, comme tu sembles être très bon dans ce domaine, tu fais un "copier-coller", ça ira plus vite
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